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Pas mal de choses ont changé donc pensez à lire tous les sujets. J'ai aussi listé le plus gros des modifications dans le MP général envoyé pour l'ouverture.


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Let's begin - 18/06/2018

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Martel Vint Svent
PNJ |:| Directrice
Martel Vint Svent
Sexe : Femme
Identité de genre : Féminin
Orientation sexuelle : Pansexuelle
Messages : 2534
Age : 42
Taille / Poids : 1m73 / 68kg
Né(e) le : 12/09/1981
Date d'inscription : 12/11/2016
Pays d'origine : Allemagne
Nationalité : Britannique (origine Allemande)
Famille : Trois enfants : Zack et Scarlett (05/17) et Aydan (09/20)
Situation amoureuse : Mariée à Erik Vint Svent
Personnage sur l'avatar : C.C. de Code Geass
Doubles comptes : Alix, Roxanna, Jesse, Nick/Ellia, Chelsea
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Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 18:34
Martel Vint Svent
/!\ Ce rp a été à l'origine posté sur le forum Hoshi No Musu dans le cadre du passé de Nick et Ellia Ballentine. Etant donné que leur section rp n'est pas visible aux invités et que les persos ont été transférés depuis leur forum, je transfère les rps ici pour conserver l'évolution de mes personnages. Tous ces rps ont eu lieu au Japon avant l'arrivé de Nick et Ellia en Angleterre.

Ce rp provenant d'un event multi-sujets, il est possible que les posts aient un ordre décousu un peu bizarre. Mais c'est normal, je n'ai copié que les posts qui avaient un lien avec les jumeaux pour ne pas avoir à transféré plusieurs rps. J'ai gardé simplement ce qui les a impacté et est important pour leur histoire./!\



Let's begin - 18/06/2018 111

Bienvenue à la soirée !


2 Juin 2018, 18h01

Le souffle court, le pas rapide, un papier vole. Tant pis, pas le temps. Le retard est déjà mal vu à l'académie mais là, ça pourrait être impardonnable si tout allait de travers parce qu'une personne n'a pas su gérer son planning chargé. Un choc, des excuses, les joues se rosissent mais la course reprend de plus belle.
L'ambiance est à la fête, l'académie a fait les choses en grand encore une fois. Un événement caritatif fait toujours fureur au sein de la ville, attirant les faveurs des samaritains tout en incitant les curieux à venir voir. Plus près. A l'intérieur, on peut voir des tables dressées pour l'occasion, le banquet sera sûrement majestueux et apprécié. La salle est décorée pour l'occasion, parsemée de prospectus en l'honneur de l'association représentée, les lumières inondent les murs et instaurent une température plutôt chaleureuse.
Tous les élèves ont été expressément conviés à cet événement, demandant un justificatif pour ceux qui ne pouvaient pas mais une chance, peu ont eu à le faire. La salle est pleine à craquer, les civils sont là aussi apportant leur douce contribution. Se faufiler n'est pas chose à facile mais y a pas le choix.

Encore quelques mètres, il est là. Impatient, certainement. Son costard est tiré à 4 épingles, la pression sur ses épaules est presque visible mais il a l'habitude même si le dernier événement a beaucoup fait parler. Cette soirée ne peut que bien se passer, aucun risque que quelqu'un soit blessé, à part moi si j'amène pas rapidement ce qu'il a demandé ...

"Votre discours, monsieur."
"Ah tout de même. Je me demande pourquoi je vous ai embauché. Maintenant, disparaissez."

Il se lève et grimpe sur l'estrade installée pour l'occasion afin que les regards se tournent vers lui. Quelques petits coups dans le micro pour faire taire le brouhaha général, il pose ses papiers sur le pupitre et adresse à la foule un regard plein de confiance, de joie et de prestance peu dissimulée. Cet événement va être un succès, son académie chérie va être plus populaire qu'hier et c'est encore grâce à lui.

"Mesdames, messieurs. Merci à tous d'être venus pour cet événement caritatif. L'académie Chisê est heureuse de vous compter parmi nous à l'occasion. J'espère que vous êtes bien installés et que la soirée va vous être agréable. Dernièrement, il s'est passé des ..."

Le reste importe peu. Sait-il qu'il lui manque un papier ? Quelle tête va-t-il faire quand il va s'en rendre compte ? Je dois partir, cette soirée pourrait être agréable pour tout le monde sauf pour moi.
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Nick/Ellia Ballentine
Londres |:| Coach / Handball
Nick/Ellia Ballentine
Sexe : Autre
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : N : Bisexuel / E : Aro-asexuelle
Messages : 362
Age : 26
Taille / Poids : N : 1m83, 82kg / E : 1m65, 57kg
Né(e) le : 18/04/1998
Date d'inscription : 01/11/2018
Pays d'origine : Etats-Unis
Nationalité : Américaine
Famille : Nick et Ellia sont jumeaux, leurs parents sont Holly Ballentine et Cahel McKelly. Nick a un fils de 7 ans, Rihei Ritsuda.
Situation amoureuse : N : En couple avec Jun / E : Célibataire
Personnage sur l'avatar : N : Rin Matsuoka / E : Shibuya Rin
Couleur(s) de parole : N : #EF2F3C / E : #C173B6
Doubles comptes : Martel, Alix, Roxanna, Jesse, Chelsea, Alwyn, Naev, Zelda
https://indare-division.forumactif.com/t1674-american-twins https://indare-division.forumactif.com/t2140-trophees-de-martel

Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 18:37
Nick/Ellia Ballentine

« Let's begin »
Nick
Ellia
Ellia soupira en regardant son frère de haut en bas. Non, décidément, convaincre Nick de porter autre chose que ses tenues décontractées habituelles ne serait pas simple. Mais il était hors de question qu'il se pointe à l'événement de charité avec un jean et une chemise ouverte sur un tee-shirt. Elle secoua la tête avant de lui asséner une pichenette sur le front. "Si tu y vas comme ça, frangin, tu vas te faire recaler avant même d'avoir franchi la porte. Est-ce que tu comprends la notion de tenue habillée, au moins ?" Il soupira mais elle n'en démordrait pas : il n'irait pas comme ça ! Elle croisa donc ses bras tandis que Nick fouillait dans les affaires de leur père pour trouver quelque chose d'un peu plus présentable – une idée qui aurait été bonne si cette manie de s'habiller à l'arrache n'avait pas été un trait héréditaire chez les hommes de la famille.

Ils étaient rentrés chez leurs parents la veille afin de pouvoir se préparer sereinement et, surtout, de partir ensemble. Pour Ellia, c'était aussi l'occasion d'avoir un peu plus de choix vestimentaires, vu qu'elle n'avait pas emporté toutes ses tenues un peu plus classes dans sa chambre universitaire ; pour Nick, c'était surtout la seule manière de trouver autre chose à porter. La jeune fille avait posé son dévolu sur une robe bleue qu'elle mettait assez rarement. C'était une tenue bleu sombre, transparente et pailleté au niveau du décolleté, qui devenait presque blanche et décorée de motif floraux sur la longueur ; elle était aussi composée d'une pièce de tissu bleu qui permettait d'ajouter une épaisseur et du volume en descendant en cascade de sa poitrine à ses hanches, ne laissant visible du reste de la robe que la partie centrale. Ellia avait parfait sa tenue d'un ruban de soie bleu autour de sa taille, de petits gants noirs et d'une petit coiffe discrète qui n'entravait pas ses cheveux. De bijoux, aussi, un collier et boucles d'oreilles et, évidemment, un maquillage parfaitement approprié pour faire ressortir l'éclat de son regard et de son visage sans éclipser l'effet de sa robe.


Quand elle ouvrit à nouveau la porte e son frère, il s'était changé. Il essayait d'ajuster une cravate rouge trouvée elle-ne-savait-où par-dessus une simple chemise blanche, et il avait troqué son jean pour un pantalon beaucoup plus approprié. C'était simpliste, mais c'était le mieux qu'on puisse espérer des hommes Ballentine en matière de tenue. Ellia sourit, s'approcha de lui et l'aida à ajuster sa cravate. "C'est quand même pas pratique, comme tenue..." La jeune fille leva les yeux au ciel et lui tendit la veste noire posée sur le lit, qu'il enfila tandis qu'elle répliquait. "Ça n'a pas besoin d'être pratique. C'est fait pour parader en société, pas pour courir un marathon." Il afficha un air boudeur qui lui tira un sourire, puis elle referma sa main sur la sienne. "Allez, en route. Maintenant que tu es présentable, ce serait dommage d'être en retard."

Il la suivit en bougonnant encore un peu, pour la forme, mais elle voyait bien que sa mauvaise humeur était factice. Il ne lui ferait pas croire que l'idée de côtoyer des gens le dérangeait, c'était plutôt elle qui n'appréciait pas d'être entourée. Lui... il trouverait des jolies filles à qui faire de l'oeil, probablement. Elle devait juste s'assurer qu'il ne boirait pas trop ; la dernière fois, ça ne s'était pas spécialement bien terminé. Enfin, à ses yeux du moins.

Les jumeaux arrivèrent sur les lieux quelques minutes avant le début du discours, et Nick avait déjà trouvé quelque chose à grignoter avant que le directeur commence à parler. C'était presque miraculeux, cette faculté de trouver de la nourriture et surtout, connaissant le personnage, de la nourriture qui lui convienne. Elle se contenta de lisser un peu sa robe et d'écouter le discours en jetant un regard circulaire sur la salle. Il y avait pas mal de monde, mais cet univers était assez proche de ce qu'elle connaissait. Les discours, les grand événements, c'était sa tasse de thé, presque une obligation quand on avait déjà gagné des médailles olympiques. Nick, lui, fixait le directeur. Elle pouvait sans problème imaginer ce qui se passait dans sa tête : il était probablement en train de se demander comment on pouvait trouver le courage de parler devant autant de personnes. Il avait beau avoir la tchatche assez facilement avec les gens, parler devant une foule était encore hors de ses capacités. Quoiqu'il prétende, elle était persuadée que ce trait de caractère n'avait pas changé.  
Nick parle en #F5634A et en #EF2F3C (anglais)
Ellia parle en #A98BA0 et en #C173B6 (anglais)

© Ruri pour Hoshi

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Tsukuyomi
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 18:44
Tsukuyomi


Let's begin - 18/06/2018 210

Ils arrivent ...


2 juin - 19h02

Je les observe d’un regard morne et ennuyé. Ils ont tous une raison différente d’être ici. Mais un seul objectif en tête. Étonnant comment une personne peut rallier des gens tous très différents des uns, des autres. Enfin, c’est ce rend une personne charismatique. Nous sommes 12, avec seulement 4 femmes pour 8 hommes. Mais je crois que ce sont bien ces femmes qui sont les plus dangereuses. C’est elles qui veulent du sang et qui sont les plus imprévisibles.
Je ne sais pas où il a été les chercher. Et honnêtement, ça ne me concerne pas. Je regarde cet homme aussi laid que recroquevillé. Il me fait penser à un charognard. Non, les charognards ont une certaines noblesse. Lui, n’a rien. Et je me demande encore comment il arrive à maintenir ce groupe. Certainement pas par sa propre force.
Je pousse un soupir de lassitude, alors qu’un des membres semble complètement absorbé par la contemplation d’un tableau. Sérieusement, ils ont tous un grain… Je lui rappelle qu’il faut avancer sans perdre de temps.

La véritable fête va bientôt commencer. C’est Julchen qui entre la première. Elle a déjà l’air de s’amuser comme une folle. Certains d’entre nous s’occupent de fermer les portes de cette salle, sauf une, où deux de nos hommes la garde comme ci c’était la porte des enfers. Je vais fermer la plus proche de moi. J’affiche un sourire mauvais quand je vois un étudiant retardataire dans le couloir. Mais je ne fais rien. Je me contente de lui épargner la violence prochaine de ces lieux sans le lâcher du regard. Il est chanceux…
Je me retourne le plus tranquillement du monde et voit ce chef minable qui lance un regard noir à Julchen, ne semblant pas avoir apprécier qu’elle lui ait grillé la priorité. Pourtant, il devrait plutôt la remercier. Elle a bien plus de prestance que lui. Et une aura de folie pure émane d’elle. Elle ne s’efface pas devant lui, se contentant d’un simple ricanement alors qu’il attend que le silence se fasse.

- Bonjour à tous et à toutes, dit-il avec une voix chevrotante et un sourire malsain. Il a pas l'air de maîtriser totalement ses émotions. Quelle joie de vous voir rassemblés tous ensemble comme ça, jolie petite brochette là, hein. Il rigole, comme un fou. Il est temps de passer aux choses sérieuses, nous ... nous réquisitionnons ces lieux et vous avec. Alors fermez-là sinon...

Il n’a pas le temps de finir sa phrase que Julchen tire sur un élève. Jun Masato. Je le connais, ou plutôt, je le connaissais. Enfin, c'est surtout son père puisque j'ai fait des affaires avec lui. Il n’a jamais vraiment estimé son dernier fils. Mais il vient de le perdre… D’une balle dans la tête. Comme ça. Sans aucune raison. Sans aucun avertissement.

- Boom.

La demoiselle a l’air fier de son coup. Ou plutôt, de son tir, si je constate son sourire carnassier. Il faut quelques secondes à la salle pour comprendre qu'un simple élève vient de mourir sous leurs yeux, et ils commencent à paniquer. Certains se cachant inutilement sous les tables, d’autres courant vers les portes qui viennent pourtant de se fermer devant leur yeux.

Néanmoins, le sang est loin de s’arrêter là. Je vois Diamond tirer à son tour et qui affiche un beau sourire, comme si on venait de lui dire qu’elle était la plus belle des femmes. Ce n’était pas prévu. Je remarque qu’elle a tué un simple élève simplement parce que Julchen a été plus rapide qu’elle pour le premier. Et après des éclats de cervelles, c’est une trachée qui explose, laissant la victime se noyer dans son propre fluide vital. Tout le monde ne meurt pas en héros. Le silence s’est aussitôt fait. Personne ne veut être la prochaine cible. J’entends un petit cri étouffé.

- Sasha…

Je vois Naphanaël qui regarde cette fille qui pleure la mort d’un être cher. Il se lèche les lèvres, comme ci les larmes étaient une friandise dont il était difficile de résister. Je pousse un profond soupir. Est-ce qu’il va y avoir un carnage ? Ce n’est pas le but premier, mais ça ne dérangerait personne dans ce groupe…

Alice pointe aussi son arme sur un élève, croyant sans doute que c’est le but du jeu, mais son frère pose sa main sur l’arme en lui faisant signe de s’abstenir. Elle semble déçue mais baisse son arme.

J’entends quelque chose glisser jusqu’à mes pieds. Je baisse les yeux et vois un portable. Je remonte le regard pour voir un garçon apeuré qui pense sans doute que sa dernière heure est arrivée. Je me baisse pour récupérer son portable et le lui redonner, avec un regard froid et hautain. Il a peut-être eu le bon réflexe de vouloir appeler la police, mais un brouilleur a bien évidemment été installé pour éviter toute intrusion extérieure. Après cette tentative inutile, j’espère qu’il aura le bon goût d’être docile. Je ne suis pas de nature violente, mais si quelqu'un décide de se rebeller, je n’hésiterais pas à l’utiliser. Radicalement.
Mais je suis sans doute un des plus calme et des plus doux de ce groupe. Je suis certain que quelques uns n’hésiteront pas à briser des doigts par simple plaisir de voir la souffrance dans les yeux de ces chers chérubins.

- Fermez-là et faîtes ce qu'on vous dit, et il n'y aura pas d'autres morts.

C'est sûrement volontaire de sa part de finir sur ce mot pour laisser planer l'ambiance installée par les coups de feu.
Je regarde Sören qui semble se demander ce qu’il fait là. Si je n’avais pas vu Naphanaël le taquiner à sa façon sur son œil manquant, je me serais posé la même question. Je pousse un nouveau soupir ennuyé. Que la fête commence. Nous sortons de l’ombre pour laisser planer l’effroi, la violence, et le désespoir dans le coeur de chacun d’entre eux. C'en est presque poétique. Telle une symphonie macabre...
► Nombre de morts : 2












Let's begin - 18/06/2018 Jun10JUN MASATO
Groupe : Look at me
Âge : 26 ans
Ancien petit-ami d'Ethan Matthews, jeune homme populaire très apprécié et ex-président du club de musique.
La famille Masato est connue pour être un mécène important au sein de l'académie.
Let's begin - 18/06/2018 Sasha10SASHA A. WILLIAMS
Groupe : Look at me
Âge : 20 ans
Plus connu sous le surnom du "géant", il était membre du club de natation.
Jeune homme original, sans complexe, joyeux, ouvert d'esprit et extraverti.
Il avait improvisé une danse dans le réfectoire, à la surprise générale.
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Chandini
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 18:47
Chandini
Chandini Appachetty
Membre de Hoshi
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Alors que tu écoutais avec attention le discours, tu ne pouvais t'empêcher de regarder assez souvent ton téléphone. Mince, toujours pas de réponse ? Est-ce que Chandranath t'en voulait vraiment à ce point ? Qu'est-ce que tu avais pu lui faire ? À moins que ce n'était justement à cause de choses que tu n'avais pas faites ? Tu n'en avais pas la moindre idée et ça te déprimait, te désespérait. Tu sortis quelques secondes dehors, espérant qu'il ne s'agissait que d'un problème de réseau et c'était visiblement le cas. Tu vis tes messages finalement s’envoyer l'un après l'autre, pour un recevoir finalement un après quelques secondes : “Oublie-moi, ça vaut mieux autant pour moi que pour toi. Je change de numéro dès demain.”. Un second coup de poignard en plein cœur. Tu aurais voulu courir pour rentrer chez toi mais tu ne pouvais pas fuir, c'était impossible pour ce soir, alors tu retournais à l’intérieur sans faire attention aux nouveaux arrivants, essayant tout bonnement de cacher ta peine et ta douleur. Heureusement, tu ne semblais pas avoir raté grand chose et dès qu’il eut fini son long discours, tu te dirigeas d’un pas que tu contrôlais pour qu’il soit ni trop lent ni trop rapide vers le buffet des hors d’œuvre.

La coupe de champagne entre les doigts, un petit salé apéritif dans la bouche, tu te retournas et regardas brièvement le monde autour de toi. Tu venais de voir Milan, quelques personnes de ta classe, ainsi que Nick et Ellia. Toutes et tous semblaient être venus avec quelqu'un alors que tu n'étais qu'un pauvre petit pissenlit dans une roseraie : clairement pas à ta place. Tu reposais ta coupe, de toutes les manières, tu n’aimais pas le goût de ce champagne, et étais prête à partir. Prête, car tu entendis une nouvelle prise de parole au micro. Encore ? Non, il était trop bizarre. Bizarre, jusqu'à ce qu’il tire sur quelqu'un. Non, c'était clairement pas possible, tu étais sûrement un peu bourrée, c'était tout simplement impossible. Et pourtant… Un second coup de feu et une autre personne se retrouva au sol, gisant dans son propre sang. C'était…indescriptible. Tu n’arrivais pas à bouger, c'était comme si on avait cloué tes pieds au sol et tes yeux n’avaient plus que ce corps inerte sur leur champ de vision. Tu entendais certaines personnes criaient, d'autres pleuraient tandis que tu voyais des jambes ou des pieds qui semblaient courir pour s'échapper. Mais hélas, vous n'étiez que des poissons que ces pêcheurs avaient pris dans leur filet. Vous étiez à leur entière merci, et il ne fallait pas être un génie pour le comprendre.

« Fermez-là et faîtes ce qu'on vous dit, et il n'y aura pas d'autres morts. »

Qu’est-ce que tu avais bien pu faire pour mériter une pareille punition de la part des Dieux ? Était-ce parce que tu avais refusé de te marier ? Ou parce que tu étais venue au Japon malgré le désaccord de tes parents ? Pourtant tu n'étais pas une jeune femme aussi horrible non ? Tu ne méritais pas ça, et tu serais prête à jurer que bien d’autres personnes ne méritaient pas non plus un tel châtiment. Alors tu te contentais de reculer lentement, ton dos rencontrerait bientôt le mur et tu pourrais y prendre appui. Tu avais peur, tellement peur. Tu ne comprenais rien à cette soirée. Elle était censée être positive, tu étais censée la passer avec ton frère mais au final, tu étais sans lui et il semblerait qu'un carnage soit sur le point d’éclater. L'un des rares soirs où tu sortais dehors, pourquoi fallait-il que ça tombe ce soir-là ? C'était totalement injuste. Incroyablement injuste. Il y avait des personnes qui sortaient constamment sans qu'il ne leur arrive quoi que ce soit, et tant mieux pour elles mais alors pourquoi ça t'arrivait à toi qui ne sortait qu'une fois tous les 36 du mois ? Le destin pouvait nous jouer des tours bien cruels dans la vie, bien plus que le simple fait que de se faire “abandonner” par son frère et ça, tu ne tarderais pas à le découvrir ma pauvre Chandini.

Tu sentis des larmes couler sur tes joues. Pourtant, tu ne voulais pas, et ce n'était clairement pas le moment. Allez respire, calme-toi et il ne t'arrivera rien alors ne va pas nous faire une crise de panique. Tu t'imagines ? Te faire tirer dessus à cause de ça ? Non ! Ça te ferait mal, terriblement mal, et en plus, personne ne viendrait t'aider. Alors tu te laissas lentement tomber, le dos contre le mur. Voilà, c'est bien. Tu retrouvais ton calme et tes esprits. Si seulement tu avais réussi à bouger, à ne pas te figer telle une statue de sel. C'est en regardant les deux cadavres que tu te reprochas cette peur et cette panique. Mais tout ça n'aurait rien changé pour eux. Tu restas assise au sol, adossée à ce qui était maintenant ton mur à regarder tous ces… Barbares. Des monstres à l'apparence humaine.



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Ivy E.
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 18:55
Ivy E.
Ivy Engel
Membre de Hoshi
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Let's begin    



Pourquoi il y a
des gens..?

▬ ...Que se passe t-il..?

Si vous voulez mon avis, les salles pleines, c'est nocif pour les garçons roux aux yeux bleus-verts d'un mètre cinquante-deux un brin incapables socialement parlant. Parce qu'à force de rester là, immobile, à regarder tout autour comme un animal traqué, en se frottant le bras, on avait finit par l'approcher pour savoir qui il était, et où étaient ses parents. Évidemment, il n'avait pas pu répondre. Enfin, si, il s'était vexé qu'on le prenne pour un petit garçon. C'était peut-être un brin irraisonnable de sa part, mais il avait commencé à s'emporter contre ces aînés. Il n'aimait pas s'énerver, mais une de ses techniques de survie consistait à faire le hérisson. Et au lieu d'essayer de s'en sortir maladroitement, ou de paniquer, il avait directement montré les crocs. Ces personnes ne le méritaient certainement pas, mais au moins, on l'avait lâché. Non sans un "Quel gosse mal élevé". Tiens, ouais, allez y. Gwenvael allait être content tiens... Son gosse persistait à mal se tenir... Un petit teigneux. Enfin, il ne l'avait pas vraiment élevé ce type, il vivait avec lui que depuis un peu plus d'une année. Mais quand même, il n'avait pas vraiment matière à être fier de son rejeton.
Ivy pensait sérieusement être un enfant indésirable. Il s'étonnait encore qu'on ne l'ait pas mis dehors, et que le lycée ne se soit pas débarrassé de lui. Alors peut-être qu'avec cette soirée, il pouvait se dire qu'on allait enfin trouver un moyen de le chasser d'ici. Non. Il ne fallait pas penser à cela. Il devait faire des efforts pour être une personne comme les autres. Mais avait-il seulement la possibilité d'être comme chaque individu du coin ? En promenant son regard autour de lui, il chercha des personnes atteignables, des discrets, des timides, ceux qui ne faisaient pas de vagues. Il aperçut ce garçon aux cheveux bleus pas spécialement plus grand que lui, qui boulotait tranquillement des petits-fours, ni vu ni connu, non loin d'une jeune femme à la peau mâte qui faisait de même. Ces deux hamsters étaient des exemples qui lui paraissaient atteignables. Mais au vu de la nourriture, le roux se sentait surtout mal à l'aise. Il avait toujours une relation compliquée aux aliments. Il n'arrivait pas à manger énormément. Sinon, il finissait pas vomir. De toute manière, s'il mangeait, c'était souvent énormément, pour se forcer, pour faire bonne figure, et évidemment, son corps de crevette ne le supportait pas.
Il y avait beaucoup de populaires apparemment. Des personnes s'étaient rassemblées. Ils discutaient assez joyeusement. Ces personnes étaient magnifiques pour la plupart. Très élégantes, et dégageant une aura plutôt impressionnante. Évidemment, il ne connaissait pas leurs noms. Il se demandait si Ruri était là, mais à bien chercher, il ne la voyait nul part. Quelques part, il se sentait un peu dessus. Il aimait bien cette fille. Il n'y avait heureusement pas Ryuunosuke non plus. A vrai dire, il préférait l'éviter, étant donné qu'il l'avait un peu frappé. Pas de traces de Sae non plus. Par contre, il roula des yeux en apercevant dans un coin cet étudiant qui leur avait fait cours en fin d'année la dernière fois. Andrew Moran. Ce type approche pour faire la moindre remarque sur son niveau scolaire, et il se promet de lui bouffer la main. En plus, il regarde partout avec un air de prédateur. C'est sûr, il prépare un coup fourré. Il ne peut définitivement pas supporter ce type, sans savoir pourquoi. Il a juste une aura qui le révulse. C'est tout.
Il finit par s'arrêter de regarder autour de lui, craignant qu'on remarque son remarque. Ce n'est pas non plus le moment de se mettre pleins d'inconnus à dos. Voyons Ivy, sois raisonnable cinq minutes. Ne te fais pas remarquer. Fais juste ce que l'on te demande de faire pour une fois. C'est une soirée pour une œuvre caritative, pas une jungle de gens près à te faire du mal. Tu n'es ni à la rue, ni dans un hôpital, ni rien. Tu n'as pas à faire comme si quelque chose de mal allait arriver. Regarde, tout le monde s'amuse (plus ou moins).
Il parvient donc à se ressaisir. Bien sûr que tout va bien aller ! Il n'est plus un porte-poisse ambulant ! Et puis, si ça se trouve, cette soirée va être drôle, et il va pouvoir rencontrer des gens. Des gens qui ont l'air plus sympathique que cette dame très grande et très chic aux longs cheveux noirs qui a l'air plutôt fâchée. Il entend d'ailleurs un nom, "Puri". Il pense inévitablement à Ruri. Ça se ressemble un peu, mais il se dit qu'elle n'a pas trop l'air d'être sa sœur. Quand même, il faudra qu'il la remercie, un jour, Ruri...
Il inspire, et expire à fond. Et puis, après, il ne sait plus ou se mettre. Aller parler à quelqu'un ? Mais comment ? Comment on aborde un humain ? Pourquoi il n'a pas emporté ses cahiers de cours..? Il aurait au moins pu réviser. Enfin, ça, c'était ce qu'il pensait jusqu'à ce que...

- Bonjour à tous et à toutes, commence un voix chevrotante. Quelle joie de vous voir rassemblés tous ensemble comme ça, jolie petite brochette là, hein. Il rit. Il est temps de passer aux choses sérieuses, nous ... nous réquisitionnons ces lieux et vous avec. Alors fermez-là sinon...

Un silence de mort plane dans la salle. Le cerveau d'Ivy se met à tourner à toute vitesse. Qu'est-ce ? Il le sait. il le devine immédiatement.  Alors il se tourne en tous sens pour chercher une issue. Les portes sont closes. Les fenêtres inatteignables. Pas le temps d'empiler des meubles pour s'enfuir par ces issues là. Toute façon, certaines personnes près des issues sont certainement avec ce type. Et les gens autour... Comment faire..?
Il n'a pas le temps de plus penser qu'un coup de feu résonne déjà. Il aperçoit quelqu'un vaciller dans la foule. Cette personne, il la connaît. Peut-être un des seuls type dont il connaisse le nom dans cette salle à part Andrew. Jun. Jun Masato. Il l'a déjà vu au club de musique. Il n'a jamais vraiment discuté avec lui, mais rien n'empêche qu'il ne le connaissait. Et le voir là, gisant sur le sol lui arrache un irrépressible frisson de terreur. Ils pourraient tirer sur n'importe qui d'autre, à n'importe quel moment. Juste pour le fun, pour faire peur. Ils savent qui il ne faut pas tuer, certainement.
Un deuxième tir retentit. Puis un cri. Un nom. Sasha. Il ne sait pas qui sait, mais de là où il est, il le voit bien. Et il regarde perdu cette personne se jeter sur le corps sans vie. Le sang commence à couler. Il aperçoit Andrew, à côté, qui tend la main, et se ravise, perdu. Il ne pensait jamais voir ce type dans cet état là. Et cette perspective lui fait définitivement très peur. Cet étudiant ne lui semble pas être une personne spécialement tournée vers l’émotionnelle. Mais si cette mort l'affecte...
Il se sent lointain, sonné. Il recule d'un pas. Sa vue se brouille. Il ne voulait jamais revoir ça. Jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais jamais. On lui avait promis qu'il ne vivrait plus rien de semblable. Alors pourquoi tout ce sang ? Pourquoi faut il que quelqu'un meurt ?! Pourquoi faut il encore que des gens disparaissent ? Pourquoi eux ? Pourquoi eux spécialement ?!
Il voit un des hamster de tout à l'heure se jeter sous un banc pas loin en sanglotant. Certains hurlent, courent vers les sorties condamnées. Et lui, il est étranger à la foule. Il ne sait même pas ce qu'il ressent. Il ne bouge pas. Il ne tremble pas. Seul son cerveau hurle. Il doit s'enfuir. Il faut trouver un moyen de s'échapper. Il n'y a aucune chance de pouvoir se mesurer à ces personnes. Il ne sait même pas combien ils sont. Et qui serait capable de rappliquer ? Personne. Son esprit lui dit : personne.

- Fermez-là et faîtes ce qu'on vous dit, et il n'y aura pas d'autres morts.

Quels menteurs ! Quels menteurs ! Sales menteurs ! Ils n'attendent que ça, tuer... Ils n'épargneront que les utiles. Les autres, rien ne les oblige à les garder. Se sont juste des monstres à visage humain. Si ça se trouve, ils ne feront aucun survivant. Et le cerveau d'une proie présente plusieurs options très simples : la fuite, la soumission, ou la rébellion. Une rébellion sans personne, probablement, si la troisième option est celle qu'il doit prendre. Il ne peut pas fuir. Et pas question de sauver sa misérable vie sans les autres. Et se soumettre... Avec une possibilité que presque tout le monde y passe. Quel était le bénéfice..?
Quel était le bénéfice de tout cela..? Leur but ? Faire souffrir pour des prunes, du plaisir ? Ils sont tous pareils. Les humains sont tous pareils. La soumission n'est pas une option, Ivy en est convaincu. La dernière fois qu'il a choisit cette option, par incapacité à faire autre chose, deux personnes étaient parties, au lieu d'une. Il y a sûrement une solution pour sauver une personne. Pas les deux. Juste une. Il ne peut pas laisser autant de personne disparaître. Il ne veut voir personne mourir. Plus aujourd'hui. Plus maintenant.
Il a envie de hurler. D'impuissance. Parce que ça fait mal. Il s'en fout de lui. Mais pourquoi les autres ? Il voudrait s'arracher les cheveux, tout faire exploser. Il voudrait tous les tuer. Tous les exterminer. Oui, ces types, ils voudraient leur mettre une balle dans la tête. Ils voudraient les cribler de trous. Ils n'avaient pas le droit de prendre des vies.
Et puis, ses pensées lui apparaissent. La confusion lui renvoie sa propre monstruosité. Il fixe droit dans les yeux chacun des êtres potentiellement menaçants, un à un. C'est une folie meurtrière qu'il a dans les yeux. Et il en a peur. Peut-être que le plus monstrueux ici c'est lui. Parce qu'il n'a pas plus le droit qu'eux de tuer. Et en s'en rendant compte, ses poignets le démangent. Il ne peut rien faire. Mais il a envie d'agir. Si seulement il avait une arme. Si seulement il n'était pas seul. Si seulement il n'était pas si faible. Si seulement il pouvait tous les éliminer.
Il en imagine un mort. Et ce cadavre imaginaire se superpose à celui des innocents qu'il a déjà vu mourir. Il ne vaut pas mieux qu'eux. Il n'est pas mieux. Il est terrible. Un cri est bloqué dans sa gorge. Celui qu'il n'a pas pu laisser échapper cette nuit là, parce qu'il n'en avait pas la force. Il a laissé mourir... Sous ses yeux... Le frère de la seule personne qui avait compté pour lui. Et il songeait à tuer ce qui pouvait être un frère d'une autre personne. Une sœur.
Il ne veut pas tuer, mais les voir morts lui paraît presque désirable. Il enserre son cou de ses doigts, comme si se faire suffoquer pouvait lui éclairer l'esprit. Il ne doit pas faire de c*nnerie. Il ne peut pas faire d'erreur. Les larmes affluent dans ses yeux, mais il ne peut plus les baisser. Il a peur. De lui, d'eux. Il ne veut plus rien. Il ne veut plus voir personne mourir, mais en même temps, il rêve de voir ces personnes crevées. Pourquoi être aussi horrible ? Il y a du sang par terre. Peut-être que ce sera bientôt celui de quelqu'un d'autre. Et il prie très fort pour que ça ne soit pas Andrew. Pas le garçon aux cheveux bleus sous le banc. Pas la jeune fille à la peau foncée qui mangeaient avec le petit bleu tout à l'heure. Pas la fille en colère qui s'appelle Puri. Ni même Shohei. Non, même pas Shohei. Personne. Juste personne.
Il suffoque, alors il relâche. Ses mains tremblent, elles appellent une action. N'importe laquelle. Mais il manque d'air. Et sa vue est si trouble. Il ne veut pas pleurer. Il se mord la lèvre. Il n'y a pas une larme à verser devant eux. Ils ne sont pas du bétail. Ils ne sont pas les pièces d'un jeu. Ils n'ont pas le droit de jouer avec leurs vies. On peut pleurer pour les morts, mais pas parce qu'on a peur. Il l'a appris à ses dépends. Il n'a pas à baissé les yeux. Il n'est pas faible. Il ne doit plus plier.
S'ils veulent lui tirer dessus, grand bien leur fasse. S'ils tirent sur qui que ce soit, même avec une jambe ou un bras en moins, même s'il doit crever, il ripostera. Ils ne doivent plus agir. Plus personne ne doit mourir. Il respire trop vite, il le sait. Mais il doit se reprendre, parce que personne ne le fera pour lui. C'est chacun pour soit. mais lui, il vit à travers les autres. Il n'est qu'un fantôme, l'ombre de chacun.
Il n'a pas besoin d'un nom ou d'un visage. Il n'a pas à trouver un sens à sa vie si les autres peuvent lui en trouver un.
Le sens de maintenant, c'est de ne pas les laisser faire. Plus de meurtres, ça suffit. Il ne vu plus voir ça. Plus jamais. On lui avait promis. Alors au lieu de reculer, au lieu de s'éloigner de ceux qui les menacent d'une arme, il préfère s'avancer.
Plus kamikaze tu meurs.

- Et pourquoi vous tuez au juste ?! Rien ne vous donne le droit de le faire ! Rien ! Rien ! La vie de ces gens n'est pas un jeu. On n'est pas dans une putain de fiction, s'emporte t-il.

Il ne sait même pas si on l'entend. D'autres gens parlent à côté. Et en plus, il n'arrive même pas à crier. Il ne saurait pas les raisonner. Il n'en est pas capable. Alors, pris au milieu des gens qui vont à contre-courant, il se sent miné par la colère. Pourquoi ne peut-il rien faire ? Pourquoi doit-il rester ainsi ? Impuissant, stupide. Toujours petit, dans son coin, incapable. Incapable de hurler, alors qu'encore une fois il a des morts à portée de vue. Et ça le rend fou.

- Allez tous crever en enfer ! Ils ne méritaient pas de mourir !

Cette fois il crie. Il a envie de violence. De vengeance peut-être. En tout cas, il ne veut plus laisser quelqu'un mourir. Même pas Shohei. Personne. Vraiment personne personne personne. Alors il ravale définitivement ses larmes. Il n'espère pas forcément qu'on l'ait entendu, il préférerait juste que, quitte à tuer une dernière personne, peut-être que ça soit lui.
Gwenvael allait certainement lui en vouloir.
Mais au pire, rien à foutre. S'il crève ce soir, il pourra rien lui dire pour avoir crié sur des yakuzas avant de les fusiller du regard du haut de ses un mètre cinquante-deux. C'est une situation dramatique, mais dit comme ça, on dirait une parodie. Comme quoi la vie c'est une mauvaise blague...

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Nick/Ellia Ballentine
Londres |:| Coach / Handball
Nick/Ellia Ballentine
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Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : N : Bisexuel / E : Aro-asexuelle
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Taille / Poids : N : 1m83, 82kg / E : 1m65, 57kg
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Date d'inscription : 01/11/2018
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Nationalité : Américaine
Famille : Nick et Ellia sont jumeaux, leurs parents sont Holly Ballentine et Cahel McKelly. Nick a un fils de 7 ans, Rihei Ritsuda.
Situation amoureuse : N : En couple avec Jun / E : Célibataire
Personnage sur l'avatar : N : Rin Matsuoka / E : Shibuya Rin
Couleur(s) de parole : N : #EF2F3C / E : #C173B6
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Lun 8 Juin - 18:58
Nick/Ellia Ballentine

« Let's begin »
Nick
Ellia
Nick était nettement moins à sa place que sa soeur dans ce genre d'événements. Il ne cessait de réajuster sa cravate tant il n'était pas habitué à en porter. Ellia semblait beaucoup plus à l'aise que lui. Le jeune homme soupira et croisa les bras. Il n'avait jamais aimé les discours, pas plus les écouter que les prononcer. Malgré tout, il réalisa un peu plus vite qu'Ellia que la voix avait changé. probablement parce qu'il était plus ou moins en train d'écouter alors qu'elle était partie un peu plus loin pour se servir à boire. Son premier réflexe à l'entente du coup de feu fut de protéger sa tête. Un peu plus loin, Ellia lâcha son verre et bondit en arrière comme s'il lui avait brûlé les mains. A distance, les deux échangèrent un regard. Ils n'attendirent pas le deuxième coup de feu pour partir chacun dans une direction.

La jeune fille balaya la salle de regard avant de repérer un visage familier. Chandini. Une des élèves du club, qui semblait vraiment mal en point. Elle regarda une dernière fois dans la direction de son frère avant de rejoindre sa camarade, s'accroupissant devant elle. Doucement, Ellia posa doucement une main sur son épaule, s'assurant d'être vue avant histoire de ne pas provoquer une surprise qui l'aurait effrayée davantage.. "Respire", souffla-t-elle. "Ca va aller, on va s'en sortir." C'étaient des mots bateaux, mais rassurer quelqu'un était sa seule manière de garder son sang froid. Aider les autres anesthésiait totalement la moindre soupçon de panique qui aurait pu s'infiltrer dans ses veines, et Chandini était en larmes. Terrorisée. Comme toute personne normale dans cette situation, songea Ellia. Mais elle, elle avait l'habitude de gérer les situations stressantes. Pas aussi violentes - quoiqu'elle était tombée sur un mec en train de se vider de son sang plus tôt dans l'année - mais tant qu'elle avait quelqu'un en moins bon état qu'elle, elle s'en sortait. C'était ce qui lui avait permis de faire aussi bonne figure en public à chaque fois qu’elle devait parler, parce que Nick avait besoin d'elle pour ne pas se sentir perdu. Elle prit une grande inspiration, regarda autour d'elle à la recherche d'une échappatoire ou d'une cachette possible. Protéger le plus de monde possible, à tout prix.

Nick, lui, était parti dans la direction opposée. Il se fraya un passage entre quelques personnes paniquées, s'éloignant de la scène. Il avait besoin de sécurité autant qu'Ellia avait besoin de rassurer d'autres personnes. Il n'avait pas totalement l'intention de fuir, parce qu'il n'avait nulle part où aller en vérité, mais il voulait s'écarter. Pas qu'il tienne à utiliser les autres comme boucliers humains, non, mais il serait plus à même de réfléchir s'il n'avait pas un flingue braqué sur le crâne. Et une fois qu'il pourrait réfléchir, il pourrait élaborer une solution pour s'enfuir. Réunir des gens ? Il ne connaissait pas grand monde ici, et il n'était pas sûr d'être capable de mobiliser assez de monde qui aurait le courage de se dresser contre les fous qui venaient de tuer deux personnes sous leurs yeux, même si l'objectif était juste de franchir une des issues. Maintenant qu'il était loin, il lui fallait un visage familier. Quelqu'un avec qui travailler de concert pour ne pas rester coincé ici. Pour qu'aucun d'eux ne reste coincé ici. Il continua de parcourir doucement la foule, en essayant d'être le moins repérable possible, s'immobilisant par moments, à la recherche de quelqu'un qu'il aurait pu connaître dans tout ce monde.  
Nick parle en #F5634A et en #EF2F3C (anglais)
Ellia parle en #A98BA0 et en #C173B6 (anglais)

© Ruri pour Hoshi

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Chandini
Invité
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Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 18:59
Chandini
Chandini Appachetty
Membre de Hoshi
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Adossée à ton mur, les fesses au sol, tu les regardais. Ils semblaient y prendre un plaisir fou à vous terroriser alors que l'un d'eux avait le visage plus fermé, sérieux. Tes mains vinrent sur tes chevilles et tu sentis la boucle de tes chaussures. Ils seraient préférables de les enlever, et c'est exactement ce que tu fis, essuyant encore quelques larmes qui coulaient. Heureusement que tout ton maquillage était waterproof ! Même si tu n'avais pas prévu que tes yeux tentent de concurrencer les chutes du Niagara, il fallait admettre que pour une rare fois, ça t'évitait de ressembler à un vieux tableau qui aurait pris l'eau. Tu retirais également tes bijoux et les rangeait dans ta pochette et là, tu vis une paire de jambe nue se rapprocher. En levant doucement tes yeux, tu fus comme rassurée de voir qu'il s'agissait d’Ellia et qu'elle n'avait rien ! Elle te rassura en te disant que tout se passerait bien tandis que sa main sur ton épaule voulait te donner un peu de courage et de réconfort. Un geste qui te manquait cruellement et c'est sûrement pour ça que tu la pris si brusquement dans tes bras. Pouvoir être rassurée t'avait tellement manqué ! Ça ne dura que quelques secondes mais tu avais réfléchi comme si plusieurs minutes s'étaient écoulées. Déjà, où était Nick ? Parce que ça te faisait un peu bizarre de ne pas voir son frère pas très loin d'elle et en même temps, s'il n'était pas venu à cette soirée, cela te rassurait un peu. Ensuite… Où était passé le Directeur ? Non mais c'était bien beau de faire des discours mais s'assurer de la sécurité des convives aurait été beaucoup mieux, en plaçant des vigiles par exemple. Et puis ça n'avait aucun sens, pourquoi s'en prendre à des étudiants ? S'ils avaient des comptes à régler avec certains d'entre eux, pourquoi le faire ici, en prenant tout le monde en otage ? Tout ça n'avait aucun sens ! En plus, c'était un peu bizarre d’étreindre une autre femme, parce qu'elle avait elle aussi des seins et que, d’ordinaire, ils se retrouvaient juste collés contre une paroi lisse et plate, pas contre une autre paire de ballons moelleux. Et finalement, ce qui te tira de tes pensées, ce fut cette voix. Quelqu'un pestait, protestait, furieux de ce qu'il se passait mais la voix n'était certainement pas celle du Directeur.

Tu relâchas la brune en prenant soin de toujours avoir un contact physique avec elle, ne serait-ce qu'en lui tenant la robe ou le bras, et tournas ta tête pour regarder qui avait eu l'audace de leur crier dessus, de leur dire d'aller crever en Enfer. Mais il n'allait pas bien où quoi ?! Il allait… Il allait rejoindre les 2 autres corps au sol. Il était pourtant si jeune, il devait avoir une famille et des amis qui l’aimaient, des projets plein la tête et malgré ça, c'était comme s'il venait de se suicider. À cet instant, tu fis un point avec toi-même et en tiras une conclusion des plus rapides. De toutes les manières, qu'avais-tu à perdre ? Rien. Et c'est bien cette conclusion qui te fit du mal et te plongeas dans cet état second. La main qui voulait tant s’accrocher à Ellia ne semblait plus en avoir la force tandis que tes yeux ne parvenaient pas à regarder autre chose que ce petit être à la crinière de feu.

« De toutes façons, ça n'a plus d'importance… On va tous mourir, ce soir ou un autre jour… »

Ton visage semblait fermé et tu te redressais sur tes jambes. Sans tes talons, le bas de ta robe te servait de traîne alors que tu t'avançais vers ce petit feu, quitte à t'y brûler. Ton pas n’était pas hésitant, mais il n'avait rien de confiant non plus. Tu marchais simplement, laissant le sol froid te rappeler depuis combien de temps tu n’avais plus marché pieds nus. Le petit buisson de feu n'était plus qu'à quelques centimètres et c'est alors que tu l’attrapas entre tes bras. Le droit qui l'avait plaqué et le maintenait contre toi, et ta main gauche qui se positionna sur sa bouche pour qu'il ne parle plus. Tu savais très bien qu'il pouvait te mordre mais ça t'était égale. Alors, de ta faible voix, tu leur demandas de ne pas tenir compte de ses propos car après tout il n'était qu'un enfant choqué par ce que ses yeux avaient vu. Et doucement tu reculais, en le gardant toujours bien fort contre toi. Tu sais que là tu ne le protèges pas ? Alors tu leur tournas le dos. Il était si petit, il ne méritait pas de pareilles visions. Tu voulais le ramener avec toi contre le mur, retourner auprès d’Ellia. Mais tu savais aussi que ce n'était sûrement pas possible après cela. Et comme tu l'avais dit : cela n'avait plus plus la moindre importance.
Mais comment avais-tu pu en arriver à une pareille conclusion ? Peut-être parce que les seules relations humaines que tu avais se trouvaient soit pendant les heures de cours, soit pendant que tu travaillais. C'est vrai que d'ordinaire, un nouveau venu cherchera à se faire au moins un ami mais de ton côté, tu ne savais même pas s'il y avait une seule personne dans cette salle qui te considérait comme telle. Vous étiez des connaissances, des camarades de classe ou de clubs. Et puis du côté famille, depuis qu'à causes d'une erreur d'envoi ils ont appris le métier que tu faisais, tu pouvais te considérer comme une orpheline. Ton père n'avait rien voulu savoir, et s'il s'était fait sa propre idée et seule son avis comptait. Il était l'homme, tu n'étais qu'une encore à ses yeux. Et puis tu savais très bien que la nouvelle avait dû se propager au sein de votre famille mais également du voisinage là-bas. Hors de question d'y retourner alors qu'il te prenait pour une prostituée, tu risquerais de finir comme Jeanne d'Arc mais en beaucoup moins héroïque. Et puis Chandranath t'avait comme répudié. Alors ton calcul avait été très vite fait : pas d'amis + le rejet de ta famille + pas de p'tit ami ni de mari = tu ne manqueras à personne.



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Lucas
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 19:00
Lucas

Let's begin - 18/06/2018 310

Et si on s'amusait maintenant ?


19h20

J'ai un rire nerveux qui a envie de quitter mon estomac pour aller se perdre dans les hauts plafonds de cette salle affreusement luxueuse. Quels idiots, mais quels idiots ! Ils ont vraiment cru que leur système de sécurité pouvait faire le poids face à moi ? A MOI ? Ils ont oublié à qui ils avaient à faire. Je ne viens pas tout seul contre 3 ou 4 gorilles, non, je viens avec ma petite armée personnelle, spécialement donnée par Mao. C'était impossible pour eux de gérer ça... Je me sens tellement puissant que j'ai envie de hurler. Mais ce serait sûrement mal perçu par mes sous-fifres, déjà qu'ils semblent tendus et sous pression. C'était quoi ce qui vient de se passer là ? Je m'en fous de faire gicler de l'hémoglobine mais y'avait qu'un mort de prévu... je crois ? Et puis Julchen n'était pas obligée de me couper la parole cette garce. Je devrais dire à Mao de se méfier d'elle, elle veut me poignarder dans le dos, j'en suis sûre. Je ne les aime pas, ils n'ont pas de charisme, ils ne réfléchissent pas, pas comme moi, et puis je...

- Et pourquoi vous tuez au juste ?! Rien ne vous donne le droit de le faire ! Rien ! Rien ! La vie de ces gens n'est pas un jeu. On n'est pas dans une putain de fiction. Allez tous crever en enfer ! Ils ne méritaient pas de mourir !

C'est quoi ce putain de PUTAIN DE BOURDONNEMENT QUI ME PÈTE LES COUILLES ?!?
J'étais occupé à m'auto congratuler et voilà que... qu'un ... qu'un moustique vient me sucer le sang pendant mon heure de gloire ?? Il rigole ou il est con le morveux. Je le regarde, d'un air sûrement un peu béat. Bah ouais... j'ai un gamin en face de moi, il doit pas avoir plus de 12 ans, et il vient de me dire d'aller crever ? Il est suicidaire ce gosse. J'admire sa petite tentative de rébellion, enfin je crois... Non en fait, c'est débile, il va crever.

Je jette un oeil au dirlo pour lui faire comprendre de pas bouger. Le silence est net dans la salle désormais. Ce gamin retient toute leur attention et je crois que les gens ont envie de savoir ce qui va lui arriver. Alors je vais leur montrer.
Un sourire atroce vient étirer mes lèvres pendant que je descends de l'estrade pour aller vers lui. Je vois une gamine me devancer, mettre la main sur sa bouche et l'emmener un peu plus loin. Trop tard mademoiselle, il a voulu jouer avec moi, mais c'est trop taaaaarrrrrrd. J'ai envie d'hurler tellement je suis excité. Cet insolent va être le point final de la mutinerie. Après lui, plus personne osera bouger le moindre petit doigt. J'aurais pas pensé qu'avec deux cadavres, ils soient encore capables de se mouvoir ou de balbutier mais les bourgeois n'ont aucun respect, ils se croient meilleurs que les autres ou plus amenés à vivre sur cette planète mais c'est faux !!

Ah ils sont trois maintenant ? J'ai rien compris. Peu importe. Je suis devant eux et c'est moi qui a le flingue alors tirez-vous ! Je mets le petit groupe en joue :

- T'as quel âge toi gamin pour ouvrir ta petite gueule de gosse de riches ?? T'as envie de crever c'est ça ? Et toi ? Et toi ?

L'arme fait un aller retour assez mortifiant entre les têtes. Leurs yeux vont sortir de leurs orbites. Ils doivent mourir de peur et c'est parfait !!

- C'est pourtant simple comme jeu non ?? Pas de bruit, pas de sang. Du bruit ...

J'hausse les épaules en gardant les paumes ouvertes, et je fais un petit bruit avec mes lèvres pour signifier que le destin va tomber.

- hin hin ... et bien du sang !

Je lève les yeux, je croise le regard d'Alice, j'espère qu'elle va suivre mon système de pensées sinon c'est moi qui vais devoir tuer quelqu'un et je suis pas prêt là, j'ai pas encore les phalanges assez échauffées, j'ai besoin d'un peu de temps, et surtout d'y voir plus clair. Je lui fais un signe de tête pour qu'elle bute quelqu'un, qui elle veut, j'm'en fous, j'les connais pas.

► Point de vue d'Alice ◄

Alice avait été vraiment déçue quand son frère avait posé sa main sur son arme un peu plus tôt, elle aussi elle voulait s’amuser à tirer dans des gens ! Pourquoi les autres avaient le droit et pas elle ? Toute bougon, ses joues gonflées et son pied frottant le sol avec insistance pour montrer son mécontentement, elle resta à côté d’Arthur, presque impassible alors que la foule hurlait et s’agitait. Yeurk… Il y avait même des gens qui vomissaient par terre ! Et soudain, une voix tira l’Anglaise ronchon de ses pensées. Un rouquin venait de leur hurler dessus alors que Lucas avait dit à tout le monde de rester sage. Les yeux émeraude d’Alice s’illuminèrent, plein d’espoir, alors qu’elle tournait la tête vers celui qui les menait ce soir. Lucas, énervé, sauta de l’estrade pour attraper ce pauvre enfant qui avait osé lui désobéir. Alice trépignait sur place, sautillant, les mains jointes, son regard toujours posé sur son chef. Vite, vite, vite ! Et le signal lui fut donné : un simple mouvement de la tête.

« Hiiiiii ! Trop génial ! A mon tour ! »

Reprenant son arme dans ses mains, Alice se mit à tourner sur elle-même, faisant virevolter sa robe victorienne courte, son bras tendu devant elle.

« Eennie Meenie Miney Moe
Catch a tiger by the toe
If he hollers let him go
Eennie Meenie Miney Moe ! »

A la fin de sa comptine « Am, stram, gram » dans sa langue natale, Alice s’arrêta soudainement, se campant bien sur ses deux pieds en fixant la personne qui se trouvait pile dans son axe de tir. Elle lui offrit un grand sourire de gamine innocente alors qu’elle penchait doucement la tête sur le côté.

« Héhé ! Boum ! »

Et le coup partit, Alice témoignant de toute sa joie d’avoir pu faire tomber quelqu'un elle aussi avec son joujou en sautant partout, puis sauta au cou de son frère qui essaya de la tempérer un peu pour ne pas qu’elle fasse un autre mort en appuyant sans le vouloir sur la détente.


► / Alice ◄

Je profite de la nouvelle onde de choc que produit la troisième détonation pour pousser les deux gamins qui protègent l'enfant. Je me rapproche du petit roux et le chope par les cheveux et je colle mon front au sien.

- Félicitations gamin, tu viens de tuer quelqu'un.

Ma tête recule pour venir s'éclater contre la sienne. Voilà des années que j'avais pas mis de coup de boule. C'est assez déstabilisant. Je remets les autres gamins en joue pour leur faire comprendre de pas bouger. Je pense qu'ils ont saisi que je rigole pas mais on sait jamais. Je leur fais un sourire et je regarde cette loque de 1m30 qui s'est ratatinée par terre sous l'impact. Il a enfin trouvé sa place. J'ai la fureur en moi, il m'a totalement réveillé. Hélas...
Mon pied prend de l'élan pour s'enfoncer dans son ventre, il fera moins le malin maintenant. J'ai aussi envie de shooter sa petite tête de merdeux mais je vais sûrement le tuer, alors ça va attendre un peu, je préfère lire l'horreur dans ses yeux que le poisson mort.

Enfin bref, je me re-concentre, j'essuie les gouttes qui coulent le long de mon front et j'essaie d'effacer le flou qui s'installe devant mes yeux, j'ai peut-être un peu forcé sur la dose avant de venir, j'y vois plus très clair et je me fais violence pour pas me taper la tête contre les murs là tellement l'excitation me ronge les entrailles.
Je fais un signe avec l'arme que j'ai à la main vers les autres pour leur faire comprendre qu'ils doivent se déployer et séparer les élèves, ils savent ce qu'ils ont à faire, enfin j'espère. Je serais même pas étonné que d'autres élèves soient tués mais moi je me salirais pas les mains, je ferais pas tout foirer.

Je m'approche du Directeur qui est resté près de son estrade là comme un gros bourgeois coincé du cul, il a même pas essayé de se sacrifier pour les petits portefeuilles qui gisent au sol. Je suis sûr qu'il s'en fout. Je m'approche de son visage, il a un regard fermé, pas mauvais mais plutôt apeuré je pense, et c'est normaaaal crétin !! Je ris juste sous son nez et puis en pointant l'arme sur sa tempe, je le fixe avec mes yeux brillants :

- On y va Monsieur le Directeurrrr ?
- Où ça ?

Question inutile !!! La crosse de mon arme s'abat sur sa tempe, il se baisse aussitôt en gémissant de douleur. Je recule, emporté par l'hyperactivité de mes membres. Je me frotte le crâne et je mords ma lèvre, je ne dois pas le tuer et pourtant j'en meurs d'envie.

- T'es débile ou quoi ?! C'est l'argent qui te fait oublier de réfléchir ?! Allez ! Bouge-toi !

Il est beau avec l'arcade sourcilière qui saigne. Ca me donne presque envie de récupérer cette effluve en guise de cadeau. Mais je dois me concentrer. Je me frotte les yeux jusqu'à me les enfoncer dans le crâne et je le pousse vers son bureau. Il est temps de ... négocier. Enfin ... de lui dire ce que j'ai à lui dire quoi... ouais enfin ... je vais le faire parler pour qu'il se taise !



► Nombre de mort : 1





Let's begin - 18/06/2018 136-9CHANDRANATH APPACHETTY
Groupe : Civil
Âge : 25 ans
Chandranath était un homme protecteur, serviable, qui n'aimait pas l'injustice et qui se donnait toujours à fond dans les tâches qu'il accomplissait pour les personnes chères à son coeur.
Il adorait le sport, les sensations fortes et les montées d'adrénaline. Il pouvait paraître assez froid avec les inconnus.
C'est le frère de Chandini Appachetty qu'il aimait plus que sa propre vie.
► Blessures :

IVY ENGEL - Choc sévère à la tête (vertige, déséquilibre, nausées), et douleur abdominale (envie de vomir, futur hématome)
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Sören .
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 19:02
Sören .



Il avait mal à la tête. Y avait trop de bruit ici, Sören voulait du calme, du silence. Longtemps, ses yeux avaient fixés les deux corps qui animaient le début de la soirée. Il savait que ça serait arrivé et il regardait ce sang si rouge doucement grignoter la surface du sol. C'était une couleur magnifique, sombre et parfaite mais elle n'allait pas vraiment avec la couleur des tableaux posés au mur ou des robes somptueuses de ces dames. Son sens de l'Art était maltraité, tout comme ses oreilles et l'alien qu'il était à ses heures perdues voulait retrouver son bien-être si vital.

Ce fut seulement quand il reçut un coup de coude d'un "collègue" qu'il comprit que l'heure était venue de séparer les élèves pour mieux gérer l'action, après qu'un autre corps avait rejoint ceux déjà aux cieux. Il n'était pas motivé, il n'avait pas envie et il craignait un peu les gens qu'il ne connaissait pas. Malgré tout, il fit son job et emmena avec lui deux élèves au hasard, une belle petite brune dont la copine semblait déjà avec été kidnappée et avec une douceur certaine alors qu'il gardait quand même son arme dans la main, il la fit se lever et lui demanda poliment de le suivre sans faire de vagues car ils pouvaient pas tuer tout le monde sinon ils allaient se faire chier.
Le ton monotone, le pas lent, Sören s'arrêta ensuite devant un autre brun avec de beaux yeux verts, le regarda quelques secondes en silence de son seul œil valide. Il sentait qu'il avait envie de s'exprimer celui-là et ça tombait bien, Sören avait une certaine envie de discuter aussi. Hop, ce sera lui son deuxième élève et le flingue pointé vers eux, prêt à s'en servir en cas de besoin même si c'était loin d'être son but, ils prirent la direction d'un couloir au hasard.

Les lieux, les routes, les trajets, Sören ne retenait rien car ça ne l'intéressait pas. Alors il aurait pu trouver un magnifique endroit pour passer le temps qui allait venir mais son karma jouait encore avec lui, et ils se retrouvèrent dans les toilettes pour femmes. Tant pis, ça ferait l'affaire et ses proies pourraient même s'enfermer dedans pour se soulager ou même pour trouver leur calme. La porte des toilettes étant verrouillée (comme la fenêtre), ils iraient pas bien loin de toute façon.

- Je peux pas vous dire comment je m'appelle mais ... on peut faire connaissance ? On va passer un peu de temps ensemble et si vous êtes sages, ça devrait pas être trop compliqué.

Y avait plus qu'à espérer qu'ils allaient se tenir tranquille, quitte à ce qu'ils passent le temps restant dans le silence ... ou pas.

- Je suis désolé, j'ai pas amené mon jeu de cartes.
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Isaac W.
Invité
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Lun 8 Juin - 19:07
Isaac W.
Isaac T. Williams
Personnage de Hoshi
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Le pire dans une situation comme celle-ci, c'est que la plus petite chose peut rapidement devenir très grande. Une respiration peut provoquer des regards noirs. Mais alors quand un jeune décide de prendre la parole pour interpeller les individus qui nous tiennent en otages, là, c'est une catastrophe. Ça me donne des frissons. Il a osé dire à voix haute ce qu'un grand nombre devait penser à voix basse. Mais il n'aurait jamais dû. Je n'aurais personnellement pas osé. Parce que je le sens très mal, c'était une mauvaise idée. Tous les regards sont portés sur lui, pas que les bons regards.
À partir de là, tout s'enchaîne très vite. L'homme qui semble être le chef descend de son estrade et se dirige vers le jeune qui a parlé. D'autres l'ont rejoint. Mais ça ne l'arrête pas. Il semble déterminé. Je ne sais pas ce qui me pousse à regarder, mais ma respiration devient de plus en plus forte. Myo est toujours près de moi. Je ne veux pas que l'on soit séparé. C'est un peu mon seul repère pour le moment.

Avec son arme pointée sur les élèves, le vieil homme commence à parler. Il montre bien qui commande ici, en les menaçant, les insultant. Je n'aimerais pas être à leur place. Mais le message est clair et peu rassurant. Si on veut rester en vie, on doit rester silencieux. Je n'aime pas ça, mais ce sont les règles. Ça va très mal finir tout ça. Je me prépare, avec crainte, à un prochain coup de feu. Ils veulent montrer qu'ils ont nos vies entre les mains.
Mais alors que mon attention est posée sur le vieil homme, un coup de feu se fait entendre. Je hais ça. Des cris de surprise, de peur, un nouveau corps qui tombe au sol. Ça devient intenable. Ils tirent vraiment au hasard. C'est horrible. Ça peut être le tour de n'importe qui, n'importe quand. Je ne serai pas étonné si certaines personnes tournent de l’œil dans les minutes à venir. C'est intenable.

Je décide de fermer les yeux pour souffler. Je dois tenter de faire table rase. C'est difficile dans ce genre de situation. Mais j'ai envie d'agir, je dois m'en empêcher. Je risque de faire tuer des gens, de me faire tuer moi. Je serre mes poings tellement fort. Tous mes muscles sont tendus. Cette situation me pousse à bout, je dois me calmer. Reprendre ma respiration m'a toujours aidé à me calmer, dans n'importe quelle circonstance. Je suis certain que ça va un minimum fonctionner.
Mais pendant que je me calme doucement, rassuré par la présence presque stable de Myo, j'entends plus de bruits autour de nous. J'ouvre à nouveau les yeux et constate que tous les invités commencent à se faire disperser. Chaque tortionnaire en choisit deux et s'en va avec eux. Cela se fait plus ou moins gentiment. Je me tourne vers Myo, je ne veux pas que l'on soit séparé. Si c'est le cas, je ne sais pas si je pourrai me contrôler. Je n'aurai rien à perdre.

Sauf qu'une femme se rapproche de nous, des gouttes de sang sont collées à sa peau, à ses cheveux. Cette fois, je tremble totalement. Cette femme n'a pas l'air bien du tout, elle symbolise parfaitement toute l'horreur de la situation. Elle vient vers nous, sans faire le moindre bruit et d'un coup, elle couvre les yeux de Myo. Je n'ai bien sûr pas le temps d'agir, elle non plus. De toute façon, nous en sommes totalement incapables. Mon amie se met à crier, un cru horrible. Pour la première fois de puis le début, une larme coule sur ma joue. J'ai réussi à me contenir, mais là, c'est impossible. Je crois bien que cette folle vient de lui casser le poignet, ce qui expliquerait sa réaction.
Très vite, Myo se retrouve obligée à la suivre. Je ne la lâche pas des yeux. J'ai envie de la suivre, mais je n'en ai pas la force. Je suppose que partir en courant après elle n'est pas la meilleure des idées de toute façon. C'est certainement même la pire, alors je ne bouge pas.

C'est tout seul que je suis maintenant. Je viens de laisser partir ma cavalière, sans rien pouvoir dire, ni faire. J'appréhende la suite, je ne bouge pas. J'ai les poings toujours aussi serrés, une envie de crier que je contiens dans ma gorge. J'ai envie de comprendre, je déteste rester dans cette incompréhension. Tout ce que je sais, c'est que quelqu'un va rapidement venir me dire de le suivre. Les battements de mon cœur sont si rapides, l'adrénaline m'empêche de réfléchir.
C'est un homme qui s'arrête devant moi, il me fixe. Son regard est insistant et le fait qu'il soit armé me met tellement mal à l'aise. Il n'a pas besoin de me dire un seul mot, je comprends très bien qu'il faut que je le suive. Alors mon instinct de survie me fait bouger les jambes. J'ai tellement mal au ventre.

Sur le chemin, je prends le temps de regarder la fille avec moi. Je la connais, il s'agit de la belle Ellia. J'aurais préféré la revoir dans d'autres circonstances. Cette fille est géniale. Je l'ai rencontrée, il y a un petit moment, grâce à notre passion commune : le sport. Elle a un an de plus que moi et je ne regrette pas d'être allé lui parler. Je m'entends bien avec elle. Quelque part, ça me rassure un petit peu d'être avec quelqu'un comme elle. On est deux sportifs, si cet homme n'avait pas eu d'arme, on aurait sûrement eu l'avantage. Une handballeuse et un rugbyman, tous deux en bonne condition physique. De ce que je vois, Ellia a réussi à garder son calme. Ça va aller.
Je sais bien qu'on ne pourra rien faire contre lui, mais ça m'aide à ne pas craquer. Même si très clairement, je n'en suis pas loin. Peut-être que ça aurait été mieux que je sois avec quelqu'un que je ne connais pas. Parce que là, je me mets une pression tout seul. Hors de question qu'Ellia soit blessée. Je suis trop con à vouloir toujours protéger les gens, mais c'est dans ma nature. Je tiens ça de mon père.

Au fil des couloirs, l'homme semble avoir fini par trouver sa destination. Nous voilà devant la porte des toilettes des filles. Alors là, je suis décontenancé. C'est surprenant. Il ouvre la porte et nous fait signe d'entrer. Je fais un petit sourire peu rassuré à Ellia et j'entre à l'intérieur. C'est la première fois que j'entre ici et ça sera sûrement la dernière. Lorsque l'homme referme à clé derrière nous, je comprends qu'on est enfermé dans ce tout petit espace.

-Je peux pas vous dire comment je m'appelle mais ... on peut faire connaissance ? On va passer un peu de temps ensemble et si vous êtes sages, ça devrait pas être trop compliqué.

Cet homme semble presque normal dans sa façon de parler, il ne semble pas vouloir nous faire du mal. Mais dans tous les cas, je le trouve louche. Je n'aime pas ça.

-Je suis désolé, j'ai pas amené mon jeu de cartes.

Évidemment que non, un jeu de cartes n'aurait pas permis à la situation de paraître plus normale. Rien ne peut aider à ça. Je préfère regarder ma camarade que cet homme. Elle est si belle dans sa robe bleue. Moi qui ai l'habitude de la voir dans des tenues de sport, ça change tellement. J'aurais tellement préféré voir un sourire sur son visage. Mais là, on est enfermés avec un fou dans des toilettes.
C'est maintenant que je commence à vraiment me sentir très très mal. On est enfermés. Je suis très anxieux dans ce genre de situations, ça m'arrive toujours dans les avions ou les trains. Ma respiration devient plus difficile. Je ne dirais pas que je suis claustrophobe, mais on n'en est pas loin. J'ai envie que tout ça s'arrête. Cet homme veut faire connaissance. Très bien, je suppose que je peux lui donner ce qu'il veut. Mais cette situation me met mal à l'aise. Il peut s'en prendre à moi, mais pas à Ellia. C'est sûrement mon côté protecteur qui pense ça, ou peut-être un côté un peu macho, mais je ne veux pas qu'il lui fasse du mal. Je prends mon courage à deux mains et tente de m'exprimer le plus clairement possible. Je commence par me présenter :

-Je… Je m'appelle Isaac.

Mais ça ne me suffit pas. J'ai besoin de parler plus. Peut-être qu'Ellia n'en a pas besoin, mais je me sens dans l'obligation de tenter de l'aider. On est deux, on est là pour s'entraider, se soutenir.

-On peut parler, faire connaissance, tout ce que vous voulez. Mais… S'il vous plaît, laissez Ellia partir. Vous pouvez me garder, faire ce qui vous passe par la tête avec moi. Mais ne lui faites rien.

Je tente de calmer ma respiration, mais c'est difficile. Dire tout ça m'a demandé beaucoup de force et de courage. Certainement, qu'il n'y aura aucun résultat en plus. Mais je ne regrette pas. Je ne veux pas qu'Ellia soit blessée, ou pire. Maintenant qu'on est ensemble, c'est elle que je dois protéger. Et à l'inverse, je suppose qu'elle doit penser pareil. C'est comme ça chez ceux qui pratiquent des sports d'équipe, on n'est pas dans l'individuel. Ça doit sûrement nous aider dans ce genre de situation. Même si je dois bien reconnaître que j'aurais peut-être mieux fait de fermer ma grande gueule pour une fois. Surtout vu le regard que me lance mon amie.
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Nick/Ellia Ballentine
Londres |:| Coach / Handball
Nick/Ellia Ballentine
Sexe : Autre
Identité de genre : Gender-fluid
Orientation sexuelle : N : Bisexuel / E : Aro-asexuelle
Messages : 362
Age : 26
Taille / Poids : N : 1m83, 82kg / E : 1m65, 57kg
Né(e) le : 18/04/1998
Date d'inscription : 01/11/2018
Pays d'origine : Etats-Unis
Nationalité : Américaine
Famille : Nick et Ellia sont jumeaux, leurs parents sont Holly Ballentine et Cahel McKelly. Nick a un fils de 7 ans, Rihei Ritsuda.
Situation amoureuse : N : En couple avec Jun / E : Célibataire
Personnage sur l'avatar : N : Rin Matsuoka / E : Shibuya Rin
Couleur(s) de parole : N : #EF2F3C / E : #C173B6
Doubles comptes : Martel, Alix, Roxanna, Jesse, Chelsea, Alwyn, Naev, Zelda
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Lun 8 Juin - 19:08
Nick/Ellia Ballentine

« Let's begin »
Ellia
Isaac
Sören
Tout était complètement hors de contrôle. Elle n'arrivait toujours pas à comprendre comment cette histoire avait pu éclater. L'école trempait dans des affaires louches au point de provoquer un raid prêt à tuer des élèves à vue et sans raison ? C'était si improbable et tellement... gratuit.
Après l'avoir serrée dans ses bras, geste qu'Ellia avait tenté de concilier avec le reste, interpéter comme un besoin de réconfort et fait suivre de caresses apaisantes dans le dos, Chandini avait fini par la lâcher pour se précipiter vers le gamin qui avait eu le cran, ou la folie, de crier sur leurs agresseurs. Ensuite... Ensuite...
D'abord, elle n'avait plus eu personne à rassurer. C'est donc son propre cerveau qui avait commencé à emmagasiner de la peur. Où était Nick ? Elle l'avait cherché des yeux dès qu'un flingue avait été pointé sur la tête du rouquin. parce que des cheveux roux additionnés à une arme à feu avaient fait remonter aussitôt une angoisse sourde. Son esprit avait, l'espace d'un instant, superposé le visage de Nick à ce garçon un peu trop téméraire, et elle avait senti des sueurs froides courir sur sa peau. Et quand elle avait compris qu'ils allaient tirer au hasard dans la foule, son coeur s'était arrêté de battre.

Une seconde, deux secondes. Le bruit de la balle lui avait percé les tympans tant elle avait fait abstraction du reste. Un cri dans la foule l'avait ramenée à la réalité, mais elle avait mis un moment à rouvrir les yeux. Elle avait à peine osé soulever ses paupières, ne supportant plus d'imaginer son frère dans le même état que les deux premières victimes de la soirée, mais c'était quelqu'un d'autre qui avait été touché. Malgré elle, aussi froid que ça puisse paraître, elle entendit un léger soupir de soulagement franchir ses lèvres, et elle se sentit monstrueuse. Ce garçon comptait forcément pour quelqu'un, autant que Nick comptait pour elle. Avait-elle le droit d'être rassurée qu'il ait été frappé à la place de son frère ?
Elle n'eut pas le temps de se poser la question plus longtemps. Elle sentit qu'on s'approchait d'elle, fronça les sourcils quand un homme lui demanda de la suivre. Un des leurs, bien sûr. Comptaient-ils les tuer un par un maintenant qu'ils avaient fait régner une terreur docile sur place ? Il affirmait que non mais elle n'avait pas confiance. Aucune chance qu’elle croie un mot venant d'un de ces types. Elle serra les poings. Suivit malgré tout, refusant que son entourage ait à vivre la perte qu'elle avait tant crainte. Ils récupérèrent quelqu'un en chemin, un camarade qu'elle avait déjà rencontré, Isaac. Sportif, comme elle. Fort. Si jamais quelque chose tournait mal, elle pourrait compter là-dessus.

Alors qu'elle traversait la foule, elle aperçut le visage de son frère. Il semblait suivre une jeune fille beaucoup trop enthousiaste. "Nick..." souffla-t-elle. Elle mourrait d'envie d'aller se jeter à son secours, de chasser la fille qui osait songer ne serait-ce qu'un instant à lui faire du mal. Elle n'aimait pas l'attitude hystérique qu'elle voyait d'ici. Ses poings la démangeaient. Mais elle croisa le regard de Nick. Perçut un éclat d'inquiétude très mal dissimulé, elle le connaissait trop bien. Il s'inquiétait pour elle. Le sang s'imposa à son esprit. Elle détourna les yeux et suivit en silence, mordant l'intérieur de sa joue pour chasser des larmes inopportunes.
S'ils touchaient à son frère, elle les retrouverait. Tous. Un par un. Et elle les étriperait à mains nues.

Ils finirent par atteindre leur destination. Les toilettes des filles. Pas franchement l'endroit le plus glamour du monde mais, en même temps, est-ce qu'une prise d'otage avait besoin d'être glamour ? Ellia croisa le regard d'Isaac, qui ne semblait pas spécialement rassuré - qui l'aurait été ? - et elle entra à son tour, les dents serrées. tout ceci était parfaitement injuste. Elle croisa son image dans le miroir. Les sourcils froncés par le mélange de colère et de peur, les poings et la mâchoire tout aussi crispés. Elle avait l'air au bord de la crise de nerfs. Elle ferma les yeux une seconde, serra les paupières, se força à adopter une expression plus neutre. Qui sait ce qu'il serait capable de leur faire si elle avait l'air prête à l'assommer pour s'enfuir ? "Ellia." répondit-elle d'une voix atone lorsqu'il leur demanda leur prénom.
Elle ne voyait pas l'intérêt de faire de la résistance, plutôt le danger, mais elle n'avait jamais été très bavarde et elle n'avait pas l'intention de commencer en étant enfermé avec un possible tueur en série.

Cependant, ça ne l'empêcha pas de froncer les sourcils en tournant la tête vers Isaac. Comment ça, la laisser partir et ne garder que lui ? C'était une blague ? Elle s'adossa et croisa les bras. Quoique réponde leur inconnu après ça, elle avait aussi son mot à dire. "Même si je pouvais, et j'en doute, il est hors de question que je te laisse en danger et que je m'enfuie. Je ne te laisse pas seul ici. Pas avec lui." Elle avait conscience que ce n'était pas la chose la plus intelligente à sortir, même si elle avait régulé au maximum le ton de sa voix pour que tout son mépris ne ressorte pas dans le "lui", mais elle ne pouvait pas tolérer qu'on se sacrifie pour elle. Ou qu'on prenne sa défense de cette façon. Ca allait à l'encontre de tous ses instinct, de sa façon même de penser. Elle aurait aimé pouvoir aller retrouver son frère, mais elle se refusait totalement à laisser un ami derrière elle.
Nick parle en #F5634A et en #EF2F3C (anglais)
Ellia parle en #A98BA0 et en #C173B6 (anglais)

© Ruri pour Hoshi


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Sören .
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Lun 8 Juin - 19:10
Sören .

Ces toilettes ... Sören avait failli appeler le "patron" quand il avait vu que c'étaient celles des filles, demandant à changer le plan juste pour se retrouver dans un endroit plus adapté mais il connaissait déjà la réponse. Il n'était pas utile de déranger quelqu'un qui risquait de vous briser la colonne vertébrale ensuite juste pour qu'on retienne la leçon. Et de leçon, Sören n'en n'avait plus besoin.
Alors avec une tête un peu mal à l'aise, il était entré sans broncher et avait refermé derrière ses deux camarades. Il ne les sentait pas très à l'aise malgré qu'il n'ait pas été méchant mais vu ce qu'il s'était passé dans la salle de réception, c'était sûrement évident. Lui, aussi bizarre que ça pouvait être, était devenu un habitué de tout ça. Il était dans le métier depuis un sacré moment maintenant, n'ayant jamais vraiment rien fait d'autre de sa vie et même s'il ne considérait pas que tuer était le meilleur moyen pour avoir ce qu'on voulait, il n'empêchait personne de le faire et n'affichait pas de moue dégoûtée. Il était neutre, limite un peu stone.

Décidant de briser la glace puisqu'ils allaient passer un certain temps ensemble, Sören leur annonça qu'il n'avait pas de jeu de cartes dans le seul but de leur faire entendre sa voix, qui était naturellement calme et posée. Le jeu de cartes en lui-même, c'était une note d'humour même s'il adorait y jouer !
Par chance, ils se présentèrent rapidement et il pu ainsi se détendre un peu lui aussi. Les débordement étaient envisageables mais c'était pas prévu dans son plan pour que les choses se déroulent bien. Alors qu'il s'appuyait sur le lavabo, l'arme toujours dans la main, Sören entendit une requête et ses yeux firent un rond dans ses orbites. Laisser s'enfuir une victime ? Bah voyons, c'était pas comme si c'était possible. Où est-ce qu'elle irait de toute façon ? Ils avaient envahi tous les lieux disponibles et scellés les portes de sortie. Au mieux, elle retournerait en salle de réception avec les 3 cadavres, au pire elle trouverait un autre duo qui pourrait finalement se révéler ne pas être plus sympathique. Ils ne le savaient peut-être pas mais ils étaient chanceux ces deux-là, chanceux d'être lui plutôt qu'avec n'importe laquelle des filles. Ils n'entendaient pas les coups de feu tirés depuis la séparation ?

- Ellia a raison, je peux pas faire ça. Mais prenez votre mal en patience, ça ne va pas durer éternellement et je n'ai pas l'intention de vous faire du mal.

Du moins, c'était ce qu'il avait compris quand on lui avait expliqué le plan. Enfin ... tenté d'expliquer. Lui, dès que ça dépassait le stade de ses habitudes, il était à la ramasse. Il s'était déjà fait remonter les bretelles afin d'être plus "dans l'action" mais y avait rien à faire. Des choses attiraient son attention bien plus que les plans tirés à 4 épingles. L'art, les insectes, une fuite d'eau ... tout. D'ailleurs ...

- L'un de vous deux veut aller aux toilettes ? On est chez les dames, mais bon ...

Il avait conscience que ses camarades pouvaient s'enfermer dans les toilettes mais ... pour y faire quoi ? Franchement, ils iraient pas bien loin, leurs téléphones ne fonctionnaient plus et il avait bien pris soin de regarder si la fenêtre pouvait laisser passer un être humain. Résultat : non. Aucun risque. Et si pour eux, parler derrière une porte était plus simple alors pourquoi pas ?

Fouillant dans ses poches, Sören y trouva quelques bonbons à la menthe qui semblaient avoir un peu fondus dans le papier. Il faisait très chaud aussi, faire tout ça au moins de Juin quelle idée !
Tendant la main, il leur en proposa un après en avoir gobé un lui-même, conscient qu'une bouteille d'eau aurait été plus adaptée. Zut de zut, il n'avait pas pensé à prendre à manger non plus et maintenant qu'il s'en rendait compte, il avait une de ses faims !

- J'ai pas pris le temps de goûter les petits-fours. Est-ce qu'ils étaient bons ? J'espère que vous avez eu le temps d'en profiter.

Maladroit, mais sincère.
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Isaac W.
Invité
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Lun 8 Juin - 19:16
Isaac W.
Isaac T. Williams
Personnage de Hoshi
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Peut-être que j'aurais vraiment dû me taire. La situation n'est vraiment pas à notre avantage. Je n'ai pas l'impression que ce mec veuille nous tuer. Il est tellement calme depuis avant, comme si tout l’indiffère. Peut-être que c'est le cas. En tout cas, moi, je ne suis pas calme, loin de là. Tenter de garder ma respiration à un rythme normal est vraiment difficile, c'est étouffant comme pièce.

-Même si je pouvais, et j'en doute, il est hors de question que je te laisse en danger et que je m'enfuie. Je ne te laisse pas seul ici. Pas avec lui.

Cette fille est vraiment incroyable. Le ton de sa voix me rassure presque. Je me dis qu'elle a raison. Il vaut mieux ne pas être séparé. On peut très bien s'en sortir si on reste tous les deux. Je vais la protéger et elle va me protéger. Dans ce grand malheur, je vois peut-être enfin une once d'espoir.

-Ellia a raison, je peux pas faire ça. Mais prenez votre mal en patience, ça ne va pas durer éternellement et je n'ai pas l'intention de vous faire du mal.

Il semble vraiment sincère, mais je n'arrive pas vraiment à lui faire confiance. Je pense que personne ne peut faire confiance à ce genre d'individu, et surtout pas dans ce genre de situation. J'ai envie de le croire, l'envie n'en manque pas. Mais après les trois morts et tous les coups de feu, je ne peux pas lui faire confiance. Surtout que j'entends encore des tirs maintenant et cela me donne des frissons.

-L'un de vous deux veut aller aux toilettes ? On est chez les dames, mais bon…

J'ouvre de grands yeux, très étonné. Pourquoi voudrait-il qu'on aille aux toilettes ? Rien que l'idée d'être enfermé dans une pièce encore plus petite, en sachant que je ne pourrai pas m'en aller, m'angoisse encore plus. Je ne vais pas tarder à être pris de panique.
C'est ridicule oui, le grand sportif qui a peur d'être enfermé quelque part. Mais c'est au moins plus crédible que la peur des insectes ou des rongeurs. Là, il y a un vrai danger. J'ai toujours eu peur des espaces clos et là, ma peur devient plus que rationnelle. Je suis enfermé dans des toilettes, sans issue, avec un terrible psychopathe.

Enfin, terrible psychopathe qui nous propose des bonbons. Je regarde rapidement vers Ellia, essayant de savoir si de son côté elle allait accepter. Mais quand je vois l'inconnu en prendre un en bouche, je n'hésite pas. Ils ont l'air d'être à la menthe, ce n'est pas ce que je préfère, mais au moins, ça va me calmer un petit peu.

-J'ai pas pris le temps de goûter les petits-fours. Est-ce qu'ils étaient bons ? J'espère que vous avez eu le temps d'en profiter.

Mon esprit tourne dans tous les sens. Pourquoi est-il si gentil avec nous ? Les autres individus avec lui semblait tellement plus agressifs. Ces femmes qui ont tiré sur des jeunes pour le plaisir. Le vieux qui a frappé le petit qui a osé ouvrir la bouche. Ces images me quittent pas. Et lui, il parle d'aller aux toilettes, de petits fours.
Quelque part, je suis bien content que ça prenne cette tournure-là. Je me sens plus à l'aise. Ce n'est pas grand-chose, mais j'ai l'impression d'avoir un être humain en face de moi. S'il essaye de jouer la carte de la gentillesse pour nous amadouer, il y arrive très bien. Certes je me méfie toujours. En plus, son bonbon avait un peu fondu et maintenant que je l'ai en bouche, je ne le trouve pas spécialement bon.

Depuis qu'on est entré dans la pièce, Ellia et moi gardons quand même un peu de distance entre nous et lui. Peut-être qu'un mètre nous sépare, c'est tout ce qu'on peut avoir dans une si petite pièce. C'est déjà ça. La moindre petite chose est à prendre. Et là, je décide de saisir la perche qu'il nous tend. Il a envie de discuter et il a presque l'air gentil. Alors je n'hésite pas, je n'ai pas ma langue dans ma poche, ça, il va l'apprendre bien vite.

-Sérieusement ? Toi non plus t'as pas pu goûter les petits-fours ? C'est trop triste ! J'étais venu juste pour la nourriture moi. Votre petit numéro m'a empêché de manger…

Je sais pas ce qu'il m'a pris de le tutoyer. J'essaye de montrer un maximum que je suis à l'aise. Comme si un petit bonbon avait changé la situation et que maintenant je lui fais vraiment confiance. Mais en vérité, je vois bien mes bras qui sont en train de trembler. Je ne sais même pas comment mes jambes font pour réussir à me tenir debout.
J'ai même tenté un peu d'humour. Il a dit qu'on devait être sages. Alors j'adopte la technique de l'otage parfait. Je fais exactement tout ce qu'il me demande. Et quand je verrai une ouverture, peut-être que je tenterai un truc. Mais ça, c'est pas sûr. Il faudrait d'abord que j'en trouve le courage. Mes peurs et mon angoisse, que j'essaye de cacher, me bloquent sur ma position. Je n'ai que réussi à tendre le bras pour attraper le bonbon.

-Et sinon, Monsieur "Je peux pas vous dire comment je m'appelle". Tu veux pas un peu nous dire pourquoi t'as choisi les toilettes ? C'est vraiment du mauvais goût.

Je réfléchis en tournant mon regard vers Ellia.

-Oh non ! Encore mieux ! Pourquoi tu nous as choisi nous deux ? Ça c'est intéressant. Y avait plein de gens dans la salle de réception et pourtant, tu nous as emmené nous. C'était organisé d'avance ou quoi ?

Sur le coup, je réalise que je parle peut-être un peu trop. C'est peut-être pas vraiment la chose à faire dans ce genre de situations. Mais je ne sais pas quoi faire. Si je n'occupe pas mon esprit, mes angoisses vont prendre le dessus et je vais commencer à vouloir sortir à tout prix.
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Lun 8 Juin - 19:18
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Let's begin - 18/06/2018 410

Une simple diversion ?

20h10


Satoshi Kage mit pied à terre devant l'académie. Derrière lui se dessinait plusieurs camionnettes des forces d'intervention pour la sécurité de la ville. Une fine équipe avait été appelée en urgence au vu de l'importance de la situation. La menace avait été prise au sérieux suite au témoignage d'un élève bouleversé et de l'arrivée de son amie dans le même état. Quelque chose se tramait dans cette école, et il devait savoir de quoi il s'agissait. Il convia les responsables de ses équipes à se rapprocher pour tenter de poser les grandes lignes de leur future intervention. Il allait bientôt tenter d'entrer en contact avec le chef des terroristes, s'ils en étaient, en espérant qu'il veuille bien répondre. Ses équipiers mirent en avant que l'école était immense et qu'ils avaient besoin des plans pour pouvoir se séparer efficacement lors de l'entrée, ils devraient couvrir tout le terrain avec sécurité et sans surprise.

Le Chef Kage ignorait combien de personnes se trouvaient à l'intérieur, il devait faire parler le responsable pour tenter d'en apprendre le plus possible sans jouer avec la vie des élèves. La chose s'amorçait délicate. Le jeune garçon semblait avoir entendu des coups de feu avant de fuir. Il ne restait qu'à prier qu'aucune personne n'était blessée, voire pire. Kage redoutait un carnage lors de l'intervention. Il demanda aussitôt de faire intervenir des ambulances aussi vite que possible et de prévenir les hôpitaux de la ville de futurs arrivées hypothétiques. Il convoqua également une cellule de soutien psychologique. Il laissa le soin à ses équipiers de se préparer et de se coordonner pendant qu'il chopait le haut-parleur... Il était temps d'engager la discussion...


__________________________________________________________

Je le regarde mâcher, il a l'air tellement con et écœuré que je suis à deux doigts de m'étouffer de rire. J'ai pensé à lui faire bouffer ses doigts, ça lui apprendra à signer des contrats ou des accords ou j'sais pas quoi avec la mauvaise personne. Mais je sens que ça va me chauffer les oreilles si je fais ça... j'ai pas envie de décevoir Mao, il m'a accordé sa confiance, je suis quelqu'un qui mérite ce statut depuis si longtemps que je désespérais de l'avoir.

- Si tu vomis, je t'arrache la langue !

L'effet est immédiat, je crois qu'il serait capable de remanger son vomi. Tiens, d'ailleurs c'est quoi que je lui fais manger là ? Je regarde le papier que j'ai dans les mains avec un air dédaigneux et sûrement un peu ignare mais c'pas mon truc moi les écoles et les études. J'ai du mal à lire putain, je vois flou...

- Budget 2019 ? Aaaah ouais rien de bien intéressant quoi. Bouffe-le, ce sera sûrement plus utile dans ton estomac de traître !

J'admire ses mains déformées, il a pas dû apprécier que je lui casse tous les doigts. J'en ai pas épargné un seul, pas de jaloux ! Il était même à deux doigts de s'évanouir sur la fin mais deux baffes dans sa tête de sale con l'ont réveillé. Au moins, je suis sûr qu'il recommencera pas. Je serais même pas surpris qu'il démissionne en grosse flippette. Je pourrais peut-être prendre sa place ? Ah ben non les élèves me connaissent, merde, ça aurait pu être drôle de poser son cul sur ce genre de fauteuil en ayant tous les pouvoirs !

- T'es qu'à la page 3, grouille-toi sinon je ...
- Bonjour, ici Satoshi Kage, chef du SAT.
- C'est quoi ça ?

J'en lâche le dossier tellement je suis surpris. Mon cœur s'est réfugié ailleurs. Faut pas me faire sursauter comme ça, merde, j'ai la colonne vertébrale en nage, je sens les gouttes de sueur couler le long de mes flancs. Cette pièce doit sentir le fauve. Je aérerais bien je vais être trop exposé si jamais ils ont des sniper, je suis pas stupide.
Avec un réflexe digne d'un super héros, je braque direct mon arme sur la tête du directeur qui arrête de mâchouiller la page 3. Il recrache, je le laisse faire, l'heure n'est plus à la rigolade. Je trouve ça dégueulasse quand même. Je lui dis de se lever de son siège de grosse couille molle. Faut que je réfléchisse.

Je m'attendais à ce que le SAT débarque à un moment ou un autre, c'était ce qui était prévu de toute façon ! J'oublie pas que nous ne sommes que la diversion ici mais sur le coup, j'avais oublié ! J'en conclus que le gamin qu'Akira a laissé partir avant le début de la fête a bien rempli son rôle, brave petit ! Mais j'aurais aimé plus de temps pour une fois que je m'amuse...
Bref... pas de panique, faut que je me détende.

- Ouvre la fenêtre vas-y.
- Le ... hall d'entrée donne de l'autre côté.
- ...

Il est... con ? Si moi je les entends, ils m'entendront aussi. Faut visiblement pas être intelligent pour être directeur, il a sûrement été pistonné. Et puis qui lui a donné l'autorisation de parler ?? Je le prends par le col et je le pousse contre le mur. Ses gémissements de peur et de douleur viennent caresser mes tympans, j'en banderais presque ! Je lui fais comprendre de fermer sa gueule en glissant le canon de mon arme sous sa gorge, juste au-dessus du col de sa chemise noire impeccable. Il a même pas eu une éclaboussure de sang ce mec, l'immaculé. C'est sûrement pour ça qu'il se sent pas concerné... je vais y remédier tout à l'heure ! Mais pour l'instant...

Mon regard balaye sa pièce et je tombe sur ce que je cherchais. Un sourire de gamin prêt à faire une connerie s'installe sur mon visage. Je lâche mon petit tas de viande et je vais chercher le haut-parleur poussiéreux dans un coin de la pièce. Je l'allume et après un grésillement insupportable qui me donnerait envie de le  balancer direct, je m'approche de la fenêtre tout en restant caché, ce serait bête de crever maintenant.

- Allo ?? ALLO ?
- Je vous entends. Pourrais-je savoir qui vous êtes ?
- Bouddha crétin !

J'éclate de rire. Ma blague est drôle mais visiblement elle fait rire personne. Je jette un regard au dirlo qui semble me toiser de haut. Je lui lance aussi un regard noir. Je vais m'améliorer, je débute un peu en négociations merde et puis il est que 20h10, je dois encore gagner du temps.

- Écoutez, nous avons réquisitionné les lieux pour une raison bien précise. N'essayez pas d'entrer ou nous tuerons les élèves et le directeur sans aucune pitié.
- Pouvez-vous nous assurer qu'aucun élève n'est blessé ?
- Ouais ouais ... ils vont bien t'inquiètes.

L'espace d'un instant, le silence se fait. Je me demande bien pourquoi... et puis bien vite, le son reprend mais la voix semble différente. J'ai l'ouïe fine baby !

- Bonsoir, je suis Satome. Qu'est-ce que vous voulez ?

Héhé, il va être l'heure de sortir ma liste de jouets pour Noël, je suis un enfant pourri gâté, quelle chance !
J'éteins le haut parleur. Je regarde le directeur avec assurance. Il tremble comme une feuille morte et il a l'air surtout peiné d'entendre mes mensonges. Mais .... je peux pas faire autrement ?!! Si je dis que y'a des cadavres un peu partout la salle de réception et que certains élèves sont en train de se faire torturer pendant que le dirlo bouffe ses dossiers, je donne pas cher de ma peau et puis ils vont tout défoncer et j'aime pas les dégâts matériels, ça me donne envie de m'énerver.

- Tu sais ce que je veux toi hein ?
- Ou... Oui. Que je stoppe mon accord avec le Maire.
- Oh crois-moi, il est déjà stoppé. Je veux juste que tu me fasses une promesse. Ne te mets plus jamais en travers de ma route.
- D'accord, je ... je vous le promets.
- Parfait ! Alors on peut s'amuser maintenant !

Je reprends le haut-parleur et je le rallume. Je fais signe au dirlo de s'asseoir et de rester sage sinon je lui grille la cervelle en deux secondes. Je me sens aussi sauvage qu'un lion, affûté comme une lame de rasoir,  rien ne pourrait me mettre à terre à cet instant, je suis le roi du monde ! Je sors le petit papier de ma poche et je me lance dans ma petite liste de courses qui va permettre de gagner du temps :

- Je voudrais que vous fassiez sortir Go Ishi de prison, il est innocent. Je voudrais aussi 3 millions de yens virés sur un compte offshore dont je vous passerais les numéros plus tard... Et je veux un poney.

Bon ok ça c'était pas écrit, mais j'ai toujours rêvé d'avoir un poney. Dans l'idéal je voudrais qu'il soit noir mais je vais pas insister sinon ils vont pas me prendre au sérieux, et je veux pas qu'ils entrent. Je baisse le haut-parleur et j'attends leur réaction. Je regarde ma montre, il n'est que 20h20... il faut encore tenir bon !

- Est-ce que vous êtes sérieux ??
- Oui.
- ... très bien. Nous allons faire notre possible pour satisfaire vos attentes. Mais pour cela, nous aurions besoin de preuve de votre bonne foi. Combien d'otages retenez-vous et pourriez-vous me donner la preuve que Mr Io Isaho est vivant ?

Tsss les bureaucrates, les élèves ils s'en battent les couilles en vrai, y'a que le portefeuille qui compte. Ils ont pas perdu de temps à accepter ma demande, je suis sûr qu'il ne vont rien en faire, mais je m'en fous, je n'ai pas besoin de tout ça. J'ai juste besoin de temps. Je tends le haut-parleur au directeur et je pointe mon arme sur sa tronche. Je lui fais signe de parler tout en tenant sa langue sinon c'est fini de lui, et tel que je le connais, il ne voudra pas crever pour ses petites brebis égarées, alors il ne dira rien.

- Ici Io Isaho, je... je suis vivant et nous étions à peu près 500.
- Voilà. Vous avez 1h, grouillez-vous.

Et je l'éteins définitivement. Je n'ai même pas tilté qu'il a dit "étions"... Enfin en tout cas, pour l'instant mon cerveau n'a pas assimilé l'information. Je suis concentré sur la torture. Et si je lui faisais reprendre la lecture ... ? Il en était où déjà ? Ah oui ... page 4 :)
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Sören .
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 8 Juin - 19:22
Sören .
Sören
Personnage de Hoshi
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En toute honnêteté, Soren pensait vraiment que l'un des deux aurait voulu aller aux toilettes, non seulement pour se soulager mais aussi pour lui échapper le temps de quelques minutes mais apparemment, ils n'en ressentaient pas l'envie. Soren serait bien allé lui, dommage qu'il doive les garder à l’œil !
Et parce que discuter faisait passer le temps plus vite, Soren posa une nouvelle question alors qu'il tendait des bonbons à ses "otages". Au départ, quand Mao leur avait annoncé ce plan de prendre des otages en plein milieu d'une réception, le Yakuza avait voulu émettre une opposition. Son caractère de bipolaire pouvait servir de temps en temps mais dans ce genre de situation, il se trouvait juste inadapté. En plus, il détestait faire du mal aux gens qui n'avaient rien fait.
Mais voilà ... Mao. C'était pas comme si lui désobéir n'était pas grave, cet homme qui était leur chef ne comprenait pas le refus et Soren avait cessé de répondre en très peu de temps. Aujourd'hui, il faisait tout ce que celui voulait, quitte à laisser 3 jeunes mourir devant une foule ébahie. Ça ne changeait pas son quotidien, il était malheureusement habitué mais il trouvait toujours ça injuste et sans réel sens surtout quand on connaissait le plan en entier.

- Ah, mince ! C'est vraiment dommage, on aurait dû arriver quelques minutes plus tard ! Si tu m'avais dit, t'aurais pu en prendre quelques-uns avant de venir là. Ils seront toujours là quand on va partir mais bon ...

Parce que ouais, même Soren réalisait l'horreur de la situation et si quiconque osait aller manger un petit-four devant le cadavre d'un homme, alors il ferait tout aussi bien de rejoindre leur rang de suite.

Suçant son bonbon au goût devenu douteux, sûrement à cause de la chaleur, le jeune homme au calme légendaire regardait son duo en se demandant s'il allait devoir sortir ses griffes lui aussi. Les coups de feu semblaient être la seule musique audible depuis peu et franchement, il n'avait pas envie de s'en servir mais puisqu'il ne savait pas se battre, il n'avait pas trop d'autre choix.

- Janus ... Mon surnom, c'est Janus.

Et non, il n'expliqua pas pourquoi.
Hayden y verrait un appel au sexe, une connotation limite en enlevant une lettre mais la vraie définition était toute autre. Ça lui collait à la peau quand on le connaissait bien mais justement parce que ça lui collait très bien à la peau, il ne pouvait pas en parler. Mais un surnom, c'était toujours mieux que "monsieur" ou autre. Ils restaient des inconnus les uns pour les autres mais qu'importe.

- Evidemment que c'était préparé, on n'est pas stupides. Mais si je te révèle la vraie raison, tu sortiras d'ici les deux pieds devant. Dis-toi juste qu'on n'est pas venus pour rien. Quant à vous deux ...

Avalant son bonbon en reprenant sa respiration, Soren s'apprêtait à lui expliquer comment il les avait choisi mais une voix qu'il ne connaissait pas capta son attention et lui fit avaler ses mots.
La police était déjà là ? Ils avaient pas traîné dis donc ! Comment est-ce qu'ils avaient fait pour être si rapidement au courant ? Est-ce que la salle n'était pas insonorisée ? D'après les plans, elle l'était pourtant ... Quelqu'un avait réussi à s'enfuir ? De toute façon, c'était pas grave, ils avaient aussi prévu tout ça !

Mais alors qu'il pensait reprendre le fil de la conversation juste avant, il entendit le mot "poney" et un sourire se dessina sur ses lèvres. Mon dieu qu'il était jaloux de cette demande, lui aussi il voulait un poney !

- Il est cool notre chef, hein ?! Qui aurait pensé à demander un poney ? En tout cas, te voilà rassuré non ? La police est là, ce sera bientôt terminé.

Soren ne venait pas la mèche, non. Il disait juste la vérité, comme quoi désormais les choses ne pouvaient plus trop durer, que la police établissait un plan en ce moment même et qu'ils ne tarderaient pas à entrer. La logique voulait que les choses soient bientôt finies. Restait plus qu'à savoir si elles allaient se terminer dans un bain de sang ou non ...


Depuis que la police était arrivée sur les lieux et que les négociations avaient commencé, le calme s’était installé dans toute l’académie. Les ordres étaient clairs : « police = aucun coup de feu ». Après tout, si Lucas avait osé mentir sur le fait qu’il n’y avait aucun blessé ou mort, la police ne tolérerait donc aucun coup de feu et se servirait de cette excuse pour entrer sans tarder. Et … non, il était encore trop tôt, beaucoup trop tôt pour que les choses se passent comme ça alors que tout fonctionnait jusque-là.
Ses deux otages étaient sages, commençaient enfin à lui parler et ça lui faisait plaisir. Ça aurait très bien pu dégénérer mais heureusement, c’était pas le cas et l’heure qui suivit se passa dans les mêmes conditions.

Ce n’est que quelques minutes avant 21h que Soren se redressa en prévoyant la suite. Il regarda les lieux pour savoir s’il n’avait rien laissé trainer et s’adressa ensuite à son duo :

- Et bien ça y est, c’est l’heure pour nous de nous en aller. J’ai passé un bon moment même si rester des heures dans les toilettes n’était pas le choix le plus judicieux. Je suis désolé qu’on ait gâché votre journée … Restez-là jusqu’à ce que la police vous trouve, et tout se passera bien.

Et il leur adressa un petit sourire pour rendre le tout plus sincère.
Soren savait que ce rassemblement dans le bureau du directeur risquait d’être dangereux, que si l’un des deux sautait sur l’occasion pour tenter bêtement de fuir ailleurs, il risquait la mort à 100 %, et ce serait stupide en sachant que réellement ils étaient en sécurité désormais.

Se retournant sans traîner alors que sa petite montre bleue turquoise émettait un bip unique, Soren déverrouilla la porte et quitta les lieux sans tarder. D’un coup, il avait la pression ! Ces lieux, grands et nombreux lui foutaient la trouille parce qu’il savait que leur plan était précis et s’il se perdait, c’était terminé pour lui !
Avec une chance inouïe, il remarqua tout simplement qu’ils formaient tous une belle famille car Akira était venu le chercher, certainement persuadé que sa mission de trouver son chemin serait plus difficile que de surveiller deux adolescents !
Ils arrivèrent dans la salle de réception et Soren se rappela alors l’horreur qui régnait là-dedans. La plupart des otages étaient restés ici pendant toute l’opération et certains avaient vomi depuis … Les cadavres imprégnaient la salle d’une forte odeur, c’était vraiment dégoûtant. Le regard un peu triste, Soren ne s’attarda pas et continua de suivre Akira. Grâce à lui, ils allaient être dans les temps même s’ils risquaient d’être les derniers quand même !

Une fois dans le bureau du directeur, Soren y vit Naph et s’apprêtait à lui dire quelque chose mais son regard se posa sur Lucas, qui gisait par terre. Mort. Il avait prit une balle dans la tête mais ça ne semblait pas être l’œuvre du directeur car il paraissait traumatisé … D’ailleurs, il avait quoi sur le visage là ? Du sang !
Le cerveau en pleine ébullition, Soren se fit pousser dans le tunnel alors qu’il réfléchissait encore à ce qui avait bien pu se passer, ne marchant pas vraiment droit ni très vite. Mais quelque chose le ramena à la réalité … Quelqu’un en fait. Cette enflure de Naph l’avait encore appelé par un surnom qu’il détestait et s’il avait suffisamment pris l’habitude pour ne pas partir dans une rage folle, il ne pouvait pas s’empêcher de lui en vouloir un peu quand même. Alors il se mit à lui courir après, comme des gamins dans la cour d’école :

- Si je t’attrape, tu riras moins !

Mais bien sûr, il ne l’attrapait jamais.

Ils arrivèrent assez rapidement dehors, la police devait déjà commencer à secourir les blessés les plus graves mais ils ne devaient pas traîner pour autant. Laissant Naph et Akira partir comme ils le voulaient, Soren marcha encore quelques minutes puis retrouva son vélo qu’il avait laissé la exprès. Il n’était pas si bête quand il prenait le temps de réfléchir ! S’attachant un casque sur la tête, il grimpa sur son vieux vélo un peu trop grand et quitta les lieux sans aucune crainte. Il n’avait aucune tâche de sang sur lui ou sur ses vêtements, et il était persuadé que même s’il tombait sur un barrage de police, il passerait tranquillement ...
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