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Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.



Je n'arrive pas à t'oublier [Jun]

Nick/Ellia Ballentine
Londres |:| Coach / Handball
Nick/Ellia Ballentine
Sexe : Autre
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : N : Bisexuel / E : Aro-asexuelle
Messages : 362
Age : 26
Taille / Poids : N : 1m83, 82kg / E : 1m65, 57kg
Né(e) le : 18/04/1998
Date d'inscription : 01/11/2018
Pays d'origine : Etats-Unis
Nationalité : Américaine
Famille : Nick et Ellia sont jumeaux, leurs parents sont Holly Ballentine et Cahel McKelly. Nick a un fils de 7 ans, Rihei Ritsuda.
Situation amoureuse : N : En couple avec Jun / E : Célibataire
Personnage sur l'avatar : N : Rin Matsuoka / E : Shibuya Rin
Couleur(s) de parole : N : #EF2F3C / E : #C173B6
Doubles comptes : Martel, Alix, Roxanna, Jesse, Chelsea, Alwyn, Naev, Zelda
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Rp terminé (tout public)
Dim 11 Oct - 21:59
Nick/Ellia Ballentine
Nick Ballentine
Londres |:| Coach pour enfants
IDENTITÉ DE GENRE :

«  Je n'arrive pas à t'oublier »
Nick
Jun
01/03/2020
Il n'arrivait pas à se sortir cette pub de la tête. Chaque fois qu'il fermait les yeux ou que son esprit se prenait à vagabonder, il revoyait les images qui avaient défilé sur l'écran. Il n'avait même pas eu besoin de le rallumer, ou de retomber dessus par hasard, pour que la fine silhouette à la peau nacrée apparaisse sous ses paupières, pour revoir le fin tissu enroulé autour de sa taille ou le bras qui avait ensuite pris sa place. La place du tissu, sa place à lui... Nick passa une main sur son visage avec un soupir. Il n'était pas censé penser ça, hein...

Il déglutit, se levant de son canapé en ramenant ses cheveux en arrière. Il avait besoin de prendre l'air, de penser à autre chose, n'importe quoi, de détacher son esprit des pensées dont il n'arrivait pas à se débarrasser. Parce que quand la pub ne l'envahissait pas, c'étaient les souvenirs, aussi vivants que s'ils dataient d'hier alors qu'il s'était déjà écoulé presque un an. Un an... avait-il vraiment le droit de s'accrocher autant ? Pourquoi est-ce qu'il y pensait autant, pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas simplement à tout oublier ? Il serra les poings dans les poches de son jean, marchant sans réfléchir tant son esprit était envahi d'images parasites. Trop entêtantes pour qu'il arrive à s'en débarrasser, trop enivrantes pour qu'il ait réellement envie de les chasser. "Je fais n'importe quoi..." Il pensait n'importe quoi, surtout.
Non ?

Pourtant ses pas étaient tellement portés par ce qui se déroulait dans sa tête qu'il se retrouva, inconsciemment, à marcher près du parc où tout avait commencé, d'une certaine manière. Leur première séance de sport, entre autres. Leur première fois, aussi, presque, avant qu'ils ne prennent conscience de ce qu'ils étaient en train de faire. Il s'immobilisa à proximité de la grille, derrière laquelle un groupe de gamins jouait au basket comme ça arrivait si souvent. Son groupe de gamins, en fait, et l'un d'eux ne tarda d'ailleurs pas à l'appeler. Pourquoi pas, après tout ? Peut-être que ça lui changerait plus facilement les idées. Et, à défaut, ça l'aiderait à dormir.

Au final, il joua jusqu'à ce que les enfants en aient marre, jusqu'à ce qu'ils doivent rentrer, et il finit par se retrouver seul. Assis sur le banc au bord du terrain, un bras en travers de ses jambes et l'autre coude appuyé sur sa cuisse, il passa à nouveau une main sur son visage en chassant les mèches collées à son front. Est-ce que ça avait marché ? Pas vraiment. Le sport avait toujours eu tendance à lui vider l'esprit, mais même ça, ça ne parvenait pas à effacer totalement tout ce qui s'était passé. Il avait voulu faire semblant d'oublier. Il aurait même plutôt bien réussi à continuer de prétendre que tout allait bien, s'il n'y avait pas eu cette pub. S'il n'avait pas eu autant envie de pouvoir à nouveau le serrer dans ses bras.

Ses doigts se crispèrent sur la bouteille d'eau désormais vide qu'on lui avait prêtée et il soupira à nouveau. Rester ici n'arrangerait rien. Où qu'il regarde, où qu'il pose les yeux, un nouveau souvenir essayait de s’immiscer dans sa tête. S'appuyant sur les planches d'une main, il se releva, avant de lancer sa bouteille dans une poubelle proche sans même avoir besoin de vérifier pour savoir qu'elle avait atteint sa cible. Il s'approcha de la porte pour sortir et alors qu'il allait pousser le battant grillagé, quelque chose attira son regard.
Des yeux noisettes qu'il aurait reconnus entre mille.
Son corps se figea en même temps que son cœur et ses doigts se crispèrent sur la grille sans qu'il ne trouve un mot ou un geste approprié.
Pourquoi maintenant..?
Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais)
Ellia parle en #C173B6 et en #A98BA0 (japonais)
Martel pour Indarë


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Jun de Sèze
Londres |:| Chanteur
Jun de Sèze
Sexe : Homme
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : Homosexuel
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Taille / Poids : 1m63/47kg
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Rp terminé (tout public)
Dim 11 Oct - 22:02
Jun de Sèze
Je n'arrive pas à t'oublier

Il y a des jours où le destin fait bien les choses. Et il y en a ou, au contraire, on se demande si ce dernier ne nous fait pas payer nos erreurs. Celui-ci en fait partie. Mais revenons d'abord au déroulement de la journée avant que tout ne finisse par complètement déraper.

Cela fait désormais plusieurs semaines que je suis bel et bien de retour à Londres et je n'ai, pour ainsi dire, plus vraiment eu de temps pour moi. Enfin, je veux dire, un réel temps pour moi. Par exemple, pour pouvoir me promener, faire les magasins ou simplement, je ne sais pas, aller au cinéma, manger une glace ou boire un café ! Après tout, il faut dire qu'une vie de célébrité n'est pas de tout repos, surtout lorsque l'on s'est absenté durant près d'un an de la scène médiatique et que les derniers articles parus contenant notre nom ou une photo ne sont remplis que de moqueries et d'un sentiment de rabaissement.

Dès lors, entre mon départ précipité, afin de me ressourcer et de laisser derrière-moi les problèmes ainsi que la réputation que je m'étais faite un peu ratée, et mon retour, beaucoup de choses ont changé. Mon mode de vie, ma santé, ma voix, ma carrière. Comme une éponge que l'on passe sur la crasse, j'ai totalement nettoyé tout ce que j'avais déjà entrepris pour reprendre les choses sur des bases plus saines et plus solides. A commencé par trouver -ou être trouvé- par un nouveau manager, producteur et maison de disque, par la mise en route d'un album servant de tremplin pour ma passion ayant été momentanément mise sur arrêt, mais aussi et surtout par le retour en force dans cette cage aux lions où paparazzis, talk-show et journaux people se donnent à cœur de joie de célébrer -ou non- mon renouveau.

Beaucoup de choses ont déjà bougé en l'espace de quelques mois de préparation et après seulement une à deux semaines de lancement. Les enregistrements en studio se sont enchaînés et s'avèrent plus que prometteurs tandis que je fais déjà la une de plusieurs émissions télé et magasines en ayant été choisi comme étant la nouvelle égérie pour une marque de parfum.

Seulement, tout cet engouement médiatique, ainsi que la pression qui y est liée, n'est pas de tout repos en plus de mes tracas personnels qui prennent énormément de place au sein de ma vie, surtout en matière de sentiments. Revenir à Londres était-ce une bonne idée ? Parce qu'on a beau désirer effacer le plus possible notre passé, il reste ancré et n'hésite pas à ressurgir dans les moments les plus délicats. Si en France, j'ai quelque peu réussi à mettre de côtés mes angoisses pour me permettre de me centrer sur mon bien-être personnel, ici je ne peux pas nier que les choses sont différentes. Alors forcément, tout semble plus délicat. Mon lycée, Austin, mon ancien producteur et lui... Nick Ballentine... certainement la plus grosse erreur de ma vie. Pas d'être sorti avec lui, non, mais plutôt de m'être enfui. Par peur de continuellement reproduire les mêmes erreurs, j'ai fini par mettre les pieds en plein dedans. Pourtant... il n'y a pas un jour où je ne pense pas à lui, à partir du moment où mes pensées se sont remises dans l'ordre et se sont décidées à jongler entre le passé, le présent et le futur.

Dans une étrange volonté d'oublier le show-business et de mettre de côté, l'espace d'un après-midi, les strass et les paillettes, je me suis laissé voguer par le vent, par les souvenirs, aussi douloureux qu'intenses. Et j'ai fini par me retrouver aux abords d'un parc. Non, ça n'est pas qu'une simple étendue verte et bien aménagée, c'est LE parc. Là où tout a commencé, là où trop de choses ont pu se produire.

Muni de mon éternelle paire de soleil sur le nez, je décide d'y entrer, d'y faire un tour, le sourire aux lèvres. Un rictus qui cache bien des peines que j'ai moi-même causées. Et puis, en arrivant tout près de ce fameux terrain de basket aux significations bien trop intenses, je décide de baisser ces verres teintés qui m'empêchent de pleinement profiter du paysage jusqu'à ce que décide de m'aventurer là où je ne devrais pas.

Un regard, un instant et tout se fige. La gorge serrée, les yeux écarquillés presque aussi tremblants que le cœur qui les accompagne par ses battements, je reste bouche-bée face à une vision presque semblable à un mirage. Non, ce... ça n'est pas possible... Cette chevelure rougeâtre que je reconnaitrais entre mille, ces mains qui font écho à bien trop de sensations, ce corps que j'ai tant admiré de différentes façons... Ça n'est...

Seul un mot traverse alors mes lèvres entre-ouvertes, soupiré comme au bon vieux temps.

- Nick...


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Nick/Ellia Ballentine
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Nick/Ellia Ballentine
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Dim 11 Oct - 22:14
Nick/Ellia Ballentine
Nick Ballentine
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IDENTITÉ DE GENRE :

«  Je n'arrive pas à t'oublier »
Nick
Jun
01/03/2020
Une vague de la couleur d'un café crème et son esprit s'enfuit, se perdit dans des souvenirs qui lui serrent brutalement le cœur. Regard, sourires, baisers, étreintes, tendresse, sensualité, sentiments, abandon. Je veux te serrer dans mes bras, t'embrasser, te sentir contre moi, entendre ta voix, emporter ta voix, me noyer dans ton regard, l'adoucir, l'enfiévrer, le sentir sur moi, caresser ta peau, la goûter, l'effleurer, la sentir frisonner, entendre battre ton cœur, l'attendrir, l'affoler... le récupérer.  Une pointe de douleur se ficha brutalement dans sa poitrine et il baissa les yeux, fuyant le regard qui lui avait pourtant tellement manqué. Il n'avait pas le droit de penser ça. Pas de raison de le faire. Et pourtant, il n'arrivait pas à contenir toutes ces émotions qui lui avaient envahi l'esprit dès que cette pub était apparue et qu'il avait réussi à barricader.
Mais il avait suffit d'un regard trop familier pour briser la barrière.

"J-Jun..." Qu'était-il censé faire ? Censé dire ? Son cœur hurlait une envie bien trop oppressante de le sentir à nouveau dans ses bras et son esprit le retient, invoquant des prétextes qui suffisent à lui comprimer la poitrine. Il était parti. Il était parti, non ? Alors quelle chance aurait-il de le récupérer... Et puis, il y avait Nia. Il se sentait bien à ses côtés. Pourtant... Pourtant il devait se faire violence pour ne pas laisser son regard s'accrocher à celui qui lui faisait face, à ses lèvres, à ses hanches, à la peau nacrée de son cou. "J-Je ne savais pas q... q-que tu étais revenu à L... ondres.." Et comme pour appuyer sa lutte intérieure, son bégaiement se faisait un plaisir de revenir, de souligner son absence total de contrôle sur ses émotions. Il déglutit, cherchant à remettre de l'ordre dans ses idées. Après tout... ça ne servait à rien de se laisser envahir par ces émotions. Plus maintenant. La grille qui les séparait n'était que la manifestation physique de la distance entre eux. Une distance qu'il ne pouvait plus effacer. Ce n'était pas en son pouvoir.

Pourquoi était-il ici ? En ville, sûrement pour sa carrière, mais pourquoi ici, dans ce parc, aujourd'hui ? Maintenant ? Comme une mauvaise pièce de théâtre ou une coïncidence destinée à rappeler la douleur de leur séparation. Il savait... Il savait déjà qu'il avait du mal à l'oublier, qu'il avait caché le manque derrière un déni manifeste au début de l'été en se persuadant que c'était mieux ainsi, que Jun serait heureux en reprenant sa carrière. Mais il y avait une différence entre avoir conscience d'un déni passé et le recevoir de plein fouet. Non, il ne l'avait pas oublié, loin de là. Et c'était d'autant plus douloureux que c'était trop tard pour y faire quoi que ce soit. "Tu es là pour un travail..?" Parler, continuer la conversation, ne pas se laisser l'occasion de penser. Ce n'était pas bon pour son cœur.
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Martel pour Indarë


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Jun de Sèze
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Jun de Sèze
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Rp terminé (tout public)
Dim 11 Oct - 22:16
Jun de Sèze
Je n'arrive pas à t'oublier

Cet homme... Cet homme... Lui... Nick...

Durant de longues minutes, je reste interdit face à ce garçon à la chevelure flamboyante, qui est bien la dernière personne que je pensais croiser aujourd'hui, quand bien même le lieu est approprié à cette rencontre. Une rencontre des plus douloureuses. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Après tout ce temps...

Tant de questions s'emballent, au même titre que mon cœur, dès l'instant où mon regard s'est posé sur lui, où j'ai compris de qui il s'agissait. Accompagnées par des souvenirs, elles ne sont rien à côté de ce que le passé me renvoie comme écho. Ces mots doux, ceux que nous échangions, ces caresses qui m'étaient destinées, le goût de ses lèvres sur les miennes ou contre ma peau, son souffle haletant dès que nous nous aventurions un peu trop loin dans le jeu de séduction qui s'installait trop naturellement lors de certaines soirées.

Le regret...

Pourquoi en sommes-nous arrivés là, au juste ? Ah oui... La peur... La peur de reproduire les mêmes erreurs d'antan qui ont bien failli me coûter ma carrière et ma santé, mais dont Austin a servi de sacrifice. Je... Ne suis-je pas en train de reproduire la même erreur ? Non, elle est déjà faite. C'est mon cœur qui me le dit ou encore les sentiments à l'égard de cette personne située face à moi, derrière cette grille, qui ressurgissent presque aussi violemment que le fracas d'un de mes organes vitaux contre ma cage thoracique, contre ma poitrine.

Je souffle doucement, histoire d'essayer d'évacuer cette douleur qui me compresse de l'intérieur, dans l'optique de me sentir mieux, mais rien n'y fait. Non, ça serait trop simple. Le poids des remords est bien trop fort comparé à cette ridicule expiration.

Alors que nos regards viennent de se croiser, Nick baisse les yeux, de quoi faire apparaître la dague de la culpabilité en plein entre mes poumons, me faisant ramener ma main sur mon t-shirt, que je serre aussi fort que possible entre mes fins petits doigts. Ma mâchoire se crispe, mes doigts se mettent à trembler et des larmes viennent humidifier mes pupilles aussi perturbées que mon esprit.

Dans un automatisme frôlant de manière terrifiante le robotisme, je me saisis de mes lunettes de soleil que je replace sur mon nez. Il n'est pas nécessaire de lui offrir comme spectacle de retrouvailles des larmes que je ne saurais cacher. Après tout, je suis le seul fautif... encore... et à jamais...

Je me déteste. Je me déteste tellement. Je le vois bien... qu'il est blessé... qu'il est détruit... à cause de moi et de mes prises de décisions branlantes... Sa posture... son bégaiement... son regard fuyant... chaque action venant de sa part me poignarde le corps.

Décidément... je ne fais que distribuer de la souffrance partout autour de moi. Où que j'aille, ça se conclut de la même façon... Au final... je ne suis qu'un poison... pour les autres... en amour... en amitié... pour tout et tout le monde. Il m'a aidé, il m'a tendu une main que personne n'aurait essayé de proposer. Il m'a ouvert et offert son cœur, si joliment emballé... dont mon seul devoir était de le chérir, d'en prendre soin, de lui insuffler ce qui est le plus beau des sentiments : l'amour. Et même là, j'ai échoué... une seconde fois... et je suis parti... comme un lâche... comme un traitre...

Une larme s'écoule tandis que je me racle la gorge. J'entends ses paroles, mais je ne peux pas faire semblant et y répondre comme si la vie continue sans ne serait-ce qu'éclaircir les points qu'il n'a pas dû comprendre et qu'il ne comprend certainement toujours pas. De mon index, je chasse la faiblesse dont je fais preuve et essaye de me ressaisir, car ça n'est pas moi le plus blessé dans l'histoire. Ça n'est pas moi la victime d'une personne odieuse en qui j'ai cru bon de me livrer et de m'adonner à 100%.

D'une voix tremblante et gorgée d'émotions, je me décide à prendre la parole, cogitant d'abord sur comment aborder le sujet. Presque murmuré, étouffé par la honte de mes agissements qui ne détiennent nulles excuses, je m'avance dans des explications qui m'arrachent des cris de douleur.

- Je... je suis désolé, Nick... pour... pour ce que je t'ai fait... Je... Si tu savais... Si tu savais à quel point je suis un monstre... mais je... j'ai eu peur... peur de moi... de ce que j'aurais pu te faire... Et je l'ai fait... Je voulais simplement te protéger... de moi...


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Nick/Ellia Ballentine
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Dim 11 Oct - 22:19
Nick/Ellia Ballentine
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«  Je n'arrive pas à t'oublier »
Nick
Jun
01/03/2020
Si difficile... c'était si difficile de rester serein, calme, naturel, alors qu'il se battait avec lui-même. Il ne pouvait pas se permettre de penser, d'imaginer, de laisser une place même minime à ses émotions... Il n'osait pas relever les yeux, même lorsqu'il perçut un mouvement et que sa curiosité essaya de le forcer à déplacer son regard. Il savait, au fond... il savait que s'il en arrivait là, il ne pourrait plus les détacher de lui. Et s'il n'avait plus la force ne serait-ce que de détourner les yeux, alors...
La pression de ses doigts sur le métal s'intensifia et il se força à garder les yeux résolument fixés sur le sol.

Pourtant ses paroles faillirent mettre à mal sa décision. Le tremblement dans cette voix qu'il connaissait si bien aurait pu venir à bout des émotions qui se bousculait dans son cœur en un clin d’œil. Même après tout ça, entendre ne serait-ce qu'une once de tristesse et de souffrance moduler sa voix lui serrait la poitrine. Il aurait voulu pouvoir le serrer dans ses bras, le réconforter, tout annuler... Mais il ne pouvait pas faire ça, c'était trop tard. Trop tard... pas vrai ? La gorge de Nick se comprima et il ferma les paupières pour ne pas laisser à la peine l'occasion de se faire une place. "Ne dis pas ça..." Ne t'excuse pas, ne change pas de version, ne change pas mes pensées. Ne me donne pas de raison... Avec ça, il pouvait lui retirer son déni. Sa seule façon de se persuader que les choses étaient mieux ainsi...

"Jun... Tu n'es pas un monstre..." "C'était ce qu'il y avait de mieux pour toi." Il aurait aimé pouvoir le dire, mais une part de lui craignait de l'entendre le nier. S'il entendait cette voix qui lui manquait tant suggérer que les choses étaient mieux telles qu'elles étaient avant, alors... alors il n'était pas sûr de pouvoir continuer de se persuader du contraire. Les dents serrées, Nick se força à relever la tête et à afficher un petit sourire, pâle, certes, mais facilité par l'impossibilité de croiser son regard si envoûtant, remplacé par ses lunettes de soleil. "On savait que ça arriverait, non ? Que tu finirais par reprendre ta carrière et partir." Le coup à la poitrine qu'il se prit rien qu'en prononçant ces mots n'était pas prévu, et il sentit ses doigts se serrer davantage, jusqu'à enfoncer les barreaux dans sa paume. Pourtant, la douleur dans sa main ne remontait pas, totalement outrepassée par celle qu'il n'arrivait pas à réguler.

"Tu n'as pas besoin de t'excuser. Je ne t'en veux pas." Il n'avait pas vraiment de place pour la colère. Les regrets, peut-être, celui de n'avoir pas pu ou su le retenir, ou peut-être celui de n'avoir pas essayé. Il l'avait laissé partir en se murant dans le déni dès le début, sans même chercher à lui demander de rester, sans même chercher à le suivre, à le retrouver, à le garder à ses côtés. Y avait-il vraiment quelqu'un à blâmer ? Il n'avait pas besoin de voir à travers les verres tintées pour savoir que ses yeux s'étaient emplis de larmes ; il connaissait trop la voix de Jun, ses intonations et ses variations, pour ne pas y entendre sa peine, sa honte et ses propre regrets. Comme si aucun d'eux n'arrivait réellement à se remettre de ce dernier regard échangé avant qu'il ne disparaisse.
Ou du nouveau qui venait briser toutes ses barrières mentales.
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Jun de Sèze
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Dim 11 Oct - 22:22
Jun de Sèze
Je n'arrive pas à t'oublier

Comment... ? Comment peut-il paraître si stoïque et épris de bienveillance après tout ce que je lui ai fait subir ? Comment peut-il affirmer, muni d'un sourire, qu'il ne m'en veut pas et démentir les propos que je tiens à mon propre égard ? Mots qui, d'ailleurs, sont peints par la vérité, cinglante, certes, mais tout de même gorgée de quelque chose que l'on ne peut détourner, supprimer ou déformer.

Le seul fautif, dans toute cette histoire, c'est moi... Ni la situation, ni Nick lui-même ne sont responsables de mes actions du passé. C'en est trop. C'en est assez. Cela suffit de se cacher derrière des masques qui ne me siéent guère et qui n'apportent que la souffrance aux alentours, aux êtres que j'aime et que je suis censé protéger de quoi que ce soit. Face à l'adversité, à travers les maux les plus terribles ou durant les phases de tempête, un couple qui s'aime réellement se doit de se soutenir, de se parler ou de traverser, main dans la main, tout obstacle cherchant à endurcir le parcours aux allures idylliques. Parce que la vie n'est pas rose, qu'elle n'est pas facile et qu'elle n'est pas initialement pourvue de beauté. C'est à nous et à nous seuls de faire en sorte que le sentier se dégage et que le ciel s'éclaircisse.

Je me suis trompé... sur toute la ligne. J'enchaîne les erreurs. A quand la prochaine ? Où vont donc s'arrêter ces horreurs... que je me procure à moi-même, mais que j'inflige surtout aux autres ? Si d'après ses dires, je ne suis pas un monstre, alors que suis-je ? Suis-je à ce point inhumain que l'on arrive à en peiner la trouvaille d'un mot assez fort et assez juste pour me décrire ? C'est ça. Je suis indescriptible. Que ce soit par mes actes, par mon comportement ou par mes paroles, je suis profondément mauvais. Et le pire, dans tout ça, c'est que je parviens toujours à trouver une faille à utiliser pour pouvoir espérer m'en plaindre. Je n'en suis que d'autant plus pitoyable et... répugnant.

En fait, je ressemble de plus en plus au monde auquel j'appartiens, à celui du paraître, dégueulant d'hypocrisie, baignant dans les strass et les paillettes, où tout est une question d'argent, de notoriété, à qui sera le plus célèbre, le plus respecté et le plus admiré.

Bien que mes yeux soient gorgés de larmes, j'arrive à entrevoir la silhouette qui me fait toujours face, celle de l'homme que j'aimais, que j'aime... mais que j'ai véritablement achevé par un trop plein de lâcheté et d'égocentrisme. Sa posture... son maintien... ça me déchire l'âme et le cœur. Comment peut-on en arriver là ? Comment ai-je pu, à ce point, briser en mille éclats de porcelaine un homme aussi dévoue et aussi bon que lui ?

Mais alors que je ramène une moins sur mes lèvres afin de camoufler, du mieux que possible, le sanglot qui s'empare un peu plus de moi, et qui fait écho à un passé pas si lointain que ça, un mot, une phrase, une interprétation s'abat sur moi comme l'éclair du jugement divin. C'est la décomposition... la plus totale... l'électrochoc le moins agréable à recevoir. Mon corps tout entier vibre d'un mélange fabriqué à base d'étranges sensations tandis que sa voix ornée de ces mots résonne encore dans ma tête.

On savait que ça arriverait... Que tu finirais par partir...

Non... Non... Tu ne peux pas me dire ça... Tu ne peux pas...

Véritablement secoué par cette prise de paroles, je reste interdit durant un long moment, cogitant au sens insufflé à cette phrase, à la façon dont je suis censé réagir. Tout se bouscule, tout s'agite et puis je penche vers l'avant, comme épris d'une chute de tension, réussissant tout de même par regagner un semblant d'équilibre grâce à l'appui des grilles du terrain de basket qui sont placées devant moi. Je m'y accroche presque en imitation au garçon à la chevelure vermeille. Ma tête est inclinée vers le sol, la mâchoire serrée tandis que de nombreuses larmes ruissellent sur mes joues. Une voix, enrouée dans les émotions tordantes d'un renvoi d'ascenseur en plein dans la figure, finit par timidement pointer le bout de son nez. J'ai mal... J'ai tellement mal...

- C'est faux.... C'est faux... tellement faux...

Le temps d'une reprise de souffle, d'un semblant de mise en ordre dans les idées, mais surtout du retrait assez vif de mes lunettes de soleil que je jette à même le sol et qui se brisent en deux lors de l'impact, je relève le regard meurtri par le remords et par la fausse accusation dont je suis désormais la victime. Pourtant... l'intonation de ma voix ne change pas d'un pouce si ce n'est qu'elle se gorge un peu plus de tristesse.

- C'est donc ça, l'image que tu as de moi... ? D'un type qui ne pense qu'à lui ? Qu'à sa carrière ? Qui t'as utilisé lorsqu'il n'allait pas bien pour, une fois les choses arrangées, te jeter à la rue ?!

Rien qu'à cette idée, j'en attrape des nausées que je contiens en prenant un peu plus appui sur cette grille sur laquelle je me laisse littéralement tomber ainsi qu'en comprimant ma main contre mes lèvres.

- Tu ne peux pas m'accuser de ça, Nick... tu ne peux pas... tu ne peux... pas... Je t'ai toujours aimé... toujours... Je... Si je suis parti... ça n'est pas pour ma carrière... Même si la chanson détient une place importante dans ma vie... elle s'est faite détrônée par toi... Je suis parti parce que... parce que je devais te protéger de moi...

Les mots sortent difficilement et me brûlent la gorge à chaque fois que ces derniers parviennent à franchir la dernière barrière tenant encore fébrilement debout, complètement éraillée par les pleurs qui affluent dorénavant en masse. Après avoir hachuré ma phrase par des prises de souffle, des expirations saccadées ou des reniflements dans l'unique but de contenir le cœur du chagrin, je finis par véritablement éclater en sanglots, le haut du front collé à la grille.

- Je suis tellement désolé, Nick...

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Nick/Ellia Ballentine
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Nick/Ellia Ballentine
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«  Je n'arrive pas à t'oublier »
Nick
Jun
01/03/2020
Certaines paroles peuvent avoir un impact auquel on ne réfléchit que trop tard. Tout ce temps, toute cette absence, il avait voulu se persuader, se convaincre que le problème ne venait pas de leur relation, pas d'eux, ni de lui ni de Jun, juste d'un concours de circonstances, d'un départ qu'il se reprochait, au fond, de ne pas avoir su empêcher. Mais ça n'avait été que le mur de déni derrière lequel il s'était caché pour essayer de trouver ça normal, essayer de croire qu'il n'aurait rien pu faire alors qu'il aurait pu tout faire, tout rattraper, tout réparer, en l'empêchant de partir, en l'empêchant de reprendre sa carrière sans lui laisser une place à ses côtés. Alors son cœur se serra, comme transpercé par la force des ces émotions oubliées, quand il entendit le bruit de la grille, secouée par le choc d'une chute qui n'était, cette fois, pas la sienne. Quand les mots parvinrent à ses oreilles comme une larme retournée contre lui pour lui percer la poitrine.

C'est faux. Bien sûr, que c'était faux. Dans quel monde avait-il espéré croire que ça pouvait être vrai ? Dans quel univers pourraient-ils, l'un ou l'autre, croire qu'une simple carrière aurait pu les séparer ? Mais sans ça… sans ça, il n'avait pas le sens, pas les mots, pas la moindre justification à ce mur qui s'était dressé dans sa vie et qui avait bloqué instantanément tout ce qu'il était capable de ressentir. "… Non…" Bien sûr que non, ce n'était pas l'image qu'il avait de lui. Jamais il n'aurait pensé ça de lui, jamais il n'aurait pu se convaincre de ça. Si les magazines et Ellia n'en avaient pas été capables, alors rien ne l'aurait pu, à part peut-être l'entendre sortir de la bouche même de celui qui lui reprochait cette pensée si loin de lui avoir traversé l'esprit.

"… Ce n'est pas… ce n'est pas ce que je voulais dire…" Sans doute aurait-il mieux fait de se taire, au lieu de lui envoyer son déni déformé au visage comme une attaque qui n'en était pas une. Ni un reproche, ni une accusation, transformé en critique par le poids des non-dits. Il garda la tête baissée, contenant tant bien que mal le sanglot et le sentiment de culpabilité qui venait s'ajouter aux autres pour les comprimer les entrailles. "Bien sûr que non, je ne savais pas que tu partirais. Je savais que tu reprendrais ta carrière mais que tu partes… Je n'y ai même jamais pensé, je…" Il serra les dents, les yeux brûlant sous la force des larmes qu'il s'efforçait de retenir alors même qu'il en sentait d'autres rouler sur ses joues.
À quoi bon y résister ? Il n'était plus dans un état présentable depuis un long moment.

"Ne dis pas ça… Ne me donne pas de raison, ne me dis pas que c'est de ta faute, que…" Il n'avait pas envie d'y croire. Pas envie de croire que d'un simple geste, d'une simple parole, il aurait pu tout changer. Le cœur serré, il trouva tout de même la force de relever la tête. De regarder, à travers la grille, le visage décomposé de celui qu'il aimait, quoi qu'il dise et peu importe ce dont il essayait de se persuader. Malgré la douleur et les regrets qui lui oppressaient la gorge, il parvint à trouver la force de desserrer sa main du grillage. Les marques rouges au creux de sa paume n'arrêtèrent pas son regard même une seconde, et elle vint se poser près de la sienne, ses doigts traversant la grille pour franchir cette barrière qu'il n'aurait plus osé traverser.

"J'ai… essayé de m'en persuader… que c'était pour le mieux, que c'était ce dont tu avais besoin, que c'était le prix à payer pour le sourire que j'ai tellement essayé de te rendre…" Il l'avait aidé pour qu'il puisse reprendre sa carrière. C'était le marché, oui, au début. Mais ça aurait été mentir de prétendre que c'était toujours son but après ces mots échangés dans un café, après ce baiser gravé à l'encre indélébile dans sa mémoire. "… si c'était ça… juste ça… juste la force des choses… j'avais une excuse pour n'avoir pas su te retenir…" Il avait une excuse pour se refuser d'avoir mal, une excuse pour ne pas affronter la réalité et se noyer dans un monde où rien de tout ça n'était arrivé.
Mais le déni finit toujours par s'effondrer.
Et il le laissait là, face à une réalité absolue qu'il ne parvenait pas à changer.
Il n'arrivait pas à l'oublier. Quoi qu'il fasse et quoi qu'il prétende.

"Arrête de t'excuser… arrête de t'en vouloir… arrête… arrête de croire que tout est de ta faute." Il inspira pour contrer les tremblements de sa voix, pour essayer de stabiliser sa respiration hachurée par les sanglots. "Pas alors que je n'ai rien fait… rien dit… pas alors que je viens de te blesser…" Il avait conscience, beaucoup trop conscience de l'impact qu'avaient eu ses dernières paroles, du coup qu'il avait porté avec ses mots marqués de déni. Alors pourquoi persistait-il à s'excuser, même maintenant ?
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Jun de Sèze
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Dim 11 Oct - 22:27
Jun de Sèze
Je n'arrive pas à t'oublier

Un malentendu, une mauvaise interprétation, tout porte à croire qu'il y a eu un léger problème de communication entre lui et moi, surtout à entendre ses paroles qui sonnent presque comme des excuses d'avoir potentiellement pu faire passer ceci comme message. Le problème, c'est que je n'entends rien. Le problème, c'est que je me morfonds au sein de mes erreurs d'un passé pas si lointain que ça et que je n'arrête pas de me ronger de l'intérieur depuis ce fameux jour où je suis parti, où j'ai fait preuve d'une froideur que je ne pensais pas être capable d'affirmer. Ce jour où, pour la dernière, je l'ai serré dans mes bras... ce moment où j'ai cru faire un bon choix en m'essayant à une rupture. J'avais faux... sur toute la ligne. Et regardez-moi, aujourd'hui ! Certes, ma carrière redécolle, mais suis-je sincèrement heureux ? Je pense que nous connaissons déjà la réponse sans avoir besoin de la prononcer de vive voix.

- Si tu savais comme je regrette ce qu'il s'est passé, ce jour-là... Si seulement tu pouvais être témoin de la souffrance dont j'ai fait preuve depuis que je t'ai annoncé ce départ précipité et irréfléchi...

Ma voix est irrégulière. Non pas dans sa tonalité, puisqu'elle reste assez rauque et parlée, mais plutôt dans la couleur que je lui donne. Entre pleine poitrine et chuchotements, je ne sais même plus quel aspect lui donner. Et à vrai dire, je m'en moque un peu. Les mots, quant à eux, sont déchirés, complètement hachurés par des prises de souffle, des reniflements causés par la véritable crise de sanglots dont je suis victime ainsi que les instants de réflexions quant aux mots à utiliser.

Les larmes ne daignent pas s'arrêter de ruisseler le long de mes joues rougies alors que celui qui me fait face se veut rassurant en me parlant. Et du peu de mots que je parviens à capter, la sonorité de son dialogue ne me plaît pas. Absolument pas. Comment peut-il, après tout ce que j'ai fait, encore prétendre au rôle d'avocat du diable dont il a lui-même été la victime ?! Son trop plein de bonté... son cœur empli de générosité... finiront par lui faire défaut... J'en suis certain.

Je n'ai plus la force de relever la tête vers lui afin de tenter une prise de regard. J'ai trop peur. J'ai trop honte. De moi. De mes actions. De mes paroles. De mes pensées. Et pourtant... je ne parviens pas à garder le silence qui serait bien plus meurtrier que le fait de déballer tout ce que je ne lui ai peut-être jamais dit.

- Je m'en veux tellement, Nick... De... de ne pas t'avoir parlé... de ne pas t'avoir cru capable de comprendre la situation délicate dans laquelle j'étais placé... C-Comment... ?! Comment peux-tu me demander... de ne pas... m'en vouloir... ? Après tout ça ? Je ne peux pas... Je ne pourrai jamais m'arrêter d'y penser...

Mes doigts se resserrent autour de la grille, fortement, dans une volonté presque inimaginable de briser ce qui nous sépare, ce grillage qui n'est que la manifestation matérielle de ce que j'ai moi-même instauré : une distance. Mais n'ayant ni la force, ni le courage de réduire à néant cette barrière instaurée depuis ce jour, je me contente de serrer ma paume et mes doigts sur ces fils solides jusqu'à ce que je me fasse mal afin de m'assurer la présence de marques qui, je l'espère, resteront gravées à jamais sur ma peau.

Et maintenant, qu'en est-il ? Que va-t-il se passer ? Entre nous ? Pour l'un et pour l'autre ? Une question à laquelle tant de réponses se présentent, mais dont je ne saurais déterminer le choix. Certes, nous nous parlons, c'est déjà mieux que l'ignorance, mais est-il prêt à me pardonner ? Est-il assez naïf pour se laisser berner par les pleurs d'un petit gosse pourri gâté tel que moi ? Encore une fois, c'est très facile de regretter nos actes une fois qu'on en pâti des conséquences. Seulement, Jun, tout ne se résout pas par des larmes et par l'affichage d'un petit minois tristounet. Il faut mériter le pardon. Et dans l'état actuel des choses, ça n'est pas le cas.

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Nick/Ellia Ballentine
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Dim 11 Oct - 22:32
Nick/Ellia Ballentine
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«  Je n'arrive pas à t'oublier »
Nick
Jun
01/03/2020
La culpabilité de Jun résonnait en lui comme s'il l'absorbait pour se l'approprier. Il était incapable de lui en vouloir, quelle que soit la raison pour laquelle il était parti, peu importe combien de fois il pourrait répéter qu'il s'en voulait, répéter que c'était de sa faute. Plus il parlait, plus il s'excusait, et plus Nick réalisait l'impact de son propre silence. S'il avait dit quelque chose, s'il avait essayé de le retenir, s'il avait ne serait-ce qu'essayé de comprendre ou de l'écouter… tout aurait été si… si différent. Il n'aurait eu qu'un mot à dire, qu'un regard, et il ne l'aurait jamais perdu. Ses dents se serrèrent sous le poids de sa frustration. Sa faute ? Non. Non, il aurait dû l'empêcher de partir.
Ce sont d'ailleurs les mots qui finirent par franchir ses lèvres.

"J'aurais dû te retenir…" Sa voix était brisée et il ne savait même plus par quoi. Regrets, culpabilité, sentiments qu'il avait tant cherché à contenir et à oublier, le déni qui s'effondrait pour ne laisser que la peine impossible à ignorer. C'était sa réponse. Comment pouvait-il lui demander de ne pas s'en vouloir ? Parce qu'il n'arrivait pas à le faire lui-même. Quoi qu'il fasse, où qu'il tourne ses pensées, il n'arrivait pas à trouver la moindre trace de colère dans son cœur. Juste un vide qu'il avait caché à défaut de le réparer. "Il m'aurait suffi… suffi de dire quelque chose, n'importe quoi. De te parler… t'écouter… te rattraper… même venir te chercher…" Mais il n'avait rien fait. Il s'était contenté de le regarder partir comme un idiot et d'essayer de se persuader que c'était pour le mieux. Alors que s'il avait simplement tendu la main… "Mais je suis resté là… je n'ai rien fait… Je n'ai même pas essayé !" Sa voix remontait d'un cran, portée par la colère qu'il ressentait contre lui-même. Il aurait suffi d'un geste pour ne pas tout perdre…

Mais l'émotion ne dura pas longtemps, écrasée sous le poids des autres, et il se recroquevilla à nouveau, de plus en plus persuadé que seule la grille lui permettait de tenir debout alors que la douleur irradiait dans son cœur et qu'il se sentait capable de s'effondrer à chaque seconde. Est-ce que ses jambes le portaient encore ou bien était-ce juste une illusion ? "Je t…" Une pointe le brûla à la poitrine et il ravala ses paroles avant de faire une énième erreur. Il n'avait pas le droit de dire ça. Il ne pouvait pas… "Je t'ai laissé partir… Comme si… comme si ça ne faisait rien… comme si je n'avais pas envie que tu restes alors que…" Alors qu'il n'y avait rien de plus faux. L'idée de le perdre lui déchirait encore le cœur malgré le temps qui s'était écoulé. Comme s'il s'était arrêté et n'avait jamais trouvé la force de se remettre en marche. "Alors que… je ne voulais pas que tu partes… je n'ai jamais… voulu…"

Il avait conscience que ses mots risquaient de lui faire encore plus mal, d'accentuer la culpabilité du petit blond qui hantait toujours bien trop ses pensées, mais il n'arrivait qu'à exprimer la sienne. Au fond, il avait l'impression de l'avoir laissé s'en aller comme s'il n'était qu'une personne parmi d'autres, comme s'il ne comptait pas. Et même si ce n'était pas le cas, le jugement qu'il s'imposait à lui-même suffisait à lui faire ressentir la même force de responsabilité. Les choses auraient pu se passer autrement.
S'il avait osé essayer de le retenir, alors...
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Jun de Sèze
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Dim 11 Oct - 22:35
Jun de Sèze
Je n'arrive pas à t'oublier

Voir un être cher ainsi se torturer l'esprit et se tortiller sous la douleur, sous le poids des remords ou de la culpabilité qui, selon moi, n'ont pas lieu d'être, c'est destructeur. Demeurer ainsi témoin de l'homme que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerai certainement toujours, aussi mal en point par ma seule faute, ou par des idées faussement fondées mettant en cause sa part de responsabilité, m'anéantit au plus haut point. Quel genre de créature serais-je en restant impassible, insensible et immobile face à ce trop plein de mensonges et d'auto-flagellation. Il en est hors de question. Je ne peux pas le laisser dire ça, lui laisser l'opportunité de croire à d'aussi grosses aberrations.

Pourtant initialement en proie à mon propre désespoir et pratiquant, au final, la même chose que je m'apprête à reprocher à Nick, je finis par uniquement me concentrer sur le bien-être de celui qui me fait face, l'ayant déjà trop délaissé, à mon goût, par le passé. Je relève donc difficilement la tête vers lui, m'accrochant comme je peux à cette grille qui ne succombe toujours pas aux poids des émotions et des sensations qui viennent pourtant s'y fracasser, au même titre que nos corps meurtris durant cet échange on ne peut plus dévastateur.

Les yeux continuellement gorgés de larmes, qui ruissellent, elles aussi, à une allure plus que fulgurante, je fixe la posture générale de l'homme à la chevelure vermeille ; prostré, recroquevillé, blessé... Il n'en faut pas plus pour qu'un coup de poignard se fasse ressentir dans ma poitrine tandis que mon estomac est noué et ma gorge serrée par la vision qui vient de se présenter à moi.

Comment... ? Comment ai-je réussi à placer un homme dans un tel état ? C'est... inhumain... Je... Je suis donc bel et bien un monstre...

Il continue de déblatérer sur les erreurs ayant été commises par ses soins. Il persiste à vouloir s'excuser de ne pas avoir réagi au moment supposé opportun ou nécessaire. Seulement, à aucun moment, au sein de cette histoire, il n'a tenu le mauvais rôle, mais ça il ne semble toujours pas le comprendre. En plus de terriblement me fendre le cœur, il commence à enclencher l'écoulement de la rage à l'intérieur de mes veines à essayer de nous persuader de son soi-disant mauvais côté ou des failles qu'il cherche à dénicher en son sein.

Toujours aussi démuni, mais cette fois-ci un peu plus ferme, je reprends la parole en lui répétant très certainement de façon reformulée tout ce que je lui ai déjà dit.

- Arrête, Nick... de t'inclure en tant que fautif... Tu n'as rien fait de mal... Tu n'as jamais fait un seul pas de travers... Je suis le seul... qui doit se ronger de l'intérieur... pour les fautes qu'il a commises...

Ses mots... sont difficiles à entendre... peinent à se forger une place dans mon esprit, mais parviennent pourtant déjà à marquer au fer rouge la trace de notre rupture et des choix douteux dont j'ai pu être l'auteur. Et parmi toutes ses phrases, l'une d'entre elle retient mon attention, me secouant de l'intérieur par son absence de terminaison qui paraît pourtant si limpide... à nos yeux... à nos oreilles... à nos cœurs. Bref, tous nos sens que nous connaissons si bien.

Dans une volonté d'apaiser ses maux, de sécher ses larmes et de demander pardon, l'une de mes mains lâche sa prise pour tenter de s'insérer entre les barreaux de cette prison sportive. J'ose franchir cette double barrière, aussi bien physique qu'illusoire, pour tenter une approche, un contact en faisant délicatement remonter ma main le long de sa joue, agitant très lentement mon pouce sur la peau de ce visage qui m'est plus que familier.

- Je t'en supplie, ne pleure pas pour les actions que tu as pu manquer... Je... Tu es l'homme le plus gentil, le plus doux et le plus attentionné que je n'ai jamais vu de toute ma vie ! Dis... Dis-toi que je... que je n'ai simplement pas été à la hauteur de toute cette bonté dont tu fais preuve au quotidien... Je...

Entre plusieurs prises de souffle, plusieurs tentatives de faire perdurer cette véritable déclaration dont je lui fais part, je marque une pause tout en baissant la tête, mais ne rompant sous aucun prétexte cette tendresse que je lui apporte, au cas où il l'aurait acceptée. Après quoi, je redresse mon visage, les sanglots reprenant davantage le dessus sur la légère stabilité dont j'ai pu faire preuve il y a encore quelques secondes.

- Je ne veux pas que tu finisses le travail que j'ai commencé en te détruisant plus que tu ne l'es déjà... par... ma faute...

Il faut bien que quelqu'un reste réaliste. Je suis et resterai l'unique responsable de la situation actuelle en ayant fui lâchement celui qui a toujours été présent pour moi, même avant que nous ne soyons ensemble.

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Nick/Ellia Ballentine
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Dim 11 Oct - 22:36
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«  Je n'arrive pas à t'oublier »
Nick
Jun
01/03/2020
Il n'arrivait pas à le supporter. le voir dans cet état, à se détruire lui-même comme si tout ce temps passé ensemble n'avait pas réussi à refermer ses blessures et, pire, avait ajouté de nouvelle raisons de les rouvrir. Il refusait de le tenir responsable de quoi que ce soit, refusait de le blâmer, refusait de lui en vouloir ou de ressentir le moindre semblant de colère. Mais malgré tout ça, il voyait le poids de la culpabilité affaisser les épaules du seul homme qu'il ait jamais vraiment aimé, il la voyait rouler sur ses joues pour y laisser des marques qu'il n'avait plus le droit d'effacer, et il avait cette sensation terrible et dévorante qu'aucun de ses gestes ni aucun de ses mots ne saurait y changer quoi que ce soit. Il était impuissant, totalement impuissant face à cette détresse qui déchirait le cœur de l'une des seules personnes comptant à ses yeux.

Le mot qui faillit franchir ses lèvres fut un poids de plus sur son cœur. La réalisation qu'il n'avait fait que cacher des sentiments en pensant qu'il lui suffirait de sourire et d'agir comme d'habitude pour pouvoir les oublier. Il l'aimait encore, il l'aimerait probablement toujours, et aucun déni n'avait réussi ni ne réussirait jamais à tout effacer. Sa gorge se serra encore davantage, si c'était seulement possible. Il était tant perdu dans cette prise de conscience douloureuse qu'il sursauta presque en sentant sa main se poser sur sa joue.

La douceur de sa peau rappela un millier de souvenirs à sa mémoire et il releva les yeux, les posant une fois de plus sur le visage qui faisait encore si facilement dérailler son cœur. Comment aurait-il pu cesser de l'aimer ? Il était… tout ce qu'il avait toujours cherché. Adorable, tendre, attentionné, malicieux et provocateur autant qu'il pouvait être doux et le faire fondre, avec sa bouille d'ange et son sourire trop communicatif pour être humain. Ce simple effleurement de sa joue lui renvoya le goût de ses baisers, la douceur de ses caresses, la finesse de son corps serré dans ses bras, la chaleur de leurs étreintes.
Nick déglutit, laissant ses doigts se poser sur la main si fine qu'ils avaient tant arpentée.
Lui en vouloir ? Jamais. Il n'en serait jamais capable.

"… S'il te plaît… arrête de te faire autant de mal…" Pas à la hauteur ? Non… il n'avait pas le droit de dire ça. Il avait été parfait, tout ce dont il aurait pu rêver. Jamais, pas un seul instant, il ne regretterait de lui avoir cédé son cœur. Il était parti ? Oui, mais ça n'effaçait pas le reste, ça n'effaçait pas les palpitations dans sa poitrine, ça n'effaçait pas le bonheur ressenti à ses côtés. Au fond… au fond Nick était capable de tout revivre, peu importe la douleur qu'ils traversaient, simplement pour ces petits moments d'éternité.

"Peu importe à quel point tu essaieras de me convaincre, je ne pourrai jamais te détester… Je ne peux pas t'en vouloir… je ne peux pas te laisser dire que tu m'as détruit, te laisser croire que tu es un monstre." Il inspira pour chasser les souvenirs et tourna légèrement la tête pour déposer un baiser dans le creux de sa paume. Sûrement une mauvaise idée tant son cœur prônait déjà l'instabilité la plus totale entre les émotions tirées du passées et celles du présent. Sans doute était-ce mieux que cette grille soit là pour les séparer, car il n'était plus si sûr d'en être capable seul.

"Tu n'es pas un monstre… Sinon… tu ne serais pas en train de regretter au point de te détruire…" Ne lui avait-il pas déjà dit des mots similaires ? Peut-être. Il ne se souvenait plus en détail des paroles échangées lors de leur première rencontre, mais il se souvenait l'avoir déjà vu dans cet état. Celui de la lourde culpabilité qui ne laisse rien derrière elle. Un instant, une petite pointe de jalousie aussi incongrue qu'inappropriée vint l'effleurer en songeant à la personne qu'il avait assez aimée pour se mettre dans un état similaire, mais elle disparut tout aussi vite. Peu importait, non ? Que Jun l'ait aimé plus ou moins que ce gars n'avait plus aucun sens maintenant, il était trop tard pour revenir en arrière.
Mais il arrivait de moins en moins à s'en persuader.

Je veux le récupérer. Nick ferma les yeux pour chasser cette pensée qui venait de plus en plus gratter au coin de son esprit. Il ne pouvait pas. C'était avant qu'il aurait fallu faire quelque chose. Avant l'été, avant de le perdre, quitte à prendre le premier avion pour la France et le serrer dans ses bras en refusant de lui dire adieu. Maintenant, il n'était pas certain d'avoir encore ce choix. Non… il n'avait plus ce choix. "Alors… arrête de te faire autant de mal." Car je n'ai jamais été aussi heureux qu'avec toi. Il se crispa un peu plus. Il ne pouvait pas dire ce genre de choses. Et pourtant, qu'est-ce qu'il en avait envie… Mais il avait peur, trop peur de lui faire encore plus de mal.
Nick parle en #EF2F3C et en #F5634A (japonais)
Ellia parle en #C173B6 et en #A98BA0 (japonais)
Martel pour Indarë


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Jun de Sèze
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Rp terminé (tout public)
Jeu 29 Oct - 18:01
Jun de Sèze
Je n'arrive pas à t'oublier

Un saisissement, venant de sa part, lors du dépôt de ma main contre sa joue et ensuite une véritable déconnexion de la réalité qui nous emporte bien loin des environs qui viendraient briser cet intense moment que nous vivons en guise de retrouvailles. A cette réaction, j'affiche un léger sourire attendri, certainement le premier, et ce depuis fort longtemps, gorgé de sincérité sans ayant eu, ne serait-ce que quelques secondes auparavant, réfléchi à son emploi. A ses côtés, tout semble plus naturel. A ses côtés, tout semble plus beau et plus vrai. La diva laisse alors tomber son manteau de fourrure, retire le maquillage qui lui a été posé et supprime les manières désirées par la foule pour ne finalement laisser place qu'à l'être humain qui s'était, jusqu'alors, effacé en enfilant son costume de scène.

Lorsque je suis auprès de lui, mes problèmes s'envolent et sont remplacés par le souci de son bien-être. Un bien-être qui m'est si précieux et que je m'étais promis de protéger au péril de ma vie. Hélas, dans un élan d'égoïsme et nourri par ce besoin perfide de reprendre ce que je croyais être le bijou à chérir le plus au monde, je me suis terni dans un aveuglement qui n'a fait que nous conduire à notre perte, à tous les deux. Je n'ai pas seulement fragilisé la coquille, forgée dans un cristal pur, qui représente l'homme de ma vie, celui que j'ai toujours secrètement admiré et attendu au sommet de ma tour d'ivoire. Non, j'ai entièrement brisé la sphère aux mille reflets que je me devais de garder comme la bête veillait sur sa rose magique mise sous cloche de verre.

J'ai échoué. Je suis désolé.

Il y a tant de choses que j'aimerais lui dire sans même connaître les mots justes à cueillir dans cette coupe de mots et de phrasés qui s'emmêlent dans ma tête alors que je me perds sur ce visage dont la douleur en devient le reflet de sa parfaite beauté. Malgré le fait qu'il soit rendu à cet état par ma faute, je ne peux m'empêcher de craquer... de craquer pour lui... sur ce visage dont je ne me lasserai jamais l'admiration, de cette peau dont la douceur ne connaît aucun égal et dont les traits sont aussi mythiques que ceux que l'on retrouve sur les tableaux proclamés trésors. S'il n'est pas rattaché aux artistes ayant traversé la période de la Renaissance, il n'en demeure pas moins le joyau d'une collection toute particulière. Une œuvre unique, inestimable dont l'imitation est l'impossibilité de son exécution.

Je sens ses doigts se poser ma main, à m'en donner des frissons s'apparentant plus à un écho provenant du passé. En une fraction de secondes, voilà que je revis ce qui caractérisait si bien le couple que nous formions. Parfait... comme à son habitude et ce dans tout ce qu'il entreprenait, que ce soit avec moi ou en solitaire. Une âme charitable comme elles sont rares d'apparaître au grand jour, justement dans l'optique de préserver leur pureté et leur innocence. En quelques-sortes, pour éviter de tomber sur des malfaiteurs comme moi.

Il me demande et m'implore même de mettre un terme à toute cette souffrance que je m'inflige. Et si j'avoue m'être laissé un tant soit peu hypnotisé par cette voix, dont le mystérieux pouvoir est de véritablement secouer ma poitrine, aucune prière, aussi puissante soit-elle, ne pourra m'amener à un changement d'idée me concernant. Il continue de prétendre le contraire, mais je suis bel et bien un monstre dont les intentions, certes involontaires, ne sont que l'illustration même du pêché et de la malveillance.

Sa respiration, gorgée d'émotions, la rotation de son visage et cette attribution, presque insensée, de l'objet le plus délicat qui soit me serre la gorge en plus de me nouer l'estomac et de m'offrir de saisissantes décharges un peu partout au sein de mon esprit et de mon corps.

Je t'aime. Je ne veux que ton bonheur. Ne m'en veux pas...

Les larmes ont cessé, mais cela ne m'empêche pas de pleurer en silence et ce depuis l'intérieur. Là où les sensations atteignent leur apogée, je reste sans voix. Plus aucun lettrage ne semble posséder assez d'impulsions et de nuances pour qu'ils puissent lui être délivré en toute impunité. Alors je me rétracte et me contente des gestes que je lui offre ainsi que de mon langage corporel, sachant pertinemment qu'eux ne pourront jamais être bien longtemps faussés.

Alors, dans un dernier espoir de lui transmettre tout ce que je ressens réellement, je m'octroie l'honneur de reprendre des caresses qui n'ont plus vu le jour depuis que nous parlons de notre amour au passé. Mon pouce s'agite donc lentement sur sa joue, frôlant parfois d'un peu trop près ses lèvres et l'une des commissures de celles-ci.

Je finis par fermer les yeux, le souffle tout aussi instable que le reste de mon corps, profitant pleinement de ce que je crois être nos derniers échanges de ce genre, et ce malgré le fait que je n'en ai pas l'envie. J'aimerais tant que ce moment de pur bonheur perdure toute la nuit et plus encore... sans qu'aucun coup de minuit ne vienne rompre l'harmonie dans laquelle nous désormais plongés.

Ne me quitte pas. Ne me quitte plus.  

Codage par Libella sur Graphiorum
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