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| [2018] La chambre d'un inconnu |
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| Ven 6 Avr - 13:06 Basile Basile ChangAncien membre Il y avait un parc, enfin c'est ce dont Basile avait entendu parler, il ne l'avait jamais vu. D'autant plus qu'il s'aventurait à l’instinct sur un chemin qui devait l'y conduire, et bien que très débrouillard, il n'avait pas spécialement un bon sens de l'orientation. Il avait passé la semaine à se tromper de classe, à courir dans tous les sens possibles et imaginables de l'école pour au final ne connaitre que l'essentiel de ce qu'il avait besoin. Qu'en au parc, il se devait de le visiter, peut-être des choses intéressantes là-bas ? Basile se devait d'y jeter un coup d’œil pour assouvir sa curiosité d'artiste... Y avait-il des statues commémoratives ? Ou encore une faune et une flore propre à cette endroit ? Tout était possible et imaginable tant qu'il ne l'aura pas vu. Continuant sur une route qu'il croyait être la bonne, il ne prêta pas attention au fait qu'il était arrivé en face du bâtiment où sont hébergés les élèves du programme forge. Il n'avait jamais été aussi près du lieu de vie de ces étudiants là et un je ne sais quoi l'attirait mystérieusement à rentrer dans le bâtiment. Tel une rose qui invite à la cueillir par son parfum, mais qui puni par les épines, Basile comme une abeille, ne pouvait résister à ce charme et se dit que faire un tour discret des lieux n'allait tuer personnes... Enfin il l'espérait très fort en se rappelant le type de pensionnaire de ce lieux. Basile le savait, ce parfum qu'il avait suivit, c'était celui des ennuis qui sont inexplicablement aussi attrayant que repoussant. Il marchait, ne regardait pas spécialement un point, mais balayait son champs de vision régulièrement et c'est quand il croisa enfin quelqu'un qu'il savait que ça allait arrivé. Maintenant... Ici... En fait le comment ça a commencé reste flou dans sa tête, le gars lui avait-il seulement adressé un regard, une paroles ? Il sait que juste après être passé à côté de lui, il s'était retrouvé au sol. Un croche pied ou une bousculade ? Il n'en savait trop rien... Mais il serra le poing et assassinats du regard le type sans même essayer à comprendre... Non, Basile se laissa entraîner et en se relevant son poing est parti tout seul, un coup dans la mâchoire, sans même essayer de penser aux conséquences. Et pour la deuxième fois, après un direct du droit précis, Basile se retrouva allongé sur le sol, inconscient, après s'être frotté à une des nombreuses épines de l'endroit. |
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| Ven 6 Avr - 19:21 Asher Il ne s'était pas passé grand chose aujourd'hui. Enfin, en disant cela, je ne comptais pas vraiment les cours bien que le tout restait toujours ennuyant. Si je rêvais de beauté et de poésies, la physique, les mathématiques, la géographie n'était que des piqûres de rappel qui me demandait de ne pas trop m'éloigner de la réalité. Ce qui expliquait certainement mes mauvaises notes et le fait que j'allais certainement devoir redoubler l'année prochaine. Trente-six ce n'était pas terrible et ce qui me montait était les langues. Ce n'était pas que je n'y arrivais pas mais je traînais les pieds. Je n'arrivais tout simplement pas à comprendre pourquoi je devrais apprendre si cela ne m'apportais rien de personnel. Et la fierté d'avoir une bonne note ne me suffisais pas. Car il n'y avait aucune fierté. Il fallait arrêter de prendre les élèves pour des chiens à récompenser pour leur bon tour. C'était ainsi que je pensais, sur mon bureau de cette petite prison. Comme d'habitude, devant moi se trouvait de nombreux poèmes que j'avais crée, plus ou moins bon. Je les plaçais là dès lors que j'avais une idée pour les compléter ou les refaire. C'était d'ailleurs ce que je faisais à ce moment précis. Mais voilà que du bruit éclata dans le couloir, tout proche de ma chambre. Si c'était encore une bagarre, cela risquait encore de ramener les hyènes folles du sang et de la douleur. Je ne comprenais pas ce genre de comportement. Pourquoi se sentir attiré par ces événements ? Ce n'était de plus pas si rare que ça ici, dans ce bâtiment, on mélangeait les coupables pour en faire un lieu d'indésirables. Alors je me levai au bout d'un moment, un peu agacé, j'ouvris la porte d'un geste lent. Je n'étais pas vraiment courageux, j'en avais conscience. J'avais toujours été catégorisé dans la case faible. Ce n'était donc pas moi qui allait hurler de la fermer. Mais peut être que je pourrais influencer la situation d'une manière ou d'une autre. Prions pour que ce soit en bien. Je passais alors doucement la tête et je vis premièrement, une personne debout, un air triomphant au visage et d'autres singes hurlant des choses que je ne comprenais pas, ils devaient acclamer leur rois. J'avais du mal à croire qu'il existait des gens comme cela. Dans ce dortoir, c'était ou des psychopathes, ou des meurtris de la vie ou des sortes de beaufs dont on ne comprenait pas trop leur présence. Je soupirai alors puis baissai le regard. Un cadavre. Un jeune homme au sol que je n'avais jamais vu dans les couloirs auparavant. Enfin, je ne traînai pas trop dans ces couloirs donc ce n'était pas si étrange. En tout ça, il était inconscient. D'un coup d'oeil, je m'assurai qu'il ne saignait pas, qu'il respirait bien en observant son thorax. A priori, il était seulement K.O. Je ne su pas comment l'expliquer mais je me sentais énervé et moi, le lâche qui ne disait habituellement rien, ouvrai pour la première fois la bouche. -Vous avez finis ?Ils se retournèrent et me dévisageai. Je regrettai presque de suite ma phrase. Mais ma fierté était lancée et je n'allais pas m'excuser. Une petite embrouille commença et à la fin de cette discutions de type "c'est à moi que tu parles là?!" et de "Oui c'est à toi que je parles", un poings voltigea. Là. Tout droit dans mon œil. Et il rigolèrent alors que je posais ma main dessus, serrant les dents. Finalement, le groupe partit, me laissant dans cette soumission que j'entretenais apparemment plutôt bien. Mon regard se baissa sur le jeune homme. Je réfléchis. J'avais fais ça pour l'aider pour ou pour avoir la paix ? Certainement un peu des deux. Mais je ne pouvais décidément le laisser au sol et ça me semblait difficile de le faire sortir maintenant vu que je ne voulais pas prendre le risque de louper l'heure. Je me dirigeais alors vers cette personne, me baissant pour l’attraper dans le dos et en dessous des genoux. Et oui, j'avais finalement de la force malgré ce corps qui ne le montrait pas du tout et mon côté peureux. En tout cas, je poussai la porte de mon pieds, avec non sans quelques difficultés (oui, pas si fort que ça) et balayai rapidement la pièce du regard pour le poser sur mon lit. De toute façon, j'allais certainement continuer à travailler. Je le regardai un moment, son visage, inconscient. Je me dis qu'il était plutôt mignon. Je secouai alors la tête pour ne pas divaguer et allai dans la salle de bain pour sortir quelques soins. Je posai cela de côté à côté du lit, ne voulant pas toucher son visage sans qu'il soit réveillé. Je pourrais lui faire mal et ça me gênait. Ainsi, je me mis de nouveau à mon bureau qui n'était pas très loin du matelas pour continuer mon labeur, ignorant ma propre blessure que le bourrin m'avait fait. |
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| Mar 10 Avr - 2:17 Basile Basile ChangAncien membre C'est comme à la fin de ces rêves, où l'on se voit tomber de haut et au moment où l'on va toucher le sol, on se réveil en sursaut. C'est à quelques détails près que Basile s'est réveillé. Même si son affreux mal de tête y était pour quelque chose. Il avait un vague souvenir de ce qu'il s'était passé, mais une chose était sûr, il n'était pas rentré de lui-même dans ce qui ressemble à première vue à une chambre. Après un rapide coup d'oeil d'analyse digne de l'artiste qu'il était, il remarqua pas mal de détails intéressant... Comme le pensionnaire de dos ou encore des affaires de soin déposés sur la table de nuit à côté de lui. En voulant tendre le bras vers ces trucs, il eu assez de volonté pour s'empêcher de crier. Ses muscles, plus qu'endoloris lui faisait absolument mal à chaque mouvement... Les épines qui avaient croisé son chemin avait du se montré particulièrement... épineuse. Il retourna alors son regard vers son hébergeur. Cheveux roux, rasés sur le côté et ce qui semblait être des écarteur dans les oreilles. Un garçon donc, Basile poussa un soupire de soulagement, il aurait vraiment été gêné s'il aurait s'agit d'une fille. Mais il hésitait quand même rien qu'à lui signaler son réveil... Que dire ? Alors il se contenta de se relever, au moins histoire de s'asseoir sur le lit et d'accéder plus facilement aux objets. En fait, c'est en les prenant entre ses doigts que Basile réalisa qu'il ne savait pas quoi faire dans se genre de situation... Peut-être que le roux, lui, il savait ? Alors pendant un moment, il n'osa pas parler, ne rien dire et se taire, il le regardait travailler sur on ne sait quoi sur son bureau. C'est peu de temps après qu'il se prit d'un quinte de toux, une du genre qu'on ne sait pas arrêté, et même si on essayait, un mal de gorge faisait place avec une impression d'étouffer. En fait, il n'avait pas besoin de regarder ce gars qui était penché sur son bureau pour savoir qu'il le regardait. -Euh... Salut... merci de m'avoir emmené ici... Basile était alors assis en tailleur et se massait l'épaule gauche nerveusement de la main gauche, il fuyait ce gars du regard... Dans le fond, il avait peur que ce soit un de ses psychopathe, après tout, il était en résidence surveillé et ce n'est pas la meilleur des chose pour commencer une rencontre, bien que Basile le sentait au fond de lui, s'il était ici, c'est que cet inconnu lui voulait du bien. Alors il commença à lui demander timidement... -Tu pourrais jeter un coup d'oeil à mes blessures ? Je ne me suis jamais soigné moi-même et sans miroir c'est assez compliqué de juger. Pourtant, au fond de lui, il savait très bien identifier les zones où il avait mal, mais il se sentait alors incapable du moindre geste et bien-sûr il faudrait de toutes façons que quelqu'un repasse par dessus le travail qu'il aurait certainement bâclé. |
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| Mar 10 Avr - 7:33 Asher Je ne sais pas vraiment combien de temps l'inconnu était resté là, dans ce lit qui était normalement le miens. Quand j'écrivais, je ne voyais plus le temps passer. En fait, le temps n'existait plus. Cela pouvait parfois même en être problématique, oublier que la nuit était présente, que la faim me creusait le ventre et restant devant une feuille jusqu'à des heures pas possible. Disons que c'était un moyen d'oublier un peu toute la merde qui m'englobait depuis que j'étais ici. Car il n'y a jamais eu rien de positif dans cette institution. J'avais l'impression de perdre de mon temps pour des choses qui ne m'intéressaient pas. Alors quand je le pouvais, je faisais gratter mon stylo sur la feuille, tapissant le mur en face de moi de prototype de poèmes. J'entendis tousser derrière moi et j'avoue avoir sursauté, c'était presque comme si j'avais oublié sa présence et que je revenais dans la réalité. Par réflexe, je me retournais pour regarder celui que j'avais ramassé. À vrai dire, la situation fut gênante pour moi. Je n'étais pas des plus sociables mais c'était moi qui avait voulu me glisser dans cette peau de pseudo infirmier. Comment, moi, je devais réagir ? M'approcher ? Mais voilà que ce nouvel interlocuteur me remercia bien que fuyant du regard. Ni l'un ni l'autre n'était à l'aise et c'était plutôt visible. C'était pour cette raison que je décidai de me décoincer un peu pour sourire très légèrement. -Pas de problème. T'étais dans un sale état au sol. Je posai mon crayons sur ma feuille que j'avais préalablement éloignée un peu du centre du bureau comme si j'avais du mal à assumer le fait d'écrire. Surtout ici, en résidence, je n'étais pas à l'aise avec ma passion que beaucoup auraient pu s'amuser à en dégager les stéréotypes pour définir mon orientation sexuelle par exemple. Disons que les pensées pouvaient parfois être plus arriérées dans ce leu. Le jeune homme en face de moi parla alors à nouveau, me demandant de juger ses blessures. Je me levai alors un peu maladroitement et ajouta: -Ouai bien sûrJe souriais doucement mais c'était surtout pour cacher mon malaise. Je profitai de ce moment pour entrouvrir la fenêtre qui, avec l'arrivé du printemps, commençait à devenir chaude. Finalement je m'assis sur le bord du lit et plissai un peu les yeux pour poser un doigts juste au dessus de son arcade, observant. Il avait surtout de bons et beaux bleus mais il semblait être mal tombé et la partie de son sourcil était un peu ouverte. Rien de très méchant mais le mieux était toujours de désinfecter. J'attrapai alors le flacon et un coton pour l'imbiber. En faisant ma manoeuvre, je commentai: -Tu vas surtout avoir des bleus... Par contre t'as du mal tomber, tu t'es un peu ouvert à l'arcade...Désolé si j'te fais mal...J'avais cette crainte là au fond puisque je savais que je n'étais des plus doux bien que je faisais de mon mieux. Pour me positionner, je me mis également en tailleur sur le matelas et me penchai pour passer le coton sur la blessure, tapotant très légèrement d'un air concentré. Une fois que cela fut fait, je pris un pansement qu'il y avait dans la trousse et le posa dessus délicatement. -C'est mieux avec ça. C'est facile de rouvrir une blessure sur le visage.Je finis alors pour sourire doucement et me leva pour jeter les résidus -Tu les a provoqué pour finir au sol ? Dis-je en reposant les soins dans la salle d'eau, observant ce début de bleu sous mon oeil avant de revenir dans la pièce principale. |
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| Mar 10 Avr - 22:41 Basile Basile ChangAncien membre Basile sentait son doigt toucher son arcade, enfin presque, mais la sensation, au delà de la douleur qui lui faisait crisper son visage, il ne sentait aucune once de brutalité dans ce touché... était-il vraiment quelqu'un de mal ? Quand Basile regarda enfin ce jeune homme dans ses yeux vert, il se mit vraiment à se demander s'il faisait parti de l'IRS. Pendant qu'il s'occupait de sa plaie, il inspecta les moindres détails de son visage, il remarqua donc sans aucun problème la trace d'un coup qu'il s'était pris à l'oeil... En était-il la cause ? Ce gars devait vraiment être quelqu'un de gentils pensa Basile. -Aie ! L'inconnu l'avait belle et bien prévenu, ça allait faire mal, pourtant, c'est un petit sourire timide qui s'affichait sur son visage, il pouvait bien supporter ça quelques instant après tout ce qu'il avait enduré pour lui. Aucun mot ne sortait de sa bouche, de peur de bousculer son soigneur pendant qu'il le soignait, il en profitait encore et toujours pour observer son visage, vision qui ne lui déplaisait pas du tout. Une fois qu'il eut finit, il alla dans ce qui ressemble à une salle de bain, tout en lui posant une question. -J'irais pas jusqu'à dire que je l'ai provoqué... Mais je suis rentré dans son petit jeu. Puis l'espace d'une fraction de seconde, Basile se rendit compte que son interlocuteur avait fait référence à plusieurs personnes. Basile n'en a vu qu'un ? Il se serait donc mis à plusieurs sur lui une fois au sol ? Ce dortoir contient vraiment des tarés... -Enfin au début, il n'y en avait qu'un. Un gars avec des cheveux châtains et des épaules assez larges je dirais. C'est tout ce qui émergeait du flou de pensé qu'avait Basile au sujet de son agression, il n'avait aucun nom à donner, juste ces quelques détails qui colleraient surement à plus d'un élève résidant dans le bâtiment. Avant que l'inconnu ne sort de sa pièce, Basile sentit quelque chose de dur dans son pantalon... CE N'ÉTAIT PAS NORMAL ! Comment expliquer ça ? Une montée d'adrénaline surement. Ouais ça devait être ça se mentit-il. Il prit le coussin et se le déposa de façon à cacher son autre jambe... Ça ne pouvait pas être ce que pensait Basile... Il ne le permettrait pas. -Le coup que tu t'es pris à l'oeil, commença timidement Basile. C'est de ma faute non ? Basile n'osait encore une fois plus regarder le visage du bel inconnu... Pourquoi était-il si gêné ? Basile avait envie de se donner des baffes, peut-être une fois sorti d'ici. -Je suis désolé si je t'ai causé du soucis, dit-il en courbant son dos par signe de respect envers l'inconnu. |
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| Mar 10 Avr - 23:34 Asher Durant ce moment où j'ai pu le soigner, j'avais eu cette impression qu'il m'observait, c'était peut-être moi qui était un peu parano mais cela me gênait. Il fallait dire qu'après l'isolement que je m'imposais, je n'avais plus l'habitude que l'on me dévisage pour une raison ou pour une autre et j'avais plus l'impression que depuis cet accident, on détournait les yeux, que l'on n'assumait plus ma vision. En même temps, avoir l'étiquette IRS sur le visage n'aidait vraiment pas la cause, surtout en forge. C'était ou tu étais dépressif, ou tu étais psychopathe. Et j'avais beau annoncer que je n'étais ni l'un ni l'autre, ils ne voulaient rien savoir. Ça m'agaçait, je le savais, car ces gens, ils en voyaient des tas de gosses dire qu'ils ne sont pas malades. Comment pouvaient-ils me croire ? Dans tous les cas, je n'étais pas adapté à ce dortoir. Lorsque je me dirigeai alors vers la salle d'eau pour poser le tout, je soufflais doucement pour calmer ma gêne. Ce n'était pas évident d'être ainsi presque "gentil". Pas que je faisais semblant mais que ce n'était pas mon genre. Mais, après avoir ramassé cette pauvre personne, je n'allais pas lui dire de dégager comme le mec froid que je voulais montrer pour qu'on me laisse tranquille. Je naviguais donc dans la contradiction perpétuelle. Lorsque je sortis pour le rejoindre, il avait déposé ce coussin entre ses jambes. Je levais un sourcil, un questionnement dans le regard, mais ne fut certainement pas assez perspicace pour comprendre. Après tout, moi aussi j'aimais bien me serrer contre cela, c'était réconfortant et je ne voyais pas ce qu'il pouvait y avoir d'autre. Il me dit alors que ce n'était pas une question de provocation mais plus de rentrer dans le jeu de quelqu'un. Il me fit une description que je reconnu facilement, c'était lui qui m'en avait mit une. Posé contre le mur, croisant les bras, je répondis: -Oui je vois bien... Dès que tu es tombé, d'autres ont rappliqué. Ce sont des singes. Tous en groupe à hurler la violence, dis-je d'un petit air cynique en me remémorant l'image qu'ils avaient renvoyé d'eux-même. Suite à cette pensée, je rigolais, me moquant un peu de ce groupe. Mais voilà qu'il s'excusait pour m'avoir causé du soucis si tel était le cas. Il avait apparemment bien remarqué cette marque sous mon œil . Mais mon interlocuteur ne semblait plus vouloir me regarder. Pourquoi cela passait-il de l'observation minutieuse de Mon minois à cet esquive de regard ? Je souris alors doucement et me rassis sur le bord du matelas en le regardant -T'inquiètes. C'est ma faute, j'aurais pas du aller ouvrir ma gueule mais cette fois si, ça m'a vraiment fait chier. Je passais bien évidement sur mon côté peureux qui m'avait crié de me casser dès que j'avais vu le visage du bourrin heureux de pouvoir déverser à nouveau sa violence. Je souris alors doucement et observai un peu les bleus de mon interlocuteur, dommage que je ne possédais pas de mini-frigos pour faire une poche de glace, cela aurait pas mal soulagé ses blessures. En tout cas, il ne l'avait vraiment pas loupé. Dans mon rôle un peu de soigneur, je posais mes doigts sur son menton pour tourner doucement son visage à gauche puis à droite, histoire de revérifier que je n'avais pas louper une zone puis fit un sourire un peu gêné en le lâchant. -Désolé, je vérifiais juste.Je détournais mes yeux pour finir de me lever, dans l'idée de mettre un peu d'ordre sur mon bureau et m'occuper les mains pour faire passer cette gêne et ce rouge qui luttait étrangement pour laisser une trace sur mes joues. Il fallait que je me calme et que j'arrête de faire divaguer mes pensées. -D'ailleurs, je m'appelle Asher, dis-je dos à lui Je me dirigeais alors vers la fenêtre pour l'ouvrir un peu plus, il fallait vraiment rafraîchir cette chambre. Je mis alors contre le mur, face à lui, la tête dans l'ouverture et les bras accoudés sur le rebord. Peut-être une manière de me montrer à nouveau détaché alors que depuis le début, je n'y arrivais pas vraiment. - Et pour rien te cacher, je suis en forge. Histoire de prévenir, dis-je de nouveau avec ce léger sourire narquois. Voyons voir s'il allait détaler comme un lapin. |
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| Mer 11 Avr - 1:57 Basile Basile ChangAncien membre Sa faute ? Basile n'y croyait pas, enfin... il ne voulait pas y croire. Il serra les dents, qui qu'il soit, il s'était pris un coup pour lui, peu lui importait s'il était trop modeste pour le reconnaître, mais Basile était sûr à presque deux cents pour-cent qu'il était certainement l'un des gars les plus gentils du bâtiment. Quoi qu'il ait fait pour se retrouver ici... Dans le fond Basile le sentait qu'il était quelqu'un de bien, peut-être est-ce un défaut ici ? Trop bon, trop con ? Le blond n'en savait trop rien, et ne connaissait pas grand chose sur les élèves qui logent ici, mais cet inconnu qui se dresse devant lui... Lui a sauvé la mise... Et continue à l'aider... Le roux ré-examina son visage, Basile frissonnait au contacte de ses doigts. Il frissonnait comme si une douce et fraiche brise d'hiver lui caressait le visage. Au fond de lui, Basile savait ce que signifiait ces petits frissons, quand il pensa à tout ça, ses joues d'habitude d'un blanc immaculé virèrent dans des teintes plus roses, il commençait à avoir chaud, il suffoquait presque, pourtant ça ne se lisait pas sur son visage, en dehors de ses joues rosé par la timidité. Il se leva, avait-il vu sa gêne ? Basile s'en serait voulu s'il l'avait blessé après tout ce qu'il a fait pour lui venir en aide... Asher, Basile pu enfin mettre un nom sur le rouquin. Pourquoi même de dos, son visage était gravé dans la vue de Basile ? Basile se sentait... Impuissant, il avait beau se répéter tout ce qu'il voulait dans sa tête, il ne pouvait pas se résoudre à se dire que Asher était peut-être dangereux... Et s'il y avait eu une erreur et qu'il logeait ici par manque de place dans les dortoirs ? Malheureusement pour lui, Asher confirma lui-même qu'il faisait belle et bien parti des élèves en forge. Et pourtant, la pièce n'était pas tombée. Il refusait juste de la laisser commencer sa chute. -J'imagine que je dois au moins me présenter par politesse également... Basile soupira, il réfléchissait très vite, comment devait-il réagir ? Quel comportement adopté ? Se la jouer taquin ou arrogant ? ou encore même plutôt réservé ? les possibilité était aussi infinie que les étoile qu'il y a dans le ciel. Basile eut un décliquetterais, comme si les mots était sortis tout seul. -Moi c'est Basile, je suis en gifted, option art plastique pour être précis, mais je suis arrivé il y a pas si longtemps donc j'ai pas encore eu le temps de m'habituer. C'était nerveux ? Pourquoi lui qui était si muet d'habitude devenait une vrai fontaine à parole ? Il ne brillait pas par ses mots, plutôt par son maniement du pinceau... Son regard s'assombrit quelque peu, car face à Asher, il se rendit compte de l'une de ses plus grosse faiblesse. Il cherche tellement à ce que ses toiles se défendent elles-même devant les foules, que l'artiste qui est derrière se retrouve démuni lui-même devant le public. -Donc si j'ai bien compris, les élèves de forge sont ici parce qu'ils ont des problèmes avec la loi ? C'était une info lue sur un bout de papier ou des rapides bribes de conversation entendue dans les couloirs. Basile voulait juste que le rouquin lui confirment à peut prêt tout ce qu'in avait dis sur eux. Basile savait qu'il partageaient lui et les autres élèves l'école avec des élèves assez spéciaux; Forge et Potion si ses souvenirs ne se trompent pas pour le deuxièmes noms. Et en dehors des racontars, il n'a pu rein apprendre de concret. Et ce serait dommage de ne pas profiter d'un des élèves directement concerné. -Oh et... Dit-il spontanément. Ne me raconte pas pourquoi t'es là, je ne veux pas te juger sur ton passé. Mensonge et baliverne ! Basile ! Son seul but est uniquement de préservé l'image que tu as de lui, le problème et il le sentait très bien, c'est que s'il continue à trop vouloir préserver cette image presque parfaite d'Asher, il pourrait se mettre en danger s'il se trouve que le rouquin est quelqu'un de dangereux. Mais au fond de lui, Basile sentait qu'Asher n'avait aucune mauvaise intention à son égard. Était-ce une intuition ? Ou plus son coeur qui s'attendrissait à la vue du jeune homme ? Asher était comme un tableau et plus Basile lui parlait, plus les détails s'affinait pour devenir de plus en plus précis. Mais le fait de garder certains détails trouble ne pouvait que donner une toute autre ampleur au tableau. C'est souvent se genre de détails qui piquent la curiosité du public, et en plus, quand ces choses nous sont défendu... Le désir n'est que plus fort -Tu ne trouves pas que garder une partie de mystère ne rajoute pas du charme ? Avec ces simples mots sortit tout seul, comme de simple pensé dites à voix haute, Basile passa des couleurs rose, à un rouge se rapprochant plus de la couleur de ses yeux. Comment avait-il pu dire ça à voix haute ? Là c'est plus que des gifles qu'il voulait se donner... C'était purement et simplement la mort. - PS:
Les yeux de Basile sont rouges et pas bleu ^^
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| Mer 11 Avr - 7:36 Asher Apparement, ce garçon ne comptait pas s'enfuir après avoir connu la section dans laquelle il était affectée. Je ne sais pas si c'était de la surprise ou du soulagement mais cela retira cette grimace narquois sur mon visage pour donner place à un véritable sourire. L'air qui arrivait dans mon dos me calmait et été rafraîchissant. C'était mieux ainsi, je réagissais trop facilement depuis tout à l'heure. J'avais peur de me perdre. Mais en ayant oublié la proximité, surtout face au minois plutôt beau du jeune homme. En tout cas, il me rajouta son nom, sa section et sa matière principale (mais je n'en étais pas des plus sûr puisque je ne m'étais pas trop intéressé aux autres durant toute cette année ). Les gifted pour moi sonnait comme ceux que je n'arrivais pas à atteindre. Ils étaient intelligents, ils avaient un don et un respect beaucoup plus grand que les forges au sein de l'établissement. Mais d'ailleurs, pourquoi ce Basile s'etait-il aventuré ici ? Surtout pour un gifted. C'était assez inattendu comme scène. -Au point d'aller s'aventurer dans les résidences surveillés ? Dis-je d'un sourire peut-être plus tendre que celui que j'aurais voulu donner. Finalement, il me demanda des précisions sur les forges puis ajouta qu'il ne voulait pas que je lui dise pourquoi j'étais là. De toute façon, il était hors de question que je dise de manière tout à fait naturel: "On m'accuse d'avoir tué une famille entière et d'avoir des tendances schizophrène. " Disons que c'était moyen pour l'image et je ne voulais pas qu'on retienne ça de moi. Je répondis alors toujours contre la fenêtre : -Ouai c'est ça. Mais la plupart des gens emploi plus le terme de psychopathe.Je ricanai un peu en jouant de ma main droite avec les rideaux assez laid du lieu. Mais voilà que mon interlocuteur me dit quelque chose qui me surprit. Et qui semblait également surprendre celui qui venait de la prononcer par le changement de couleur conséquent sur ses joues. Ce fut d'ailleurs le cas de moi même. Je sentais mon visage un peu plus chaud et je cachai spontanément une partie de celui-ci avec ma main en attendant de trouver une manière plus convenable de réagir. Du charme ? D'où sortait cet sorte de compliment ? Ou bien le croyais-je ? Je ne savais pas trop. Finalement je rigolais doucement pour calmer ce coeur battant un peu plus vite, ignorant du mieux ma gêne et dis dans un léger sourire: -C'est de la drague ?Je savais très bien que ce n'était pas une vrai question, mais plus une plaisanterie à ma manière. Et puis, j'étais plutôt bien en phase avec ma sexualité donc ce genre de question à l'égard d'un autre homme ne me genait pas, je n'avais rien à cacher. Et puis au vu de la timidité de mon interlocuteur, il allait certainement réagir d'une manière gêné, voir craquante. De toute façon, mon visage en soit ne montrait qu'un air taquin. Du charme ? Et depuis quand j'avais du charme moi hein ? Le roux aux allures de punk... Finalement pour ne pas laisser cette question durer trop longtemps et ne pas trop le gêner, je souris un peu plus en arquant ce sourcil. -Mais dis moi. Tu le vois où le charme ?J'ecartai les bras comme une métaphore de me montrer entièrement. C'était vrai ça, j'avais le charisme d'une puce. Suite à cette phrase, je rigolai d'un air presque enfantin. L'air frais était finalement un bon remède contre cette ambiance étrange qui me gênant incompréhensiblement. Je me rapprochai alors un peu avec un sourire plus cynique et avec mon doigt, toucha le bout de son nez. Je dis toujours dans cet esprit taquin que je devoilais: -Tu en as beaucoup plus que moi toi.- Spoiler:
Yep je savais mais je parlais des bleus dans le sens des blessures. Mais j'avoue c'était pas très clair XD
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