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[Solo] Derniers espoirs..

Melody
Invité
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Mer 28 Juin - 15:02
Melody
Melody Williams
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Derniers espoirs

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La descente aux Enfers


7 mars 2017

Naomi me manque. Horriblement. Viscéralement. S'inquiète t-elle? Pense t-elle à moi? Et si c'est ça pourquoi ne demande t-elle pas à me rendre visite? Je veux la voir. J'ai besoin de la voir. J'ai l'impression qu'on m'a retirée toute joie de vivre. Que rien ne seras plus comme avant. Que le silence est désormais la seule chose que je connaisse.  Le silence et les larmes. Ces larmes qui les arrangent tant...

Voilà une semaine sans sa présence. Tout cela pour une connerie.. Tout ça pour une erreur.. Suis-je donc maudite..? Je me retourne lentement dans le lit aux draps blancs. Les murs sont blancs, la fenêtre m'offre une magnifique vue sur .. le parking. Autour de moi tout est épuré. Rien ne dénote de la blancheur sacrale des lieux. Les hôpitaux... J'aurais rêvé ne jamais plus devoir passer un seul jour dans ce genre d'endroit. Trop de mauvais souvenirs. Trop d'heures à scruter le plafond en quête d'une réponse à une question horrible : Pourquoi me suis-je donc raté? Quel sens à ma vie désormais. Maintenant que j'ai la réponse, les heures me semblent plus interminables encore. Si seulement.. Si seulement je n'étais pas tombée dans ce maudit escalier en me dépêchant pour rejoindre Naomi dans les dortoirs. Si seulement.. Si seulement je ne m'étais pas blessée dans ma chute.. Si seulement.. Si seulement l'infirmier en charge de ma surveillance ne s'était pas alarmé.. Dangereuse pour elle-même. Voilà ce qui en avait été conclu. Résultat, j'avais dû quitté l'Institution temporairement pour éviter de pouvoir me faire plus de mal que nécessaire. Quel mal..? Je préférerais mourir cent fois que de risque de faire souffrir ma colocataire et je savais qu'elle serait affectée si je venais à me faire du mal. Et puis.. Surveillance médicale à Bloomsbury. Voilà ce qui avait été entrepris. Surveillance n'était que son nom. Ce n'était ni plus ni moins qu'une surveillance suicide avec un manque cruel de personnel. Un isolement si vous préférez. Certes, les premiers jours, j'avais eu du quelques visites, essentiellement du personnel, dans ma chambre. Une femme de ménage. Quelques infirmières venant demander un autographe pour leurs enfants. J'avais feins le sourire et accepté sans résistance. Peut-être que je sortirais plus vite ainsi? Foutaises. J'étais toujours ici et rien n'avait changé. Je suis fatiguée, exténuée, harassée par l'ennui et le désespoir. Au fond de moi, quelque chose me dit que je perds Naomi à chaque seconde qui passe. S'il te plaît, viens me voir.. par pitié.. Ne me laisse pas seule avec les sillons sur mes poignets qui me rappellent un peu plus chaque jour  quel point l'amour m'a détruite un jour. Ne les laisse pas te prendre à moi. J'ai juste besoin de ton sourire, ta main dans la mienne. Quelques instants de ta présence... Je t'attends.. Je ne peux plus faire que ça..

10 mars

Toujours aucune nouvelle. Qu'attendais-je? Avais-je seulement une chance.. Je ne suis peut-être pas aussi importante que je ne le pensais pour elle. Je pensais m'être faite une place dans son cœur mais peut-être en est-il autrement? Je ne veux pas de réponse à cette question quoi qu'il en soit. Je fixe le plafond comme depuis des jours, pensive. Tout ça c'est ma faute. Peut-être que j'en demande trop à l'amour. Que je lui en demande trop à elle aussi? Peut-être que je ne devrais pas me plaindre qu'elle m'ignore si moi-même j'ignore mes sentiments. J'aurais dû lui dire. Je tuerais pour pouvoir l'appeler maintenant et lui dire trois mots. Trois pauvres mots. Peut-être que si elle avait su...peut-être qu'elle serait là à mes côtés à me tenir la main, faisant fi des "on dit" et de tout le reste. Put-être que son sourire me serait adressé.. Peut-être que je ne serais pas seule dans cette chambre à me noyer dans les larmes avec pour seul compagnie ma conscience. Celle-là même qui me jette mes erreurs au visage et qui mm'assaille de regrets. Celle-là même qui me rappelle le prix des sentiments. Celui qui marque désormais  ma hanche. Je soupire en me tournant de nouveau, enfouissant mon visage dans l'oreiller. Je dois dormir. Du moins essayer. Rien d'autre ne me fait passer le temps. Mis à part mes regrets et mes tourments. Je ne désire vraiment que deux choses désormais : voir Naomi ou bien.. Je ne devrais pas dire ça.. Je voudrais m'emparer d'un ciseau et me trancher la gorge ici même, teinté ce blanc si pur de rouge carmin et abréger ce supplice. Combien de temps vais-je passer loin d'elle..? Ils ont peut-être raison.. Je suis dangereuse..


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Lun 3 Juil - 3:16
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Melody Williams
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Ne regardez pas au fond de l'abîme de peur de croiser mon regard..


13 mars

C'est la nuit. Je vois la lune, la première lune descendante à travers la fenêtre, cette astre lunaire éclairant de sa lumière froide ma chambre tout aussi froide. Cette chambre plongé dans le silence , dénuée de toute vie, pas même la mienne. Je ne vis plus. Ce silence m'étouffe. Je n'entends que lui. Je ne sens que lui. Je ne peux qu'observer ce dernier vidé mon cœur de sa substance. Un peu comme chaque soir, les lumières viennent à s'éteindre dans les couloirs silencieux de l'hôpital, un peu comme je vois les lumières des fenêtres voisines s'estompaient pour mourir, il en est de même pour mon cœur à l'approche de la nuit. Mes yeux se perdaient dans la nuit tandis que les secondes, les minutes et les heures s'égrainaient comme des éternités dont je ne sortais jamais indemne. Des éternités où mon esprit dérivaient sur le flot des pensées oscillant entre la berge de la tristesse et celle de la folie. Oui je devenais folle. Mes yeux commençaient à me tromper. Combien de fois me suis-je tournée précipitamment sur le côté pour apercevoir, l'espace d'un instant, Naomi veillant sur moi,avant que l'hallucination ne se dérobe sous mes doigts, me laissant seule, dans ce silence toujours aussi sacrale.

Naomi.. Je n'attendais plus rien d'elle. Pourquoi en serait-il autrement? Elle m'avait oubliée..Je n'avais pas eu une seule nouvelle de sa part.. Pas une visite..Toujours rien.. Avais-je ne serait-ce vraiment compter pour elle? Ne m'étais-je pas simplement fourvoyer? Après tout, pourquoi se serait-elle intéressée à moi? Je n'avais rien pour moi. J'étais un monstre et elle avait fini par se rendre compte de tout ça ou bien étais-je un poids trop lourd pour elle? Peut-être bien.. Peut-être que j'étais comme cette lune, juste un moyen pour elle de briller plus longtemps.. Comment pouvais-je dire ça..? Je me mentais à moi même. Je ne méritais pas Naomi. Cette fille a le cœur sur la main, elle m'a montré de la considération, là où je n'avais eu que du mépris et de la condescendance.. Je me sentais parfois honteuse de penser ça et parfois ces pensées revenaient me hanter comme pour abréger le peu de santé mentale qu'il me restait. Tout était de ma faute. Je l'avais abandonnée... pas l'inverse.. J'avais cru pouvoir lui dérober mes sentiments sans que jamais cela ne nous atteigne..sans jamais regretter mes actes.. Foutaises.. Je ne ressentais que culpabilité, souffrance et douleur.. Elle était celle qui représentait tout pour moi et je lui avais fait l'affront de lui cacher.. Peut-être qu'elle en souffrait? Peut-être que mes sentiments étaient partagés? Peut-être qu'elle se morfondait seule, regardant la même lune de notre chambre en se disant que mon acte n'était qu'une preuve de plus de l'indifférence que je porte à son amour? Ou peut-être que je préfère rêver que de m'effondrer...

Je tendais le bras essayant d'atteindre la fenêtre si lointaine du bout des doigts. Trop lointaine. Le lien de cuir qui enserre ma main gauche m'empêche de toute manière de me tendre suffisamment pour atteindre mon verre d'eau alors la fenêtre.. Pourtant tout serait si facile.. Parfois le plus beau des courages c'est de savoir reconnaître la défaite, et de terminer tout ça. Cette atroce cauchemar qu'on ose appeler "vie". Est-ce vraiment vivre que de survivre dans un telle silence morbide..? De toute manière je ne pourrais plus jamais être comme avant. Naomi se dérobe à moi seconde après seconde. Mon monde n'existait plus. Mon cœur non plus. Je n'avais plus qu'un trou à la place de la poitrine. Un trou aussi profond et vide que mon existence. J'avais tout perdu.. tout ce qui comptait pour moi. Ma famille me déteste.. mes amis me détestent.. Naomi me hait. Elle me hait car je la fais souffrir. Elle me hait car je suis pathétique. Elle me hait et ça me tue de l'intérieur.

Je sens les larmes glisser sur mes joues sans aucun contrôle sur ces dernières. Le mince bruit d'une larme sur les draps, voilà qui me permettra de survivre. Un son. Un mince son dans ce silence de cathédrale. Ah non, il en subsiste un au fond de l'abîme de tristesse où je réside : celui de mon être, mon identité qui se déchire petit à petit.. Je suis tellement désolée Naomi.. Désolée de t'aimer et de te faire endurer ça.. Pardonne moi.



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Melody
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Lun 3 Juil - 17:20
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Qui suis-je?


17 mars

Les jours se perdent et se mêlent tandis que je perds petit à petit la notion du temps. J'ai l'impression que des années se sont passées depuis mon arrivée. Certes, le cycle jour/ nuit qui compose mon seul spectacle me permet de savoir encore quel jour nous sommes mais je commence doucement, progressivement, à penser que seul la nuit existe en ce monde. Tout est sombre pour moi depuis quelques jours. Même l'éclat ardent du soleil sur ma peau me semble n'être qu'un rêve. Une unique chose me permet de rester consciente du monde qui m’entoure,une mince parcelle de mon âme, irréductible, ne voulant pas lâcher prise pour se laisser glisser dans la folie. Mon amour pour Naomi. Il brille comme une étoile dans la nuit noire de mon être me permettant de ne pas me noyer dans les eaux noires du désespoir. Cependant avec chaque bonheur vient un malheur, un questionnement qui m'enserre le cœur. M'aimera-t-elle après tout le mal que je lui aie fait? Pourra t-elle me pardonner mon silence?

J'en doute. Je ne parviens pas à voir une fin heureuse à cette histoire. Peut-être que si je n'étais pas tombée dans ces escaliers..? Quelque chose d'étrange au plus profond de moi me dit que je suis dans le vrai et que je m'en voudrais chaque jour d'être si maladroite. J'ai peur de cette impression tenace, presque tangible. J'aimerais que Naomi apparaisse pour me rassurer, pour me prendre la main, même si c'est une illusion. Je peux m'en accoutumer. Je veux juste ressentir quelque chose d'autre mais je suis là, endormie sans l'être, ne sentant plus que la peur, la tristesse et la souffrance. Je veux sentir sa présence. Je ne veux plus affronter tout toute seule. Je veux une épaule sur laquelle me laisser aller. Pleurer enfin pour éviter que mon cœur ne se noie. Pleurer car je le pourrais auprès d'elle.

Pourquoi? Car chaque bouffée d'air que je prend, chaque battement de cœur n'est là que pour elle.. Car je sais qu'avec elle, je peux redevenir la femme que j'étais, une femme joueuse et timide, enjouée et heureuse.. pas une enveloppe de chair ne quittant plus sa prison..son propre corps.. Je ne peux pas affronter cette existence sans elle. Tout ça m'est impossible. Je suis trop faible. Trop fragile. J'ai besoin d'elle. Égoïstement. Et tout aussi égoïstement j'ai besoin qu'elle est besoin de moi. Cependant.. cette sensation tenace me rappelle qu'elle n'aura jamais besoin de moi comme je l'entends. Je l'ai perdue. Je l'ai perdue car j'avais peur de l'aimer, peur de tomber amoureuse et d'en souffrir. Beau résultat. Je lui ai fait tant de mal. Je m'en suis faite autant, mais je n'ai que ce que je mérite. Que dois-je faire? Que puis-je faire pour me faire pardonner? Qui suis-je si je ne peux pas être à elle? Peut-être personne.

Je sais au plus profond de moi ce que je dois faire. Je crois que c'est même une évidence. Je laisse tomber mon bras le long du lit mollement, sans force avant de fixer le plafond. Oui je ne peux que me battre pour lui dire ce que j'ai sur le cœur. Abréger ses souffrances. Abréger les miennes pour un temps avant de faire pénitence en restant auprès d'elle à jamais. Que pourrais-je faire d'autre? Je ne suis rien sans elle..mais.. Non.. Je dois émerger de ce marasme et sortir d'ici, me libérer pour libérer mon cœur même si ça doit me ronger de l'intérieur à jamais jusqu'à détruire tout trace de bonheur en moi, même si je dois oublier les bon moments avec elle, effacée par les larmes. Je sais désormais de toute manière que.. J'ai la gorge nouée rien que d'y penser et les larmes se bousculent aux portillons de mes yeux. Je dois me l'admettre. Pour mon bien. Pour son bien.  De toute manière je ne serais jamais ce dont elle a besoin, je n'aurais peut-être jamais pu l'être... Je continuerais de me battre pour la mériter, pour faire son bonheur, pour avoir une raison d'exister mais.. ; j'encaisserais les coups de l'indifférence mais.. Voilà que je fonds en larmes, les dernières larmes que je laisserais couler ici. Je dois sortir. Je dois partir et lui dire. L'aider à être heureuse. Ma voix retentit dans la pièce pour la première fois depuis longtemps.

-"C'était un rêve impossible que de t'aimer.." murmurais-je la voix brisée.

Le constat est là. Le constat est fait. C'est comme un poids qui disparaît de mon cœur. C'est comme si pendant quelques minutes je ne pouvais plus souffrir le martyr. J'ai désormais choisi mon combat, un combat que je ne peux gagner, un combat que j'ai déjà perdue. Un combat auquel je tiens, auquel je crois. Un combat dans lequel je serais seule. Mais.. c'est un combat pour Naomi. Pour elle qui représente tant pour moi. Pour elle qui vient une deuxième fois de me sauver de la folie alors même que je l'avais fait souffrir.. et puis.. Que serais-je sans elle..


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