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Lun 8 Juin - 18:55 Ivy Engel Membre de Hoshi Let's begin
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Lun 8 Juin - 18:58
Nick parle en #F5634A et en #EF2F3C (anglais) Ellia parle en #A98BA0 et en #C173B6 (anglais) |
Lun 8 Juin - 18:59 Chandini Appachetty Membre de Hoshi Adossée à ton mur, les fesses au sol, tu les regardais. Ils semblaient y prendre un plaisir fou à vous terroriser alors que l'un d'eux avait le visage plus fermé, sérieux. Tes mains vinrent sur tes chevilles et tu sentis la boucle de tes chaussures. Ils seraient préférables de les enlever, et c'est exactement ce que tu fis, essuyant encore quelques larmes qui coulaient. Heureusement que tout ton maquillage était waterproof ! Même si tu n'avais pas prévu que tes yeux tentent de concurrencer les chutes du Niagara, il fallait admettre que pour une rare fois, ça t'évitait de ressembler à un vieux tableau qui aurait pris l'eau. Tu retirais également tes bijoux et les rangeait dans ta pochette et là, tu vis une paire de jambe nue se rapprocher. En levant doucement tes yeux, tu fus comme rassurée de voir qu'il s'agissait d’Ellia et qu'elle n'avait rien ! Elle te rassura en te disant que tout se passerait bien tandis que sa main sur ton épaule voulait te donner un peu de courage et de réconfort. Un geste qui te manquait cruellement et c'est sûrement pour ça que tu la pris si brusquement dans tes bras. Pouvoir être rassurée t'avait tellement manqué ! Ça ne dura que quelques secondes mais tu avais réfléchi comme si plusieurs minutes s'étaient écoulées. Déjà, où était Nick ? Parce que ça te faisait un peu bizarre de ne pas voir son frère pas très loin d'elle et en même temps, s'il n'était pas venu à cette soirée, cela te rassurait un peu. Ensuite… Où était passé le Directeur ? Non mais c'était bien beau de faire des discours mais s'assurer de la sécurité des convives aurait été beaucoup mieux, en plaçant des vigiles par exemple. Et puis ça n'avait aucun sens, pourquoi s'en prendre à des étudiants ? S'ils avaient des comptes à régler avec certains d'entre eux, pourquoi le faire ici, en prenant tout le monde en otage ? Tout ça n'avait aucun sens ! En plus, c'était un peu bizarre d’étreindre une autre femme, parce qu'elle avait elle aussi des seins et que, d’ordinaire, ils se retrouvaient juste collés contre une paroi lisse et plate, pas contre une autre paire de ballons moelleux. Et finalement, ce qui te tira de tes pensées, ce fut cette voix. Quelqu'un pestait, protestait, furieux de ce qu'il se passait mais la voix n'était certainement pas celle du Directeur. Tu relâchas la brune en prenant soin de toujours avoir un contact physique avec elle, ne serait-ce qu'en lui tenant la robe ou le bras, et tournas ta tête pour regarder qui avait eu l'audace de leur crier dessus, de leur dire d'aller crever en Enfer. Mais il n'allait pas bien où quoi ?! Il allait… Il allait rejoindre les 2 autres corps au sol. Il était pourtant si jeune, il devait avoir une famille et des amis qui l’aimaient, des projets plein la tête et malgré ça, c'était comme s'il venait de se suicider. À cet instant, tu fis un point avec toi-même et en tiras une conclusion des plus rapides. De toutes les manières, qu'avais-tu à perdre ? Rien. Et c'est bien cette conclusion qui te fit du mal et te plongeas dans cet état second. La main qui voulait tant s’accrocher à Ellia ne semblait plus en avoir la force tandis que tes yeux ne parvenaient pas à regarder autre chose que ce petit être à la crinière de feu. « De toutes façons, ça n'a plus d'importance… On va tous mourir, ce soir ou un autre jour… » Ton visage semblait fermé et tu te redressais sur tes jambes. Sans tes talons, le bas de ta robe te servait de traîne alors que tu t'avançais vers ce petit feu, quitte à t'y brûler. Ton pas n’était pas hésitant, mais il n'avait rien de confiant non plus. Tu marchais simplement, laissant le sol froid te rappeler depuis combien de temps tu n’avais plus marché pieds nus. Le petit buisson de feu n'était plus qu'à quelques centimètres et c'est alors que tu l’attrapas entre tes bras. Le droit qui l'avait plaqué et le maintenait contre toi, et ta main gauche qui se positionna sur sa bouche pour qu'il ne parle plus. Tu savais très bien qu'il pouvait te mordre mais ça t'était égale. Alors, de ta faible voix, tu leur demandas de ne pas tenir compte de ses propos car après tout il n'était qu'un enfant choqué par ce que ses yeux avaient vu. Et doucement tu reculais, en le gardant toujours bien fort contre toi. Tu sais que là tu ne le protèges pas ? Alors tu leur tournas le dos. Il était si petit, il ne méritait pas de pareilles visions. Tu voulais le ramener avec toi contre le mur, retourner auprès d’Ellia. Mais tu savais aussi que ce n'était sûrement pas possible après cela. Et comme tu l'avais dit : cela n'avait plus plus la moindre importance. Mais comment avais-tu pu en arriver à une pareille conclusion ? Peut-être parce que les seules relations humaines que tu avais se trouvaient soit pendant les heures de cours, soit pendant que tu travaillais. C'est vrai que d'ordinaire, un nouveau venu cherchera à se faire au moins un ami mais de ton côté, tu ne savais même pas s'il y avait une seule personne dans cette salle qui te considérait comme telle. Vous étiez des connaissances, des camarades de classe ou de clubs. Et puis du côté famille, depuis qu'à causes d'une erreur d'envoi ils ont appris le métier que tu faisais, tu pouvais te considérer comme une orpheline. Ton père n'avait rien voulu savoir, et s'il s'était fait sa propre idée et seule son avis comptait. Il était l'homme, tu n'étais qu'une encore à ses yeux. Et puis tu savais très bien que la nouvelle avait dû se propager au sein de votre famille mais également du voisinage là-bas. Hors de question d'y retourner alors qu'il te prenait pour une prostituée, tu risquerais de finir comme Jeanne d'Arc mais en beaucoup moins héroïque. Et puis Chandranath t'avait comme répudié. Alors ton calcul avait été très vite fait : pas d'amis + le rejet de ta famille + pas de p'tit ami ni de mari = tu ne manqueras à personne. |
Lun 8 Juin - 19:00 Lucas PNJ 19h20 J'ai un rire nerveux qui a envie de quitter mon estomac pour aller se perdre dans les hauts plafonds de cette salle affreusement luxueuse. Quels idiots, mais quels idiots ! Ils ont vraiment cru que leur système de sécurité pouvait faire le poids face à moi ? A MOI ? Ils ont oublié à qui ils avaient à faire. Je ne viens pas tout seul contre 3 ou 4 gorilles, non, je viens avec ma petite armée personnelle, spécialement donnée par Mao. C'était impossible pour eux de gérer ça... Je me sens tellement puissant que j'ai envie de hurler. Mais ce serait sûrement mal perçu par mes sous-fifres, déjà qu'ils semblent tendus et sous pression. C'était quoi ce qui vient de se passer là ? Je m'en fous de faire gicler de l'hémoglobine mais y'avait qu'un mort de prévu... je crois ? Et puis Julchen n'était pas obligée de me couper la parole cette garce. Je devrais dire à Mao de se méfier d'elle, elle veut me poignarder dans le dos, j'en suis sûre. Je ne les aime pas, ils n'ont pas de charisme, ils ne réfléchissent pas, pas comme moi, et puis je... - Et pourquoi vous tuez au juste ?! Rien ne vous donne le droit de le faire ! Rien ! Rien ! La vie de ces gens n'est pas un jeu. On n'est pas dans une putain de fiction. Allez tous crever en enfer ! Ils ne méritaient pas de mourir ! C'est quoi ce putain de PUTAIN DE BOURDONNEMENT QUI ME PÈTE LES COUILLES ?!? J'étais occupé à m'auto congratuler et voilà que... qu'un ... qu'un moustique vient me sucer le sang pendant mon heure de gloire ?? Il rigole ou il est con le morveux. Je le regarde, d'un air sûrement un peu béat. Bah ouais... j'ai un gamin en face de moi, il doit pas avoir plus de 12 ans, et il vient de me dire d'aller crever ? Il est suicidaire ce gosse. J'admire sa petite tentative de rébellion, enfin je crois... Non en fait, c'est débile, il va crever. Je jette un oeil au dirlo pour lui faire comprendre de pas bouger. Le silence est net dans la salle désormais. Ce gamin retient toute leur attention et je crois que les gens ont envie de savoir ce qui va lui arriver. Alors je vais leur montrer. Un sourire atroce vient étirer mes lèvres pendant que je descends de l'estrade pour aller vers lui. Je vois une gamine me devancer, mettre la main sur sa bouche et l'emmener un peu plus loin. Trop tard mademoiselle, il a voulu jouer avec moi, mais c'est trop taaaaarrrrrrd. J'ai envie d'hurler tellement je suis excité. Cet insolent va être le point final de la mutinerie. Après lui, plus personne osera bouger le moindre petit doigt. J'aurais pas pensé qu'avec deux cadavres, ils soient encore capables de se mouvoir ou de balbutier mais les bourgeois n'ont aucun respect, ils se croient meilleurs que les autres ou plus amenés à vivre sur cette planète mais c'est faux !! Ah ils sont trois maintenant ? J'ai rien compris. Peu importe. Je suis devant eux et c'est moi qui a le flingue alors tirez-vous ! Je mets le petit groupe en joue : - T'as quel âge toi gamin pour ouvrir ta petite gueule de gosse de riches ?? T'as envie de crever c'est ça ? Et toi ? Et toi ? L'arme fait un aller retour assez mortifiant entre les têtes. Leurs yeux vont sortir de leurs orbites. Ils doivent mourir de peur et c'est parfait !! - C'est pourtant simple comme jeu non ?? Pas de bruit, pas de sang. Du bruit ... J'hausse les épaules en gardant les paumes ouvertes, et je fais un petit bruit avec mes lèvres pour signifier que le destin va tomber. - hin hin ... et bien du sang ! Je lève les yeux, je croise le regard d'Alice, j'espère qu'elle va suivre mon système de pensées sinon c'est moi qui vais devoir tuer quelqu'un et je suis pas prêt là, j'ai pas encore les phalanges assez échauffées, j'ai besoin d'un peu de temps, et surtout d'y voir plus clair. Je lui fais un signe de tête pour qu'elle bute quelqu'un, qui elle veut, j'm'en fous, j'les connais pas. ► Point de vue d'Alice ◄ Alice avait été vraiment déçue quand son frère avait posé sa main sur son arme un peu plus tôt, elle aussi elle voulait s’amuser à tirer dans des gens ! Pourquoi les autres avaient le droit et pas elle ? Toute bougon, ses joues gonflées et son pied frottant le sol avec insistance pour montrer son mécontentement, elle resta à côté d’Arthur, presque impassible alors que la foule hurlait et s’agitait. Yeurk… Il y avait même des gens qui vomissaient par terre ! Et soudain, une voix tira l’Anglaise ronchon de ses pensées. Un rouquin venait de leur hurler dessus alors que Lucas avait dit à tout le monde de rester sage. Les yeux émeraude d’Alice s’illuminèrent, plein d’espoir, alors qu’elle tournait la tête vers celui qui les menait ce soir. Lucas, énervé, sauta de l’estrade pour attraper ce pauvre enfant qui avait osé lui désobéir. Alice trépignait sur place, sautillant, les mains jointes, son regard toujours posé sur son chef. Vite, vite, vite ! Et le signal lui fut donné : un simple mouvement de la tête. « Hiiiiii ! Trop génial ! A mon tour ! » Reprenant son arme dans ses mains, Alice se mit à tourner sur elle-même, faisant virevolter sa robe victorienne courte, son bras tendu devant elle. « Eennie Meenie Miney Moe Catch a tiger by the toe If he hollers let him go Eennie Meenie Miney Moe ! » A la fin de sa comptine « Am, stram, gram » dans sa langue natale, Alice s’arrêta soudainement, se campant bien sur ses deux pieds en fixant la personne qui se trouvait pile dans son axe de tir. Elle lui offrit un grand sourire de gamine innocente alors qu’elle penchait doucement la tête sur le côté. « Héhé ! Boum ! » Et le coup partit, Alice témoignant de toute sa joie d’avoir pu faire tomber quelqu'un elle aussi avec son joujou en sautant partout, puis sauta au cou de son frère qui essaya de la tempérer un peu pour ne pas qu’elle fasse un autre mort en appuyant sans le vouloir sur la détente. ► / Alice ◄ Je profite de la nouvelle onde de choc que produit la troisième détonation pour pousser les deux gamins qui protègent l'enfant. Je me rapproche du petit roux et le chope par les cheveux et je colle mon front au sien. - Félicitations gamin, tu viens de tuer quelqu'un. Ma tête recule pour venir s'éclater contre la sienne. Voilà des années que j'avais pas mis de coup de boule. C'est assez déstabilisant. Je remets les autres gamins en joue pour leur faire comprendre de pas bouger. Je pense qu'ils ont saisi que je rigole pas mais on sait jamais. Je leur fais un sourire et je regarde cette loque de 1m30 qui s'est ratatinée par terre sous l'impact. Il a enfin trouvé sa place. J'ai la fureur en moi, il m'a totalement réveillé. Hélas... Mon pied prend de l'élan pour s'enfoncer dans son ventre, il fera moins le malin maintenant. J'ai aussi envie de shooter sa petite tête de merdeux mais je vais sûrement le tuer, alors ça va attendre un peu, je préfère lire l'horreur dans ses yeux que le poisson mort. Enfin bref, je me re-concentre, j'essuie les gouttes qui coulent le long de mon front et j'essaie d'effacer le flou qui s'installe devant mes yeux, j'ai peut-être un peu forcé sur la dose avant de venir, j'y vois plus très clair et je me fais violence pour pas me taper la tête contre les murs là tellement l'excitation me ronge les entrailles. Je fais un signe avec l'arme que j'ai à la main vers les autres pour leur faire comprendre qu'ils doivent se déployer et séparer les élèves, ils savent ce qu'ils ont à faire, enfin j'espère. Je serais même pas étonné que d'autres élèves soient tués mais moi je me salirais pas les mains, je ferais pas tout foirer. Je m'approche du Directeur qui est resté près de son estrade là comme un gros bourgeois coincé du cul, il a même pas essayé de se sacrifier pour les petits portefeuilles qui gisent au sol. Je suis sûr qu'il s'en fout. Je m'approche de son visage, il a un regard fermé, pas mauvais mais plutôt apeuré je pense, et c'est normaaaal crétin !! Je ris juste sous son nez et puis en pointant l'arme sur sa tempe, je le fixe avec mes yeux brillants : - On y va Monsieur le Directeurrrr ? - Où ça ? Question inutile !!! La crosse de mon arme s'abat sur sa tempe, il se baisse aussitôt en gémissant de douleur. Je recule, emporté par l'hyperactivité de mes membres. Je me frotte le crâne et je mords ma lèvre, je ne dois pas le tuer et pourtant j'en meurs d'envie. - T'es débile ou quoi ?! C'est l'argent qui te fait oublier de réfléchir ?! Allez ! Bouge-toi ! Il est beau avec l'arcade sourcilière qui saigne. Ca me donne presque envie de récupérer cette effluve en guise de cadeau. Mais je dois me concentrer. Je me frotte les yeux jusqu'à me les enfoncer dans le crâne et je le pousse vers son bureau. Il est temps de ... négocier. Enfin ... de lui dire ce que j'ai à lui dire quoi... ouais enfin ... je vais le faire parler pour qu'il se taise ! ► Nombre de mort : 1
IVY ENGEL - Choc sévère à la tête (vertige, déséquilibre, nausées), et douleur abdominale (envie de vomir, futur hématome) |
Lun 8 Juin - 19:02 Sören PNJ Il avait mal à la tête. Y avait trop de bruit ici, Sören voulait du calme, du silence. Longtemps, ses yeux avaient fixés les deux corps qui animaient le début de la soirée. Il savait que ça serait arrivé et il regardait ce sang si rouge doucement grignoter la surface du sol. C'était une couleur magnifique, sombre et parfaite mais elle n'allait pas vraiment avec la couleur des tableaux posés au mur ou des robes somptueuses de ces dames. Son sens de l'Art était maltraité, tout comme ses oreilles et l'alien qu'il était à ses heures perdues voulait retrouver son bien-être si vital. Ce fut seulement quand il reçut un coup de coude d'un "collègue" qu'il comprit que l'heure était venue de séparer les élèves pour mieux gérer l'action, après qu'un autre corps avait rejoint ceux déjà aux cieux. Il n'était pas motivé, il n'avait pas envie et il craignait un peu les gens qu'il ne connaissait pas. Malgré tout, il fit son job et emmena avec lui deux élèves au hasard, une belle petite brune dont la copine semblait déjà avec été kidnappée et avec une douceur certaine alors qu'il gardait quand même son arme dans la main, il la fit se lever et lui demanda poliment de le suivre sans faire de vagues car ils pouvaient pas tuer tout le monde sinon ils allaient se faire chier. Le ton monotone, le pas lent, Sören s'arrêta ensuite devant un autre brun avec de beaux yeux verts, le regarda quelques secondes en silence de son seul œil valide. Il sentait qu'il avait envie de s'exprimer celui-là et ça tombait bien, Sören avait une certaine envie de discuter aussi. Hop, ce sera lui son deuxième élève et le flingue pointé vers eux, prêt à s'en servir en cas de besoin même si c'était loin d'être son but, ils prirent la direction d'un couloir au hasard. Les lieux, les routes, les trajets, Sören ne retenait rien car ça ne l'intéressait pas. Alors il aurait pu trouver un magnifique endroit pour passer le temps qui allait venir mais son karma jouait encore avec lui, et ils se retrouvèrent dans les toilettes pour femmes. Tant pis, ça ferait l'affaire et ses proies pourraient même s'enfermer dedans pour se soulager ou même pour trouver leur calme. La porte des toilettes étant verrouillée (comme la fenêtre), ils iraient pas bien loin de toute façon. - Je peux pas vous dire comment je m'appelle mais ... on peut faire connaissance ? On va passer un peu de temps ensemble et si vous êtes sages, ça devrait pas être trop compliqué. Y avait plus qu'à espérer qu'ils allaient se tenir tranquille, quitte à ce qu'ils passent le temps restant dans le silence ... ou pas. - Je suis désolé, j'ai pas amené mon jeu de cartes. |
Lun 8 Juin - 19:07 Isaac T. Williams Personnage de Hoshi Le pire dans une situation comme celle-ci, c'est que la plus petite chose peut rapidement devenir très grande. Une respiration peut provoquer des regards noirs. Mais alors quand un jeune décide de prendre la parole pour interpeller les individus qui nous tiennent en otages, là, c'est une catastrophe. Ça me donne des frissons. Il a osé dire à voix haute ce qu'un grand nombre devait penser à voix basse. Mais il n'aurait jamais dû. Je n'aurais personnellement pas osé. Parce que je le sens très mal, c'était une mauvaise idée. Tous les regards sont portés sur lui, pas que les bons regards. À partir de là, tout s'enchaîne très vite. L'homme qui semble être le chef descend de son estrade et se dirige vers le jeune qui a parlé. D'autres l'ont rejoint. Mais ça ne l'arrête pas. Il semble déterminé. Je ne sais pas ce qui me pousse à regarder, mais ma respiration devient de plus en plus forte. Myo est toujours près de moi. Je ne veux pas que l'on soit séparé. C'est un peu mon seul repère pour le moment. Avec son arme pointée sur les élèves, le vieil homme commence à parler. Il montre bien qui commande ici, en les menaçant, les insultant. Je n'aimerais pas être à leur place. Mais le message est clair et peu rassurant. Si on veut rester en vie, on doit rester silencieux. Je n'aime pas ça, mais ce sont les règles. Ça va très mal finir tout ça. Je me prépare, avec crainte, à un prochain coup de feu. Ils veulent montrer qu'ils ont nos vies entre les mains. Mais alors que mon attention est posée sur le vieil homme, un coup de feu se fait entendre. Je hais ça. Des cris de surprise, de peur, un nouveau corps qui tombe au sol. Ça devient intenable. Ils tirent vraiment au hasard. C'est horrible. Ça peut être le tour de n'importe qui, n'importe quand. Je ne serai pas étonné si certaines personnes tournent de l’œil dans les minutes à venir. C'est intenable. Je décide de fermer les yeux pour souffler. Je dois tenter de faire table rase. C'est difficile dans ce genre de situation. Mais j'ai envie d'agir, je dois m'en empêcher. Je risque de faire tuer des gens, de me faire tuer moi. Je serre mes poings tellement fort. Tous mes muscles sont tendus. Cette situation me pousse à bout, je dois me calmer. Reprendre ma respiration m'a toujours aidé à me calmer, dans n'importe quelle circonstance. Je suis certain que ça va un minimum fonctionner. Mais pendant que je me calme doucement, rassuré par la présence presque stable de Myo, j'entends plus de bruits autour de nous. J'ouvre à nouveau les yeux et constate que tous les invités commencent à se faire disperser. Chaque tortionnaire en choisit deux et s'en va avec eux. Cela se fait plus ou moins gentiment. Je me tourne vers Myo, je ne veux pas que l'on soit séparé. Si c'est le cas, je ne sais pas si je pourrai me contrôler. Je n'aurai rien à perdre. Sauf qu'une femme se rapproche de nous, des gouttes de sang sont collées à sa peau, à ses cheveux. Cette fois, je tremble totalement. Cette femme n'a pas l'air bien du tout, elle symbolise parfaitement toute l'horreur de la situation. Elle vient vers nous, sans faire le moindre bruit et d'un coup, elle couvre les yeux de Myo. Je n'ai bien sûr pas le temps d'agir, elle non plus. De toute façon, nous en sommes totalement incapables. Mon amie se met à crier, un cru horrible. Pour la première fois de puis le début, une larme coule sur ma joue. J'ai réussi à me contenir, mais là, c'est impossible. Je crois bien que cette folle vient de lui casser le poignet, ce qui expliquerait sa réaction. Très vite, Myo se retrouve obligée à la suivre. Je ne la lâche pas des yeux. J'ai envie de la suivre, mais je n'en ai pas la force. Je suppose que partir en courant après elle n'est pas la meilleure des idées de toute façon. C'est certainement même la pire, alors je ne bouge pas. C'est tout seul que je suis maintenant. Je viens de laisser partir ma cavalière, sans rien pouvoir dire, ni faire. J'appréhende la suite, je ne bouge pas. J'ai les poings toujours aussi serrés, une envie de crier que je contiens dans ma gorge. J'ai envie de comprendre, je déteste rester dans cette incompréhension. Tout ce que je sais, c'est que quelqu'un va rapidement venir me dire de le suivre. Les battements de mon cœur sont si rapides, l'adrénaline m'empêche de réfléchir. C'est un homme qui s'arrête devant moi, il me fixe. Son regard est insistant et le fait qu'il soit armé me met tellement mal à l'aise. Il n'a pas besoin de me dire un seul mot, je comprends très bien qu'il faut que je le suive. Alors mon instinct de survie me fait bouger les jambes. J'ai tellement mal au ventre. Sur le chemin, je prends le temps de regarder la fille avec moi. Je la connais, il s'agit de la belle Ellia. J'aurais préféré la revoir dans d'autres circonstances. Cette fille est géniale. Je l'ai rencontrée, il y a un petit moment, grâce à notre passion commune : le sport. Elle a un an de plus que moi et je ne regrette pas d'être allé lui parler. Je m'entends bien avec elle. Quelque part, ça me rassure un petit peu d'être avec quelqu'un comme elle. On est deux sportifs, si cet homme n'avait pas eu d'arme, on aurait sûrement eu l'avantage. Une handballeuse et un rugbyman, tous deux en bonne condition physique. De ce que je vois, Ellia a réussi à garder son calme. Ça va aller. Je sais bien qu'on ne pourra rien faire contre lui, mais ça m'aide à ne pas craquer. Même si très clairement, je n'en suis pas loin. Peut-être que ça aurait été mieux que je sois avec quelqu'un que je ne connais pas. Parce que là, je me mets une pression tout seul. Hors de question qu'Ellia soit blessée. Je suis trop con à vouloir toujours protéger les gens, mais c'est dans ma nature. Je tiens ça de mon père. Au fil des couloirs, l'homme semble avoir fini par trouver sa destination. Nous voilà devant la porte des toilettes des filles. Alors là, je suis décontenancé. C'est surprenant. Il ouvre la porte et nous fait signe d'entrer. Je fais un petit sourire peu rassuré à Ellia et j'entre à l'intérieur. C'est la première fois que j'entre ici et ça sera sûrement la dernière. Lorsque l'homme referme à clé derrière nous, je comprends qu'on est enfermé dans ce tout petit espace. -Je peux pas vous dire comment je m'appelle mais ... on peut faire connaissance ? On va passer un peu de temps ensemble et si vous êtes sages, ça devrait pas être trop compliqué. Cet homme semble presque normal dans sa façon de parler, il ne semble pas vouloir nous faire du mal. Mais dans tous les cas, je le trouve louche. Je n'aime pas ça. -Je suis désolé, j'ai pas amené mon jeu de cartes. Évidemment que non, un jeu de cartes n'aurait pas permis à la situation de paraître plus normale. Rien ne peut aider à ça. Je préfère regarder ma camarade que cet homme. Elle est si belle dans sa robe bleue. Moi qui ai l'habitude de la voir dans des tenues de sport, ça change tellement. J'aurais tellement préféré voir un sourire sur son visage. Mais là, on est enfermés avec un fou dans des toilettes. C'est maintenant que je commence à vraiment me sentir très très mal. On est enfermés. Je suis très anxieux dans ce genre de situations, ça m'arrive toujours dans les avions ou les trains. Ma respiration devient plus difficile. Je ne dirais pas que je suis claustrophobe, mais on n'en est pas loin. J'ai envie que tout ça s'arrête. Cet homme veut faire connaissance. Très bien, je suppose que je peux lui donner ce qu'il veut. Mais cette situation me met mal à l'aise. Il peut s'en prendre à moi, mais pas à Ellia. C'est sûrement mon côté protecteur qui pense ça, ou peut-être un côté un peu macho, mais je ne veux pas qu'il lui fasse du mal. Je prends mon courage à deux mains et tente de m'exprimer le plus clairement possible. Je commence par me présenter : -Je… Je m'appelle Isaac. Mais ça ne me suffit pas. J'ai besoin de parler plus. Peut-être qu'Ellia n'en a pas besoin, mais je me sens dans l'obligation de tenter de l'aider. On est deux, on est là pour s'entraider, se soutenir. -On peut parler, faire connaissance, tout ce que vous voulez. Mais… S'il vous plaît, laissez Ellia partir. Vous pouvez me garder, faire ce qui vous passe par la tête avec moi. Mais ne lui faites rien. Je tente de calmer ma respiration, mais c'est difficile. Dire tout ça m'a demandé beaucoup de force et de courage. Certainement, qu'il n'y aura aucun résultat en plus. Mais je ne regrette pas. Je ne veux pas qu'Ellia soit blessée, ou pire. Maintenant qu'on est ensemble, c'est elle que je dois protéger. Et à l'inverse, je suppose qu'elle doit penser pareil. C'est comme ça chez ceux qui pratiquent des sports d'équipe, on n'est pas dans l'individuel. Ça doit sûrement nous aider dans ce genre de situation. Même si je dois bien reconnaître que j'aurais peut-être mieux fait de fermer ma grande gueule pour une fois. Surtout vu le regard que me lance mon amie. |
Lun 8 Juin - 19:08
Nick parle en #F5634A et en #EF2F3C (anglais) Ellia parle en #A98BA0 et en #C173B6 (anglais) |
Lun 8 Juin - 19:10 Sören PNJ Ces toilettes ... Sören avait failli appeler le "patron" quand il avait vu que c'étaient celles des filles, demandant à changer le plan juste pour se retrouver dans un endroit plus adapté mais il connaissait déjà la réponse. Il n'était pas utile de déranger quelqu'un qui risquait de vous briser la colonne vertébrale ensuite juste pour qu'on retienne la leçon. Et de leçon, Sören n'en n'avait plus besoin. Alors avec une tête un peu mal à l'aise, il était entré sans broncher et avait refermé derrière ses deux camarades. Il ne les sentait pas très à l'aise malgré qu'il n'ait pas été méchant mais vu ce qu'il s'était passé dans la salle de réception, c'était sûrement évident. Lui, aussi bizarre que ça pouvait être, était devenu un habitué de tout ça. Il était dans le métier depuis un sacré moment maintenant, n'ayant jamais vraiment rien fait d'autre de sa vie et même s'il ne considérait pas que tuer était le meilleur moyen pour avoir ce qu'on voulait, il n'empêchait personne de le faire et n'affichait pas de moue dégoûtée. Il était neutre, limite un peu stone. Décidant de briser la glace puisqu'ils allaient passer un certain temps ensemble, Sören leur annonça qu'il n'avait pas de jeu de cartes dans le seul but de leur faire entendre sa voix, qui était naturellement calme et posée. Le jeu de cartes en lui-même, c'était une note d'humour même s'il adorait y jouer ! Par chance, ils se présentèrent rapidement et il pu ainsi se détendre un peu lui aussi. Les débordement étaient envisageables mais c'était pas prévu dans son plan pour que les choses se déroulent bien. Alors qu'il s'appuyait sur le lavabo, l'arme toujours dans la main, Sören entendit une requête et ses yeux firent un rond dans ses orbites. Laisser s'enfuir une victime ? Bah voyons, c'était pas comme si c'était possible. Où est-ce qu'elle irait de toute façon ? Ils avaient envahi tous les lieux disponibles et scellés les portes de sortie. Au mieux, elle retournerait en salle de réception avec les 3 cadavres, au pire elle trouverait un autre duo qui pourrait finalement se révéler ne pas être plus sympathique. Ils ne le savaient peut-être pas mais ils étaient chanceux ces deux-là, chanceux d'être lui plutôt qu'avec n'importe laquelle des filles. Ils n'entendaient pas les coups de feu tirés depuis la séparation ? - Ellia a raison, je peux pas faire ça. Mais prenez votre mal en patience, ça ne va pas durer éternellement et je n'ai pas l'intention de vous faire du mal. Du moins, c'était ce qu'il avait compris quand on lui avait expliqué le plan. Enfin ... tenté d'expliquer. Lui, dès que ça dépassait le stade de ses habitudes, il était à la ramasse. Il s'était déjà fait remonter les bretelles afin d'être plus "dans l'action" mais y avait rien à faire. Des choses attiraient son attention bien plus que les plans tirés à 4 épingles. L'art, les insectes, une fuite d'eau ... tout. D'ailleurs ... - L'un de vous deux veut aller aux toilettes ? On est chez les dames, mais bon ... Il avait conscience que ses camarades pouvaient s'enfermer dans les toilettes mais ... pour y faire quoi ? Franchement, ils iraient pas bien loin, leurs téléphones ne fonctionnaient plus et il avait bien pris soin de regarder si la fenêtre pouvait laisser passer un être humain. Résultat : non. Aucun risque. Et si pour eux, parler derrière une porte était plus simple alors pourquoi pas ? Fouillant dans ses poches, Sören y trouva quelques bonbons à la menthe qui semblaient avoir un peu fondus dans le papier. Il faisait très chaud aussi, faire tout ça au moins de Juin quelle idée ! Tendant la main, il leur en proposa un après en avoir gobé un lui-même, conscient qu'une bouteille d'eau aurait été plus adaptée. Zut de zut, il n'avait pas pensé à prendre à manger non plus et maintenant qu'il s'en rendait compte, il avait une de ses faims ! - J'ai pas pris le temps de goûter les petits-fours. Est-ce qu'ils étaient bons ? J'espère que vous avez eu le temps d'en profiter. Maladroit, mais sincère. |
Lun 8 Juin - 19:16 Isaac T. Williams Personnage de Hoshi Peut-être que j'aurais vraiment dû me taire. La situation n'est vraiment pas à notre avantage. Je n'ai pas l'impression que ce mec veuille nous tuer. Il est tellement calme depuis avant, comme si tout l’indiffère. Peut-être que c'est le cas. En tout cas, moi, je ne suis pas calme, loin de là. Tenter de garder ma respiration à un rythme normal est vraiment difficile, c'est étouffant comme pièce. -Même si je pouvais, et j'en doute, il est hors de question que je te laisse en danger et que je m'enfuie. Je ne te laisse pas seul ici. Pas avec lui. Cette fille est vraiment incroyable. Le ton de sa voix me rassure presque. Je me dis qu'elle a raison. Il vaut mieux ne pas être séparé. On peut très bien s'en sortir si on reste tous les deux. Je vais la protéger et elle va me protéger. Dans ce grand malheur, je vois peut-être enfin une once d'espoir. -Ellia a raison, je peux pas faire ça. Mais prenez votre mal en patience, ça ne va pas durer éternellement et je n'ai pas l'intention de vous faire du mal. Il semble vraiment sincère, mais je n'arrive pas vraiment à lui faire confiance. Je pense que personne ne peut faire confiance à ce genre d'individu, et surtout pas dans ce genre de situation. J'ai envie de le croire, l'envie n'en manque pas. Mais après les trois morts et tous les coups de feu, je ne peux pas lui faire confiance. Surtout que j'entends encore des tirs maintenant et cela me donne des frissons. -L'un de vous deux veut aller aux toilettes ? On est chez les dames, mais bon… J'ouvre de grands yeux, très étonné. Pourquoi voudrait-il qu'on aille aux toilettes ? Rien que l'idée d'être enfermé dans une pièce encore plus petite, en sachant que je ne pourrai pas m'en aller, m'angoisse encore plus. Je ne vais pas tarder à être pris de panique. C'est ridicule oui, le grand sportif qui a peur d'être enfermé quelque part. Mais c'est au moins plus crédible que la peur des insectes ou des rongeurs. Là, il y a un vrai danger. J'ai toujours eu peur des espaces clos et là, ma peur devient plus que rationnelle. Je suis enfermé dans des toilettes, sans issue, avec un terrible psychopathe. Enfin, terrible psychopathe qui nous propose des bonbons. Je regarde rapidement vers Ellia, essayant de savoir si de son côté elle allait accepter. Mais quand je vois l'inconnu en prendre un en bouche, je n'hésite pas. Ils ont l'air d'être à la menthe, ce n'est pas ce que je préfère, mais au moins, ça va me calmer un petit peu. -J'ai pas pris le temps de goûter les petits-fours. Est-ce qu'ils étaient bons ? J'espère que vous avez eu le temps d'en profiter. Mon esprit tourne dans tous les sens. Pourquoi est-il si gentil avec nous ? Les autres individus avec lui semblait tellement plus agressifs. Ces femmes qui ont tiré sur des jeunes pour le plaisir. Le vieux qui a frappé le petit qui a osé ouvrir la bouche. Ces images me quittent pas. Et lui, il parle d'aller aux toilettes, de petits fours. Quelque part, je suis bien content que ça prenne cette tournure-là. Je me sens plus à l'aise. Ce n'est pas grand-chose, mais j'ai l'impression d'avoir un être humain en face de moi. S'il essaye de jouer la carte de la gentillesse pour nous amadouer, il y arrive très bien. Certes je me méfie toujours. En plus, son bonbon avait un peu fondu et maintenant que je l'ai en bouche, je ne le trouve pas spécialement bon. Depuis qu'on est entré dans la pièce, Ellia et moi gardons quand même un peu de distance entre nous et lui. Peut-être qu'un mètre nous sépare, c'est tout ce qu'on peut avoir dans une si petite pièce. C'est déjà ça. La moindre petite chose est à prendre. Et là, je décide de saisir la perche qu'il nous tend. Il a envie de discuter et il a presque l'air gentil. Alors je n'hésite pas, je n'ai pas ma langue dans ma poche, ça, il va l'apprendre bien vite. -Sérieusement ? Toi non plus t'as pas pu goûter les petits-fours ? C'est trop triste ! J'étais venu juste pour la nourriture moi. Votre petit numéro m'a empêché de manger… Je sais pas ce qu'il m'a pris de le tutoyer. J'essaye de montrer un maximum que je suis à l'aise. Comme si un petit bonbon avait changé la situation et que maintenant je lui fais vraiment confiance. Mais en vérité, je vois bien mes bras qui sont en train de trembler. Je ne sais même pas comment mes jambes font pour réussir à me tenir debout. J'ai même tenté un peu d'humour. Il a dit qu'on devait être sages. Alors j'adopte la technique de l'otage parfait. Je fais exactement tout ce qu'il me demande. Et quand je verrai une ouverture, peut-être que je tenterai un truc. Mais ça, c'est pas sûr. Il faudrait d'abord que j'en trouve le courage. Mes peurs et mon angoisse, que j'essaye de cacher, me bloquent sur ma position. Je n'ai que réussi à tendre le bras pour attraper le bonbon. -Et sinon, Monsieur "Je peux pas vous dire comment je m'appelle". Tu veux pas un peu nous dire pourquoi t'as choisi les toilettes ? C'est vraiment du mauvais goût. Je réfléchis en tournant mon regard vers Ellia. -Oh non ! Encore mieux ! Pourquoi tu nous as choisi nous deux ? Ça c'est intéressant. Y avait plein de gens dans la salle de réception et pourtant, tu nous as emmené nous. C'était organisé d'avance ou quoi ? Sur le coup, je réalise que je parle peut-être un peu trop. C'est peut-être pas vraiment la chose à faire dans ce genre de situations. Mais je ne sais pas quoi faire. Si je n'occupe pas mon esprit, mes angoisses vont prendre le dessus et je vais commencer à vouloir sortir à tout prix. |
Lun 8 Juin - 19:18 Inconnu Personnage de Hoshi 20h10 Satoshi Kage mit pied à terre devant l'académie. Derrière lui se dessinait plusieurs camionnettes des forces d'intervention pour la sécurité de la ville. Une fine équipe avait été appelée en urgence au vu de l'importance de la situation. La menace avait été prise au sérieux suite au témoignage d'un élève bouleversé et de l'arrivée de son amie dans le même état. Quelque chose se tramait dans cette école, et il devait savoir de quoi il s'agissait. Il convia les responsables de ses équipes à se rapprocher pour tenter de poser les grandes lignes de leur future intervention. Il allait bientôt tenter d'entrer en contact avec le chef des terroristes, s'ils en étaient, en espérant qu'il veuille bien répondre. Ses équipiers mirent en avant que l'école était immense et qu'ils avaient besoin des plans pour pouvoir se séparer efficacement lors de l'entrée, ils devraient couvrir tout le terrain avec sécurité et sans surprise. Le Chef Kage ignorait combien de personnes se trouvaient à l'intérieur, il devait faire parler le responsable pour tenter d'en apprendre le plus possible sans jouer avec la vie des élèves. La chose s'amorçait délicate. Le jeune garçon semblait avoir entendu des coups de feu avant de fuir. Il ne restait qu'à prier qu'aucune personne n'était blessée, voire pire. Kage redoutait un carnage lors de l'intervention. Il demanda aussitôt de faire intervenir des ambulances aussi vite que possible et de prévenir les hôpitaux de la ville de futurs arrivées hypothétiques. Il convoqua également une cellule de soutien psychologique. Il laissa le soin à ses équipiers de se préparer et de se coordonner pendant qu'il chopait le haut-parleur... Il était temps d'engager la discussion... __________________________________________________________ Je le regarde mâcher, il a l'air tellement con et écœuré que je suis à deux doigts de m'étouffer de rire. J'ai pensé à lui faire bouffer ses doigts, ça lui apprendra à signer des contrats ou des accords ou j'sais pas quoi avec la mauvaise personne. Mais je sens que ça va me chauffer les oreilles si je fais ça... j'ai pas envie de décevoir Mao, il m'a accordé sa confiance, je suis quelqu'un qui mérite ce statut depuis si longtemps que je désespérais de l'avoir. - Si tu vomis, je t'arrache la langue ! L'effet est immédiat, je crois qu'il serait capable de remanger son vomi. Tiens, d'ailleurs c'est quoi que je lui fais manger là ? Je regarde le papier que j'ai dans les mains avec un air dédaigneux et sûrement un peu ignare mais c'pas mon truc moi les écoles et les études. J'ai du mal à lire putain, je vois flou... - Budget 2019 ? Aaaah ouais rien de bien intéressant quoi. Bouffe-le, ce sera sûrement plus utile dans ton estomac de traître ! J'admire ses mains déformées, il a pas dû apprécier que je lui casse tous les doigts. J'en ai pas épargné un seul, pas de jaloux ! Il était même à deux doigts de s'évanouir sur la fin mais deux baffes dans sa tête de sale con l'ont réveillé. Au moins, je suis sûr qu'il recommencera pas. Je serais même pas surpris qu'il démissionne en grosse flippette. Je pourrais peut-être prendre sa place ? Ah ben non les élèves me connaissent, merde, ça aurait pu être drôle de poser son cul sur ce genre de fauteuil en ayant tous les pouvoirs ! - T'es qu'à la page 3, grouille-toi sinon je ... - Bonjour, ici Satoshi Kage, chef du SAT. - C'est quoi ça ? J'en lâche le dossier tellement je suis surpris. Mon cœur s'est réfugié ailleurs. Faut pas me faire sursauter comme ça, merde, j'ai la colonne vertébrale en nage, je sens les gouttes de sueur couler le long de mes flancs. Cette pièce doit sentir le fauve. Je aérerais bien je vais être trop exposé si jamais ils ont des sniper, je suis pas stupide. Avec un réflexe digne d'un super héros, je braque direct mon arme sur la tête du directeur qui arrête de mâchouiller la page 3. Il recrache, je le laisse faire, l'heure n'est plus à la rigolade. Je trouve ça dégueulasse quand même. Je lui dis de se lever de son siège de grosse couille molle. Faut que je réfléchisse. Je m'attendais à ce que le SAT débarque à un moment ou un autre, c'était ce qui était prévu de toute façon ! J'oublie pas que nous ne sommes que la diversion ici mais sur le coup, j'avais oublié ! J'en conclus que le gamin qu'Akira a laissé partir avant le début de la fête a bien rempli son rôle, brave petit ! Mais j'aurais aimé plus de temps pour une fois que je m'amuse... Bref... pas de panique, faut que je me détende. - Ouvre la fenêtre vas-y. - Le ... hall d'entrée donne de l'autre côté. - ... Il est... con ? Si moi je les entends, ils m'entendront aussi. Faut visiblement pas être intelligent pour être directeur, il a sûrement été pistonné. Et puis qui lui a donné l'autorisation de parler ?? Je le prends par le col et je le pousse contre le mur. Ses gémissements de peur et de douleur viennent caresser mes tympans, j'en banderais presque ! Je lui fais comprendre de fermer sa gueule en glissant le canon de mon arme sous sa gorge, juste au-dessus du col de sa chemise noire impeccable. Il a même pas eu une éclaboussure de sang ce mec, l'immaculé. C'est sûrement pour ça qu'il se sent pas concerné... je vais y remédier tout à l'heure ! Mais pour l'instant... Mon regard balaye sa pièce et je tombe sur ce que je cherchais. Un sourire de gamin prêt à faire une connerie s'installe sur mon visage. Je lâche mon petit tas de viande et je vais chercher le haut-parleur poussiéreux dans un coin de la pièce. Je l'allume et après un grésillement insupportable qui me donnerait envie de le balancer direct, je m'approche de la fenêtre tout en restant caché, ce serait bête de crever maintenant. - Allo ?? ALLO ? - Je vous entends. Pourrais-je savoir qui vous êtes ? - Bouddha crétin ! J'éclate de rire. Ma blague est drôle mais visiblement elle fait rire personne. Je jette un regard au dirlo qui semble me toiser de haut. Je lui lance aussi un regard noir. Je vais m'améliorer, je débute un peu en négociations merde et puis il est que 20h10, je dois encore gagner du temps. - Écoutez, nous avons réquisitionné les lieux pour une raison bien précise. N'essayez pas d'entrer ou nous tuerons les élèves et le directeur sans aucune pitié. - Pouvez-vous nous assurer qu'aucun élève n'est blessé ? - Ouais ouais ... ils vont bien t'inquiètes. L'espace d'un instant, le silence se fait. Je me demande bien pourquoi... et puis bien vite, le son reprend mais la voix semble différente. J'ai l'ouïe fine baby ! - Bonsoir, je suis Satome. Qu'est-ce que vous voulez ? Héhé, il va être l'heure de sortir ma liste de jouets pour Noël, je suis un enfant pourri gâté, quelle chance ! J'éteins le haut parleur. Je regarde le directeur avec assurance. Il tremble comme une feuille morte et il a l'air surtout peiné d'entendre mes mensonges. Mais .... je peux pas faire autrement ?!! Si je dis que y'a des cadavres un peu partout la salle de réception et que certains élèves sont en train de se faire torturer pendant que le dirlo bouffe ses dossiers, je donne pas cher de ma peau et puis ils vont tout défoncer et j'aime pas les dégâts matériels, ça me donne envie de m'énerver. - Tu sais ce que je veux toi hein ? - Ou... Oui. Que je stoppe mon accord avec le Maire. - Oh crois-moi, il est déjà stoppé. Je veux juste que tu me fasses une promesse. Ne te mets plus jamais en travers de ma route. - D'accord, je ... je vous le promets. - Parfait ! Alors on peut s'amuser maintenant ! Je reprends le haut-parleur et je le rallume. Je fais signe au dirlo de s'asseoir et de rester sage sinon je lui grille la cervelle en deux secondes. Je me sens aussi sauvage qu'un lion, affûté comme une lame de rasoir, rien ne pourrait me mettre à terre à cet instant, je suis le roi du monde ! Je sors le petit papier de ma poche et je me lance dans ma petite liste de courses qui va permettre de gagner du temps : - Je voudrais que vous fassiez sortir Go Ishi de prison, il est innocent. Je voudrais aussi 3 millions de yens virés sur un compte offshore dont je vous passerais les numéros plus tard... Et je veux un poney. Bon ok ça c'était pas écrit, mais j'ai toujours rêvé d'avoir un poney. Dans l'idéal je voudrais qu'il soit noir mais je vais pas insister sinon ils vont pas me prendre au sérieux, et je veux pas qu'ils entrent. Je baisse le haut-parleur et j'attends leur réaction. Je regarde ma montre, il n'est que 20h20... il faut encore tenir bon ! - Est-ce que vous êtes sérieux ?? - Oui. - ... très bien. Nous allons faire notre possible pour satisfaire vos attentes. Mais pour cela, nous aurions besoin de preuve de votre bonne foi. Combien d'otages retenez-vous et pourriez-vous me donner la preuve que Mr Io Isaho est vivant ? Tsss les bureaucrates, les élèves ils s'en battent les couilles en vrai, y'a que le portefeuille qui compte. Ils ont pas perdu de temps à accepter ma demande, je suis sûr qu'il ne vont rien en faire, mais je m'en fous, je n'ai pas besoin de tout ça. J'ai juste besoin de temps. Je tends le haut-parleur au directeur et je pointe mon arme sur sa tronche. Je lui fais signe de parler tout en tenant sa langue sinon c'est fini de lui, et tel que je le connais, il ne voudra pas crever pour ses petites brebis égarées, alors il ne dira rien. - Ici Io Isaho, je... je suis vivant et nous étions à peu près 500. - Voilà. Vous avez 1h, grouillez-vous. Et je l'éteins définitivement. Je n'ai même pas tilté qu'il a dit "étions"... Enfin en tout cas, pour l'instant mon cerveau n'a pas assimilé l'information. Je suis concentré sur la torture. Et si je lui faisais reprendre la lecture ... ? Il en était où déjà ? Ah oui ... page 4 :) |
Lun 8 Juin - 19:22 Sören Personnage de Hoshi En toute honnêteté, Soren pensait vraiment que l'un des deux aurait voulu aller aux toilettes, non seulement pour se soulager mais aussi pour lui échapper le temps de quelques minutes mais apparemment, ils n'en ressentaient pas l'envie. Soren serait bien allé lui, dommage qu'il doive les garder à l’œil ! Et parce que discuter faisait passer le temps plus vite, Soren posa une nouvelle question alors qu'il tendait des bonbons à ses "otages". Au départ, quand Mao leur avait annoncé ce plan de prendre des otages en plein milieu d'une réception, le Yakuza avait voulu émettre une opposition. Son caractère de bipolaire pouvait servir de temps en temps mais dans ce genre de situation, il se trouvait juste inadapté. En plus, il détestait faire du mal aux gens qui n'avaient rien fait. Mais voilà ... Mao. C'était pas comme si lui désobéir n'était pas grave, cet homme qui était leur chef ne comprenait pas le refus et Soren avait cessé de répondre en très peu de temps. Aujourd'hui, il faisait tout ce que celui voulait, quitte à laisser 3 jeunes mourir devant une foule ébahie. Ça ne changeait pas son quotidien, il était malheureusement habitué mais il trouvait toujours ça injuste et sans réel sens surtout quand on connaissait le plan en entier. - Ah, mince ! C'est vraiment dommage, on aurait dû arriver quelques minutes plus tard ! Si tu m'avais dit, t'aurais pu en prendre quelques-uns avant de venir là. Ils seront toujours là quand on va partir mais bon ... Parce que ouais, même Soren réalisait l'horreur de la situation et si quiconque osait aller manger un petit-four devant le cadavre d'un homme, alors il ferait tout aussi bien de rejoindre leur rang de suite. Suçant son bonbon au goût devenu douteux, sûrement à cause de la chaleur, le jeune homme au calme légendaire regardait son duo en se demandant s'il allait devoir sortir ses griffes lui aussi. Les coups de feu semblaient être la seule musique audible depuis peu et franchement, il n'avait pas envie de s'en servir mais puisqu'il ne savait pas se battre, il n'avait pas trop d'autre choix. - Janus ... Mon surnom, c'est Janus. Et non, il n'expliqua pas pourquoi. Hayden y verrait un appel au sexe, une connotation limite en enlevant une lettre mais la vraie définition était toute autre. Ça lui collait à la peau quand on le connaissait bien mais justement parce que ça lui collait très bien à la peau, il ne pouvait pas en parler. Mais un surnom, c'était toujours mieux que "monsieur" ou autre. Ils restaient des inconnus les uns pour les autres mais qu'importe. - Evidemment que c'était préparé, on n'est pas stupides. Mais si je te révèle la vraie raison, tu sortiras d'ici les deux pieds devant. Dis-toi juste qu'on n'est pas venus pour rien. Quant à vous deux ... Avalant son bonbon en reprenant sa respiration, Soren s'apprêtait à lui expliquer comment il les avait choisi mais une voix qu'il ne connaissait pas capta son attention et lui fit avaler ses mots. La police était déjà là ? Ils avaient pas traîné dis donc ! Comment est-ce qu'ils avaient fait pour être si rapidement au courant ? Est-ce que la salle n'était pas insonorisée ? D'après les plans, elle l'était pourtant ... Quelqu'un avait réussi à s'enfuir ? De toute façon, c'était pas grave, ils avaient aussi prévu tout ça ! Mais alors qu'il pensait reprendre le fil de la conversation juste avant, il entendit le mot "poney" et un sourire se dessina sur ses lèvres. Mon dieu qu'il était jaloux de cette demande, lui aussi il voulait un poney ! - Il est cool notre chef, hein ?! Qui aurait pensé à demander un poney ? En tout cas, te voilà rassuré non ? La police est là, ce sera bientôt terminé. Soren ne venait pas la mèche, non. Il disait juste la vérité, comme quoi désormais les choses ne pouvaient plus trop durer, que la police établissait un plan en ce moment même et qu'ils ne tarderaient pas à entrer. La logique voulait que les choses soient bientôt finies. Restait plus qu'à savoir si elles allaient se terminer dans un bain de sang ou non ... Depuis que la police était arrivée sur les lieux et que les négociations avaient commencé, le calme s’était installé dans toute l’académie. Les ordres étaient clairs : « police = aucun coup de feu ». Après tout, si Lucas avait osé mentir sur le fait qu’il n’y avait aucun blessé ou mort, la police ne tolérerait donc aucun coup de feu et se servirait de cette excuse pour entrer sans tarder. Et … non, il était encore trop tôt, beaucoup trop tôt pour que les choses se passent comme ça alors que tout fonctionnait jusque-là. Ses deux otages étaient sages, commençaient enfin à lui parler et ça lui faisait plaisir. Ça aurait très bien pu dégénérer mais heureusement, c’était pas le cas et l’heure qui suivit se passa dans les mêmes conditions. Ce n’est que quelques minutes avant 21h que Soren se redressa en prévoyant la suite. Il regarda les lieux pour savoir s’il n’avait rien laissé trainer et s’adressa ensuite à son duo : - Et bien ça y est, c’est l’heure pour nous de nous en aller. J’ai passé un bon moment même si rester des heures dans les toilettes n’était pas le choix le plus judicieux. Je suis désolé qu’on ait gâché votre journée … Restez-là jusqu’à ce que la police vous trouve, et tout se passera bien. Et il leur adressa un petit sourire pour rendre le tout plus sincère. Soren savait que ce rassemblement dans le bureau du directeur risquait d’être dangereux, que si l’un des deux sautait sur l’occasion pour tenter bêtement de fuir ailleurs, il risquait la mort à 100 %, et ce serait stupide en sachant que réellement ils étaient en sécurité désormais. Se retournant sans traîner alors que sa petite montre bleue turquoise émettait un bip unique, Soren déverrouilla la porte et quitta les lieux sans tarder. D’un coup, il avait la pression ! Ces lieux, grands et nombreux lui foutaient la trouille parce qu’il savait que leur plan était précis et s’il se perdait, c’était terminé pour lui ! Avec une chance inouïe, il remarqua tout simplement qu’ils formaient tous une belle famille car Akira était venu le chercher, certainement persuadé que sa mission de trouver son chemin serait plus difficile que de surveiller deux adolescents ! Ils arrivèrent dans la salle de réception et Soren se rappela alors l’horreur qui régnait là-dedans. La plupart des otages étaient restés ici pendant toute l’opération et certains avaient vomi depuis … Les cadavres imprégnaient la salle d’une forte odeur, c’était vraiment dégoûtant. Le regard un peu triste, Soren ne s’attarda pas et continua de suivre Akira. Grâce à lui, ils allaient être dans les temps même s’ils risquaient d’être les derniers quand même ! Une fois dans le bureau du directeur, Soren y vit Naph et s’apprêtait à lui dire quelque chose mais son regard se posa sur Lucas, qui gisait par terre. Mort. Il avait prit une balle dans la tête mais ça ne semblait pas être l’œuvre du directeur car il paraissait traumatisé … D’ailleurs, il avait quoi sur le visage là ? Du sang ! Le cerveau en pleine ébullition, Soren se fit pousser dans le tunnel alors qu’il réfléchissait encore à ce qui avait bien pu se passer, ne marchant pas vraiment droit ni très vite. Mais quelque chose le ramena à la réalité … Quelqu’un en fait. Cette enflure de Naph l’avait encore appelé par un surnom qu’il détestait et s’il avait suffisamment pris l’habitude pour ne pas partir dans une rage folle, il ne pouvait pas s’empêcher de lui en vouloir un peu quand même. Alors il se mit à lui courir après, comme des gamins dans la cour d’école : - Si je t’attrape, tu riras moins ! Mais bien sûr, il ne l’attrapait jamais. Ils arrivèrent assez rapidement dehors, la police devait déjà commencer à secourir les blessés les plus graves mais ils ne devaient pas traîner pour autant. Laissant Naph et Akira partir comme ils le voulaient, Soren marcha encore quelques minutes puis retrouva son vélo qu’il avait laissé la exprès. Il n’était pas si bête quand il prenait le temps de réfléchir ! S’attachant un casque sur la tête, il grimpa sur son vieux vélo un peu trop grand et quitta les lieux sans aucune crainte. Il n’avait aucune tâche de sang sur lui ou sur ses vêtements, et il était persuadé que même s’il tombait sur un barrage de police, il passerait tranquillement ... |
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