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Introspection furtive (Rp Solo)

Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Ven 30 Mar - 13:18
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

30 Mars
2018
Introspection furtive

Rp Solo

Mes pas m'ont menée dans ce bus, vers cette université qui a ouvert au début du mois. Est-ce ici que je finirais, ou bien ma vocation artistique m'en séparera-t-elle totalement ?
Cela doit bien faire une heure, maintenant, que j'arpente la cour encore presque vide de l'université. Elle est grande, au moins aussi grande que le parc des résidences à Indarë, peut-être même plus. Les bâtiments ont l'air prêts à accueillir tout un monde. Je me demande combien de personnes vont étudier ici, si cette université va avoir du succès. Elle n'a pas de prestige, encore, j'ai du mal à imaginer que ce soit possible d'ouvrir une nouvelle université en partant de rien.
Mais en même temps, Indarë ne part pas de rien.

Je m'assois sur un banc en fermant les yeux, laissant l'air froid de cette fin de mars s'en prendre à mes cheveux. Peu importe, je ne tenais pas à les garder spécialement rangés, et le vent fait du bien. Je n'aime pas le froid, en temps normal, mais le printemps va bientôt revenir et j'ai peut-être besoin d'un bon frisson pour remettre mon esprit en place.
L'avenir est incertain, aussi incertain que le futur du sol que je foule. Redeviendra-t-il terre nue et anonyme dans les années à venir ou sera-t-il le terreau d'une nouvelle génération de diplômés ? Redeviendrai-je une fillette perdue et recluse dans son coin ou trouverai-je enfin un moyen de progresser ?
J'ai l'impression que la dépression n'est pas la seule chose à me retenir. Bien sûr, elle est là, dans l'ombre, prête à se jeter sur moi si je baisse la garde, comme si mon cerveau était un monstre plus dangereux encore que ceux qui m'entourent, ceux que je croise au quotidien sans le savoir, ceux que j'ai côtoyés en personne. Un monstre que je cache en moi et qui ne demande qu'à me brûler. Je survivrai à ce monde, ou bien il m'engloutira, et j'attends, sur la ligne, de savoir de quel côté le vent va me faire pencher.

Puis je rouvre le yeux. Et le froid s'infiltre dans mon cœur, dans mon âme, comme si le vent avait trouvé une faille par laquelle s'infiltrer, comme si le simple fait de penser à la dépression l'avait attirée, près, tout près de moi, comme un démon que l'on invoque en mentionnant son nom.
James.
Qu'est-ce que tu fais ici ?
Je sais que Conny est à Indarë, je l'ai vue au détour d'un couloir et j'ai dû me retenir de lui arracher un œil au passage. Je la hais à un point innommable, inimaginable, mais lui... Sa simple vue est un crime contre ma stabilité mentale. Je serre les poings. Que fait-il ici ? Espère-t-il s'inscrire pour pouvoir me surprendre à la rentrée, revenir la bouche en cœur ? Pense-t-il qu'Elyanna est toujours au Japon, que sans elle à proximité je n'aurais plus le courage de l'affronter ? Est-il assez idiot pour retenter sa chance ?
Oui, il l'est. Je le sais, je le connais depuis longtemps, je sais comment il fonctionne. Jamais touché, jamais atteint, jamais blessé. Il a pris ça pour une petite crise, un élan de courage provoqué par la présence de ma nouvelle sœur, comme si elle avait une emprise sur moi qui disparaissait lorsqu'elle s'éclipsait.
Peut-être que Conny lui a dit que j'étais célibataire. Elle a bien dû trouver un moyen de savoir qu'Eigan était en Amérique. Il a décidé de tenter sa chance, maintenant que le "danger" est écarté. Après tout que pourrait faire la faible, inoffensive petite Isabella sans les deux personnes les plus fortes et les plus dangereuses de son entourage ? Il a tout faux. Je n'ai besoin de personne pour lui faire ravaler son orgueil. Je me lève de mon banc pour m'avancer vers lui. Il est avec ses parents. Est-ce qu'ils sont au courant de ce qu'il a fait ? C'est peut-être le moment de remettre les pendules à l'heure.

Oh, je vois son expression qui change quand il m'aperçoit. Qu'est-ce que je peux bien faire ? Il n'est pas venu m'aborder, ne vais-je pas passer pour une ex parano si je lui saute à la gorge ? Il est un peu tard pour penser à ça.

- Bonjour, monsieur Hamilton, dis-je en m'adressant à son père, madame.

Je l'ignore ostensiblement, prenant bien soin de ne pas le saluer et de ne pas regarder dans sa direction. Ses parents échangent un regard, comme s'ils se demandaient ce que je peux bien leur vouloir, mais ils affichent le même regard serein et inexpressif que leur fils. Orgueil et fierté avant tout, comme si je ne me rendais pas compte qu'ils s'interrogeaient.

- Bonjour, Isabella, commence sa mère avec un sourire.

Forcé. Ça se voit à des kilomètres, mais je ne relève pas. je me contente de poursuivre la conversation comme si tout était normal. Je veux voir combien de temps va prendre James avant de craquer.

- Qu'est-ce qui t'amène ici ? Tu es déjà à l'université ? je pensais que tu avais le même âge que...
- Oh, non, je finis le lycée cette année.

Je l'ai interrompue. je refuse d'entendre son nom, quitte à paraître malpolie. Qu'est-ce que je m'en fiche, elle est loin l'époque où je voulais leur plaire ou les impressionner.

- Je visitais ma future université, je pense. Quoique je ne pense pas faire mes études ici, j'ai un avenir professionnel qui se dessine.
- Vraiment ? Je suis contente pour toi. On s'inquiétait un peu à vrai dire, depuis...

Elle ne finit pas sa phrase, mais elle n'en a pas besoin. Je me demande ce que James leur a raconté, à ce propos. je ne leur ai jamais posé la question, et quand j'allais chez lui lorsqu'on était encore ensemble, avant de le plaquer au milieu d'un centre commercial, ils ne le mentionnaient jamais.
Depuis que tu as foncé dans un mur avec une moto.
Je pense qu'au moins ça, ils le savent. Quant au pourquoi... Non, James ne voudrait pas donner cette image de lui, il a dû trouver autre chose.

- En fait je vais plutôt bien, j'ai quitté l'IRS depuis un moment déjà. Certaines... actions m'ont fait du bien.

Je tourne un regard appuyé vers James et il serre les dents, mais il reste aussi statique à son habitude. oh, comme j'aimerais le faire craquer devant ses parents. Je crois que ce serait encore plus une victoire que l'air blessé que j'ai vu sur son visage le jour où j'ai mis fin à sa petite gloire personnelle - avec un poing dans le nez et une répartie bien sentie. Ma libération, encore une des meilleures journées de ma vie, quand on y pense.
©️ Bell
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Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Jeu 5 Avr - 15:27
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

30 Mars
2018
Introspection furtive

Rp Solo

Je meurs d'envie de leur demander ce qu'ils font là, mais je ne sais pas si je réagirai bien... Je veux dire, s'ils me répondent "James s'inscrit à l'université", je pense que je serai capable de lui sauter à la gorge pour lui faire regretter son choix. Ou, plus vraisemblablement, de lui coller - encore - mon poing dans la figure.
Je le méprise. Lui et tout ce qui se rapporte à son existence. J'espère vraiment qu'il n'est pas assez idiot pour croire qu'il peut venir s'inscrire dans mon université (peut-être) et redevenir quelque chose d'autre dans ma vie qu'un insecte à écraser. Et encore, c'est une insulte pour les insectes. Mais ça ne serait pas la première fois que je le surestime, il est peut-être assez bête pour ça.

- Ca fait plaisir de te voir remonter la pente. Tu avais l'air encore mal la dernière fois qu'on t'a vu.
- C'est assez difficile de s'épanouir dans l'ombre d'une mauvaise herbe. Mais vous savez, un mec infidèle c'est comme tout, on peut s'en débarrasser.

Haussement de sourcil de sa mère, yeux plissés de son père, regard froid et calculateur de James. Il doit déjà réfléchir à la manière dont il va retourner ça pour avoir le beau rôle auprès de ses parents, même si vu la bombe que je viens de lui balancer à la figure, c'est pas gagné. Il se contente de toussoter d'un air agacé avec une visible envie de me faire taire. Ca ne fait, malheureusement pour lui, plus partie des mes compétences récentes. Pas face à son petit air prétentieux.

- Ma soeur est revenue du Japon, dis-je soudainement comme pour changer de sujet, mais je note que l'information le fait grimacer. Elle a terminé un stage de basket en se classant dans les meilleures.
- Les Krysten ont toujours eu du potentiel, oui, répond sa mère, encore songeuse.

Est-ce qu'elle se demande pourquoi son fils, lui, n'en a pas ? C'est vrai qu'il est minable en relations sociales, médiocre en sport et plutôt moyen en cours, seul son argent le sauve. Apprendre qu'il est en plus le genre de gars qui trompe sa copine a dû porter un coup à l'image qu'elle se faisait de son éducation parfaite. Ou alors elle ne me croit pas, ça dépend de la version qu'il a donnée, d'à quel point il s'est donné le beau rôle. Peut-être qu'elle pense que je suis folle ou paranoïaque, aussi. Est-ce que ça m'importe ? Pas vraiment. Je veux juste me débarrasser de James et m'assurer qu'il ne suivra pas le chemin de Conny.

- Je ne m'attendais pas à vous croiser ici.

A la façon dont je l'ai dit, on entendrais presque un "j'espérais ne surtout pas vous croiser ici". C'est plutôt vrai, même s'il n'y a qu'une seule personne parmi les trois qui me font face à qui cette phrase s'adresse.

- Oh, on est ici parce que ma belle-soeur dirige l'établissement. Juste une petite visite de courtoisie pour ses premiers jours, nous n'avons pas eu le temps de la voir.

Sa belle-soeur... dirige l'établissement ? Comment ça...
Oh.
Suzanne Hamilton.
Comment j'ai pu ne pas y réagir avant ? Oui, c'est un nom de famille assez commun, mais d'habitude quand j'entends ce nom de famille je me demande toujours très vite s'il n'y a pas un lien de parenté avec James. Et là, la seule qui en avait vraiment un, je ne me suis pas posée la question. Est-ce que c'est la soeur de son père ? La femme du frère de son père peut-être ? Je ne connais pas vraiment ses oncles et tantes, je n'en ai que très peu entendu parler.

- Ne t'en fais pas, Isabella. Je ne m'abaisserais pas à m'inscrire dans ce genre d'école.

Quel petit c... oh. Wow. La claque derrière la tête qu'il vient de recevoir de son père me fait étonnamment plaisir.

- Respecte le travail de ta famille.
- Mais...
- Ta tante n'a peut-être pas fondé cet établissement, mais elle le dirige. Alors respecte-la.

Renfrogné mais silencieux. Oh, comme ça doit lui déplaire de se faire remettre à sa place devant moi. Monsieur fort et parfait, que tu dois te sentir ridicule maintenant.
Ses parents finissent par prendre congé poliment et je ne les retiens pas. Mais James s'arrête à mon niveau en passant.

- Tu me paieras ça. Je sais que ton petit copain est en Amérique.
- Qui te dit que c'est mon petit copain ? Et tu crois que j'ai besoin de son aide ? Est-ce que c'est à lui que tu dois ce nouveau tic de te frotter le nez ?

Il serre les dents. Non, bien sûr que non, c'est à moi qu'il le doit. Je lui ai peut-être fait plus mal que je l'imaginais, peut-être une blessure qui a traîné assez longtemps pour qu'il y chope un tic.

- Je n'ai pas peur de toi, lancé-je alors qu'il rejoint ses parents en me lançant un regard noir.

Et c'est en prononçant cette phrase que je m'aperçois qu'elle est vraie. Qu'elle est purement honnête. je n'ai pas peur de lui, pas peur de son jugement, pas peur qu'il revienne. Je suis plus forte que ça, plus forte que lui. Il ne m'a pas détruite, finalement. Il n'a pas réussi.
©️ Bell
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Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 23 Avr - 12:20
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

30 Mars
2018
Introspection furtive

Rp Solo

Je les regarde partir. En silence. Un silence contemplateur. James a l'air de ne pas spécialement aimer sa tante, de ne pas m'apprécier, moi, plus que ça. Je suis donc à peu près sûre qu'il ne remettra pas les pieds dans cette université de sitôt, et ça ne peut que m'arranger. Revoir sa petite tête de gamin méprisant m'a tapé sur les nerfs, je pense que le jour où il se repointe, il comprendra ce que je voulais dire par "je n'ai pas peur de toi", et à quel point je n'ai plus besoin de quelqu'un pour m'en protéger. Satisfaite de la leçon que je lui ai donnée, je retourne m'asseoir calmement sur mon banc en les regardant s'éloigner. Finalement, venir ici aujourd'hui était un bonne idée. Ça m'a permis de réfléchir, de remettre les pendules à l'heure, peut-être même à faire comprendre à James qu'on ne peut pas fuir éternellement ses mauvaises actions, maintenant que sa famille est au courant.

Cependant, il y a quelque chose qui m'intrigue encore. Une phrase que j'ai prononcée. "Qui te dit que c'est mon petit ami ?" A quel moment ai-je commencé à me poser la question ?
Ça fait presque un an qu'Eigan est retourné aux Etats-Unis mais, techniquement, il n'y a jamais eu de rupture à proprement parler. Je suis incapable de savoir si, de son côté, il considère qu'on est toujours ensemble, ou s'il a déjà tourné la page. Et moi ? Je ne peux pas nier que j'ai un faible pour Luke, je ne peux plus le nier depuis la soirée de saint-valentin que j'ai passée avec lui, mais en y réfléchissant bien ça remonte bien plus loin, je l'ai accepté indirectement le jour où je me suis fait ce tatouage pour cacher mes cicatrices, pas uniquement pour progresser dans ma guérison mais aussi par peur de ce qu'il pourrait en penser. Son avis m'importe, depuis que je l'ai rencontré, comme si je devais être quelqu'un de bien pour me mettre à son niveau. Sans doute que je l'idéalise, notre première rencontre n'a donné que des éléments pour voir en lui une personne géniale. Mais ça avait suffi à ce que je me pose des questions, suffi à ce que j'ai envie de progresser pour qu'il n'ait pas une image négative de moi s'il devait me revoir.

Amoureuse ? Je ne sais pas. Je ne sais pas si on peut aimer quelqu'un qu'on connaît aussi peu. Je sais que j'ai souvent envie d'être à ses côtés. Je sais que je perds tous mes moyens, aussi, quand il me parle,
que j'ai plusieurs fois, ce quatorze février, simplement eu envie qu'il me prenne dans ses bras. Je sais que le son de sa voix m'apaise autant que je me sens en sécurité quand il st avec moi. J'ai parfois l'impression que mon cerveau s'est construit tout seul une image de prince charmant sauveur, que je n'ai rien fait pour y résister, et qu'aucune de ses actions ou paroles n'a pu ne serait-ce que l'écorcher. Mais est-ce que je suis vraiment amoureuse ? Je dirai qu'il n'y a qu'un moyen de le savoir : tenter ma chance. Même si rien que l'idée me serre les entrailles. J'ai du mal avec le rejet, j'ai assez de résidus de dépression pour que ça devienne assez vite une catastrophe dans mon cœur, mais au fond je ne pense pas être plus douée pour rester dans l'attente, dans le doute, à regarder ma vie me passer sous le nez. Je l'ai fait tellement longtemps, et j'en ai conçu tellement de regrets...

Je m'adosse au banc en fermant les yeux. Il faut que je trouve un moyen de le voir. Il faut que je trouve le courage de lui parler. Il faut que je trouve une façon de l'exprimer. Mais avant ça... Je prends mon téléphone avec un soupir. Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Pour peu que je sache, Eigan est peut-être déjà avec une autre, persuadé que son départ a signé notre séparation même si on a prétendu l'un comme l'autre qu'on attendrait et qu'on tiendrait. Est-ce que ça me blesse ? Plus vraiment. L'imaginer dans les bras d'une autre fille ne me fait... rien. C'est bien le signe que tout est terminée, non ?
J'hésite un moment, le doigt juste au-dessus du bouton d'appel. Si je lui téléphone, est-ce qu'il me laissera en placer une ? Il a toujours été du genre à parler sans s'arrêter, il serait capable de me raconter sa vie en Amérique sans que j'aie pu prononcer un mot pour lui expliquer pourquoi j'appelle. Et puis... je n'ai pas envie d'entendre sa réaction. Je suis sûrement lâche, je répondrai s'il m'appelle pour demander une explication, mais c'est finalement l'icône message sur laquelle j'appuie.
"Je ne peux plus faire ça. La distance a rongé ce qu'il y avait entre nous et j'ai cessé d'espérer que tu reviennes. Je vais rester à Londres, continuer mes études, probablement rencontrer quelqu'un d'autre. Si ça se trouve, tu as déjà tourné la page, mais je voulais que les choses soient claires pour que tu ne reviennes pas pour rien. Il vaut mieux qu'on en reste là."

Je ne sais pas comment conclure ça. Rien ne semble bien, rien ne semble jamais bien pour une rupture de toute manière - à part quand je me suis séparée de James, mais les circonstances étaient différentes. Là, c'est admettre que mes sentiments se sont étiolés et ont disparu, c'est tourner une page qui n'avait pas de grosse rature en plein milieu. C'est plus simple de se séparer du connard qui m'a trompée que du gars qui ne m'a jamais rien fait de mal. A part s'en aller, mais ce n'est pas vraiment de sa faute.
Je soupire en envoyant mon message. Ce n'est pas la meilleure manière au monde de finir les choses, un sms, c'est même plutôt mal vu par la plupart des gens, mais c'est comme ça que notre relation a commencé, alors ça a un peu de logique que ce soit comme ça que ça se termine. Non... je suis lâche et je l'assume, je n'aurais pas supporté de lui dire au téléphone, et j'aurais juste... je sais pas, je serai peut-être restée avec lui, à ce rythme, juste parce que je n'aurais pas pu m'exprimer. C'est mieux comme ça. il ne se fera pas d'illusions et je prends moins le risque de le blesser davantage.
C'est ça, persuade-toi de ça alors que tu n'as même pas mentionné le fait que tu étais probablement amoureuse d'un autre...
©️ Bell
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Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mar 24 Avr - 16:24
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

30 Mars
2018
Introspection furtive

Rp Solo

Pas de réponse. Je pousse un soupir en posant mon téléphone à côté de moi. Je ne sais pas quelle heure il est aux Etats-Unis. Peut-être qu'il dort. Peut-être qu'il a accepté mon message sans broncher et qu'il ne tient pas à ajouter quoi que ce soit. Peut-être qu'il est en train de m'écrire un long message pour me dire que je lui brise le cœur. Le troisième choix me paraîtrait presque le plus logique mais, quoi qu'il en soit, De mon côté, j'estime avoir fait ce qu'il fallait. J'insisterai peut-être si je n'ai pas de réaction avant demain, mais pour l'instant... Je suis célibataire. Maintenant que j'y pense, ça ne m'étais pas arrivé depuis longtemps. Ma rupture avec James a été suivie quasiment le jour même par le début de ma relation avec Eigan. Et maintenant ? Je ne sais pas. Je suis comme j'étais en arrivant ici : perdue. L'avenir est tellement incertain... C'est à peine si j’entrevois des possibilités pour mes années après le lycée. Peut-être que je ne resterai pas célibataire longtemps, même si au fond de moi je sais que je le suis quasiment depuis juillet. Peut-être que ça continuera et que je regretterai de ne pas avoir pris plus de temps pour devenir son amie avant de prendre mon courage à deux mains. Mais j'ai envie de tenter ma chance. De tenter le destin une nouvelle fois pour voir s'il aura le cran de m'accorder quelque chose de beau. Mais pour l'instant... je vais rester là un moment, me reposer, prendre le temps de réfléchir.

Comment je vais formuler ça ? D'abord, comment je vais faire pour le voir ? Je sais qu'il est à l'IRS, en résidence, mais je ne peux pas vraiment aller le voir chez lui comme si c'était tout à fait normal. Espérer le croiser dans la cour ? Peut-être, mais ça impliquerait de ronger ma patience jusqu'à ce que j'ai la chance de le voir, peut-être pendant des jours, je ne sais pas à quelle fréquence il est dehors. Cependant, c'est la seule solution viable qui s'offre à moi, à part d'aller manger à la cantine de l'IRS en espérant qu'il ne mange pas à la cafet.. Je pourrais l'appeler, aussi, lui donner rendez-vous quelque part, mais je suis déjà mal à l'aise au téléphone, alors avec lui en prime... Un sms ? J'en ai déjà envoyé un par lâcheté, je ne vais pas le refaire. Pourquoi faut-il que ce soit aussi compliqué ? Si on pouvait simplement lire dans le cœur des gens et connaître la réponse avant de poser la question, tout serait tellement plus pratique. Je soupire en fixant mon regard sur le ciel. Et même si je trouve un moyen de le voir, je lui dis quoi ? Comment ? "Je crois que je suis amoureuse de toi" ? Le "je crois" fait bizarre. Est-ce qu'on peut "croire" aimer quelqu'un ? Je ne sais pas. Je me prends sûrement la tête pour rien. Le plus simple serait de lui dire cash "je t'aime", mais je n'ai pas envie de le faire buguer non plus. Ou de me prendre un contrecoup trop violent si ça n'est pas son cas.

Nouveau soupir. Je réfléchis trop. Je verrai bien quand j'y serai, je me trompe toujours quand j'essaye de prévoir les réactions des gens, de toute façon. Autant rester là, profiter de l'air frais, et me décider quand je serai rentrée. J'aimerais avoir quelqu'un à qui demander conseil en la matière mais, malheureusement, quand il est question de sentiments, ni Elyanna ni Amaryllis ne sont très au point sur le sujet. C'est limite plus moi qui leur apprend des choses que l'inverse. Melody ? Peut-être, je sais qu'elle s'y connaît un peu sur le sujet, mais je ne pense pas la connaître assez pour ça. Je ne suis pas sûre que faire partie du conseil des élèves avec elle me donne assez de légitimité amicale pour lui poser des questions personnelles. Enfin... peut-être que je tenterai. Ça ne me coûte rien, après tout.

On verra demain. Tout, demain. Aujourd'hui, j'ai envie de rêvasser. Je regarde les nuages défiler en m'imaginant ce que ça ferait de l'embrasser... J'y ai pensé plusieurs fois, quand on dormait dans cette maison hantée. J'ai eu envie de le faire dans son sommeil juste pour voir à quel point mon cœur s'affolerait, mais je n'étais pas sûre qu'il dormait, et j'aurais eu trop honte s'il avait ouvert les yeux à ce moment-là. Mais rien ne m'interdit de l'imaginer, pour l'instant. Je ferme les yeux en souriant. Après tout, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas eu de rêve, je peux bien m'en permettre un, non ?
©️ Bell
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