[2017] Choc des âges

Généralement, le silence est dit maitre des lieux dans un établissement ou l'on transmet un savoir à des jeunes têtes. Cela à été comme cela pendant des siècles et des siècles, le bruit étant le principal élément néfaste à toutes éducations. Cela perturbait les professeurs, les empêchant de faire leurs cours, mais aussi les élèves qui, obligatoirement, relâchaient leurs attentions sur la source du bruit.
Si certain de ces bruits avaient comme source un élément extérieur, on ne pouvait y faire grand chose à part s'y plaindre. Dans le cas contraire, si le bruit était du à la faute des élèves, les profs des siècles précédents mettaient en place des punitions très brutaux très souvent. La règles sur les doigts, forcer de s'agenouiller sur un coin. Ce qui n'as cependant jamais été tester par ces antiquités ... Faire plus de bruit que leurs élèves !

Pas en terme de punition, mais en terme de cours ! Oui, crier le cours, le faire vivre et le faire hurler jusqu'à ce qu'il s'entende jusqu'au bureau de la directrice de l'IRC qui se trouvait de l'autre coté du bâtiment. Non, mais penser y, si le professeur est la source de la nuisance qui gène tant l'Institution, les élèves ne feront qu'écouter, ne pouvant pas parler entre eux. En plus, avoir fait l'armée aidait, puisqu'on était habitué à crier lors des exercices les ordres et aussi aux autres pour avancer. En plus, en hurlant la leçon tout en la faisant vivre en faisant des élèves des acteurs, on ne fait que progresser.

Cela à été ma ligne directrice quand j'ai commencer mon job de professeur dans d'autres établissements avant d'arriver ici et même en ayant prit de l'âge, ma voix n'à jamais perdu de sa portée. Il en était de même pour la force de mon corps à ne cesser de bouger à chaque cours, m'asseyant presque jamais. Il faut dire qu'aussi je mettais déjà le ton de mes cours avec un bon coup de pied dans la porte. Surprenant dans un premier temps les élèves dans les couloirs et certainement donner une belle frousse à ceux qui étaient installés dans la salles.

Aucun respect pour le mobilier ? Noooooon ... Je donne une occasion pour le remettre à neuf ! Et ce n'était pas tout, je prenais même pas le temps de déballer mes affaires, que je mettais directement à faire mon cours avec unes voix qui portait sur l'ensemble du couloir ... Peut être même ceux d'en dessous et d'au dessus. On pourrait presque croire qu'il s'agit d'un entrainement militaire tellement que je hurlais les lignes de mon cours. Cela attirais même l'attention des curieux, comme il n'y avait plus de porte pour pouvoir les empêché de regarder ... Enfin, ils avaient le droit de regarder un cours à ce que je saches !

Comment ce procédait un cours sous ma direction sans exploser les tympans de mes élèves ? C'était très simple, pas de mains levé à une question, je désignais quelqu'un en le pointant du doigt en lui ré-hurlant ma question ... Une hésitation ? C'est pas grave, je le donne un indice ... Toujours une hésitation ? C'était une craie lancer comme une balle d'arme à feu de ma main, enfin sans les toucher ... Sauf s'ils dormaient, bien évidement.

En tout cas c'est mieux que de les envoyer se promener jusqu'au bureau du directeur ou de les coller. En plus, ca embêtes ceux qui essayent de se tirer plus tôt des cours, ces petits malins ce croient plus forts que tous, juste avant qu'ils se prennent une craie en plein sur le visage.

Il était 15h15, 5 minutes avant la fin de mon derniers cours du lundi. J'avais honnêtement le temps de leurs poser plusieurs questions avant que la sonnerie sonne.

"Okay les gosses, qui peux me dire un rapide résumer de ce qu'est la Grande Dépression des années 1930 !"  

- C'est la monté d'Hitl...

- J'ignorais qu'un petit moustachu ayant un complexe de supériorité se mettait à hurler en allemand au milieu des banques quand tout allait mal ! Qui d'autre ! la Grande Dépression est une série d'événement qui ont démarrer avec le Krach boursier de 1929, le 24 Octobre, autrement appeler, le Jeudi Noir ! Les citoyens de l'Oncle Sam ont cru que leurs pays était une tel puissance économique qu'il avait une confiance absolue de se débrouiller ... Comme Jenny, qui semble confiante que je la voie pas avec son sac sur la table, prête à partir. Allez, vous pouvez y allez !"

Je terminais ainsi mon cours tout en frappant légèrement l'épaule du gamin qui avait parler du moustachu, tout en lui disant de faire gaffe avec le sourire avant que je rejoigne le bureau pour effacer le tableau.

Je m'appuyais contre le bureaux tout en disant au revoir aux élèves qui me le disait, pour les autres, je veux bien comprendre qu'ils soient pressés ou alors qu'ils ne me connaissaient pas plus que cela. Il est vrais que j'en ai fait rentrer pas mal dans mon cours, mais je vais pas me plaindre s'ils écoutes et ne dérange pas les autres. De plus, cela permettait à ceux qui faisaient partie des classes inférieurs de savoir un peut ce qui les attendras l'année prochaine. s'ils tombent avec moi en tant que professeur d'histoire bien sur. De plus, ca me permettait de découvrir de nouvelle tête la plupart du temps. Si mes cheveux me trahissais sur mon âge, ma mémoire était toujours la même, donc il est rare que je me souviennes plus d'une tête.

Enfin, alors que je regardais les élèves partir, il y en une qui semblait vouloir me parler de quelque chose. Jamais vu ce visage en tout cas, elle devait être dans une autre classe dont je ne devais pas avoir la charge. En tout cas, je me rappel pas d'avoir vu quelqu'un ayant un look assez steam punk, je croyais qu'on en trouvait seulement dans les conventions ou tout les jeunes vont et se déguisent en leurs personnages préférer. Enfin, je pense avoir le temps pour écouter une demande de cette jeune demoiselle.

- T'en fais pas pour le temps que j'ai devant moi, j'en ai beaucoup depuis que les cours sont terminer pour aujourd'hui et je vous écoute, miss ?

Et bien, on peut dire qu'elle à un sacrée caractère, cette gamine, cela provoquait même un léger sourire amusé sur mon visage. Rien de quoi montrer un amusement sur ca personne, mais en tout cas, elle m'avait énoncé ce qu'elle voulait et ce qu'elle attendais peut être de moi. Des cours supplémentaire en Histoire de ma part, je serais presque tenter de lui demander qui est son professeur d'Histoire, mais si ce collègue ne veut pas, c'est qu'il y a certainement une raison. Enfin, passons, je le découvrirais bien en connaissant son nom et par la suite sa classe, ainsi que le collègue qui s'en occupe. Pas vraiment pour lui demander, mais je serais curieux de connaître la raison du refus. Elle m'a l'air bien avoir le sang chaud, mais je doute que se soit cela. Elle semblait tout de même bien volontaire en me demandant la possibilité de lui donner des cours supplémentaires.  

- Cela devrait être possible, ma chère ! C'est étrange qu'un de mes collègue n'ai pas voulut accepter ta demande ! Mais il a certainement ses raisons, malheureusement pour toi !

Dis je en soupirant un sourire avant de retourner un peu ma tête sur mon sac et le prendre pour l'ouvrir tout en s'appuyant contre le bureaux. Je n'avais pas d'affaire sur moi pour les niveaux précédent, mais ce que j'avais en tête me suffisais largement et même si Alzheimer venait à pointer le bout de son nez, je me ferais un plaisir de lui botter le cul. Enfin, j'en revenais à mes moutons au sujet des examens qui pouvait en terrifier certains.

- Alors, tu te dis douée en Histoire, mais que ca risque pas de suffire pour les exams ... J'imagine que tu dois maudire ces foutus examens. - dis en souriant un coup, tout en la regardant. - ... Je peux te dire que j'en ai beaucoup maudit quand j'avais ton âge, surtout avec ceux dont je pensais leurs matières inutiles ... Faire des maths alors que je voulais faire un truc littéraire ... - Dis je en sortant de mon sac un espace d'agenda pour que je puisse vérifier mes disponibilités. - ... Mais bon, disons que ces tire au flanc du ministère de l'éducation s'attend à faire des prodiges avec ca, enfin bref !

Je m'emparais alors d'un stylo et je retournais mon attention sur cette gamine pour qu'on puisse organiser les cours supplémentaires qu'elle me demandais.

- Alors ! On va organiser ça ! Tu peux t'assoir si tu veux le temps qu'on fasse cela ... J'aurais besoin de ton petit nom et de ta classe également ! Aussi savoir ou tu en est dans les cours, que je te fasse pas dormir durant ces cours que je vais t'organiser ... Ah et oui, te tracasse pas pour le payement, ta mère doit déjà payer les cours qui doit pas t'intéresser et pour moi ca me permet d'éviter à perdre du temps chez moi ! On me dit vieillard, mais honnêtement, j'invites les gens qui me qualifie ainsi d'allez voir ailleurs si j'y suis ... - Dis-je avec le sourire - ... Tu doit te dire qu'il arrête pas de radoter ce vieux fou, c'est peut être vrais ! Alors, va si, je t'écoute !

Epheris Exupnos ... C'est marrant, je crois avoir déjà entendu ce nom là dans la salle de repos des profs, enfin j'ai rien trop entendu à ce sujet. En tout cas, un nom grec ? C'est plutôt amusant d'en trouver quelqu'un avec un nom grec de nos jours, surtout que les langues mortes n'intéressent plus personne. Classe 2°1 et exchange ingénieuse ... Vu sa tenus, cela me surprendrait presque pas de la voir avec des outils dans les poches, connaissant un minimum le style steampunk. Bon, au moins, elle avait finit le programme d'histoire avec la prof, mais cela m'aidait pas à savoir ce qu'elle manquait en terme de méthodologie. Pour cela, j'avais besoin de savoir ce qu'elle valais avec un contrôle sur table. Si elle à un problème de méthodo, autans voir directement cela sur une feuille sur laquelle elle à composer.

- Bon, on va voir ce qu'on peut faire alors pour ce genre de problème, j'aurais besoin de ton derniers devoir sur table en histoire pour voir comment tu te débrouille si cela est possible !

Je vais pas l'allumer direct avec un interro en tout cas, surtout en milieux d'après midi, je pense qu'elle aura pas mal de truc à faire après avoir vu avec moi les cours que l'on placeras jusqu'aux examens finaux. De plus, je vais pas la stresser à lui poser des tonnes d'interrogation, ca servira à rien et cela lui ferais plus réviser les interros que je vais lui donner que les examens de fin d'année. Enfin, je verrais bien avec ce qu'elle me donne, sinon je serais obliger de lui poser quelque question qu'elle répondra sur une feuille. Dans ce dernier cas, j'aurais pas bien le choix, sinon je ne saurais pas ou commencer, au pire on commencera à la séance prochaine pour voir ce qu'elle vaut.

C'était quoi cette excuse de naze ? Je suis presque sur qu'elle rangeait ses devoirs dans un coin sombre sans jamais y retoucher, mais je vais pas commencer par la critiquer de pas être sérieuse. C'est vrais que ce serait plus utile pour savoir ce qu'elle valais, mais il faut croire qu'il faudrait alors lui sortir un contrôle sur table pour voir un peu comment elle travaillait. Je suis pas un spécialiste des interrogations surprise, mais avec un peu de preuve d'imagination, on peut tout faire. Mains bon, je vais pas lui donner quelque chose de trop facile, ce serait peu informateur pour moi et on progressera pas beaucoup ... Si elle manque de méthode, autant lui donner un document en image que des textes suivit avec des questions.

- Très bien alors, assis toi et on va commencer cela et pas de cadeau !

Je disais alors que je sortais et ouvrait mon sac tout en fouillant dedans pour y sortir un document afin de lui faire ce devoir sur table. C'est ainsi que je posais sur la table une copie d'une affiche de propagande sur la conquête coloniale française de l'Algérie. Je vais pas lui demander de faire une dissertation sur cette affiche, ca nous prendra des heures en plus que ca me prendra du temps de corrigé, autant de faire quelque chose de rapide, mais pas trop facile. D'ailleurs, limité le nombre de ligné pour disserter était aussi une difficulté.

- Bon ! Tu auras 15 minutes pour m'écrire un minimum de trente ligne sur ce que t'inspire cette image, négatif ou positif avec tes connaissance en histoire ! Ce m'aidera à savoir ce que tu vaux !  

Terminais je avec le sourire et regardant ma montre pour vérifier l'heure.

Ainsi donc je la laissais écrire sur le sujet que je lui avais donner, quand j'y repense, c'était un sujet pas très compliquer au fond, mais qui était très souvent dans les examens de fin d'année. Si elle se disait douée en histoire, cela se verra lorsque j'aurais poser mes yeux sur ce qu'elle à écris. Beaucoup de prof débutant pourraient se dire qu'elle s'applique en se moment même à écrire autant, mais il faut pas crier victoire à la première minute. J'ai pas vu de quoi étais capable cette élève, difficile à dire puisque je ne l'avais pas en charge dans mes classes. Enfin, je laissais le temps tourner, autant voir ce que donnera la correction quand elle me rendra le papier.

Il y a plein de chose à dire sur cette affiche de propagande sur la colonisation, des bonnes comme des mauvaise. Il faut dire que la colonisation à toujours été baser sur le pillage de ce que la terre pouvait produire pour les sociétés européennes qui avait des populations de plus en plus exigeantes. Il faut dire que d'es les espagnols on découvert le nouveau monde, ils avaient ramener des richesses en Espagne qui ont impressionnées l'Europe et à démarrer une course engager à la colonisation. Une fois les richesses pillés, on se mettait à traiter les populations local d'une façon à dire que les pays colonisateurs sont les meilleurs. C'est d'ailleurs eux qui étaient autrefois les grandes puissances mondiales et les pays colonisées n'avait que peut à dire au risque de se recevoir une expédition punitive.

Les seuls qui ont échappés à cet train impossible à arrêter se sont modernisés au point de changer leur sociétés. Comme le Japon, néanmoins tout ces changements mena à une guerre civile que les forces impérial avaient remportées contre les force du shogunat et de quelque seigneurs de guerre, conduisant le japon à devenir une puissance semblable à celles de l'Europe. La Chine avait fait tout le contraire, ayant peur que la démocratie frappe à la porte de l'empereur, mais au final, la démocratie fut installé à coup de canon.

Enfin bref, on verra en détail lors de la correction ... D'ailleurs, elle me rendit la copie au bout des quinze minutes, avec le sourire d'un vainqueur on dirait. On va voir si elle à de quoi sourire. De ce que je lisais, c'était relativement satisfaisant, mais il y avait un truc qui allait pas ... C'est qu'elle est franche cette gamine ... Un peu trop même ! Elle dit tout, ce qui n'est pas faux non plus, mais elle ne prend que les coter accusateur et point noir de la colonisation. Bon ... Et bien je vois son problème, c'est des bonnes réponses, mais pas celles qu'on attend. Je posais le papier sur mon bureaux et je me mit à la regarder en me caressant ma barbe blanche, comme si j'observais d'un air neutre un truc de nouveau avant de briser le silence.

- Je crois que j'ai jamais vu autant de franchise dans ma vie !

Dis je en rigolant un peu avant de me justifier.

- Rassure toi, tout ce que tu dis est juste ... Mais c'est pas ce qu'on attend en particulier ! Je me justifie, toutes tes critiques sont fondés oui, mais tu te focalise seulement sur ceux qui on subit ... Oui, le but était de piller les ressources que la terre pouvait offrir ... Mais il n'y a pas que cela ! Il y à aussi le prestige du colonialisme, le fait aussi de montrer à un pays et frimer sur son empire colonial ... moins connu encore, il y a les progrès dans l'archéologie et des techniques, par exemple le canal de Suez, qui oui fut un chantier sanglant ... Ton problème, ma chère, c'est que tu n'es pas assez neutre dans ce que tu dis ... Et disons que tu es très franche aussi ... Par exemple ... "Que les Français on toujours été des tarlouzes de première, même pendant l'occupation ..." La en revanche tu te trompes, mais c'est plus complexe et hors sujet ... ! Vu ta franchise ... Ca vaut pas loin des quarante cinq sur cent ...    

De la franchise, j'en ai à revendre, ça c'est sûr ! Au moins, à le voir de rire, il est satisfait ; et il a de quoi l'être ! C'est pas tous les jours qu'on reçoit la copie d'une élève aussi brillante que moi. Mais plus il avançait et plus je sentais venir la sentence désagréable. Ouais, bon, j'avais oublié des trucs, ça arrive, c'est bon papy, j'avais quinze minutes, j'ai pas non plus le temps de tout écrire... Et... Et connard, en fait, comment ça quarante-cinq sur cent, c'est quoi cette merde ?! J'ai que du correct, j'ai quasiment tout dit, il va pas m'enlever autant de points pour des « soucis de franchise », putain !

Je suis énervée mais j'essaye de garder mon calme. C'est bon moi-même, t'es géniale, t'as pas à t'en faire, tu fais juste ça pour la note et pour rien d'autre. S'il faut que tu sois plus gentille avec les gens tu le seras même si ça te brise les ovaires. C'est pas de ta faute si les français sont des tarlouzes mais c'est pas la peine de le dire au prof de toute façon. Normalement si le prof est pas trop con, et celui-là ne l'est pas, alors tu n'as absolument pas à t'en faire parce que quoi qu'il arrive il sait que effectivement les français sont comme ça. Ils peuvent juste pas le dire.

« D'accord. »

Pause.

« Ça s'règle comment ? » Impassible, directe. Il ne faut rien dire.