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[2017] La musique des rouages

Gordon
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Jeu 23 Fév - 16:26
Gordon
Gordon Sherman
Ancien membre



J’ouvre mes yeux au moment exact où le réveil sonne et pose ma main dessus d’un mouvement précis, sans même me tourner vers lui. Je me lève mécaniquement et commence ma journée en suivant mes habitudes, effectuant chaque action à la chaîne. Mon bras, tel une grue, se saisit de mon sac, puis mes jambes suivent une cadence rythmée pour m’emmener jusqu’au réfectoire. Je mâche comme un broyeur. J’ai une fonction, un objectif, et je le remplis. Comme si j’avais été construit pour cet instant précis.

Je suis invisible malgré mes gestes un peu trop mécaniques, je passe parfaitement dans la masse, je deviens comme eux. Je suis eux. Tout mon être s’est formalisé pour devenir indétectable, comme entièrement modifié en extérieur jusqu’à ce que mon individualité, mon existence même soit entièrement inséparable de la masse.

Soudain, je me pose une question. A ghost in the machine. Une prise de conscience d’une intelligence… artificielle ? Pourquoi est-ce que j’agis ainsi ? Je me réveille enfin, après plusieurs heures après être sorti de mon lit. Je me souviens d’un coup de ce que j’ai fait depuis, comme si ce n’était pas moi pour l’instant. Et je comprends la raison de mes actions paradoxales.

Une chanson, des bruits, des idées tournent dans ma tête et autour de moi.

Je m’étais transformé en caméléon. Un caméléon robotique, mécanique, industriel un animal de fer, un corps semblable au décor et un esprit absent. Me revoilà, maintenant, mais je sais que je dois extérioriser tout ça. La musique me reprend, je ne me concentre plus sur la dimension formelle et carrée de l’œuvre d’Herbie Hancock, mais je me remets à voir toute la musicalité. Il est temps d’utiliser tout ça, de l’exploiter à fond, d’écrire une musique moi-même rappelant le monde des machines mais permettant tout de même de danser, de sourire, de s’amuser en la jouant ou en l’écoutant. C’est l’heure de se faire un petit défi.

La journée est déjà bien avancée, je suis resté plusieurs heures dans mon état d’absentéisme automatique. Maintenant, ma quête vivante commence. Je commence à écouter tout ce qui m’entoure, tous les sons que je pourrais introduire dans ma propre musique. Tout ce qui est industriel. J’écoute les élèves fermer des fermetures éclairs, prendre des photos avec leurs portables, taper sur des ordinateurs, tout ce qui se rapporte de près ou de loin à ce monde technologique.

Mais rien ne fonctionne. Je n’arrive pas à trouver ce qui me branche, ce qui me fait vibrer, et ce qui fera vibrer les autres. La journée continue sans que rien ne se passe. Quelque peu dépité, je traverse le couloir, vidé d’énergie et de volonté. Puis, je les entends. Les bruits, les sons que j’attendais.

Ils semblent venir de loin, mais je les entends, ils sont là, quelque part. Cette fois, ça y est : mon objectif est atteint. Je n’ai qu’à arriver jusqu’à ces bruits. Plein d’espoir, je marche en direction de tous les bruits que j’entends, jusqu’à arriver devant la salle de technologie. Tout vient de là. C’est ici que je trouverais tout ce dont j’ai besoin, il faut que j’entre dans cet endroit pour découvrir ce que j’ai cherché.

Je ne dois pas trop me faire remarquer. Discrètement, je me glisse dans la salle et rase le sol et les murs, dans le dos des quelques élèves et du professeur. Je saisis des lunettes de protection pour me fondre dans le décor, et les enfile devant mes yeux. Le monde devient moins clair, un peu flou à vrai dire, mais je vais sûrement être accepté comme un nouvel élève – du moins, je ne perdrais pas mes yeux.

J’approche d’une table en restant au sol, entendant d’après les bruits que quelqu’un travaillait dessus. Les autres tables sont trop loin, les atteindre me mettrait trop à découvert, je serais repéré en une seule seconde. J’arrive et reprend un peu de hauteur, laissant dépasser mes yeux au-dessus de la surface à la façon d’un crocodile curieux, les lunettes me donnant probablement un étrange regard.

Une fille, un peu plus âgée que moi, semble en train de travailler sur quelque chose que je ne comprends pas le moins du monde. Du moins, ça a l’air d’être important ou intéressant, parce qu’elle a le regard rivé dessus. Elle a l’air assez sympathique, et aussi de savoir très précisément ce qu’elle fait ; j’espère qu’elle acceptera de m’aider à faire ce que je cherche à faire.

Je n’ose pas parler. Je ne sais pas comment elle va réagir, mais je reste là, le nez posé sur la table, les yeux rivés sur elle, attendant qu’elle me voit, qu’elle me jette dehors ou qu’elle soit assez curieuse pour me demander la raison de ma présence ici.
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Ven 24 Fév - 20:42
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Damned, heureusement que je peux porter mes lunettes parce que déjà que ce putain d’uniforme m’étrangle les boobs comme un puceau serre l’engin de son premier pénétrateur anal, j’allais pas aller jusqu’à porter ce putain de moule-bites qu’on appelle « lunettes de protection scolaire ». Les trois autres sous-merdes qui me servent de camarades de classe ont bien vite compris qu’il fallait pas m’emmerder quand je bossais ; ce connard de prof a eu du mal, mais il a fini par me laisser bosser sur MES idées et pas ces projets à la pisse que n’importe quelle pute mal-baisée pourrait réaliser pour peu qu’elle ait un putain de bouquin pour attardés. Moi, je vaux bien mieux que ces putains de caméras à détecteur de mouvements ! Je peux en faire une fuckin’ biométrique, alors franchement, qui perdrait son putain de temps à créer des trucs over-simples quand tu peux juste révolutionner ce putain de monde ?!

Je suis arrivée y a trois jours et je dois bien avouer que malgré la collection d’abrutis de ce lycée, ils ont quand même du matériel pas dégueulasse. L’atelier que j’ai ici me force à le partager avec quelques crevards, mais après deux-trois vérités, ces faces de raie déguerpissent comme des chiffes molles. Y en a aucun qui peut tenir mon incroyable rhétorique. Et ces enculés de fournisseurs, une fois que tu frottes un peu tes tétons, ils ont la bite qui s’redressent et c’est eux qui te sucent ! Tu peux obtenir tout ce que tu veux comme matériel, gratos ! Du coup j’ai pu commencer à bosser sur une fuckin’ imprimante 3D. Bon, rien d’énorme : elle doit juste pouvoir me sortir des petits objets en métal, pas plus d’un centimètre cube. Ca me permettrait de me fabriquer des vis, des boulons et autres trucs supra-cools qui me serviraient à des trucs de plus grande ampleur, sur-mesure, parce que ces bouseux de fabriquants savent pas s’y prendre avec le matériel. C’est jamais à la bonne taille donc c’est super casse-couilles, je suis obligée de faire trente-six mille putains d’essais avant de trouver ce qu’il me faut.

Alors que je suis en train d’arranger le container à matière première, un merdeux s’installe à côté de moi, se plantant au sol comme une verge effarouchée qui cherche à se vider dans un petit cul. Je grimace, agacée par sa présence. Putain, mais j’avais dit à ces trous du cul de me foutre la paix, quelle tafiole vient encore ramener sa sale gueule devant moi ?! Je me redresse, hors de moi, et je lui lance d’une voix forte qui ne manque pas d’attirer l’attention des troufions du coin :
« Putain mais t’as toujours pas compris, blaireau ? J’vous ai dit d’aller vous faire foutre, je bosse seule, merde ! Dégage, garage à bite, ou je te plante la gueule avec mon fer à souder jusqu’à ce que t’aies tes cheveux couleur pisse qui prennent feu ! » Je regarde les trois autres, et je tilte. Le prof est parti ? Attends, mais cet enculé fait pas partie de la classe ! Fuck, c’est qui cette enflure qui vient m’emmerder alors ?! « Et tu vas m’faire le putain de plaisir de dégager de la classe au passage, face de chiottes ! Je me coltine suffisamment de merdeux à la journée pour me coltiner un autre couillon supplémentaire ! »
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Gordon
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Dim 26 Fév - 20:29
Gordon
Gordon Sherman
Ancien membre


Chameleon – Herbie Hancock

« Putain mais t’as toujours pas compris, blaireau ? J’vous ai dit d’aller vous faire foutre, je bosse seule, merde ! Dégage, garage à bite, ou je te plante la gueule avec mon fer à souder jusqu’à ce que t’aies tes cheveux couleur pisse qui prennent feu ! Et tu vas m’faire le putain de plaisir de dégager de la classe au passage, face de chiottes ! Je me coltine suffisamment de merdeux à la journée pour me coltiner un autre couillon supplémentaire ! »

Une déferlante d’insulte complètement inattendue est projetée contre moi. Apparemment, je n’ai pas abordé la plus amicale des élèves de cette classe… pas de chance, j’imagine ? Bon, en tout cas, maintenant, c’est fini pour la discrétion. J’espère que je ne me ferais pas jeter par la fenêtre par un prof colérique au bras mécanique…

Quoi qu’il en soit, cet affront, je ne peux pas le laisser passer. Je me relève doucement, face à la jeune fille, et enlève mes lunettes. Je n’avais pas fait attention jusque-là, mais elles sont vraiment pas confortable, c’est absolument terrible ! On est bien mieux sans. Bref, là n’est pas la question, parce que je dois récupérer mon honneur avant qu’il ne disparaisse à tout jamais, enfoui quelque part sous le métal et le plastique qui peuple cette salle. Je m’empare tranquillement de mon téléphone et vais me promener dans la section musique. J’y ai quelques classiques, habituellement plus pour les faire écouter à d’autres personnes et partager ce que j’aime bien, mais cela marchera aussi très bien pour cette étrange occasion.

Peu importe le résultat de ce que je vais faire maintenant, c’est absolument nécessaire que je le fasse. Je lance Chameleon et un regard sérieux empli de défi vers cette violente inconnue.

It’s on.

ATTENTION C’EST LAID

Clash Back – Gordon Sherman

« Ecoute-moi bien chérie parce que ça va aller vite
Tu sais même pas qui j’suis et tu m’traites de garage à bite ?
Tu dois en connaitre un rayon,
Sur l’art d’t’faire défoncer l’fion,
Mais si t’as tant d’rage à me lancer
C’est que tu dois être mal baisée !
Ils ont des problèmes érectiles ou c’est juste toi qu’est infertile ?
Regarde ton style avant de, cracher ta bile,
J’te trouve vraiment pas subtile, ton clash est plus qu’inutile,
Reste bien docile quand tu joues avec tes ustensiles !
Bref.
J’voulais pas vraiment gueuler,
C’est pas trop trop mon genre de commencer à m’énerver,
Je voulais pas qu’ça s’passe comme ça,
C’était pas mon état d’esprit quand je suis arrivé là,
J’étais venu pour la musique et au final tu me lances des piques
Sauf que je suis fait de briques et que du coup c’est moi qui t’niques
Alors franchement, j’m’excuse, je suis désolé,
Je voulais vraiment pas qu’on s’envoie l’un l’autre bouler
Si ça t’gêne pas, j’veux juste enregistrer des sons,
J’t’emmerderais pas dans ton travail ni dans tes inventions. »


L’avantage d’être un musicien sans réelle spécialisation mais qui s’est intéressé à tout, c’est qu’on devient assez doué en impro, qu’on a un vocabulaire plutôt étendu, et la capacité approximative de rapper. Le résultat ? De véritables clashs tout droit sortis de derrière les fagots qui surprendraient la plupart des interlocuteurs. Bon… je m’excuse quand même à la fin, après tout, je ne veux pas vraiment l’insulter, mais elle a l’air de savoir prendre une insulte. Du moins je l’espère ?


HRP : bon sang c’est laid.
Je tiens à m’excuser pour cet enfer, mais c’était parce que ça rendait tellement bien avec la musique que je voulais le montrer ! Enfin, ça rendait bien dans ma tête… hahaha…
Pour m’excuser, je tiens à dire que :
1. Je ne suis pas rappeur, et c’est la première fois que j’écris un truc pour le rapper (j’ai déjà approximativement rappé du Macklemore mais voilà)
2. J’avais commandé du BON matériel mais il n’est pas arrivé, donc je me retrouve à enregistrer ça avec le micro de mon casque gaming, autrement dit, PAS UN TRUC FAIT POUR CHANTER.
3. J’ai enregistré ça dans la salle de bain de mon appartement en craignant pour ma vie si les voisins voulaient venir me jeter par la fenêtre tel un malandrin nocturne.
4. Et aussi, j'avais plus d'idées à la fin, c'est pour ça que ça se termine vraiment n'importe comment ^^'

Ceci étant dit… Je ne sais pas ce qui m’a pris de faire ça :’)

Bref. On se voit sur les jeux. xD
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Mer 1 Mar - 17:43
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
AVERTISSEMENT:

Voyant son visage décrépi, je me détourne de ce couillon et me remets à bosser. J’ai pas le temps pour parler avec des crétins qui déguerpissent dès qu’on leur balance trois vérités à la seconde. Le temps que ça monte jusqu’à son cerveau de débile et il aura bien vite sorti sa face de bite de mon champ de vision. Ah non. Ce couillon regarde son téléphone. Pourquoi il va pas se faire foutre ? Après quelques trentaines de secondes, je le vois poser son putain de téléphone à côté de moi, lancer une vieille musique de merde, et…


…???????!!!!!!!!!

Okay alors là franchement, holy fucking fucker fuck. C’est quoi. Ce tas. De merde. Qui me crache à la gueule ? Je grimace et fais un mouvement de recul, proprement dégoûtée par ce blaireau qui, en plus de venir me casser les couilles, se permet de me balancer des répliques dignes d’une truite qu’on vient d’égorger comme une salope. Ce type vient littéralement de passer du stade « troufion lambda » à « trou du cul professionnel », ce qui est un exploit en l’espace de quelques minutes, surtout avec quelqu’un d’aussi tolérante que moi avec les enfoirés qui défilent tout autour de moi en remuant leurs faces de rats comme si c’étaient des trophées.


« Putain de merde, » est tout ce que je trouve le moyen d’articuler, le visage déformé par une expression d’incompréhension et d’horreur mêlées. Je le fixe, incapable de comprendre comment on peut avoir aussi peu d’amour-propre pour faire du rap improvisé. Je cligne des yeux, et je lève un index pour le poser sur le torse de cet enculé, soudainement furieuse. Il a réussi à me mettre vénère et ça franchement c’est un exploit : « Dis donc petite bite, tu t’es pris pour quelle genre de pédale pour te ramener dans mon atelier et m’insulter comme un putain de trisomique prétendument musicien ?! D’une, si t’écoute du rap de merde t’es vraiment un couillon de première, mais si en plus tu ramènes ta musique d’attardé à côté de moi pour me balancer des répliques façon chien avec balai dans le cul, TU PEUX TOUT AUSSI BIEN ALLER TE FAIRE FOUTRE ! »

Ma voix résonne dans l’atelier et les autres élèves nous regardent, incrédules et terrifiés. Ces abrutis ont bien compris qu’il valait mieux qu’ils ferment leur grande gueule sans quoi je leur péterais les dents. D’ailleurs c’est sans aucun doute mon projet actuel avec ce trou du cul. Je reprends, la voix tremblante de rage : « Je t’explique bien gentiment le principe, connard. Tu sors tout de suite de ce putain d’atelier ou je m’assure de déformer suffisamment ta gueule de bouffon pour qu’on t’apparente plus à un rat crevé qu’à la sous-merde à laquelle tu ressembles ! » Ce faisant, j’avais attrapé mon fer à souder dans ma main gauche, l’index droit toujours pointé sur sa poitrine, pour montrer que je ne déconnais pas.
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Gordon
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Ven 3 Mar - 18:11
Gordon
Gordon Sherman
Ancien membre

La musique des rouages

Chameleon – Herbie Hancock
Avec Epheris

Elle n’a pas l’air extrêmement ravie de ce que je viens de lui dire… du moins, c’est ce que j’en conclus par la tête qu’elle me fait. Les quelques autres élèves qui sont là ont l’air plutôt contents, eux, mais ne manifestent absolument pas leur intérêt de façon sonore. Leur expression forme un mélange d’admiration, de terreur et de surprise, et ce n’est pas beau à voir. J’ai honnêtement l’impression d’avoir fait une erreur en venant ici… mais bon. La musique de l’univers ne m’a pas laissé de choix.

« Putain de merde… Dis donc petite bite, tu t’es pris pour quelle genre de pédale pour te ramener dans mon atelier et m’insulter comme un putain de trisomique prétendument musicien ?! D’une, si t’écoute du rap de merde t’es vraiment un couillon de première, mais si en plus tu ramènes ta musique d’attardé à côté de moi pour me balancer des répliques façon chien avec balai dans le cul, TU PEUX TOUT AUSSI BIEN ALLER TE FAIRE FOUTRE ! »

Ha… et bien… j’avais raison ? Je dois avouer que je ne suis pas très fier, là tout de suite. Elle a un de ces débits, c’est absolument impressionnant… et terrifiant. Ceci dit ! Cette parfaite inconnue a osé cracher sur la nature même de mon être. « Prétendument musicien » ? Non mais je rêve ! Ça ne va pas se passer comme ça, je n’ai pas dit mon dernier mot, et ce ne sera sûrement pas très beau à voir.

« Je t’explique bien gentiment le principe, connard. Tu sors tout de suite de ce putain d’atelier ou je m’assure de déformer suffisamment ta gueule de bouffon pour qu’on t’apparente plus à un rat crevé qu’à la sous-merde à laquelle tu ressembles ! »

Elle a posé son doigt sur mon torse et levé un petit engin semblant capable de faire très très mal en très très peu de temps. Ha… Ce n’est pas spécialement rassurant, pour être honnête. Au fait, où le prof ? Ne devrait-il pas être en train de surveiller la classe et d’empêcher ses élèves de hurler les uns sur les autres ? Enfin… je dis ça, mais je viens de lâcher une impro au milieu du cours. C’est peut-être aussi bien que le prof ne soit pas là…

Quoi qu’il en soit, je ne peux pas me permettre de rester dans cette situation. Elle est armée, et de toute évidence déterminée, sans personne pour vérifier si elle compte me rendre aveugle – ou pire : sourd ! Je ne peux pas risquer si gros, alors, je préfère temporiser. Ma vengeance sera bien pire… bien plus grande… bien plus vicieuse si elle est inattendue.

« Très bien, je comprends. Comme tu veux – mais sache que je ne m’avoue pas vaincu ! »

Sur ces mots pleins de fougue, je quitte la salle. Bon, c’est sûr, dis comme ça, ça ressemble plus à quelqu’un qui essaye de ne pas perdre la face, mais, c’est peut-être aussi bien comme ça. Une fois hors de vue, je file vers une salle de musique. Sans trop se poser de questions, le responsable me laisse emprunter un micro et de quoi enregistrer ; j’ai une certaine réputation parmi les profs de musique, et c’est parfois extrêmement utile.

A peine cinq minutes après avoir quitté la salle de technologie, me revoilà devant. Niark niark niark… c’est excellent. J’entre et me retrouve nez à nez avec le professeur, qui a dû revenir pendant ma petite excursion. Je jette un œil derrière lui ; ma cible nous tourne le dos. Elle ne sait pas que je suis revenu. Par chance, c’est justement le prof de techno que j’ai depuis le début de l’année, et si je ne suis pas spécialement doué dans sa matière, j’arrive à intéresser les autres élèves en mettant un peu d’ambiance, ce qui n’est pas plus mal.

« Ah, monsieur, bonjour ! Comment allez-vous ? Je suis désolé de vous déranger, mais je suis venu enregistrer des sons ; j’ai un arrangement avec votre élève ici présente. »

Utiliser des périphrases à longueur de journée, parfois, c’est extrêmement utile. Le prof n’a pas l’air spécialement surpris que je ne donne pas le nom de ma nouvelle « associée ». Sans plus de discussion, il me laisse m’approcher d’elle. Je tire une chaise devant sa table et m’installe, allumant mon matériel d’enregistrement.

« Et bien, allons-y, partenaire. »

Puis, en m’approchant d’elle, je lui chuchote, un air narquois et maléfique sur le visage :

« Je suis Gordon. Ravi de te rencontrer ma chère… mais tu peux m’appeler le musicien trisomique, si je me souviens bien ? »

[2017] La musique des rouages Kick_t10

Elle ne peut plus rien faire sans s’attirer les foudres de l’autorité, désormais ; elle n’a plus d’autre choix que de me laisser enregistrer son travail. Je vais donc pouvoir observer le visage décrépi de celle que je nommerais désormais NSFW. Excellent… cela la fera peut-être réfléchir avant d’insulter des inconnus, la prochaine fois.
© Bell



HRP : bon, vu la tournure des évènements, soit on va vraiment se détester l’un l’autre, soit, forcée de ma laisser regarder ton travail, tu me verras apprécier ta technique et ta maîtrise d’un air fasciné, et tu accepteras de me regarder d’une autre façon que celle qu’une reine aurait devant un gueux ayant chopé la lèpre x) Bref, à toi de voir, si tu veux un ennemi, c’est possible, même si je cherche pas ce genre de relations à la base xD

J'ai fait ce message il y a deux jours et j'ai oublié de le poster. Tuez-moi. ;-;
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Jeu 9 Mar - 20:38
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
C'est ça couillon, dégage ! Putain, quel troufion celui-là... J'en avais pas croisé d'aussi résistant depuis belle lurette et ça m'avait pas manqué. Quand on sait pas fermer sa gueule, on l'apprend, surtout quand se retrouve face à quelqu'un qui n'a pas de temps à perdre comme moi ! Une fois ce bouffon dehors, je me remets à travailler en sifflant, retrouvant la paix de mes systèmes mécaniques. Eux, au moins, me cassent pas les burnes. S'ils fonctionnent pas, c'est que c'est de ma faute, parce que fuck it, c'est pas du hasard ou de la chance, l'ingénierie. Et j'encule tous ceux qui pensent le contraire.

Et d'un coup il revient. Avec le prof. Attends. Comment ça, partenaire ? Comment ça, cette sous-merde a un prénom aussi débile ?! COMMENT ÇA LE PROF EST D'ACCORD POUR QU'IL RESTE ?! Je plante mon fer à souder dans un morceau de carton voisin pour éviter d'éclater et de le lui planter dans la figure, lui et son putain de sourire de trisomique. Il a des putains de couilles, cet enfoiré, mais je ne bosserai jamais pour un crevard comme celui-ci. Surtout s'il vient pas devant moi bite en main me demander direct ce qu'il veut ! Serrant les dents si fort qu'elles auraient pu crisser, je marmonne, m'efforçant de rester calme pour éviter de m'attirer les foudres du prof -parce qu'il y en a un qui doit pas me renvoyer, c'est ce pauvre con :
« Bon, la tarlouze... Tu vas me dire ce que tu veux illico-presto, je te le fais illico-presto, et tu vas te faire foutre, ça te va comme marché ? » J'essaye de continuer à travailler presque innocemment en lui parlant à voix basse, mais le second juron est un peu trop élevé et le prof lève les yeux. Je me décompose et je baisse les yeux, mais il détourne la tête. Super, cette face de rat me fout la paix. Maintenant faut que je me débarrasse de l'autre qui me sourit comme un crétin.


HRP:
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Gordon
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Sam 11 Mar - 18:01
Gordon
Gordon Sherman
Ancien membre
La musique des rouages

Chameleon – Herbie Hancock
Avec Epheris

L’ingénieure à l’air d’être entrée dans une colère noire, vraiment noire. Une colère absolument terrible… mais qu’elle ne peut pas exprimer de la façon dont, visiblement, elle a l’habitude. Je vois bien qu’elle force pour tout garder à l’intérieur et ne pas exploser sous les yeux du prof. Héhéhé… mon plan a marché encore mieux que je ne le croyais. J’imagine qu’elle n’a pas l’habitude qu’on lui renvoie l’ascenseur au niveau de l’énervement, mais il fallait bien qu’elle se confronte à un mur un jour dans sa vie, et peut-être que c’est exactement ça que je suis venu faire dans cette salle aujourd’hui.

« Bon, la tarlouze... Tu vas me dire ce que tu veux illico-presto, je te le fais illico-presto, et tu vas te faire foutre, ça te va comme marché ? »

Ho… elle espère pouvoir s’en sortir comme ça ? Mais je refuse ! Je suis le mur, désormais, il faut bien qu’elle apprenne à se sentir un peu frustrée de temps à autres, ça ne fait de mal à personne. De toute façon, je ne peux pas partir aussi vite qu’elle le souhaiterait : j’ai une mission à remplir en plus d’être le mur.

« Malheureusement pour toi, ça ne va pas être possible… Vois-tu, je ne sais pas exactement ce que je cherche, je souhaite simplement obtenir autant de sons industriels que possible, et, pour ce faire, il faut que j’enregistre les sons que tu émets en travaillant. Je vais probablement devoir rester jusqu’à la fin du cours… Autant rendre les choses plus agréables entre nous, du coup, pas vrai ? Par quel nom réponds-tu, ma chère ? »

Bon, au moins, j’ai eu l’intelligence de lui parler d’un ton aussi aimable que possible. Après tout, en y réfléchissant, je n’ai rien contre NSFW ! Je ne la connais pas vraiment, elle a juste l’air d’être un peu violente dans ses paroles, mais en dehors de ça, je suis sûr qu’elle est extrêmement sympathique. Après tout, beaucoup de génies sont imbus de leur personne – peut-être qu’elle est en Exchange ? Ça expliquerait beaucoup de choses, notamment que les autres élèves n’ose pas l’approcher.

Je commence même à me sentir un peu mal de l’avoir insulté, ou de l’embêter à ce point-là. Bon, c’est vrai, elle a… déprécié ma musique et mes capacités à la produire, mais peut-être qu’elle n’est simplement pas très réceptive au rap ? Une chose est sûre, c’est que la musique que je ferais à partir des sons qu’elle va me permettre d’obtenir n’en sera pas : j’espère que je pourrais écrire quelque chose qui lui plaira vraiment. Un seul moyen d’être sûr de ce qui pourrait lui faire plaisir, d’ailleurs !

« Tu aimes quel genre de musique ? »
© Bell

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Epheris
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Ven 17 Mar - 18:55
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Roooh putain, mais non seulement ce sac à merde est revenu, mais en plus il va rester jusqu'à la fin du putain de cours ! Je regarde l'heure, essayant de voir jusqu'à quand je devrai le supporter. QUARANTE-CINQ PUTAINS DE MINUTES ?! AAAARGH ! Fulminante, je me mords la lèvre inférieure pour éviter de planter mon poing dans sa gueule de puceau, et je serre nerveusement mes outils. Il veut du bruit, ce connard ?! Il va en avoir, c'est moi qui vous le dis ! Je ne réponds pas à sa stupide question, préférant ignorer cet abruti et me remettre à bosser. J'ai plus important à faire qu'à discuter avec cette face d'anus défoncée par un acteur porno gay.

J'essaye de me remettre à travailler tranquillement, faisant abstraction de lui en m'accroupissant pour mieux voir là où je soude. Et puis là... PUTAIN MAIS TA GUEULE OH MY FUCKING GOD AAAAH. J'arrive pas à y croire, ce minable a toujours pas compris que j'avais pas envie d'entendre sa voix de pédale ? Qu'il aille se faire foutre une bonne fois pour toutes, à la fin ! Je chuchote, sans le regarder, tremblante de rage :
« La musique du silence, abruti. Si tu pouvais la produire ça me ferait ultra-plaisir. » En vrai, je suis plutôt tout ce qui finit par -core. Mais un fils de pute comme celui-ci, si ça écoute du rap, ça doit même pas connaître.
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Gordon
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Jeu 23 Mar - 20:32
Gordon
Gordon Sherman
Ancien membre
La musique des rouages

Chameleon – Herbie Hancock
Avec Epheris

NSFW ne souhaite pas, de toute évidence, me donner son nom. Apparemment, elle n’est pas extrêmement sociable… pas très surprenant, ceci dit. Après tout, elle a préféré m’insulter dès qu’elle m’a rencontré, alors tenter de faire ami-ami, ce n’est probablement pas son genre. Enfin… tout de même, savoir qui est notre adversaire et lui laisser savoir qui on est est assez important, c’est une règle tacite des combats ou de tous types d’affrontement. C’est nécessaire pour l’honneur, ou simplement pour le bon sens. Je lui ai donné mon nom, je devrais avoir le sien ; si elle reste obstinée, je me débrouillerais pour avoir son nom auprès du prof ou de l’administration. « Vous pouvez m’épeler son nom, s’il vous plait ? » Et voilà, c’est parti.

En tout cas, elle s’est mise à travailler, ce qui est un premier avantage. J’avance mon micro vers elle pour être sûr d’avoir une prise de son acceptable. Elle est en train de souder – c’est un début. Les sons peuvent être parfois variés, selon l’inclinaison de son fer et la réaction des métaux. Globalement, ce sont des bruits plutôt étendus, mais ils se montrent parfois très courts ; en soi, c’est plutôt pas mal. Ça pourra faire de bons effets en back, mais peut-être pas non plus assez pour remplacer un instrument principal. A voir… j’espère qu’elle fera autre chose que simplement souder.

« La musique du silence, abruti. Si tu pouvais la produire ça me ferait ultra-plaisir. »

Ho. Donc, elle n’est vraiment pas enthousiasmée par mon domaine d’étude… c’est quand même un problème. Honnêtement, quand je la regarde, je suis persuadé qu’elle n’est pas réellement insensible à la musique. Après tout, elle est trop expressive, explosive même, pour être comme Tina. Pour moi, NSFW lui convient parfaitement ; après, cette chanson est un peu spéciale, peut-être que ça ne lui plairait pas au point de l’écouter par pur plaisir, mais je suis persuadé que ça la ferait rire. Un peu. Bon, en tout cas, elle aurait une réaction ! Peut-être qu’elle espère simplement ne plus jamais me voir, ce qui n’est pas forcément incompréhensible, mais elle a probablement envie de musique quand même.

Je reste silencieux un moment, l’observant simplement souder, le micro et les oreilles pointés vers elle. Elle manie le fer d’une main experte, j’ai l’impression qu’elle sait exactement ce qu’elle fait. Pour moi, ses actions et ses objectifs sont complètement obscurs, mais elle, elle sait. C’est vraiment fascinant à voir ; déjà, regarder quelqu’un faire quelque chose qu’ils aiment est toujours très intéressant, mais quand en plus cette chose nous est inconnue, alors là, c’est grandiose. Et bien, là, c’est ce que je suis en train de ressentir devant les actions de NSFW.

Elle veut que je reste silencieux, mais je pense que ça m’est impossible. Il faut que je m’exprime, que je lui transmette ce que je pense de sa technique.

« T’es vraiment très douée ! C’est ta passion, la technologie ? Moi c’est la musique, sous toutes ses formes. Et je suis persuadé que tu aimes bien ça aussi, même si t’as pas envie de me le dire. »

Ha… franchement, plus je l’observe, plus je me sens mal de l’avoir emmerdée. C’est quand même vraiment pas mon genre de faire chier les autres, et même si elle m’a bien énervé et qu’elle mérite probablement qu’on lui tienne tête, je pense que c’est pas à moi de le faire. On ne se connait pas du tout, et puis elle a déjà l’air de me détester – j’ai probablement plus beaucoup d’influence sur elle, maintenant.

Peut-être que je quitterais avant la fin du cours. Peut-être que j’abandonnerais l’enregistrement de ces sons, et que j’irais en prendre ailleurs. Peut-être que je la laisserais profiter de son heure de techno. Mais d’abord, je veux voir si elle reste complètement fermée ou si elle acceptera de me parler de ce qu’elle aime.
© Bell

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Epheris
Invité
Anonymous

Rp abandonné (-18)
Mer 10 Mai - 20:36
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Je plisse les yeux devant ce couillon, profondément désespérée. Il n'a vraiment rien de mieux à foutre que venir m'emmerder en énumérant des évidences comme si j'avais quelque chose à claquer d'un pigeon qui répète ce que je sais DÉJÀ. En plus c'est un suceur de première qui veut sans doute socialiser pour m'utiliser. J'ai l'habitude de ces salauds qui se prétendent amis mais qui t'appellent seulement quand ils ont besoin d'un truc, pfft. Ces minables méritent même pas que je leur prête attention, je suis bien au-dessus d'eux ! Malheureusement, ce minus est insistant et fermera pas sa gueule tant que j'aurais pas répondu à sa question naze.

« Bien sûr que j'aime la musique aussi, sac à chiottes. Mais pas des trucs à la con comme du rap, de la pop, des conneries du genre que tout le monde écoute. Moi j'écoute de la vraie musique, pas des merdes de petites bites à la mode. » Je grogne, tout en ajustant le détecteur de volume. Si je merde là, je pourrais bien tout fait sauter dès que j'allumerais le système. J'ai confiance en moi et ce que je sais faire -je suis la meilleure ! Mais avec un emmerdeur pareil qui me poignarde le vagin à chaque fois qu'il parle, j'ai pas envie de perdre ma concentration. Je le pousse un peu en arrière avec une poigne monstre. « Recule, tafiole, j'ai besoin d'espace. » J'ajuste mon système. Ça y est, ça tient.

Petit soupir de soulagement. Manquerait plus que je me foire à cause de ce salaud impatient.
« J'suis ingénieure pro, pour répondre à ta première question à la con. Je suis dans ce lycée de rats crevés seulement parce que je dois finir mes études au milieu de vauriens pour pouvoir m'faire engager dans l'usine de développement de mon père. » Je sais même pas pourquoi je lui dis ça. Il s'en fout, cet ulcère. Aussitôt sorti, il ira faire ce qu'il veut. S'il me disait la même chose, je m'en foutrais tellement que je lui pisserais à sa face de raie. « Et si tu demandes pourquoi, va te faire foutre. »
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