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Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.



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Alix Scarønson
Univ |:| Licence 3
Alix Scarønson
Sexe : Homme
Identité de genre : Masculin
Orientation sexuelle : Bisexuel
Messages : 455
Age : 22
Taille / Poids : 1m93 / 80kg
Né(e) le : 30/07/2001
Date d'inscription : 11/02/2017
Pays d'origine : Norvège
Nationalité : Norvégien
Famille : Frère jumeau de Rikissa, grand frère de Naev
Situation amoureuse : Hannah ♥
Personnage sur l'avatar : Kano Shuuya - Kagerou Project
Couleur(s) de parole : #9E1A12
Doubles comptes : Martel, Roxanna, Nick/Ellia, Jesse, Chelsea, Alwyn
Commentaires/Citations : « Moi tant que je peux jouer, je mise ce que tu veux, même les dents du voisin »
https://indare-division.forumactif.com/t221- https://indare-division.forumactif.com/t2140-trophees-de-martel

Fiche validée
Mer 15 Fév - 17:18
Alix Scarønson
Alix Scarønson
Surnom(s) : /
Âge : 15 ans
Date de naissance : 30 juillet 2001

Lieu de naissance : Stavanger (Norvège)
Nationalité : Anglo-norvégien
Orientation sexuelle : Bisexuel

Classe : Deuxième année
Suivez-vous le programme Exchange ? Oui
Si oui, dans quel domaine ? Chimie générale
Caractère

Alix est un faux blasé. Même s'il vous regarde en permanence comme si vous n'aviez aucun intérêt, c'est un tourbillon d'émotions et de curiosité qui tourne dans sa tête. Ce monde l'éclate totalement. Pour lui, tout ce qui l'entoure est un univers de possibilités, de mystères, de passions à découvrir, au point qu'il a du mal à comprendre qu'on puisse chercher ça dans un autre. C'est un grand cynique, que ce soit au niveau des croyances ou au niveau de l'imaginaire. Les légendes, les religions, même pas mal de films et de livres, ont pour lui très peu d'intérêt. Il aime le vérifiable, le concret, ce dont il peut faire l'expérience : ce n'est pas la magie qui le fait rêver, c'est la science.

Que ce soit petit ou grand, futur ou passé, technique ou naturel, s'il y a quelque chose à apprendre et à voir, ça fera frétiller sa matière grise. L'inconnu le fascine tant qu'il peut en dénouer les mystères. Il a besoin de défi, d'enjeux, mais il a aussi tendance à vouloir tout tester, généralement sur lui. Autant dire que ce n'est pas lui qui refusera de sauter dans un lac du haut d'une cascade ou de faire du saut en parachute depuis l'espace. Tant qu'il a une chance raisonnable de survivre à la fin, il essaiera. Parce que ces émotions qu'il ne montre pas, il en a besoin pour avancer et plus elles sont intenses, mieux il se porte.

Par extension, il a une fragilité émotionnelle face aux addiction. D'abord parce qu'il veut tout tester, ce qui l'expose à plus de risque, mais aussi parce qu'il peut tomber accro plus facilement. Tout ce qui peut être addictif a un effet de dépendance plus violent sur lui que sur une personne normale, que ce soit l'alcool, les drogues (mêmes douces) ou dans un autre registre le café, la musique, le chocolat. Le jeu, surtout, une addiction qui, quoi qu'en pensent les psys, n'a jamais vraiment été guérie. Juste un peu régulée. C'est celle qui s'est le plus ancrée dans sa tête, en plus de son goût du risque démesuré. Pour lui, l'argent ne sert qu'à alimenter encore plus sa passion pour l'incertitude, il a une notion très vague de l'importance que ça peut avoir. Il n'a jamais assez croulé sous les dettes pour le savoir.

Il a un certains nombre de manies parfois exaspérantes. En dehors du fait qu'il a tendance à fumer à l'intérieur (et se faire engueuler, forcément), il vaut mieux éviter de lui mettre un truc dans les mains, surtout si c'est une carte – à jouer ou n'importe quoi – ou une pièce, sinon il va la faire tourner entre ses doigts jusqu'à ce que vous ayez juste envie de lui trancher la main. Même chose avec les stylos, les gommes, les élastiques, mais en un peu moins énervant, quand il n'est pas juste en train de tapoter sur la table. Il lui arrive aussi de faire claquer les ongles de ses pouces l'un contre l'autre et si vous ne voyez pas ce que ça a d'énervant, essayer de rester avec lui pendant des heures quand il le fait.

Le seul moment où il n'a pas la bougeotte, c'est quand il travaille dans un labo. Lui qui a toujours une main ou une jambe qui s'agite ou qui tremblote devient l'homme le plus adroit et le plus stoïque du monde dès qu'il a une fiole dans les mains. Si les sciences le passionnent, la chimie, elle, est encore un cran au-dessus.
C'est la deuxième drogue qui rythme son existence, une science du risque et de possibilités infinies, qui alimente à la fois son goût de l'aléatoire et sa curiosité insatiable.

Alix connaît très peu la honte et le regret. Il est difficile de le faire culpabiliser ou de lui imposer des tabous, surtout quand il est persuadé d'agir "pour la science". Il a des notions de pudeur élémentaire, dans son attitude comme dans ses paroles, et il n'est pas non plus du genre à (trop) se mêler des affaires des autres, mais il a une perception du bien et du mal parfois aléatoire. C'est une vraie épreuve de lui tirer des excuses, pas parce qu'il est borné mais parce qu'il ne réalise pas ce qu'il a fait e mal ; surtout quand il a déjà réparé son erreur ou quand les conséquences ne sont pas désastreuses. Sa culpabilité commence aux blessures graves et à la mort, mais ça ne lui est jamais arrivé.

Il n'a malgré tout pas la prétention d'être parfait. À quoi bon ? À ses yeux, la perfection serait d'un ennui mortel. Alors oui, il est conscient d'être intelligent, d'être plutôt pas mal physiquement aussi, mais il a encore plus conscience des ses imperfections. De ses lacunes dans certains domaines, notamment sportifs, du nombre incroyable de choses qui ne sont pas (encore) à sa portée, des brûlures chimiques sur ses mains qui datent de l'époque où il était trop inconscient pour songer à porter des gants. De sa tendance à mentir, aussi, à déformer la vérité pour qu'on arrête de s'inquiéter pour lui. Un goût pour le mensonge paradoxal venant de quelqu'un qui recherche la vérité. Mais s'il ment, c'est seulement parce qu'il ne supporte pas qu'on lui impose des limites par rapport à sa santé, qu'elle soit physique ou mentale.

Car en plus d'être un joueur compulsif pas tout à fait guéri, Alix souffre d'épilepsie, une condition qui n'a été détectée chez lui qu'au début de son adolescence mais qui l'exaspère tant elle lui pose de limites. S'il n'a pas d'épilepsie photosensible (non, il ne fera pas de crise devant des flash), il lui arrive souvent d'avoir des crises partielles (hallucinations, regard fixe, fourmillements, émotions violentes inattendues et incontrôlables, gestes répétitifs et quelques pertes de mémoire). Ses crises générales sont plus rares, même s'il a encore des absences régulièrement, il n'a pas eu de crise convulsive depuis près d'un an grâce à ses médicaments. Ne vous étonnez pas non plus s'il lâche des objets sans prévenir le matin ou s'il s'écroule presque avant de se relever sans réagir : ça ne lui arrive que très rarement, mais c'est aussi dû à sa maladie. Et il vous tapera dessus si vous vous inquiétez trop.

Dernière chose qui l'agace plus qu'autre chose : Alix a peur des chats - genre phobie. Et si vous vous demandez comment on peut avoir peur d'une boule de poil toute mignonne, demandez-lui pourquoi sa petite soeur a une cicatrice qui l'mpêche d'ouvrir totalement l'oeil et vous aurez votre réponse.

Physique

Yeux : Noisette
Cheveux : Blonds
Taille : 1m93
Poids : 80kg
Corpulence : Maigrichon ? Maigrichon ou sec, selon le point de vue
Vêtements et/ou style : Tant qu’il a une capuche sur la tête, tout lui va
Signe distinctif : Une marque de tatouage effacé au visage
Autre chose ? Il a un piercing amateur à la lèvre, côté gauche

De son père anglais, Alix a tiré des yeux noisette qui faisaient de lui – et de ses sœurs – une petite rareté dans sa ville natale. Si on ajoute à ça qu'il avait un quasi-clone avec lui en permanence, il a toujours été du genre à attirer les regards. C'est une chose à laquelle il s'est habituée. Et quand on est la copie parfaite d'une fille aussi coquette que sa sœur jumelle, on est à un moment ou un autre forcé de prendre soin de son apparence. En soi, ça ne le dérange pas vraiment : il sait qu'il n'attirera pas les regards auxquels il est habitué en étant négligé.

Il est toujours coiffé au millimètre près, même si c'est pour avoir l'air décoiffé, même chose pour raser les trois poils de barbe qui se battent en duel sur son menton. Car, comme sa sœur, il a une pilosité très faible – un avantage pour elle qui chasse le moindre poil, une tare pour lui qui aimerait bien en avoir un peu plus, surtout au niveau du visage – et même leurs sourcils sont parfois trop fins pour être visibles. Un problèmes qu'il a résolu en les teintant d'une couleur plus sombre.

Alix n'affiche pas beaucoup d'émotions. En dehors des rares fois où il sourit, son visage est totalement opaque. Essayer de savoir ce qu'il ressent juste en le regardant, c'est comme essayer de mater sa voisine sexy à travers des murs de trois mètres : ça laisse de la place à l'imagination mais, dans les faits, ça sert à rien. La seule chose que vous pourrez voir en regardant attentivement son visage, c'est la marque du tatouage presque effacé qui court de sa lèvre à son œil gauche. Et, évidemment, le piercing à la la lèvre qu'il s'est plus ou moins fait lui-même.

Il n'aime pas avoir la tête découverte, une manie que l'école a fini par accepter.  Si on lui ordonne toujours d'enlever sa capuche en cours, on a renoncé à le forcer à découdre celle qu'il a ajouté à sa veste d'uniforme. En dehors de ça, il a un style vestimentaire qui varie entre le banal et l'exceentrique, selon son humeur (même s'il est quand même plus porté jean-veste que punk la plupart de temps). En soi, il n'a rien de vraiment exceptionnel, à part son attitude désinvolte et sa taille, 1m93, qui le met clairement au-dessus de la quasi-totalité de son entourage.


Histoire

Ceux qui pensent que des jumeaux identiques ne peuvent pas être de sexe différent se trompent. C'est une rareté génétique, une coïncidence qui ne touche que peu de personnes, mais Alix et Rikissa sont parmi les quelques preuves que c'est possible. Jumeaux monozygote, ils sont presque des copies parfaites l'un de l'autre et ils en ont beaucoup joué dans leur enfance, quand la seule manière de les différencier était la longueur de leurs cheveux et des vêtements faciles à échanger.

Pourtant leur ressemblance physique ne les empêche pas d'être très différents. Rikissa s'est toujours montrée plus rêveuse, plus volatile que son frère très cynique, qui a arrêté de croire au père noël à quatre ans alors que le monde de sa sœur se peuplait de fées et de trolls. Sa sœur a appris à lire très tôt tandis qu'Alix prenait du retard, plus intéressé par l'étude des fourmis, du ciel et des escargots que par ces histoires de chaton qui parlent et d'enfants qui volent. Il a fallu lui présenter des livres sur les dinosaures, les insectes et les fonds marins pour enfin le pousser à apprendre. Mais même comme ça, la lecture est une passion qui n'a jamais vraiment pu l'atteindre, tant étudier ce qui était vraiment autour de lui le fascinait.

Il ne s'est jamais éloigné de sa sœur pour autant. Il a appris à la laisser s'évader et elle à ne pas le noyer sous sa fantaisie. Ils jouaient aux légos ensembles en créant des univers hybrides, où il lui concédait les dauphins qui parlent mais pas les dragons, où elle le convainquait d'intégrer des vaisseaux spatiaux sans trop se soucier de la logique et du réalisme. Si le cynisme parfois violent de leur fils inquiétait ses parents, le voir jouer ainsi avec sa sœur et grandir normalement suffit à les persuader que ça n'entraverait pas son avenir.

Les jumeaux furent séparés en primaire par une école qui cherchait à les ouvrir aux autres enfants et à épargner les enseignants, aussi, qui n'en pouvaient plus de les confondre. La peur de la solitude n'a fait que les rapprocher, la séparation que leur donner le goût des mauvaises blagues. Après tout, si Alix devenait Rikissa et Rikissa, Alix, qui le remarquerait ? Personne, visiblement, et ils jouèrent longtemps à échanger leur place. Leur petite sœur, née cinq ans après eux, devint un élément essentiel de leur fratrie quand elle entra en maternelle, à la fois une excuse pour sortir de cours (et échanger leur place) et une enfant à soutenir parce qu'elle n'avait pas eu la chance d'avoir une autre "elle" avec qui grandir.

Alix s'est fait quelques amis en primaire, plutôt du côté des enfants calmes que des sportifs – le gringalet qui tenait mal sur ses jambes était rarement invité au foot ou au basket – mais il ne s'est jamais senti très proche d'eux. Il était envahi par une sensation de vide et d'ennui qu'il ne comblait qu'en jouant les équilibristes sur le dossier d'un banc ou, plus généralement, en faisant des choses qui faisaient hurler ses amis et s'énerver les surveillants. Mais peu importe combien de fois il était puni, il recommençait, parce que sa vie manquait d'action.
Finalement, quand il quitta la Norvège à onze ans, pas un de ses amis ne lui manqua. À part la neige, peut-être.

La famille Scarønson s'est installée à Northampton, où leur père avait obtenu une offre d'emploi qui ne se refuse pas. Ils y sont restés deux mois. Pendant deux ans, ils se sont beaucoup déplacés d'un endroit à un autre au gré des mutations de leur père, de l’Écosse qui fit la joie de Rikissa à l'Irlande, pour finalement atterrir à Londres. Ces déplacements successifs furent très difficiles à vivre pour Naev, la plus jeune, qui aligna les problèmes de discipline à l'école, suffisamment pour que leur mère décide de s'installer définitivement, même si ça signifiait voir son mari moins souvent. Alix fit sa première grosse crise d'épilepsie en Irlande, dont le déclenchement fut imputé au stress qui envahissait son quotidien, et en eut quatre de plus avant qu'ils n'arrivent à Londres, où il put enfin avoir un médecin pour le suivre. En fouillant des son enfance, il remarqua que l'épilepsie d'Alix avait commencé aux alentours de ses neuf ans, quand son bulletin de note commençait à se noircir de commentaires de type "dans la lune" ou "regarde dans le vague au lieu d'écouter". Après quelques essai, il lui trouva un traitement stable, espaçant ses crises et lui permettant de retrouver une vie plus ou moins normale.

Londres était leur première capitale, leur première très grande ville. Après deux ans à ne pouvoir compter que l'un sur l'autre, Alix et Rikissa finirent par comprendre qu'ils ne déménageraient plus et qu'ils pouvaient à nouveau prêter attention à ceux qui les entouraient. Ils découvrirent un monde bien différent, plus vaste et plus dangereux que tout ce qu'ils avaient connu jusque là.

Placés dans l'une des rares écoles mixtes de la ville pour ne pas accentuer le stress d'Alix, leur relation fusionnelle se fragilisa légèrement quand ils prirent des chemins différents. En dehors de sa passion grandissante pour la chimie qui faisait grandement diminuer sa moyenne dans les matières "moins intéressantes", Alix entra dans une sorte de période punk ; il se retrouva du jour au lendemain avec un style vestimentaire totalement différent et des cheveux teints en bleu, dans le dos de sa mère. Il traînait avec des lycéens qui étaient clairement plus adultes que lui et qui le poussaient, involontairement, à grandir plus vite tant il voulait être leur égal. Encouragé par la poussée de croissance qui l'atteignit en même temps que sa sœur, il commença à mentir sur son âge. Après tout, entre treize et seize ans, la différence était mince, et qui irait croire que ce gamin de presque 1m70 n'était pas encore au lycée ? La plupart de ses amis le savaient, ben sûr, mais ils participèrent à sa mascarade.

Pendant que Rikissa s'intéressait de très près aux garçons de son âge sous l’œil attentif de son frère, lui se lançait dans une vie un peu plus dangereuse et incertaine, bien loin de son style punk innocent originel, qui fit vite descendre sa sœur de son petit nuage. Elle essaya plusieurs fois de le ramener dans un monde dont il s'éloignait de plus en plus, et fut impuissante à l'empêcher de fumer de plus en plus malgré les contre-indications avec l'épilepsie qui lui provoquèrent plusieurs crises violentes, ou de faire des soirées dans des squatts bizarres où il apprit bien vite à modérer sa consommation d'alcool. Elle ne put que prier pour qu'il n'ait jamais l'idée de tester des drogues, mais ses amis plus âgés, terrifiés par la crise qu'il avait eu à cause de l'alcool, avait visiblement posé une limite claire. Il ne toucha jamais à rien d'autre qu'à la cigarette et les quelques joints de ses premiers jours.
Et, malheureusement, ils l'initièrent au jeu dans le petit casino illégal d'un de leur sous-sol.

Personne ne s'en aperçut pendant des mois car il ne dépensait rien de plus que son argent de poche. Puis, poussé par l'envie de jouer, il commença à vendre quelques-unes de ses créations chimiques, que ce soient des parfums artisanaux ou des petits fumigènes (ou autres blagues), à ses camarades plus riches ou à de parfaits inconnus. Il utilisa une partie de ses gains pour se payer un tatouage dans un salon clandestin pas très à cheval sur la légalité. Tatouage qui fit hurler ses parents, et son père, revenu pour quelques semaines, le força sans attendre à le faire retirer au laser. Malgré ses tentatives pour retarder l'échéance, il eut sa première séance pour commencer l'effacement avant les vacances d'été.

Il commença sa première année de lycée avec un goût amer de rébellion, son agenda de séances placardé sur sa porte pour qu'il n'essaye pas de les "oublier". La plupart de ses amis avaient trouvé un travail ou étaient partis à l'université après la remise de leur diplôme, et ils se retrouvèrent en petit groupe de trois, qui ne revoyaient leurs aînés que pour leurs parties de poker clandestines.  Les nouveaux plus vieux de la bande décidèrent d'instaurer un "rituel d'initiation" pour les premières années et les collégiens qui les rejoignaient. S'il aurait dû en être dispensé à cause de (ou grâce à) son tatouage, Alix décida de s'y soumettre malgré tout, seul avec ses deux amis, et ils lui percèrent la lèvre avec une aiguille vaguement stérilisée avant d'y glisser un anneau d'argent. L'épreuve de courage de son groupe.

Quand il revint avec un tee-shirt plein de sang, l'école le renvoya chez lui, et ses parents le privèrent de sortie pendant des mois, après avoir frénétiquement désinfecté la plaie. Ça ne fit qu'accentuer sa colère. Malgré l'inquiétude grandissante de Rikissa, il profita de la naïveté de sa plus jeune sœur pour fuguer de plus en plus régulièrement. Comme ses parents lui avaient coupé les vivres et que l'école le surveillait de trop près pour qu'il puisse reprendre son petit trafic, il trouva une manière nettement moins saine et beaucoup plus illégal de gagner de l'argent.

Il mentit à nouveau sur son âge et se fit embaucher dans une agence d'escort. Il n'avait eu qu'à falsifier quelques papiers avec l'aide d'un vieil ami de lycée qui avait plus mal tourné que les autres, et on l'embaucha sans plus lui poser de question, avec un faux nom et tout ce qui allait avec. De riche cliente en riche client, il se fit assez d'argent pour jouer d'autant plus les nuits où il ne travaillait pas, perdant des fortunes ou gagnant plus qu'il n'aurait pu le rêver, de cet argent qui, au final, ne lui servait qu'à ça : être perdu à la partie suivante, et gagné à la prochaine. Il jouait pour la sensation, de plus en plus frustré et violent les soirs où il n'arrivait pas à sortir de chez lui en cachette ou ceux où il travaillait pour quelqu'un qui ne voulait pas jouer son salaire sur quelques parties de cartes. Il gagne, on le paye, il perd, il travaille gratos, un arrangement qui plaisait à ses clients la première fois, avant qu'ils ne réalisent que le gamin qu'ils payaient une fortune n'était pas prêt de perdre.

Ce manège aurait pu durer longtemps. S'il contenait la colère de plus en plus violente que le manque lui faisait ressentir devant ses clients, il ne la cachait pas aussi bien en cours. En lieu et place des commentaires sur son travail, de nombreuses remarques sur sa violence vinrent noircir son bulletin de notes, et les remontrances de ses parents n'y changeaient rien. Sortir, travailler, jouer son salaire, le perdre parfois, jouer ses économies, gagner ou perdre, aller en cours, hurler ou frapper sur ceux qui lui taper sur les nerfs, rentrer, recommencer.  Pendant trois mois, ça dura sans accroc. Ensuite, il fut renvoyé de son travail pour avoir essayé de frapper une cliente, qui s'était bien sûr empressée de le dénoncer.

Privé de ses rentrées d'argent, il ne cessa pas de jouer gros, dans la limite de ce qu'il possédait. Mais sans salaire et avec les défaites qui parfois s'enchaînaient, il n'avait aucun moyen de se refaire et il se retrouva bientôt sans argent à jeter par les fenêtres pour faire tourner son addiction. Ce fut ce qui causa la fin de son année de vices. Rendu à moitié fou par le manque, à deux doigts de la crise d'épilepsie, il décida de voler directement sur le compte de ses parents pour aller jouer. Il gagna plus qu'il n'avait amené, mais entre le manque qui l'assaillait depuis des jours et le stress de se faire prendre, sa maladie le rattrapa, pour une crise violente qui convainquit ses camarades d'appeler les pompiers, même si ça signifiait abandonner leur planque.

Quand on le trouva, il était seul, encore inconscient. Ses parents, après avoir découvert le vol de leur argent, l'avaient cherché pendant des heures avant de recevoir l'appel des pompiers. Ils furent les premiers à l'hôpital, quelques heures avant son neurologue qui ne comprenait pas l'origine de sa crise. Il prenait ses médicaments régulièrement et n'avait manqué aucune pilule. C'est seulement quand les pompiers expliquèrent la situation dans laquelle ils l'avaient trouvé qu'il comprit : le manque avait provoqué sa crise, et il en provoquerait d'autres toute sa vie, en plus des problèmes d'argent qu'il pourrait avoir.

Sur décisions commune du neurologue, de psys et de sa famille, Alix fut envoyé à Indarë dans le programme Potion avec interdiction formelle de toucher à de l'argent et à des jeux de hasard. L'administration fut plus souple, l'autorisant à jouer avec du faux argent dans des situation contrôlées pour apaiser son addiction sans provoquer de manque trop violent. Les doses de ses médicament furent temporairement modifiées pour prévenir les crises, mais il en eut quand même quelques unes avant que la colère ne s'apaise, que les tremblements ne s'espacent et que l'addiction ne reflue.

Sa première année à Indarë se termina sur un verdict psychologique simple : son addiction était guérie, mais les interdictions relatives aux jeux de hasard devaient le suivre à l'ISS pour qu'il ne fasse pas de rechute. Mais il semblait aller mieux. Jamais il ne leur avoua qu'il organisait des soirées poker avec ses camarades de classe de première année et qu'il avait repris ses petits trafic, le plus discrètement possible, pour avoir toujours un peu d'argent à mettre sur la table. Il s'est trouvé une petite amie à l'IRS avec qui il n'est plus depuis globalement trois semaines.

Depuis un semestre qu'il suit le programme Exchange, Alix n'a pas vraiment rejoué. Son addiction, si elle n'est pas guérie, reste bien moins violente qu'avant et il arrive à ne faire qu'une ou deux parties par mois avec les élèves qui ignorent ses origines. Il est toujours interdit de jeu, mais ça ne l'empêche pas de continuer, surtout maintenant qu'il est moins sous surveillance et qu'il peut cacher de l'argent plus facilement. Guéri mais pas trop, en somme. Il a aussi un lapin qui s'appelel Saphyr, dans sa chambre.

Un peu de vous

Prénom/Pseudo : Bell/Martel/Naomi
Age : 22
Tu nous viens d'où ? : .o.
Un commentaire ? : Bite bite bite *sort*

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Invité
Invité
Anonymous

Fiche validée
Mer 15 Fév - 21:48
Invité
Re bienvenue à toi :D
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Raven
Invité
Anonymous

Fiche validée
Mer 15 Fév - 22:27
Raven
Raven L. Lentz
Ancien membre
Re bienvenue ~
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Ruthven
Invité
Anonymous

Fiche validée
Mar 21 Fév - 16:10
Ruthven
Ruthven Ed'Ruecus
Personnage décédé
Bonjour très cher élève.

Je te souhaite la bienvenue dans le programme Exchange, section Chimie. Les cours de ton programme seront centrés sur la théorie et la pratique de la chimie.

Vous avez le droit de faire du strip Poker après 22h. Je m’assurerais que personne ne soit au courant ;)

Cordialement,
Votre cher directeur, Ruthven Ed'Ruecus

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