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J’ai un sourire grand comme une maison depuis ce matin. Tout me parait super joyeux, tout le monde semble être de bon humeur, je déborde d’une énergie infinie, j’ai l’impression que je pourrais tout faire ! J’ai envie de sauter partout, de faire des câlins aux gens que je croise dans le couloir, et, bien sûr, de faire de la musique. Le petit déj’ avait le meilleur goût que j’ai jamais goûté, c’était la plus belle journée que j’avais pu voir depuis le début de l’année, et j’avais l’impression que tout le monde avait un sourire aux lèvres.
Mais il y avait les cours.
Ça aurait démonté le bonheur inconditionnel de beaucoup de personnes, mais aujourd’hui, vraiment, j’ai une vibration en moi qui rejette tout sentiment négatif. Je profite des heures de cours du matin pour danser sur ma chaise, pour écrire une chanson sur un coin de feuille, et de toute façon, je trouve que tout ce que disent les profs est fascinant. Vraiment, cette journée est absolument parfaite !
J’ai embarqué une guitare sur mon dos, et j’ai jeté une bonne enceinte dans mon sac, prêt à m’amuser dès que les cours seraient finis. Du coup, je regarde l’horloge rapprocher doucement les aiguilles de l’heure de la pause du matin. Encore un peu, et la cloche sonnera ! Encore un peu ! Un peu… ! … … … …ah, et bah, ce sera la prochaine minute ! Allez ! Plus que cinquante secondes ! Quarante ! Trente ! Vingt ! Dix ! YEEEEEEEEEEEEEEEEEAH !!!!!
La cloche sonne, c’est génial ! Je me transforme en tornade et enfourne toutes mes affaires dans mon sac avant de me précipiter hors de la salle de classe en souhaitant une journée radieuse à mon prof surpris de voir un élève aussi énergique. Les autres gardent leur joie plus loin dans leur visage, mais je sais qu’il y a un sourire juste en-dessous ! Je sais qu’il est là, et qu’ils sont prêts à le faire sortir, il ne manque que de le pousser un petit peu pour qu’il apparaisse. C’est la mission que j’ai, aujourd’hui ! Faire sourire tout le monde, même s’ils sourient déjà à l’intérieur !
Je m’installe à une intersection du couloir, sûr que plein d’élèves vont passer par là en se dirigeant vers l’extérieur, ou simplement en allant d’une classe à une autre. Ici, c’est sûr, tout le monde va pouvoir sourire ! Mon enceinte est posée sur le sol, ma guitare et mon sac juste à côté ; je branche mon téléphone dessus et lance Chelsea Dagger pour mettre une ambiance du tonnerre.
Le son est calé sur le maximum, et les premiers coups de batterie surprennent les quelques élèves déjà présents dans les couloirs. Je commence déjà à m’ambiancer, sautant sur place au tempo joyeux de la chanson. Certains commencent à s’arrêter, ils pensent peut-être que c’est un genre de performance de danse, un genre de flash-mob… ? Bon sang, qu’est-ce qu’ils ont tous à me regarder ? Souriez, dansez, faites un truc !
Moi, je danse déjà, à fond dans la musique, excité comme une puce comme je le suis depuis ce matin, espérant au moins que les élèves trouveront ma petite danse marrante et qu’ils pourront sourire… AH ! Si seulement une seule personne pouvait me rejoindre là tout de suite, se mettre à danser avec moi, peut-être qu’ils se mettraient à danser aussi, peut-être que tout le monde danserait ! Allez, venez dansez avec moi !
Et maintenant, l'excuse de merde. Oui donc j'aurai dû poster plus tôt mais j'ai juste oublié de le faire après avoir écrit le RP. C'était: l'excuse de merde.
Un après-midi qui s’annonçait banal. Une journée de cours ordinaire. Un quotidien intouchable. A vrai dire, ce jour-là, Nylia était d’humeur maussade. Comme si elle avait réellement besoin de ça… Pourtant, en apparence, la jeune fille avait tout pour être heureuse. Un toit, une famille aimante, un établissement qui la prenait admirablement bien en charge… Mais tout ceci ne résolvait pas le problème. Tout ceci ne répondait pas aux questions existentielles incessantes de la demoiselle.
L’esprit de l’anglaise divaguait malgré elle. Après tout, ce ne serait pas un réel problème : incroyablement douée, elle n’aurait aucun mal à rattraper le petit retard occasionné par sa distraction exceptionnelle en cours. Et puis elle s’en sortirait avec des résultats quasiment parfaits, comme à son habitude. A force, c’en était presque ennuyant. Le seul détail qui permettait de distinguer cette journée de toutes les autres, c’était peut-être que celle-ci semblait plus longue depuis le début. Déprimée, la blondinette s’était tirée hors du lit, avait trainé jusqu’à son premier cours, et depuis, elle avait plus l’impression d’errer dans les différentes salles de classe plutôt que d’écouter différents cours.
A cette pensée, l’étudiante sourit. D’un œil fatigué, elle s’intéressa à l’heure actuelle et fut agréablement surprise en voyant qu’il ne lui restait que dix minutes de cou-… Réflexion intense. Au moins, une fois que la cloche aurait sonné, elle pourrait sortir d’ici et aller se reposer, imposant ainsi à son cerveau une veille temporaire. La nuit dernière, la jeune fille avait mal dormi et ne rêvait maintenant plus que d’une chose ; aller s’écrouler dans son lit et rester inconsciente pendant un petit moment. Alors que la demoiselle était sur le point de s’abandonner aux bras de Morphée, le son de la cloche retentit et exerça sur la salle de classe son effet libérateur.
La blondinette ne se fit pas prier pour s’en aller et fut un des premiers étudiants à quitter la salle. Evidemment, elle avait pris le soin de saluer le professeur et de le remercier pour son cours : elle avait été éduquée de cette façon. Le plan d’action était simple : rejoindre sa chambre le plus rapidement possible. Seulement, elle avait omis un facteur important en réfléchissant ainsi… La vie. Life is what happens to you while you’re busy making other plans, qu’ils disent. La demoiselle s’apprêtait à le constater.
Alors que la jeune fille venait de débouler les escaliers du bâtiment où elle avait eu cours, elle ne s’attendait pas à voir une telle scène. En effet, un jeune homme se déhanchait et dansait de manière totalement décontractée. Il faisait preuve d’un lâcher-prise incroyable. Du moins, c’est ce que la demoiselle pensa lorsqu’elle l’aperçut, et d’un coup, elle se sentit juste un peu plus heureuse. Soudain, elle fut prise par l’envie de le rejoindre. Pourtant, elle risquait de se ridiculiser. Des étudiants passaient par ce rez-de-chaussée, qu’allaient-ils penser d’elle ? Nylia s’immobilisa un bon moment avant de finalement se décider à se joindre à la danse. Elle ne connaissait pas la musique mais celle-ci était assez entraînante pour transporter la blondinette, alors ce n’était pas un problème.
C’est ainsi que Nylia mit de côté sa fierté et sa peur du regard des autres pour s’amuser un peu. A son tour, elle commença à bouger au rythme de la musique, essayant tout simplement de se lâcher, sans se poser de questions. Lors de cette danse, elle adressa de grands sourires au jeune garçon qui l’avait inspirée. Elle ne le connaissait absolument pas, mais pour le coup, elle était infiniment reconnaissante. Elle se laissa aller de cette manière pendant de longues minutes avant de s’arrêter. Il faisait chaud, l’étudiante transpirait, et puis il fallait qu’elle reprenne son souffle. Elle profita de cette petite pause pour interpeller son partenaire de danse.
« Wouah ! Tu danses super bien. Merci beaucoup. J’avais besoin de ça ! »
Allait-il seulement s’arrêter de danser pour lui répondre ? Elle ne le savait pas, mais elle ne serait pas contrariée si le blond continuait de danser. Après tout, il avait l’air si heureux ! C’était vraiment une belle scène que Nylia n’oublierait jamais.
Ma danse ne resta pas solitaire très longtemps. Quelques instants après le début de la musique, et alors que très peu d’élèves passaient encore dans les couloirs, une fille me rejoint. Elle n’a pas l’air d’être spécialement familière avec la danse ou la musique en général, mais elle s’éclate tellement que ça n’a aucune importance ! Je la vois bouger, sans faire attention au reste, les oreilles grandes ouvertes et les yeux grands fermés au reste du monde, transportée par la joie qui s’échappe du morceau – et par l’énergie que je dégage, peut-être ?
Qu’importe, de toute façon : elle me regarde aussi, et elle a carrément l’air ravi d’avoir trouvé quelqu’un qui dansait au milieu du couloir. Je lui souris aussi, empli d’un bonheur sans borne d’avoir illuminé la journée de quelqu’un. On a peut-être l’air de deux imbéciles, à danser en souriant comme ça, sans raison, dans le couloir, devant des élèves qui ne nous connaisse pas, qu’on ne connaitrait jamais – mais c’est peut-être ça qui nous permet de le faire. Je ne fais plus attention au reste, je suis entièrement focalisé sur la musique et sur cette fille qui danse à côté de moi.
Elle est belle, c’est indéniable. Mais même si la nature ne lui avait pas donné un visage aussi fin et délicat, elle aurait été magnifique à cet instant : elle est une explosion de joie de vivre, sans limite, et elle brille si fort que je n’ai d’autre choix que de danser avec elle, pour elle, même.
Je redouble d’enthousiasme après cette nouvelle arrivée dans mon cercle (pour l’instant extrêmement réduit) de danse, accordant parfaitement mes pas à la chanson, la connaissant sur le bout des doigts. L’avantage de ce genre de chansons, c’est qu’elles sont faites de telle sorte que tout le monde puisse les apprécier, même sans les connaitre – mais quand on les connait, alors on peut vraiment faire quelque chose de sympathique. Du coup, je danse, je danse, je danse, sans jamais m’arrêter.
La fin de la musique approche, mais ma partenaire de fortune s’arrête d’un coup. Ça fait un moment qu’on danse, déjà, et elle a l’air épuisé. Elle ne devait pas être en grande forme quand elle est venue vers moi, et ça me fait encore plus plaisir. Dans les dernières secondes, elle se tourne vers moi, probablement sans savoir qu’elle n’avait qu’environ 20 secondes encore à tenir.
« Wouah ! Tu danses super bien. Merci beaucoup. J’avais besoin de ça ! »
Le temps qu’elle prononce ces quelques mots, Chelsea Dagger arrive à sa fin, et je lance un « Wouh ! » en même temps que le chanteur, en prenant une petite pose, le bras en l’air. Je n’avais mis que cette chanson pour l’instant, aussi, ma machine se tut, laissant place à quelques rires d’étudiants autour de nous. Mais ça n’a aucune importance, s’ils sont heureux, alors tant mieux !
« Ha, merci à toi ! Tu danses vraiment bien aussi ! Je suis Gordy, et toi ? »
Avec le sourire qui ne me quitte pas depuis ce matin, je me dépêche de m’emparer de ma guitare et de m’équiper pour pouvoir me promener. Danser au milieu du couloir est bien sympathique, mais je trouve que ça ne suffit pas. J’ai envie d’apporter de la joie et de l’envie de danser partout, plus loin, à autant de personnes que possible, et pour ça, rien de mieux que de me balader avec une guitare à la main !
« Ça te dirait de te balader un peu ? »
Bizarre. Cette fille, je ne la connais pas du tout, mais j’ai carrément envie de me balader avec elle en faisant de la guitare. J’ai l’impression qu’elle a une aura suffisante pour rendre tout le monde heureux autour d’elle, et c’est exactement ce qu’il me faut là tout de suite ! J’espère qu’elle va pas trouver ça bizarre, mais après tout, on vient de danser ensemble sans se connaitre, alors pourquoi pas marcher un petit peu ?
Peu importe sa réponse, je ne peux pas m’arrêter en si bon chemin. J’ai ma guitare à la main, mon sac sur le dos, mes mains commencent à bouger toutes seules sur l’instrument. L'intro d'une chanson funky, bien rythmée, un truc qui peut faire danser tout le monde, ou au moins leur faire remuer la tête avec un petit sourire en coin. Si avec ça, elle n’a pas envie de se promener, moitié marchant, moitié dansant, et bien, je mange mon chapeau.
Il est certain que Nylia se sentit idiote lorsqu’elle se rendit compte qu’elle aurait largement pu danser jusqu’à la fin de la chanson. Le silence s’installa seulement environ vingt secondes après que la jeune fille se soit arrêtée, et pour le coup, elle regretta. Elle aurait voulu accompagner le jeune blond qui lui, avait tenu la danse jusqu’au bout. Pour qui passait-elle ? Voilà que sa peur du regard des autres reprenait déjà le dessus. De plus, des élèves étaient passés dans le couloir et avaient ri, témoins immatures de la scène.
Pourtant, au fond, la blondinette était heureuse. Au fur et à mesure qu’elle grandissait et évoluait, elle se rendait compte à quel point lâcher prise était important. C’était bien ça son problème, elle en était consciente ; elle ne lâchait jamais prise. Quasiment maniaque du contrôle, elle était terrorisée à cette idée. Mais aujourd’hui, elle s’était fait plaisir, et… Ah, ça lui avait fait grand bien. Encore une fois, elle pensa au fait qu’elle était reconnaissante du danseur qui s’était trouvé dans ce couloir, à l’instant précis où elle sortait de cours.
« Ha, merci à toi ! Tu danses vraiment bien aussi ! Je suis Gordy, et toi ? »
Gordy. C’était bizarre, comme nom. Peut-être un diminutif, se dit la demoiselle. Ou pas ? De toute façon, elle ne jugeait absolument pas ce prénom. Au contraire, elle était plus qu’intriguée. Quoi qu’il en soit, il s’était présenté de cette manière et elle se devait donc de l’appeler ainsi. Au passage, elle avait vraiment été touchée par son compliment. On ne lui avait jamais fait auparavant, et de manière générale, les gens n’imaginaient jamais à quel point la jeune fille était sensible à l’opinion d’autrui sur toutes ses actions. Observatrice, la blondinette ne quitte pas son nouvel ami des yeux. Elle l’aperçoit saisir ce qui était apparemment une guitare et sourit instantanément.
« Merci du compliment. Moi, c’est Nylia ! »
Ce garçon était vraiment rayonnant. Il devait avoir quoi… Un an de moins qu’elle ? Peut-être un peu plus ? Peut-être était-il même plus âgé. C’est fou à quel point l’âge ne veut rien dire, pensa l’étudiante. Quoi qu’il en soit, elle était réellement fascinée par son attitude et… Son sourire. Elle avait passé sa vie à être traitée d’immature ou de puérile parce qu’elle riait tout le temps pour tout et rien, et voilà qu’elle rencontrait quelqu’un qui semblait lui ressembler. Le simple fait de le voir lui remontait le moral.
« Ça te dirait de te balader un peu ? »
Bonne question. Au départ, la jeune Swann avait prévu de tracer jusqu’à son dortoir pour se reposer, vu la nuit qu’elle avait passée. Mais là, en quelques minutes seulement, son envie avait changé. Elle se sentait carrément d’humeur à se balader avec ce garçon visiblement guitariste. Après tout, elle pourrait trouver un autre moment pour dormir, non ? Là, la vie l’appelait, et elle ne souhaitait réellement pas lui faire faux bond. De plus, avec une telle personnalité, elle était persuadée qu’elle s’amuserait, en suivant le garçon.
« Avec plaisir ! Pour le coup, je regrette un peu de ne pas avoir mon violon sur moi, on aurait pu improviser ensemble ! »
C’était la vérité, cela la chagrinait de ne pas avoir son violon sur elle, à cet instant. Elle qui l’emmenait presque partout d’habitude… Tant pis. Au moins, ça lui donnait un prétexte pour revoir le blond ! Elle avait un bon feeling avec lui depuis leur rencontre et elle espérait pouvoir jouer avec lui, à l’avenir. Une telle vibe devait forcément se ressentir sur sa musique. Et en effet, son hypothèse fut confirmée lorsqu’il commença à jouer de la guitare alors que les deux adolescents marchaient. Encore un air dansant ! Ca faisait vraiment du bien aux oreilles. Sans hésiter, Nylia avança en sautant, dansant, marchant tout de même de temps en temps.
« Alors, qu’est-ce qui t’amène ici ? Pardonne-moi si la question est indiscrète. Et pourquoi la guitare ? Raconte-moi touuuut ! »
La jeune fille était tout bonnement heureuse. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pris un après-midi sans se prendre la tête. Mais là, c’était la libération. Elle voulait apprendre à connaître l’individu qui avait réussi à lui réchauffer le cœur en quelques pas de danse seulement. Forcément, il devait être super intéressant !
« Tu joues du violon ? Génial ! Il faudra qu’on joue ensemble une prochaine fois ! »
Visiblement, Nylia venait de monter en estime pour son nouvel ami, ou de gagner un point, comme on dit. Plus sérieusement, ce n’était pas du tout son but premier, mais si en même temps, elle pouvait être bien vue par ce garçon… Alors pourquoi pas ? Après tout, elle n’avait pas menti, elle n’avait rien à se reprocher. A l’entente de cette proposition, la violoniste est enchantée : la musique la rendait presque toujours heureuse, surtout quand elle pouvait la partager avec quelqu’un d’autre.
« Ouiiiiii ! »
Réaction un peu enfantine, et alors ? Elle se réjouissait à l’idée de pouvoir revoir Gordy. Ce garçon était si gentil, si rayonnant ! Un véritable boost ambulant. Ils s’entendaient bien et sa présence rendait l’étudiante heureuse, alors elle ne voyait pas pourquoi elle se priverait de le revoir. Surtout qu’il pourrait lui donner des conseils sur sa musique, et elle adorait ça ; progresser dans la bonne humeur et l’entraide.
Quoi qu’il soit, peu de personnes étaient capables de faire bouger l’adolescente de cette manière. Pourtant, ça faisait tellement de bien ! Plus le temps passait, plus elle se relaxait et était de plus en plus à l’aise. Désormais, les regards de travers ne la dérangeaient plus. Yolo, se disait-elle dans ce genre de situations. Ce n’était pas comme si elle était seule dans son délire : le blond était là, et à eux deux, ils dégageaient sûrement une sacrée aura de folie ! Gordy ne tarda pas à assouvir la curiosité de la demoiselle alors qu’ils continuaient à jouer de sa basse d’une manière plus qu’entrainante.
« Et bien… je n’ai pas vraiment de raisons précises, j’avais juste envie de danser et de faire danser d’autres personnes, de donner le sourire à tout le monde, et comme je ne savais pas trop comment, et bien, je me suis dit que j’allais faire de la musique… c’est un peu ce que je fais le mieux ! »
L’anglaise n’était pas étonnée. Une telle réponse venant du bassiste était plus ou moins prévisible ! Elle avait tout de suite compris qu’il était animé par le désir… D’animer, justement, tiens ! Il aimait faire plaisir aux gens et ça se voyait à des kilomètres à la ronde. Décidément, Gordy avait l’air profondément gentil, et surtout passionné ! La jeune Swann avait toujours adoré ça. Les gens passionnés. Peu importe la passion ; c’était surtout l’effet de la passion sur un tel qu’elle adorait constater. Alors qu’elle écoute attentivement Gordy, elle se rend compte que certaines personnes se sont mis à les suivre en gardant tout de même leur distance : après tout, le monde ne serait pas si marrant si tout le monde était aussi fou qu’eux !
« Pour ce qui est de la guitare, c’est un instrument pratique, que tout le monde aime, même quand on fait des trucs simples ! A ton tour maintenant. Qu’est-ce qui t’as poussé à danser avec moi ? »
Bonne question ! Nylia n’esquiverait pas la question ; après tout, Gordy avait été assez gentil pour répondre à ses questions, maintenant, c’était à son tour. Cela n’allait pas être difficile – le feeling était tout de suite bien passé avec son nouvel ami et il avait le don de mettre les gens à l’aise.
« A vrai dire, c’est tout simplement toi qui m’as poussé à danser avec toi ! J’étais très déprimée aujourd’hui et ton enthousiasme pour la musique fut très contagieux, j’imagine ! So… You basically made my day. Thanks ! »
Elle avait été honnête. Il n’y avait rien de honteux dans ce qu’elle souhaitait dire, alors elle avait tout simplement foncé ! De plus, une personne si joyeuse méritait de savoir à quel point elle faisait le bien autour d’elle. Finalement, Gordy et Nylia se ressemblaient beaucoup : tous les deux voulaient faire sourire les autres avec leur joie de vivre ! Impatiente, la jeune fille s’arrêta de marcher en sautillant et se retourna pour faire face à son nouvel ami.
« Je propose qu’on se mette déjà d’accord sur la prochaine fois qu’on se verra, et cette fois, je prendrai mon violon ! Je meurs d’envie de jouer avec toi ! Enfin, si tu veux bien ! »
Légèrement fatiguée, la jeune fille laissa échapper un bâillement. Elle avait oublié qu’elle n’avait presque pas dormi la nuit dernière… Mais après tout, ça l’importait peu, là maintenant. En tant que gourmande qui se respecte, l’étudiante sortit un petit paquet de bonbons (son meilleur outil de survie lors d’une déprime…) de son sac et tendit une bonne poignée de sucreries à son ami. Elle espérait lui faire plaisir.
« Tiens, j’espère que tu aimes les bonbons ! C’est pour te remercier d’avoir illuminé ma journée. Je ne vais sûrement pas tarder à y aller, car je suis très fatiguée, mais c’est à contrecœur. C’est pour ça que j’aimerais beaucoup que l’on se revoie ! Et promis, cette fois, je tâcherai de bien passer la nuit ! »
Nylia explosa de rire. Elle espérait surtout que Gordy comprenne – elle aurait adoré rester beaucoup plus longtemps, mais elle se sentait faiblir progressivement et devait aller se reposer dans sa chambre si elle voulait pouvoir faire ses devoirs et tout le reste… L’étudiante fixa le blond dans ses yeux bruns, guettant sa réponse. Faites qu’il comprenne, ce serait vraiment trop bête de se quitter sur un malentendu !
« A vrai dire, c’est tout simplement toi qui m’as poussé à danser avec toi ! J’étais très déprimée aujourd’hui et ton enthousiasme pour la musique fut très contagieux, j’imagine ! So… You basically made my day. Thanks ! »
Et bien ! Excellent ! Je dois admettre que je n’imaginais pas une fille aussi joyeuse pouvoir être déprimée, mais si j’ai réussi à la faire passer d’un état aussi négatif à un bonheur pareil, je pense avoir réussi mon objectif de la journée. On dit bien que c’est la qualité et pas la quantité qui compte, n’est-ce pas ? Alors, qu’importe de n’avoir véritablement fait danser qu’une seule personne, si je l’ai sauvée d’une détresse absolue. Les autres, tant pis pour vous ! Vous ne savez pas ce que vous manquez !
« Je propose qu’on se mette déjà d’accord sur la prochaine fois qu’on se verra, et cette fois, je prendrai mon violon ! Je meurs d’envie de jouer avec toi ! Enfin, si tu veux bien ! »
Ooooooh ! C’est probablement le meilleur compliment que je puisse recevoir. Aimer un musicien, c’est quelque chose, mais aimer la façon dont il joue à tel point qu’on a envie de partager quelques morceaux avec lui, c’est encore mieux ! Elle a l’air si enthousiaste, et est si agréable de manière générale que je suis persuadé que jouer avec elle me plaira aussi.
Je n’ai pas le temps de lui répondre que je la vois bâiller, sincèrement, pleine de fatigue et pas d’ennui. Cela ne me surprends pas spécialement, après tout, son arrivée dansante n’avait pas énormément duré, et je me doute bien que malgré sa façon joviale d’agir, Nylia n’est pas au mieux de sa forme. C’est peut-être pour ça qu’elle sort un paquet de bonbon de son sac, comme ayant prévu d’avoir besoin d’un boost en sucre à un moment ou un autre de la journée.
Je passe en tapping pour continuer à jouer tout en libérant ma main droite, me permettant d’attraper la poignée de bonbons qu’elle me tend. Ça change complètement la musique, mais de toute façon, elle s’est déjà arrêtée, s’installant devant moi pour me parler directement, avec plus de sérieux en quelque sorte.
« Tiens, j’espère que tu aimes les bonbons ! C’est pour te remercier d’avoir illuminé ma journée. Je ne vais sûrement pas tarder à y aller, car je suis très fatiguée, mais c’est à contrecœur. C’est pour ça que j’aimerais beaucoup que l’on se revoie ! Et promis, cette fois, je tâcherai de bien passer la nuit ! »
Cruise se met à rire, et je la suis immédiatement. C’est sûr qu’il serait dommage qu’elle s’endorme sur son violon, et puis, la musique, ça demande de l’énergie, même si on joue du tambourin.
« Merci pour les bonbons ! Pour ce qui est de nous revoir, je suis libre à peu près tout le temps, que ce soit le soir ou les week-end, alors tu n’as qu’à m’envoyer un sms pour me dire que tu as bien dormi et que tu es prête à me montrer ton skill au violon ! »
J’engouffre les bonbons dans ma bouche avant d’attraper un papier et un stylo comme je peux sans arrêter de jouer. C’est une opération difficile, mais je me débrouille, pose la feuille sur le corps de la guitare, y griffonne mon numéro et le tend à Nylia (comment ça, personne ne fait ça de nos jours ?). Maintenant, on pourra se parler de musique n’importe quand et se donner des rendez-vous super facilement – ce dont j’ai incroyablement hâte, puisque je sens que jouer avec elle me fera extrêmement plaisir.
« Bon allez ! Je vois bien que tu tiens à peine debout, ne tente pas de me mentir ! Va te coucher et reposes-toi bien surtout ! »
Je lui souris une dernière fois, ravi d’avoir été capable de la tenir éveillée aussi longtemps alors que, d’après ce qu’elle m’a dit, elle n’a que très peu dormi la nuit dernière et qu’elle est terriblement fatiguée. Je ne suis pas un tortionnaire non plus, bien sûr que j’aimerais qu’elle sorte son violon immédiatement, mais je sais que c’est impossible. C’est dommage, mais je n’y peux rien, et je préfère largement qu’elle se repose.
Je me retourne donc vers les quelques personnes qui nous ont suivi depuis un moment, leur lançant un regard carnassier. S’ils ont voulu m’écouter jouer, tant mieux, mais ils auraient pu se rapprocher un peu plus ! Ils ne s’échapperont pas, cette fois, et j’espère bien que je pourrais les faire danser, eux aussi ! Mais même si je n’y arrive pas, je pense que c’est sans grande importance – après tout, ma journée a déjà été réussie lorsque j’ai rencontré Cruise. En y réfléchissant, je pourrais aller me coucher, moi aussi, que je ne regretterais absolument rien !
HRP : Mmh… j’ai dû mal m’exprimer… dans ce RP j’ai bien une guitare, c’était sur le RP du bal que j’avais une basse en fait ^^’ Désolé de t’avoir fait chier pour rien ;-; Sur ce, je vais sauter d’un pont.
*hurle depuis sa chute*Au fait, IRL, je n’aime pas les bonbooooooooooooooooooooooons…!*splat*
« Merci pour les bonbons ! Pour ce qui est de nous revoir, je suis libre à peu près tout le temps, que ce soit le soir ou les week-end, alors tu n’as qu’à m’envoyer un sms pour me dire que tu as bien dormi et que tu es prête à me montrer ton skill au violon ! »
Décidément, cette rencontre n’avait pas pu mieux tomber. Les deux musiciens se comprenaient et pas un seul malentendu n’avait eu lieu depuis le moment où ils s’étaient adressé la parole. Nylia sourit à cette pensée. C’était sans aucun doute grâce au pouvoir de la musique ; un pouvoir enivrant, envoûtant, permettant de faire sourire les plus déprimés et surtout, d’unir deux inconnus. C’est vrai, sans la musique, la jeune blondinette n’aurait sûrement pas rencontré le guitariste ce jour-là. Sereine, elle se dit qu’en cet instant précis, la vie était belle.
La jeune Swann était heureuse d’avoir réussi à faire rire Gordy, et surtout d’avoir pu lui faire goûter ses bonbons préférés. Heureusement que le blondinet avait pris l’initiative de noter son numéro sur un bout de papier avant de le donner à sa nouvelle amie, parce que Nylia n’y aurait jamais pensé, pour le coup. L’étudiante n’avait jamais eu le sens de l’initiative et ce n’était pas près d’arriver.
« Bon allez ! Je vois bien que tu tiens à peine debout, ne tente pas de me mentir ! Va te coucher et reposes-toi bien surtout ! »
Nylia rit avant de bailler à nouveau. Tout compte fait, elle aurait vraiment aimé rester davantage avec son nouvel ami, mais elle était littéralement exténuée et n’était malheureusement pas suicidaire ce jour-là. Elle rendit à Gordy le sourire sincère qu’il venait de lui adresser. Un peu déçue d’elle-même, la blondinette se promit de -quasiment- toujours avoir son violon sur elle ; c’était tellement dommage qu’elle doive partir ! La violoniste saisit le bout de papier portant le numéro de téléphone de Gordy et le mit dans la plus petite poche de son sac (celle où elle mettait habituellement les choses importantes).
« Merci à toi, Gordy ! Merci pour tout. Tu es une personne extraordinaire. Ne cesse jamais d’être toi-même ni de faire de la musique, tu veux ? »
Ces propos furent prononcés par Nylia qui n’avait jamais été aussi mignonne qu’à ce moment-là, et pour cause son sourire honnête et radieux qu’elle venait d’adresser à son nouvel ami. Pour le coup, elle se réjouissait de revoir Gordy pour apprendre à mieux le connaître, lui ainsi que sa musique. La blondinette déposa un baiser sur la joue du guitariste en guise de bise et tourna les talons, pensive. Merci, Gordy !
« Merci à toi, Gordy ! Merci pour tout. Tu es une personne extraordinaire. Ne cesse jamais d’être toi-même ni de faire de la musique, tu veux ? »
La voix de Nylia me fait me retourner vers elle à nouveau. Elle est… belle. J’ai pas d’autre adjectif qui me vient à l’esprit, honnêtement, elle est plus lumineuse qu’un diamant en été. Je reste un instant sans voix devant elle presque fasciné par sa présence, en tout cas enchanté par son existence. Je lui souris également, dans le silence déjà empli par la mélodie que tout son être émet. Je n’ai pas besoin de guitare ; simplement, l’écouter me suffit entièrement.
Sans crier gare, elle m’embrasse la joue avant de partir en direction des dortoirs. Je reste un moment à la regarder partir, un léger sourire m’habillant le visage. Elle est carrément incroyable. J’ai hâte de voir ses compétences au violon, je suis sûr que j’en apprendrais énormément sur elle rien qu’en la regardant jouer. Mais, au fond, je suis absolument certain qu’elle jouera merveilleusement bien. Une fille comme ça, qui a absolument aucun problème à danser en plein milieu d’un couloir avec un parfait inconnu, ça ne se croise pas tous les jours, et en étant aussi ouverte et naturelle, la musique doit lui venir tout aussi facilement.
Dans un petit sourire satisfait, je ferme les yeux un instant sans lâcher mon sourire. Doucement, je regarde à nouveau mon audience discrète qui a observé la scène en attendant que je brise à nouveau le silence. Ça va, ils se gênent pas, ceux-là ! Je leur lance un sourire amusé et reprend ma guitare en main, prêt à jouer jusqu’à ce que je m’effondre – ce qui, je l’espère, n’arrivera pas aussi vite que la pauvre Nylia. J’approche des élèves qui n’auront plus d’autre choix que de danser maintenant, et entame une puissante mélodie pour les entrainer immédiatement dans mon groove, les forcer à danser, les pousser à s’éclater.
Danser avec ce groupe d’inconnus est sympathique aussi, mais je n’ai pas la même vibe qu’avec Cruise. Je pense que le courant est bien mieux passé que tout ce que j’aurai pu espérer. Maintenant, tout ce qui emplit ma tête est l’attente de revoir ma nouvelle amie. Je garderais toujours un œil sur mon téléphone, à partir de maintenant !