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Le coup de la panne (ft. Kae) [partie II]

Lawrence Castello
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Lawrence Castello
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Ven 1 Oct - 10:56
Lawrence Castello


« Coincé »

Ft. Kae


Il écoutait calmement les réponses de la femme. Ainsi, elle avait tirer une fois seulement, sur un vase, et l'idée de tuer... Ne l’interpellait pas plus que ça. Elle répondait simplement qu'elle ne le saurait que le moment venu. Enfin, c'était toujours une réponse plus convenable à ses yeux qu'un refus catégorique de se salir les mains. Il ferme les yeux dans un soupire, prenant la parole à la suite afin d'expliquer son point de vue sur la question à la femme lui tenant compagnie. Autant qu'il lui dévoile comment lui voit la chose.

- Eh bien comment dire... En soit tuer fait peur pour deux raisons... Mais probablement pas celles que tu pense. La première étant la facilité déconcertante à ôter une vie. Tuer est simple, si simple que s'en est presque risible, mais effrayant à la fois.  La seconde.. C'est que même si la première fois est en général compliquée... C'est comme le sexe, tu t'y habitue rapidement, et peut même y prendre goût, voir même en avoir une dépendance.

Enfin bref, là, ce qui était amusant, c'était qu'un simple coup de pied avait suffit à mettre en route le bloc de métal. Sérieusement ? Juste... Un coup de pied ? Le genre de truc qui ne fonctionne en général que dans les films ? Bon, c'est pas qu'il s'en plaignait, mais quand même... Le truc, c'est juste qu’au lieu de monter, ils étaient de nouveau en bas. Bah, c'était juste un signe lui indiquant de sécher encore une fois les cours.

- Génial, bon.. Bah on se casse... Approche juste quelques secondes.

Il remettait sa chemise, avant de poser un genou au sol, composant un numéro de téléphone, approchant ensuite celui-ci du bracelet de la femme. Il reprit ensuite le téléphone, semblant discuter avec quelqu'un, avant de raccrocher. Par la suite, il prit la direction de l’extérieur de l'école, afin d'aller récupérer sa moto.

- Bon, on va aller au Red Wires. J'ai fait ce qu'il faut  pour que ton bracelet soit localisé toute la journée dans ta chambre, et j'ai fait en sorte que mon contact pirate le système pour indiquer que tu es malade. Donc.. On va aller s'amuser un peu. Puis ça te feras pas de mal de sortir, jme trompe ?

C'est après ça qu'une fois au niveau de sa moto, il jeta son casque à la femme, venant ensuite démarrer et prendre la direction de son club, à des vitesses peu réglementaires. Peu de temps après les voici donc devant une épicerie, où il gara sa moto, entrant par la suite avec Kae, il frappa de trois coup contre un mur au fond de la réserve, trois coups séparés chacun d'une seconde. Suite à cela, le mur s'ouvrit, dévoilant donc une porte cachée. Il pénétra par la suite avec elle dans ce qui semblait être un sas, la porte cachée se refermant, alors qu'une seconde porte métallique s'ouvrit, donnant vue sur un grade salle souterraine, éclairée par des lumières d'ambiances rouges, le panneau lumineux ''Red Wires'' clignotant au fond de la salle. Il s'étira ensuite de tout son long, un sourire.

- Home sweet home... bienvenu au Red Wires ma belle.

Il la guida ensuite au bar, à cette heure, l’endroit était peu rempli, lui permettant donc d'admirer la décoration des lieux. Il s’essaya donc au bar, commandant un whisky sec. Autant profiter un peu, et puis, personne viendrait le faire chier ici, donc c'était l'occasion idéale pour boire un coup. Le barman s'inclina légèrement avec respect avant d'aller préparer la commande, tendis que la jeune femme pouvait voir ici et là, en hauteur, des hommes en costumes armés, surveillant l'endroit depuis leurs postes.

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Kae Obara
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Kae Obara
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Mer 6 Oct - 12:56
Kae Obara

Avec Lawrence Castello

Le coup de la panne II

Tuer était une notion assez abstraite pour Kae. Cela ne faisait pas partie de son monde. La jeune femme en avait vu des choses pour une lycéenne de son âge en suivant sa célébrité de mère, à croire que l’argent et la gloire poussaient les gens dans leurs pires vices. Mais le meurtre ça, c’était quelque chose qu’on faisait en privé.

Lawrence lui en parlait avec aisance, comme si ça faisait partie de son quotidien. Ce qui était, à l’entendre, probablement le cas. Elle perçut dans son soupire qu’il aurait préféré une autre réponse. Sans doute attendait-il un oui franc, la confirmation qu’elle se salirait les mains sans condition. Cette réponse la lycéenne ne pouvait pas la lui servir sans mentir ne serait-ce qu’un peu. Elle n’en savait rien, c’était ça la vérité. Elle l’écouta parler de sexe et de meurtre sans toutefois se sentir complètement concernée. Elle verrait bien en temps voulu.

La japonaise fut la première surprise par l’ouverture des portes. Ce n’était pas possible que ce soit de son fait. Tout bonnement impossible même. Ça devait juste être un bon timing voila tout cela dit, avec une chance pareille, elle devrait peut-être se mettre à jouer au loto.

En attendant l’Italien s’approcha de sa cheville, téléphone en main et après quelques minutes il lui apprit sa libération provisoire. C’était aussi simple que ça ? Un appel et elle pouvait sortir comme bon lui semblait ? C’est vrai qu’il en avait parlé mais elle n’aurait pas pensé que ça serait si rapide. Une étincelle brillait dans son regard. A elle la liberté ! Sa joie de partir en balade était palpable, Red Wires ou pas.

- Et comment ! Et si en plus je peux sortir sans me faire griller la cheville par cette connerie de bracelet c’est parfait. C’est où, on y va comm… ?

La moto garée devant eux répondit à sa question. Elle enfila le casque qu’on lui donna et s’assura qu’il était bien accroché avant de monter sur l’engin. La japonaise n’avait jamais fait de moto mais l’appréhension se transforma vite en satisfaction. La vitesse à laquelle ils filaient dans les rues de Londres était grisante.

Ils arrivèrent rapidement devant une épicerie. La brune suivit son hôte sans broncher jusqu’à un sas baigné de lumière rouge. C’était comme entrer dans un autre monde, un univers où tous les vices sont permis. Violence, jeux d’argent et alcool, le lieu tout entier respirait une forme de dépravation et surtout l’absence totale de probité morale. C’était sans aucun doute possible, pas du tout un endroit pour une lycéenne. Elle l’accompagna jusqu’au bar et s’assit sur un siège à côté de lui.

- Sympa comme endroit. J’ai déjà été quelques fois dans des lieux comme celui-ci mais jamais aussi grand. Ah et s’il te plait, ne m’appelle plus comme ça. Je déteste ça.

La japonaise observa la salle un moment. Il y avait peu de clients à cette heure de la journée mais elle imaginait sans mal ce que cet endroit devait donner, bondé, une fois la nuit tombée. Elle ne pu s’empêcher de noter la déférence du barman quand Lawrence commanda son verre. Même les porte-lingues de l’étage s’étaient légèrement raidis lorsqu’il était entré. L’Italien était le propriétaire des lieux et tout le monde le savait.

Le barman revint avec le verre que le lycéen avait commandé, le servit à son patron puis attendit devant Kae qu’elle passe sa commande. Lorsqu’elle demanda un diabolo grenadine, une multitude d’émotion se succédèrent dans le regard du barman. La moquerie d’abord, après tout qui commandait une boisson pareille dans un bar underground ? Et puis elle avait quel âge pour demander ça, 10ans ? Une légère crainte ensuite. La demoiselle était arrivée avec le boss, aussi absurde que soit sa demande, ce n’était pas à lui d’en juger, il devait juste faire son travail. Pour finir le pauvre barman fut prit d’appréhension. Il avait un éventail d’alcool aussi large que l’Atlantique mais de la limonade ?

Bien loin des préoccupations du barman, Kae observait les clients dans la salle.

- Est-ce que tu aurais de quoi me changer ? Je ne suis pas sure que ça aide beaucoup la réputation de ton club si on apprend que s’y baladent des lycéens en uniforme.

Ⓒ Martel
Kae parle anglais en #663366,  japonais en #990033


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Lawrence Castello
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Ven 8 Oct - 17:08
Lawrence Castello


« Coincé »

Ft. Kae


Elle semblait aux anges à l'idée d'être hors de l'école, ce qui dans le fond était compréhensible vu qu'elle se plaignait d'y être coincée. Rien de surprenant jusque là, non, ce qui l'était, c'était de savoir qu'elle désirait se changer. Il sembla réfléchir un bref instant, faisant signe à un des hommes en costume dans un des coins de la salle de s'approcher.

- Rien qui ne t'irait, jvais demander à.. Bidule, d'aller te chercher quelque chose.

Le fameux « bidule » se fige donc aux côtés de l'homme, jetant un regard à la lycéenne, avant de finalement prendre la parole, mais, à son plus grand malheur, par pour simplement accepter la tâche, mais simplement pour protester quand au fait qu'il l'avait déjà, appeler bidule, et qu'ensuite, il n'allait certainement pas faire des courses pour une gamine que le boss allait probablement juste prendre dans les vestiaires pour ne plus jamais en entendre parler ensuite, ce qui fit sourire Lawrence, un grand sourire, qui, étrangement, fit frissonner le barman.

- Approche un peu, j'ai pas envie de hurler pour t'expliquer les choses mon grand. T'es nouveau pas vrai ?

L'homme s'approcha, hochant la tête, visiblement satisfait de voir que le mafieux le prenait au sérieux, mais il déchanta bien vite quand il remarqua la main de Lawrence autour de sa cravate, après quoi, avant qu'il ne réagisse, le jeune homme tira d'un coup sec dessus, éclatant le visage de l'homme contre le bar, avant de lui saisir les cheveux et s'emparer de l'arme à sa ceinture, lui redressant le visage en plongeant le canon de l'arme dans sa bouche avant qu'il n'est le temps de faire quoi que ce soit.

- On va mettre les choses au clair, BIDULE. Premièrement, cette fille que je compte baisée dans les chiottes, comme tu le dis si bien, est mon invitée, pas une pute de bas étage. Deuxièmement, si je veut t’appeler bidule, je t’appelle bidule. Et enfin, dernier point, quand je te donne un ordre... Tu ferme ce qui te sert de bouche, et tu obéis, sinon je te jure sur le flingue qui baise ta sale bouche, que tu verras pas le soleil se lever, et que tu prieras va savoir quel putain de dieu tu prie, pour que je te tue rapidement. Compris ?

L'homme hocha alors vivement la tête, ce qui fit sourire Lawrence qui retira l'arme de sa bouche, la glissant de nouveau à sa place d'origine, tapotant ensuite l'épaule de l'homme avec un grand sourire, sortant ensuite une liasse de billet de sa veste, la déposant sur le bar devant lui.

- Bien, maintenant, tu fait ce que je t'ai dis, et en vitesse, si t'es pas revenu avant l'ouverture, t'es un homme mort. Ah, et garde la monnaie, voit ça comme un signe de mon pardon, pour cette fois. Essaie de faire en sorte que ça ne se reproduise pas, hm ? Et n'envisage même pas de répliquer, sinon tu seras mort avant d'effleurer ton arme, ou moi.

En regardant, on voyait déjà les personnes en hauteur braquer leurs armes sur l'homme qui avait eût le malheur de s'opposer à Lawrence, tout le monde ici savait comment il était. Violent, imprévisible, mais un bon patron, si on savait suivre et exécuter les ordres sans broncher. Une fois l'homme partie, il regarda Kae de nouveau.

- on as un peu de temps avait l'arrivée de client, donc ne t'en fait pas pour ça. Patiente juste, sauf si tu veut t’habiller en strip-teaseuse ou en hôtesse ?

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Kae Obara
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Mar 12 Oct - 12:01
Kae Obara

Avec Lawrence Castello

Le coup de la panne II

Il n’avait pas de fringues à sa taille. C’était assez prévisible. Ce que la jeune fille n’avait pas prévu en revanche c’est que son hôte missionnerait un de ses hommes pour aller lui en acheter. Un homme plus récalcitrant qu’il ne l’aurait dû. Kae l’observa avec indifférence tandis qu’il évoquait le supposé but de sa présence au Red Wires. Apparemment ce devait être une habitude du patron à moins que ce ne soit l’usage dans ce genre de lieu. Est-ce que toutes les femmes présentes étaient forcément des partenaires sexuelles potentielles ou assumées ? La lycéenne soupira.
L’attitude de l’homme de main lui paru quand même étrange. De ce qu’elle savait de la mafia et de sa discussion avec Lawrence, le respect de la hiérarchie et la loyauté étaient des valeurs fondamentales dans ce milieu. Alors comment pouvait-il remettre en question la parole de son patron, en public qui plus est ? Un frisson lui parcouru l’échine, le sourire de l’Italien n’augurait rien de bon. Et effectivement le châtiment ne se fit pas attendre.

Elle était son invitée. Un statut qui n’avait rien de comparable avec son rôle de propriétaire de lieu et fils de la famille Castello mais supérieur à celui du personnel du bar. Être aux cotés d’une personne puissante, faisait rejaillir sur vous un éclat de son pouvoir et de sa gloire. Finalement l’univers de Lawrence n’était pas si différent de celui dans lequel évoluait sa mère, la violence physique en plus. Les jeux de pouvoir, la hiérarchie entre les gens qu’elle soit explicite ou non, savoir où est sa place… Seul l’enjeu était différent, d’un coté la mort était sociale, de l’autre, beaucoup plus concrète.

Se tenir aux cotés de sa célèbre génitrice, c’était gagner en notoriété, profiter de son influence et d’une certaine aura d’intouchabilité mais également n’être qu’un marchepied pour se rapprocher de la diva et devenir la cible privilégiée de tout ceux qui ne pouvait pas l’atteindre directement. Kae avait eu des années pour s’y faire et s’en protéger. En devenant l’associée de Lawrence, elle allait devoir s’adapter beaucoup plus vite.

- C’est ton club, c’est toi qui vois. Non merci, je doute qu’il y ait des manches sur ces tenues-là. Et puis comme tu l’as dit, je ne suis pas une pute de bas étage qu’on peut tringler dans les toilettes d’un club.

Le barman déposa le diabolo grenadine que la demoiselle avait commandé à coté d’elle et elle le remercia poliment avant d’en boire une gorgée. D’un mouvement de tête, la Forge désigna la cage au milieu de la salle.

- Tu organises des combats tous les soirs ? Où tu trouves tes combattants ?

Elle aussi avait envie d’y entrer et d’y combattre même si elle savait pertinemment qu’elle n’était pas encore prête pour un vrai combat. Bientôt espérait-elle.

Ⓒ Martel
Kae parle anglais en #663366, japonais en #990033



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Lawrence Castello
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Mar 19 Oct - 16:17
Lawrence Castello


« Coincé »

Ft. Kae


Fort heureusement, son invitée ne semblait pas plus surprise que ça, et surtout, en aucun cas effrayée. Il riait un peu au commentaire de la jeune femme concernant les manches, secouant tranquillement la tête à ses propos.

- Eh bien, disons que pour l'une des deux tenues, je pense que les manches seraient les cadets de tes soucis tu crois pas ? Sauf si ça ne te pose pas de soucis de te balader presque à poil tant qu'il y as des manches, je juge pas, chacun son truc. Jsuis sûr qu'il y as des clients que ça ferait bander sévère.

Elle décida cependant de partir sur un autre sujet, celui de la cage. Elle semblait curieuse, voir même carrément intéressée. Les combattants ? Pas un problème, si elle savait.. Il haussa les épaules en terminant tranquillement son verre.

- Trouver les combattants, c'est pas un problème, tu imagine pas ce que quelqu'un ayant des problèmes d'argents peut faire pour quelques billets. Non, le problème, c'est nettoyer derrière. Tu te doute bien que mes clients ne viennent pas ici pour regarder un simple combat de boxe. Non, ils veulent du sang, des dents qui volent et des os qui pètent. Le genre de truc que tu voit pas toujours sur un ring, donc parfois.. Y as des morts. Ça peut arriver vite. Un poumon percé par une côte, un gorge broyée... Un coup mal placé.

Il haussa les épaules calmement, des morts, il y en avait déjà eût ici, et pas que dans la cage d'ailleurs. Des clients un peu trop insistant vis à vis des hautesses, des drogués ayant abusé sur la consommation, des voleurs... Ce n'est pas vraiment le style de loubard qui manque dans ce genre d'endroit. Le pire, c'est probablement les maître chanteur qui se la joue un peu trop pour obtenir des services ou de l'argent, dans ce cas, c'était Lawrence lui-même qui se chargeait de faire comprendre à ses imbéciles où ils étaient. Non, en fait, il y prenait même un malin plaisir, il y avait quelque chose de presque orgasmique à voir ces imbécile comprendre qu'ils ne sont pas si intouchables qu'ils ne le pensent.

- Enfin ouai, j'en organise tous les soirs, sauf quand jpeut pas me libéré, après tout, moi aussi j'ai bien le droit de profiter du spectacle, non ? De toute façon tout ça est temporaire. D'ailleurs, jte conseil d'apprendre un peu d'italien, d'ici à ce que je termine mes études. Je compte bien t'embarquer avec moi. Après tout, jt'ai pas embauchée pour servir de déco, ou me vider les couilles quand elles sont un peu trop pleines, comme semblait pensait bidule... Et après on dit que nous les ados, on est tous débile et immature. Bref, ça me ferait chier de t’abandonner ici derrière des barreaux, alors que jpeut tout simplement te trouver un boulot en Italie. Tout ce que je te demande en échange, c'est ta loyautés, c'est plutôt un bon deal tu crois pas ?

Après tout, pour Lawrence, peu importait le nombre d'alliés, mieux valait une poignée digne de confiance, que tout une armée prête à te poignardée dans le dos à la moindre offre alléchante.

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Lun 25 Oct - 14:26
Kae Obara

Avec Lawrence Castello

Le coup de la panne II

Kae haussa les épaules, tant qu’on ne voyait pas ses brulures, la tenue lui importait peu. Dans le monde de la mode, les sphères où elle avait grandi, la pudeur était une notion relative. Trop dénudé ou non, indécent ou pas, tout ça ne dépendait que du contexte ou de ce que décidait le directeur artistique.

- C’est pas mon truc non, mais la pudeur n’est qu’une perte de temps. On voit des images de gens presque nus partout, je ne vois pas pourquoi ma nudité changerai quoi que ce soit. S’il y a des cons que ça excite c’est pas mon problème.

La japonaise reporta son attention sur la cage. Aux dires de Lawrence, les combats qui s’y déroulaient n’avaient pas grand-chose à voir avec les matchs qu’elle pouvait voir au gymnase du campus. Et ça n’était pas pour lui déplaire au contraire, elle avait hâte de voir ça, d’y participer. La lycéenne était là, dans son uniforme, assise sur son tabouret à écouter tranquillement l’Italien lui expliquer les dégâts que pouvaient faire ses combats clandestins tout en buvant son diabolo grenadine à la paille. Le contraste était saisissant. Son comparse était dans son élément alors qu’elle faisait tache dans le décor mais ça ne semblait pas la contrarier. Son calme ajoutait au coté saugrenu de sa présence au club.

- J’ai encore du mal à l’écrit mais je parle italien déjà. J’ai vécu à Milan quelques années, enfin pas consécutives mais bon ça on s’en fout. Et je suis plutôt douée pour les langues alors ça ne sera pas un problème pour bosser là-bas. Par contre si je calcule bien, il me restera encore 3 ans à tirer à la fin de tes études. Je suis curieuse de voir comment tu vas contourner ça.

Kae but une gorgée de son diabolo. Au fur et à mesure que le temps passait, le club semblait prendre vie. Et bidule n’était toujours pas revenu. Où était-il parti lui acheter des fringues ? A Paris ? Elle était curieuse de voir ce qu’il aurait acheté pour l’invitée du boss, ce qu’il aurait estimé être le standard de son statut, ce qu’il aurait deviné de ses gouts. Ça promettait d’être intéressant.

- A part ma loyauté, qu’attends-tu de moi ? Concrètement je veux dire. Parce que moi je veux bien rester là à boire avec toi toute la journée mais je doute que tu ais besoin de ma compagnie pour ça.

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Mer 3 Nov - 9:33
Lawrence Castello


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Ft. Kae


Le jeune Castello fermait les yeux calmement en souriant un peu à la réponse de la femme. Elle n'avait pas tord en un sens, il était vrai que les personnes dénudées, c'était pas quelque chose de particulièrement rare en comparaison à il y as quelques décennies. C'est fou ce que les gens peuvent changer en l'espace d'une génération quand même.. Passer de l'interdiction aux femmes à porter des tenues trop révélatrices, à un monde ou ce genre de tenue n'est même plus surprenant. La culture du sexe, en gros. Enfin, il était vrai que son homme de main mettait un certain temps, et c'est quand il allait passer un coup de fil que celui-ci refit son apparition, déposant le sac sans un mot avant de partir reprendre son post. Un rictus se dessina sur le visage de Lawrence quand il remarqua la tenue. Un mini-short et un haut léger.. Il ne s'était pas vraiment casser la tête, ce qui lui faisait se demander d'avantage ce qu'il foutait.

- J'aurais sût je t'aurait filer une tenue d’hôtesse... ~Dit-il en désignant une femme qui prenait son post et commençait à servir les clients, vêtu d'une robe légère fendue sur le côté le long de la jambe droite.~ Même ça c'est plus couvert bordel...

Non mais sérieusement, qu'es-ce qui lui passait par la tête, confier ce genre de boulot à un mec qui n'en avait clairement rien à foutre. Quand on voulait faire le travail, il fallait le faire soi-même. Soupirant, il se leva en s'allumant une cigarette, s'approchant du garde du corps qu'il avait envoyer, avant de prendre le flingue à sa ceinture, sortant le chargeur en le remettant ensuite.

- Bon, A genoux, et ferme tes putains de yeux.

L'homme, qui semblait paniquer, se vit soudain mettre en joue par les hommes poster en hauteur, alors que Lawrence, lui, posait le canon de l'arme contre le front de l'homme qui suait à grosse goutte.

- Tu me rappel la mission que je t'avais confiée ?

L'homme hocha alors la tête, prenant ensuite la parole en bégayant, alors que Lawrence ramenait le chien avec son pouce, utilisant son autre main pour enlever la cigarette de sa bouche, recrachant la fumée de sa cigarette.

- R... Ramener une tenue pour votre invitée ?

Lawrence sourit calmement suite à la déclaration de l'homme, décalant l'arme sur la droite en venant tirer à côté de son oreille, repointant ensuite le canon de l'arme fumante vers le front de l'homme.

- Bien, bien, t'es pas complètement con.. Alors tu m'explique pourquoi tu lui ramène une tenue de pute en manque de queue ? Selon ta réponse, la prochaine balle se logeras entre tes deux yeux qui te servent visiblement à rien.

L'homme paniquait clairement, avant de finalement faire une grossière erreurs, celle de s'énerver devant son patron.

- Qu’est-ce que ça peut foutre ?! T'es qu'un gosse de riche prétentieux, ça fait quoi que je ramène des fringues de pute à ta salope de pote ?!

Lawrence soupira, pressant la détente, un nouvelle détonation, et cette fois, ce fût la matière grise et le sang de l'homme qui s'étala sur le sol, alors que Lawrence roulait des yeux, jetant l'arme du crime à Kae après avoir remis la sécurité.

- Mauvaise réponse, bidule. Tiens Kae, c'est cadeau. Les autres, nettoyez-moi ce bordel. sinon, pour tes brulures, t'as jamais songer à les camoufler avec un tatouage ?

Il retourna ensuite s'asseoir, comme si rien ne venait de se passer alors que deux des gardes virent débarrasser le corps, et une hôtesse s'occupait de nettoyer le sang, personne ne semblait surpris, pas même les clients, après tout, ceux présent à ce moment de la journée sont des habitués. >ort heureusement, son invitée ne semblait pas plus surprise que ça, et surtout, en aucun cas effrayée. Il riait un peu au commentaire de la jeune femme concernant les manches, secouant tranquillement la tête à ses propos.

- Eh bien, disons que pour l'une des deux tenues, je pense que les manches seraient les cadets de tes soucis tu crois pas ? Sauf si ça ne te pose pas de soucis de te balader presque à poil tant qu'il y as des manches, je juge pas, chacun son truc. Jsuis sûr qu'il y as des clients que ça ferait bander sévère.

Elle décida cependant de partir sur un autre sujet, celui de la cage. Elle semblait curieuse, voir même carrément intéressée. Les combattants ? Pas un problème, si elle savait.. Il haussa les épaules en terminant tranquillement son verre.

- Trouver les combattants, c'est pas un problème, tu imagine pas ce que quelqu'un ayant des problèmes d'argents peut faire pour quelques billets. Non, le problème, c'est nettoyer derrière. Tu te doute bien que mes clients ne viennent pas ici pour regarder un simple combat de boxe. Non, ils veulent du sang, des dents qui volent et des os qui pètent. Le genre de truc que tu voit pas toujours sur un ring, donc parfois.. Y as des morts. Ça peut arriver vite. Un poumon percé par une côte, un gorge broyée... Un coup mal placé.

Il haussa les épaules calmement, des morts, il y en avait déjà eût ici, et pas que dans la cage d'ailleurs. Des clients un peu trop insistant vis à vis des hautesses, des drogués ayant abusé sur la consommation, des voleurs... Ce n'est pas vraiment le style de loubard qui manque dans ce genre d'endroit. Le pire, c'est probablement les maître chanteur qui se la joue un peu trop pour obtenir des services ou de l'argent, dans ce cas, c'était Lawrence lui-même qui se chargeait de faire comprendre à ses imbéciles où ils étaient. Non, en fait, il y prenait même un malin plaisir, il y avait quelque chose de presque orgasmique à voir ces imbécile comprendre qu'ils ne sont pas si intouchables qu'ils ne le pensent.

- Enfin ouai, j'en organise tous les soirs, sauf quand jpeut pas me libéré, après tout, moi aussi j'ai bien le droit de profiter du spectacle, non ? De toute façon tout ça est temporaire. D'ailleurs, jte conseil d'apprendre un peu d'italien, d'ici à ce que je termine mes études. Je compte bien t'embarquer avec moi. Après tout, jt'ai pas embauchée pour servir de déco, ou me vider les couilles quand elles sont un peu trop pleines, comme semblait pensait bidule... Et après on dit que nous les ados, on est tous débile et immature. Bref, ça me ferait chier de t’abandonner ici derrière des barreaux, alors que jpeut tout simplement te trouver un boulot en Italie. Tout ce que je te demande en échange, c'est ta loyautés, c'est plutôt un bon deal tu crois pas ?

Après tout, pour Lawrence, peu importait le nombre d'alliés, mieux  valait une poignée digne de confiance, que tout une armée prête à te poignardée dans le dos à la moindre offre alléchante.

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Kae Obara
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Sam 13 Nov - 20:18
Kae Obara

Avec Lawrence Castello

Le coup de la panne II

Kae jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule de Lawrence dans le sac qu’avait ramené le garde. Elle ne savait pas trop quoi en penser, le surnommé Bidule pensait-il sincèrement que c’était ce qu’on attendait de lui ou bien se moquait-il d’elle ? Une chose était sure, avec des vêtements pareils elle ne risquait pas d’avoir trop chaud. L’Italien semblait être du même avis. Par contre il était hors de question pour elle de porter un haut pareil, pas avec ses brulures. Elle regarda la robe de l’hôtesse.

- Double Face dans la robe de Jessica Rabbit, le mélange parfait, dit-elle avec un sourire moqueur.

La japonaise l’observa convoquer le garde à nouveau. La manière qu’il avait d’allumer sa cigarette, de vérifier le chargeur de l’arme n’augurait rien de bon. Dans les films, ce genre de choses annonçait presque toujours une mise à mort. Et c’était comme ça que se sentait la jeune femme, spectatrice d’un film dont elle ne faisait pas partie. Tout était tellement surréaliste, de l’ambiance aux néons rouges au flingue que le mafieux tenait entre les mains… Tout ce qui se déroulait devant ses yeux lui paraissait si irréel. Un premier coup de feu partit. Bonne réponse, la balle se ficha dans le mur derrière le garde. La réponse suivante ne convainquit pas l’interrogateur et la balle qui suivit atterrît entre les deux yeux de l’homme à genoux devant lui.

Par réflexe, la Forge attrapa d’une une main l’objet qui lui lançait son hôte en essayant de ne pas renverser son diabolo grenadine. Ce n’est que quelques instants plus tard qu’elle comprit qu’il lui avait lancé l’arme du crime et qu’elle avait entre les mains un pistolet au canon encore chaud. La jeune femme le regarda attentivement et sous toutes les coutures. Elle n’avait pas tenu d’armes si souvent que ça dans sa courte vie. L’objet était plus lourd que sa taille lui laissait supposée et ce poids dans sa main gantée était la seule chose qui raccrochait la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux un tant soit peu tangible. La tache de sang qui se formait lentement sous le corps sans vie de l’homme dont elle ne connaissait même pas le nom ressemblait à la grenadine de son verre. L’air stoïque des habitués et des autres employés ajoutait au surréalisme de la situation. Kae posa l’arme sur le bar et reprit une gorgée de diabolo.

- Tu me vois moi tatouée de la clavicule aux bouts des ongles ? Entre ma tronche et mon casier j’aurais plus qu’à apprendre le maniement du Katana et fonder un clan yakuza. Franchement, vu la texture de ma peau je suis pas sure que ça les camouflerait et puis de toute façon mes cicatrices ne sont pas encore stabilisées donc ça serait pas vraiment recommandé pour l’instant.

Deux malabars attrapèrent le cadavre sous les bras et le trainèrent dans ce qui ressemblait à une arrière salle en laissant une longue trainée de sang qu’un troisième épongeait avec une serpillère rougie. Une hôtesse passa un coup de serpillère supplémentaire et bientôt toute trace de la macabre scène qui s’était déroulé au milieu du club disparue. Lawrence l’avait bien dit plus tôt dans la journée, tuer était une chose très facile.

Peut-être allait-elle devoir tuer elle aussi. Ou passer la serpillère en robe sexy. Voire les deux. Où avait-elle mis les pieds au juste ? Une autre question était restée en suspens.

- Du coup je mets quoi moi ?

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Lawrence Castello
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Lun 15 Nov - 9:20
Lawrence Castello


« Coincé »

Ft. Kae


Law soupirait un peu. Il faudrait qu'il touche deux mots à al personne qui lui amène ses hommes de mains, parce que là, c'était du grand n'importe quoi. Il s'était crû dans une caméra cachée ? Ou alors c'est son jeune âge qui posait problème ? Enfin, au moins, ça avait le mérite d’asseoir un peu plus son autorité sur les hommes qui lui étaient fidèle. D'ailleurs, en parlant d’asseoir, c'est quand il posa de nouveau ses fesses que Kae lui posait une question. Qu'est-ce qu'elle allait mettre du coup ? D'ailleurs son petit commentaire le faisait un peu rire.

- Hm.. J’aimerais bien te voir avec ce genre de tenu, mais jpeut comprendre que l'idée de te balader avec tes cicatrices à découvert comme ça ne t’enchante pas... Jvais voir ce que je peut faire.

D'un signe de la main, il fit venir une des hôtesse, qui inclina la tête avec respect. Elle semblait un peu plus âgée que les autres, mais sa beautés n'en restait pas moins captivante. C'était la cheffe des hôtesse du bar. Et elle, au moins, elle savait faire preuve de respect, et surtout, d'obéissance.

- Je sais que c'est pas ton boulot, mais tus aurais me ramener des habits de rechanges, et une robe à manche longue pour mon invitée ? ~Il retira sa chemise tachée de sang et la donna à l’hôtesse.~ Et brûle ça au passage. Balance la avec Bidule.


Il soupirait lourdement, fort heureusement, ce n'était pas vraiment sa chemise préféré, sinon il maudirait encore plus la désobéissance de l'ancien garde. Non mais vraiment, il n'avait qu'une tâche à faire, une tâche SIMPLE par dessus le marché, à la portée du premier connard venu. Tout ce qu'il avait besoin de faire, c'était aller chercher des habits pour la femme. Bordel, il aurait même pût garder la monnaie. Mais non, il avait fallu que ce con laisse une fierté mal placée ou allez savoir quoi qui s'en approche, prendre le dessus sur cet ordre simple. Résultat, la chemise du mafieux avait terminée bonne pour la poubelle. Enfin bref, peu de temps après, l’hôtesse revint avec les habits demander, une robe noir à manche longue pour sa partenaire, et une nouvelle chemise de même couleur pour son chef. Elle déposa le tout, plié devant eux, avant de s'incliner brièvement et retourner s'occuper des clients. Enfin bref, Kae, elle, mentionnait le tatouage, disant que c'était peu probable, pour diverses raisons, dont une qui le fît un peu rire.

- Peur de ressembler à un Yakuza alors que tu viens de rejoindre la mafia italienne ? Même si les règles et tout sont différente, dans l'essence, ça reste une organisation criminelle organisée avec une forte influence. Enfin, bouge ton cul, on va se changer.

Il se leva, donnant la robe à la femme avant de la guidée vers son bureau, tournant le dos à sa nouvelle recrue pour commencer à se changer après avoir déposer la robe sur le bureau. Lui, il se fichait bien qu'elle le voit nu comme un verre, merde, elle pouvait même mater si elle voulait, il s'en foutait royalement. s'il se retourner, c'était plutôt parce qu'elle n'avait pas forcement la même aisance avec la nudité.

- Je vais te le redire, mais évite de te faire trop d'attache ici, parce que quand tout seras fini, je rentre en Italie, et je compte bien t'embarquer avec moi. ~Dit-il en se retournant vers elle, croisant les bras.~ Je vais t'offrir un travail, et la liberté à laquelle tu inspire tant.

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Ven 19 Nov - 13:50
Kae Obara

Avec Lawrence Castello

Le coup de la panne II

Au signe de Lawrence, une femme superbe s’approcha d’eux. Tout dans son attitude dégageait la grâce et la déférence. La japonaise en déduit qu’elle travaillait pour le mafieux depuis longtemps déjà et si elle avait méprisé le jeune âge de son chef comme Bidule, personne n’aurait pu le remarquer. Elle sourit avec respect à la demande et observa Kae en coin avant de hocher la tête et partir. Un regard entre la prise de mesure et l’estimation discrète des risques que cette inconnue pouvait représenter pour son patron et son business.

L’italien semblait un brin contrarié d’avoir sali sa chemise en revanche rester torse nu au milieu du club en attendant qu’on lui en rapporte une autre ne le dérangeait pas outre mesure.

- La mafia Italienne au moins j’ai pas la gueule de l’emploi. Cela dit j’y connais pas grand-chose en organisation criminelle moi. M’enfin ma mère ferait un arrêt cardiaque de la même façon que je me tatoue les bras comme une Yakuza ou si on venait à apprendre que je fréquente un Castello.


L’hôtesse revint avec les vêtements demandés et pris congés rapidement. Kae remercia son hôte et le suivit jusqu’à son bureau pour se changer. D’un regard sur la robe, elle constata que la taille était parfaite, cette femme avait vraiment le coup d’œil. La lycéenne se tourna à son tour et retira sa veste et ses gants avec un léger soupir de soulagement. Même s’il faisait moins chaud au club que dans l’ascenseur dans lequel ils avaient été enfermés, on n’avait pas idée de porter une veste en cette saison. Sans une once d’hésitation pudique, Kae déboutonna sa robe d’uniforme, l’enleva et la plia soigneusement devant elle avant de saisir la robe noire avec délicatesse. L’adolescente n’était pas gênée de se trouver en sous-vêtements, elle n’aimait pas qu’on puisse voir ses brulures mais le reste l’indifférait. Côtoyer des mannequins depuis sa plus tendre enfance l’avait rendu peu pudique. La robe qu’elle tenait entre les mains contrastait avec la lycéenne qui l’enfilait. D’un côté, une robe noire longue en soie, élégante et proche du corps, sexy avec sa longue fente sur le coté sans être vulgaire. De l’autre une adolescente en brassière de sport à la musculature fine et au corps sortant de l’enfance.

Elle enfila la robe sans un mot et se contorsionna pour fermer le zip dans son dos. La Forge soupira, ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas porté de vêtements aussi habillés mais la robe lui allait parfaitement.

- J’ai pas grand monde qui me retient ici de toute façon. J’ai l’habitude de bouger t’inquiète pas, ça ne posera pas de problème. Mais soyons clairs, tu ne m’offres pas tout ça dans ta grande mansuétude. Ça n’a pas l’air d’être ton genre. Tu l’échanges contre ma loyauté. Contre mon temps et mon silence aussi. ‘Fin bref. On a besoin l’un de l’autre mais on pourrait tous les deux faire autrement. N’est-ce pas Associé ?

Kae le regarda droit dans les yeux avec un sourire complice après avoir remit ses gants en parlant.

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Lun 22 Nov - 14:39
Lawrence Castello


« Coincé »

Ft. Kae


Le jeune mafieux souriait calmement en entendant les dires de la femme. Ainsi, qu'elle devienne Yakuza, ou FREQUENTE un Castello, sa mère aurait la même réaction ? Il serait curieux de savoir ce que sa famille lui as fait pour avoir une telle réaction, la perspective étant assez amusante. Il faudrait qu'il creuse ça de son côté. Enfin bref, il pouffait de rire en ayant terminer de se changer, portant maintenant un costume de tailleurs noir, avec une chemise blanche. Il avait cependant laisser la veste de coté et redresser les manches de sa chemise, laissant les premiers boutons ouvert et la cravate attachée de façon nonchalante, alors qu'il prenait la parole.

- Un arrêt cardiaque hein, rien que ça. Si elle réagit de la sorte juste en apprenant que tu me fréquente, je n’ose pas imaginer si elle apprenait que tu bosse pour moi.

La perspective était plutôt amusante, pour en pas dire tout bonnement hilarante même, mais bon, que pouvait-il bien y faire ? Elle venait de lui prêter allégeance, alors il était hors de question qu'il ne la relâche comme ça. Enfin, elle semblait plutôt enthousiaste à l'idée de bosser pour lui, ce qui le perturbait un peu. Il était beau garçon, mais elle ne semblait pas du genre à s'en inquiéter, ou même, s'y intéresser. Donc pourquoi ? Il avait un charisme plus important qu'il ne le pensait ? Enfin bref, il haussa les épaules à sa déclaration avec un sourire en coin.

- Bah, qu'est-ce que ça changerait de toute façon, le pourquoi du comment, hm ? Tu bosse pour moi, c'est un fait, pourquoi je t'ai embauchée, ça, c'est quelque chose qui n'es pas si important. Mais si tu veut absolument une réponse à ta question. Disons que dans le fond, on as quelques points commun qui font que je suis à l'aise en ta compagnie, chose plutôt rare.

Il souriait par la suite en coin, décidant de la taquiner un peu pour voir à quel point elle pouvait garder son calme devant une situation gênante. Après tout, elle s'était déshabiller sans gêne devant lui, même s'il n'avait pas regarder. Il pouffait donc de rire avant de passer à côté d'elle pour ressorti, lui donnant une petite claque dans le bas du dos en passant.

- Mais si l'explication là te plaît pas, tu ferait quoi si je disais que jet 'ai embauchée pour ton joli petit cul, par exemple ?

Il riait maintenant de bon cœur,a fin de lui faire comprendre qu'il plaisantait bien entendu, avant de retourner dans la salle principale en s'étirant, remarquant la présence d'un homme de grande taille, assez muscler, avec une cicatrice le long du visage. Lawrence soupira et se frappa le front.

- Je l'avais oublier lui... ~Dit-il dans une murmure, avant de rejoindre l'homme en souriant, lui serrant la main.~ Monsieur Gorbatchev, vous m'en voyez navré, j'avais totalement oublier que vous deviez visiter mon club aujourd'hui pour fêter nos affaires. Je vous en prie, faites comme chez vous, mes hôtesses se feront une joie de vous traiter comme l'inviter de marque que vous êtes.

L'homme souriait avant d'aller s’installer dans son coin, emmenant avec lui deux hôtesses, alors que Lawrence, lui, s'installa de nouveau au bar, commandant un verre.

- Kae, fait comme si t'étais avec moi. Ce type... Il adore les filles moins mûres si tu voit ce que je veut dire... Et il est pas du genre à s’intéresser au principe de consentement. C'est le chef de la mafia russe, j'ai nouer quelques liens avec lui, et c'est lui qui m'as aider dans mes projets pour reprendre la tête de la famille Castello, en échange d'un partenariat stable entre nos deux organisations.
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