Dossier de patient
Hôpital de Bloomsbury
I – Renseignements Administratifs
Nom : Buchanan
_____Prénoms : Tessa Enid
Adresse : Institution Indarë, 23 Shaftsbury Avenue
Ville : Londres
Naissance : Date : 20/05/2001
_____Lieu : New York
_____Nationalité : Américaine
Personne à prévenir en cas d'accident :Nom : Buchanan
_____Prénom : Anton
_____Lien de parenté : père
N° de téléphone : 212-8596-524
Médecins :Institution Indarë
Dr Alekseïev Dr Dayn Dr Jonson
Contacter directement l'institution pour être mis en relationII – Renseignements médicaux
Poids : 48kg
_____ Taille : 160cm
Antécédents généraux :- Érotomanie
- Tentative de suicide par balle ayant causé une achromatopsie cérébrale
Antécédents addictologiques :- Antécédents de cure ou sevrage : [_] Non [x] Oui Traité à l'Institution Indarë
- Alcoolo-dépendance : [x] Oui [_] Non
Antécédents psychiatriques :- Traitements psychotropes (nom ; posologie ; durée du traitement ; indication) :
Anti-psychotiques symptomatiques ; traitement depuis 23 mois ; à attribuer en cas de délire préoccupant
- Hospitalisations : Juillet et août 2018, internée en Potion à l'Institution Indarë depuis septembre 2018
- Tentatives de suicide : juillet 2018
- Raison de la conduite addictive : (supposée) réalisation et deuil de sa relation délirante. Rechute suite à la panique causée par l'ouragan Malon.
- Degré d'autonomie : totale
Signature du responsable
III – Thérapie de sevrage et cure
Date d'entrée : 13 novembre 2019
Date de sortie prévue : 18 janvier 2020
Dernière consommation : 12 novembre 2019
Précédents sevrages ? Juin à septembre 2019, sobre depuis août 2019 jusqu'au 12 novembre 2019
Conclusion du dossier :La patiente a établie de nouvelle techniques de contrôle pour résister à la tentation et contrôler son addiction. Sa rechute dans l'alcool semblait provenir d'une difficulté à contrôler ses angoisses personnelles. Les anciennes techniques de contrôle n'ont pas suffi à maîtriser la panique liée à la tempête. Les thérapies de groupe ont été annulées suite à un comportement fermé qui n'incitait pas à la communication. En corrélation avec son érotomanie, elle a été suivie par plusieurs thérapeutes le long de sa cure. Elle applique ses méthodes de contrôle. L'alcool semble l'attirer moins qu'avant. Sous bonne surveillance et avec un suivi régulier, les risques de rechute sont minimes, voire absents, à moins d'une situation de stress ou de panique intense où elle se sentirait acculée. Il est recommandé de la garder à l’œil en cas d'incident majeur (incendie, violence à proximité, etc).
Mise en garde du thérapeuteQuelques signes dans son comportement sont inquiétants au vu de ses antécédents psychiatriques :
- Elle possède un bijou qu'elle serre dans son poing à chaque situation angoissante. Il semble avoir remplacé l'alcool en guise de palliatif à son stress.
- Elle a mentionné une personne qui veillerait sur elle. Son attitude lorsqu'elle en parle est parfois optimiste, mais semble le plus souvent tenir de la colère. Il s'agit d'un homme qui, selon ses dires, s'accrocherait à elle depuis un moment.
- Elle paraît craindre le moindre signe d'intérêt qu'elle observe chez ceux qui l'entourent. Un regard trop appuyé d'un autre patient lors d'une thérapie de groupe l'a rendue fébrile et, au rendez-vous suivant, elle m'a demandé une bonne dizaine de fois si elle avait mal interprété ou si "elle devenait folle".
Je soupçonne son délire érotomane de s'être reporté sur une nouvelle personne. Comme elle est consciente d'être malade, elle fuit le moindre signe potentiel d'intérêt ou d'attirance en l'interprétant comme un délire, sauf lorsqu'il s'agit de ce mystérieux ange gardien. Elle ne semble cependant pas attachée. Si elle a vraiment développé une nouvelle obsession, elle n'en est qu'à la première phase, à un stade très peu avancé. Je conseille de s'en assurer le plus tôt possible.