Je venais de sortir d’une séance avec le psychologue. Et encore une fois on m’avait posé la question : Etes vous conscient que c’est vous qui avez fait du mal a vos parents. Et bien que au début je réfuté tout en bloque. Il m’était aujourd’hui simple de répondre par l’affirmatif. Et a présent j’avais une envie irrépressible de m’enfuir loin de cette salle. Après être sortit du bâtiment Je me mis a errer un partout. Avant d’aller me réfugier dans la bibliothèque. Une heure passa avant que la régente des lieux me mette à la porte. On dirait qu’elle n’aime pas les Forges, tant pis.
En repassant par ma chambre, je pris un sweat-shirt gris. Et bien que la chaleur était présente elle ne m’ennuyait que peu. C’est ainsi que je me dirigeais vers les dortoirs. On ne m’y refusait pas et il y avait toujours assez de monde pour que je puisse m’y fondre. Seulement, aujourd’hui nous étions en pleine vacances d’été. Et ainsi il ne restait principalement que des élèves de potions ou Forges ainsi que quelques exceptions. Ainsi, je me décidais a raser les murs de me faire discret. Lorsque j’atteignis la cage d’escalier menant aux étages supérieurs je fis face a un cliché de notre vie a Indarë. Un garçon était couché sur une fille la pelotant grassement. Mouais, je sentais venir les ennuis a des kilomètres. En me retournant pour partir comme une ombre, j’entendis une voix m’interpeller :
- Hey toi là ! Tu ne crois pas que tu peux partir ainsi pour nous dénoncer tranquillement !
Hé voilà, je suis maudit. Fermant une minute les yeux en une prière muette, je n’entendis pas qu’on m’avait encerclé. Bon une fille et trois gars. Comment ils tenaient dans un espace si petit ? Et d’où venaient les autres gars ? Enfin je n’eus pas plus le temps de réfléchir à cette question. L’un d’eux m’offrit en cadeau de bienvenus un coup de genoux dans l’estomac. Je pus néanmoins amortir le choc. Avant qu’ils ne décident de me remettre un autre coup, je fonçais tête baissé vers le garçon le plus frêle. Il fut tellement surpris de se retrouver sur les fesses que je pus franchir la porte. De retour dans le couloir je me mis a courir ventre a terre. Derrière moi j’entendis que j’avais des poursuivants. Oh géniale ! Me voilà comme un lapin, poursuivit pas des chiens ! Bousculant certains élèves, je courrais de tout mon souffle pour les semer. Alors que j’avais pris de l’avance sur eux, je tournais à un angle et m’engouffrais dans la première salle que je vis. Par malheur ou par chance, ce fut la salle commune.