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Une dernière touche de couleur [Solo]

Chelsea Refrain
IRS |:| Quatrième année
Chelsea Refrain
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Pays d'origine : Australie
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Famille : On n'en parle pas, ok ?
Situation amoureuse : Stay away from me
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Couleur(s) de parole : #104B5F
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Rp terminé (-18)
Mar 3 Déc - 12:05
Chelsea Refrain

14 juin
2019
Une dernière touche de couleur

Rp Solo

Certains mots font plus mal que d'autres. Certains mots n'auraient probablement pas dû sortir dans un tribunal alors que mon père était là, alors que je savais que j'allais retourner chez lui, alors que je me doutais que personne ne me croirait. J'avais espéré qu'on m'enfermerait après le procès. Que je ne le reverrais pas. Mais c'est dans sa voiture que je rentre. C'est demain qu'on viendra me chercher. Avec un peu de chance... avec beaucoup de chance...
Chelsea ne prononçait pas un mot. Assise dans la voiture, les poings serrés sur ses genoux, elle restait recroquevillée sur elle-même, plongée dans le silence. De temps en temps, ses yeux remontaient un peu vers les mains de son père, crispées sur le volant au point qu'elle pouvait détailler chacun de ses tendons, la forme de ses phalanges, la blancheur surnaturelle qu'elles prenaient. Et elle sentait un peu plus mal à chaque regard qu'elle posait dessus. Sa colère était top perceptible. Palpable. Elle la sentait dans chacun de ses souffles, la voyait dans chaque léger mouvement de ses paupières. La gorge de l'adolescente se serra.
Tu as arrêté le volley. lui souffla une voix dans sa tête, alors qu'est-ce qui l'arrêtera, lui, maintenant ? Elle frémit.
Resserra sa veste autour d'elle.
Mais ce n'était pas le froid qui faisait rouler des frissons sur sa peau.

Le bruit de cailloux de l'allée, le frein qui se serre, le moteur qui se coupe, tant de sons qui sonnaient pour elle comme une condamnation. Elle ne parlait toujours pas. Les clefs tournèrent, se retirèrent du contact, glissèrent dans la poche de son père. La poignée de la porte, puis la porte elle-même, se mirent en mouvement, et l'air chaud entra dans le véhicule, chassant la fraîcheur de la clim. Chelsea resta immobile jusqu'à ce que la voix de l'homme s'élève, tranchante comme une lame.

- Sors de là.

Aucune discussion possible, aucune empathie. Elle s'y était habituée et pourtant, le froid ne la désertait pas. Il courrait le long de sa colonne vertébrale, de sa peau, s'infiltrait dans sa gorge pour la serrer et lui retirer toute possibilité de parler, de protester. Elle poussa faiblement la porte, regarda les semelles de ses baskets se poser sur les cailloux. Le crissement sous ses pieds résonna avec force sous son crâne, mais elle se redressa. Ferma la porte derrière elle. Avança tête baissée le long de l'allée, jusqu'à la porte. Le nœud de son estomac aurait pu être assez serré pour la tuer, mais il continuait de s'amplifier. Elle entendit le cliquetis d'une clef, le frottement du métal dans la serrure. Le grincement léger de la porte. Son père n'eut qu'à la regarder pour qu'elle avance.

Les poings serrés pour cacher les tremblements.
La gorge serrée pour retenir les larmes.
Le ventre serré pour préparer l'impact.
La porte se ferma derrière elle et Chelsea se recroquevilla encore plus, comme si elle pouvait disparaître, devenir assez petite pour être invisible. Mais ça ne marcherait pas, elle le savait.
Son cœur qui craignait de battre le savait.
Le sang qui se glaçait dans ses veines le savait.
Elle ferma les yeux.
Bientôt...
Chelsea
paroles en #104B5F
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Chelsea Refrain
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Rp terminé (-18)
Mar 3 Déc - 16:13
Chelsea Refrain

14 juin
2019
Une dernière touche de couleur

Rp Solo

Bientôt elle serait libre.
La pensée n'eut même pas le temps de traverser entièrement son esprit qu'elle sentit une douleur cuisante sur sa joue, qui affaiblit brusquement ses jambes autant qu'elle libéra les larmes que Chelsea retenait depuis plus d'une heure. Sa main trop fine par rapport à celle qui venait de l'atteindre se posa sur son visage, sur la peau qu'elle savait rougie par le coup.

- Pour qui tu te prends, hein ?!

La rage contenue du père s'échappait en même temps que les larmes de la fille. Elle voudrait se rouler en boule, se replier sur elle-même, mais elle savait que ça ne marcherait pas. Rien ne marchait, jamais. Alors elle ravala ses velléités de rébellion autant que le sang qu'elle sentait dans sa bouche. Sa joue avait frôlé sa dent, trop fort. Mais elle ne perçut même pas la douleur. Pas celle-là, du moins. Mais celle dans ses cheveux, celle qui tira sur le haut de sa tête pour la soulever du sol...

- Raconter ce genre de choses ? Tu crois vraiment que quelqu'un va avoir pitié d'une traînée qui se vend nue sur internet ?

L'insulte était crachée avec tant de haine qu'elle pouvait presque sentir un coup physique l'atteindre. Mais elle savait que la main qui pouvait la blesser est perdue dans ses mèches brunes, accrochée avec force. Ce n'étaient que des mots, des pointes chauffées à blanc qui se fichaient dans son cœur et dans son esprit. Il ne se considérait pas responsable, évidemment. Pourquoi en serait-il autrement ? Il n'avait vu que l'humiliation qu'il avait ressenti quand elle l'avait dénoncé, pas le dilemme qu'il lui avait imposé. Pas sa souffrance. Elle n'avait pas d'importance, pour lui. Elle n'en avait jamais eu. La poigne se renforça et elle gémit.

- Tu es pathétique. Je perds mon temps avec toi.

Elle n'avait pas été ce qu'il voulait. Jamais. Elle n'avait jamais pu être sa poupée de chiffon, sa route directe vers la gloire. Un cri s'échappa de ses lèvres quand elle se sentit soulevée du sol. Elle devrait avoir l'habitude, de cette douleur dans ses cheveux. C'est la seule qu'il se permettait de lui imposer avant aujourd'hui. Mais elle avait toujours l'impression qu'il allait les lui arracher, tant il tirait, tant elle avait mal. Elle ne savait pas jusqu'où il était capable d'aller. Si elle avait vendu ces photos, c'était pour ne jamais avoir à le découvrir. Les yeux emplis de larmes de Chelsea croisèrent une seconde le regard brûlant de haine de l'homme qui avait détruit son existence depuis qu'elle avait commencé. Elle vit un vide qu'elle n'y avait encore jamais aperçu. Le même que dans sa poitrine.

Le temps sembla se suspendre un instant. Comme si la peur avait eu le pouvoir minime de lui accorder un répits. Puis le monde disparut. Un décor flou, un choc à la tête, et une brume noire envahit son esprit. Même sans images, même avec l'obscurité qui l'embrouillait, elle savait que tout tournait autour d'elle. Elle sentit quelque chose dans ses cheveux. Pas la main qui les avait si souvent agrippés, mais quelque chose de poisseux. Elle se recroquevilla sur elle-même. Son corps ne chercheait plus à retenir les larmes et les sanglots, comme s'ils pouvaient la défendre.

- Tu es humiliante, la honte de cette famille.

Ne l'écoute plus. Elle ne devait plus l'écouter. Ça ne servait à rien. Ça ne lui apportait rien, ça ne l'aiderait jamais. Elle essaya de se forcer à ne plus l'entendre. Elle savait ce qu'il lui reprochait : tout. La moindre de ses respiration était un crime parce qu'il ne la contrôlait pas. Le moindre de ses gestes. Alors vendre des photos d'elle ? Se faire arrêter ? Briser le moule de perfection dans lequel il avait si longtemps essayé de la former ? C'était un crime impardonnable. Elle détacha son esprit des sons, se força à ne plus l'entendre. Mais elle ne pouvait pas arrêter de sentir la douleur qui remonta soudainement dans sa jambe. De voir le pied qui appuyait de toutes ses forces sur sa cheville.

- A... Arr...

Elle ne put pas terminer son mot, une pique brûlante irradia ses os et enflamma ses veines et son cœur. Une chaleur si intense qu'elle ne sentit presque pas les autres coups. Les mollets, les cuisses, jusqu'à son ventre. Autant de futurs hématomes qui se graveraient sur sa peau, autant de douleur qui cherchait à la lui arracher. Effondrée près du mur, Chelsea essaya, une seconde de trop, de s'écarter de lui. Cela sembla calmer l'instinct de violence qui le poussait à la frapper encore et encore. Un silence étourdissant s'installa dans la pièce. Puis des doigts se refermèrent et serrèrent brusquement sa cheville avant de la traîner en arrière.

Elle n'avait plus la force physique de résister. Elle laissa le sol glisser contre ses épaules et son visage jusqu'à ce qu'elle reconnaisse le tapis au sol. Si c'était seulement possible, la température de son sang baissa encore brutalement et une dernière part de résistance la poussa à s'accrocher au tissu. Mais ça ne marcha pas. Ça ne marchait jamais... La porte s'ouvrit juste assez pour qu'il la pousse à l'intérieur après l'avoir soulevé par le bras.

- Non !

Elle se leva d'un bond, précipitamment, mais le battant se referma devant elle, sous ses paumes. Elle tapa plusieurs fois dessus avant de s'effondrer à genoux, les poings serrés contre la porte, secouée de plus de sanglots et de larmes. Elle ne savait même plus si elle entendait le verrou de la porte ou si c'était le souvenir de toutes les fois où il s'était refermé sur elle qui résonnait dans sa tête.
Elle ne voulait plus... jamais...
Jamais...
Chelsea
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Chelsea Refrain
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Rp terminé (-18)
Mar 10 Déc - 17:32
Chelsea Refrain

14 juin
2019
Une dernière touche de couleur

Rp Solo

Plus jamais elle ne laisserait personne lui donner des ordres...
La résolution se grava lentement dans sa tête. Une décision définitive. Ses mains glissèrent lentement le long de la porte et elle s'effondra en sanglots. L'obscurité régnait autour d'elle, oppressante, étouffante comme tout le reste de son existence. Il était de l'autre côté. Elle le savait. Elle entendait son souffle lourd à travers le battant, elle voyait l'ombre de ses pieds dans la ligne de lumière, la seule lumière de cette pièce noire. Il ne partirait pas, pas tout de suite. Il l'écoutait pleurer, il écoutait le résultat de ses actions. C'était sa satisfaction morbide. La nausée remonta dans les entrailles de Chelsea et elle se recroquevilla, tant cette sensation la brûlait quand elle se mêlait aux coups. Elle ravala le moindre son du mieux possible, pour plonger la salle dans le silence. On allait la sortir d'ici. C'était la dernière fois. C'était la dernière fois, hein ? Plus jamais elle ne reverrait cette pièce, ces ombres qu'elle connaissait par cœur...

Résignée pour la dernière fois, Chelsea s'appuya sur la porte pour tenter de se relever. Une douleur brûlante remonta le long de sa jambe lorsqu'elle posa le pied à terre mais elle serra les dents. Son père voulait qu'elle rampe, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Malgré la douleur, malgré la brûlure, malgré les larmes qui naissaient dans ses yeux à chaque nouveau pas, elle s'éloigna de la porte. S'éloigna de la lumière. Et elle se laissa glisser le long d'un mur, plus loin, pour s'asseoir au sol. Alors seulement, maintenant qu'elle était loin de la porte, elle autorisa les sanglots à revenir.

Elle n'était personne. Rien. C'était ce qu'il voulait qu'il pense. C'était ce qu'il voulait qu'elle soit. Une coquille vide, une marionnette sans volonté qu'il lançait d'un endroit à l'autre pour récolter la gloire et l'admiration qu'il ne méritait. Comme ta fille est talentueuse, elle a l'air vraiment passionnée, elle est radieuse, elle réussit tout, elle est tellement positive. Ça, tout ça... des mensonges. Tous autant qu'ils étaient. C'était le sourire qu'il lui avait gravé sur le visage pour cacher ce qui se passait dans l'ombre. Parce qu'à chaque fois qu'elle ne souriait pas, elle atterrissait dans cette pièce. Mais c'était la première fois qu'elle s'y retrouvait couverte de bleus.

Alors qu'était-elle, sans son père ? Une fille qui vend des photos d'elle ? Non... Non, ça elle l'avait été parce qu'elle ne pouvait pas se permettre de quitter la seule chose qui la protégeait des coups. Alors quoi ? Rien. Elle n'avait pas de passion parce qu'on ne l'avait jamais laissée en trouver une. Elle n'avait pas de rêve. Elle n'avait pas d'émotion libre, aucune qu'elle n'ait pas enchaînée dans un coin pour afficher le sourire de glaise qui la protégeait de la douleur. Elle ne connaissait pas plus son corps que son esprit. Chaque maladie, chaque blessure qui l'empêchait de jouer avait été une force de plus dans ses cheveux, un repas de moins ou une insulte de plus. Chaque opinion qu'elle avait voulu exprimer, étouffée dans l’œuf par son père avant qu'elle ne le fasse d'elle-même. Alors il ne restait plus rien. Rien qu'une coquille vide qui refusait qu'on lui donne des ordres tout en ne sachant pas comment vivre sans.

Contre toute attente, son estomac gargouilla. Par réflexe, elle serra ses bras autour pour le faire taire, gémit quand ils pressèrent les hématomes qui commençaient à se former. Elle n'avait pas de marques sur le visage. Évidemment. Il ne la laisserait pas porter autre chose qu'un jean et des manches longues, pour cacher les autres. Et c'était l'hiver, ici. Mais demain, elle serait en Angleterre. Demain, ce serait l'été. Pouvait-elle emporter des vêtements plus courts, des tee-shirts, des shorts, pour que les gens voient ? Peut-être que s'ils voyaient les bleus qu'elle avait, ils essaieraient d'arrêter son père. Mais...
Mais le prix à payer, c'était qu'on la regarde.

Elle n'était ni dupe ni naïve, elle savait quel effet aurait un short sur les gens qui l'entouraient. Ils regarderaient, comme ils avaient regardé les photos, et elle ne pourrait pas contrôler ce qu'ils auraient en tête, ce qu'il imagineraient, ce qu'il feraient... L'idée était suffisante pour accentuer sa nausée. Elle n'était pas prête à payer ce prix. Lentement, Chelsea se roula en boule. Elle s'allongea contre le carrelage froid et serra son pull contre elle, réprimant un frisson.
Une dernière fois...
Chelsea
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Chelsea Refrain
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Chelsea Refrain
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Lun 23 Déc - 0:16
Chelsea Refrain

14 juin
2019
Une dernière touche de couleur

Rp Solo

Le froid s'infiltra jusqu'à ses os, assez pour la tirer du sommeil. Son épaule était engourdie par le contact du sol. Elle ouvrit les yeux, grimaça sous les courbatures. Tous les événements de la veille se frayèrent un chemin dans son esprit embrouillé par la douleur et le manque de sommeil. Le procès, le retour, la pièce. Ses mains se posèrent sur le sol froid, la séparèrent du sol et elle s'assit, le regard fixé sur la porte. Elle ne savait pas quelle heure il était. Combien de temps avait-elle dormi ? À en juger par la douleur dans son bras, assez longtemps. Il la ferait sûrement sortir avant l'arrivé des personnes censées l'escorter jusqu'en Angleterre, pour gérer sa tenue, sa coiffure, s'assurer qu'elle ne laisserait aucune marque visible pour ne pas ruiner son image. Alors elle resta là, immobile, jusqu'à ce que la lumière apparaisse sous la porte. Jusqu'à ce que le battant bouge.

- Lève-toi.

Sec et glacial, comme toujours. Mais c'était la dernière fois qu'elle l'entendait. Jamais elle ne reviendrait en Australie. Jamais elle ne le reverrait. Difficilement, malgré la douleur dans sa jambe, elle se mit debout. Attendit. Elle ne lui faciliterait pas la tâche. Il n'avait pas envie de lui adresser la parole, elle le forcerait à parler. À tout expliciter. Pour qu'elle grave dans sa mémoire toutes les choses qu'elle ne voulait plus jamais entendre, tous les ordres à qui elle ne voulait plus jamais obéir.

- Tu attends quoi ? Amène-toi.

Elle commença à marcher, grimaça quand la brûlure remonta dans sa cheville et quand elle croisa le regard courroucé de son père, sous son froncement de sourcil.

- Qu'est-ce que tu fous, là ? Marche normalement.
- Je ne peux pas...
- Bien sûr que tu peux. Arrête tes conneries et marche normalement.

Mais le réflexe n'était pas contrôlable. Quand elle approchait son pied droit au sol, son corps l'empêchait de le poser trop longtemps. Elle boitait. Et il ne le supportait pas. Quand elle arriva à son niveau, il la saisit par le poignet, claqua la porte derrière elle, et la plaqua contre le battant.

- Tu te fous de moi ? C'est quoi ce nouveau petit jeu ? Tu veux qu'ils te plaignent, c'est ça ?

Elle secoua la tête mais il n'y prêta pas attention. Au lieu de cela, il la jeta par terre et désigna le long couloir d'un signe de tête.

- Marche.

Chelsea dut faire un effort incommensurable pour réussir à se lever à nouveau, et elle commença à avancer le long du corridor, résistant à la tentation, de s'appuyer contre le mur.

- Mieux que ça !

Le cri la fit se recroqueviller et elle reprit son avancée. À chaque dizaine de pas, il hurlait. À chaque hurlement, elle se crispait. Mais son corps ne la laissait pas marcher correctement. Quand elle arriva au bout du couloir et fit demi-tour, pour se rapprocher de lui, elle vit chaque pas comme une menace supplémentaire. Et dès qu'elle fut à son niveau, elle sentit la main s'accrocher à ses cheveux.

- Tu as intérêt à marcher normalement avant qu'ils arrivent, petite conne, sinon tu ne sors pas d'ici. C'est clair ?

Le niveau de menace dans sa voix lui tira un frisson. Glacé. D'un coup, elle comprit qu'il était près à aller encore plus loin qu'elle ne l'imaginait. Il était capable de prétendre qu'elle avait fugué et de la garder enfermée... Chelsea déglutit. Ferma les yeux. Ravala les larmes et la douleur. Et recommença à marcher.
Jusqu'à ce qu'elle y arrive.
Jusqu'à ce qu'elle n'ait aucune trace de la soirée.

Quand la porte sonna, elle se figea, mais le regard de son père ne semblait pas contenir la haine qu'elle y aurait vue s'il avait estimé qu'elle n'était pas suffisante. D'un signe de tête, il lui ordonna d'aller s'habiller, et elle n'essaya pas de le provoquer davantage. Pas alors qu'elle pouvait s'en aller dans quelques minutes. Elle ne risquerait pas son échappatoire.

L'adolescente sortit de la salle de bains vêtue d'un sweat et d'un jean, qui ne laissaient dépasser aucune parcelle de peau. En captant le regard de son père, avant de rejoindre l'officier de police qui attendait dans le salon, elle remonta sa capuche sur sa tête, même si son visage ne laissait apparaître aucune marque, à part une légère rougeur à la joue. Elle garda la tête baissée et s'avança dans la pièce. Ses yeux se levèrent et croisèrent le regard de l'homme.
Celui qui allait la sortir d'ici.
Celui qui allait la sauver.
Chelsea
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