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Vague d'émotions

Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Ven 23 Juin - 5:02
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

17 Juin
2017
Vague d'émotions

Luke Sventbury

La chaleur commence à revenir. J'ai beau jouer des panthères des neiges ou autres bestioles accros au froid dans mes rps, je ne suis pas si intolérante que ça à la chaleur, dans la vraie vie. Je suis même plutôt contente qu'on puisse avoir du beau temps et, de toute façon, j'ai pas mal de tenues légères qui me permettent d'être encore bien à 25°. Conny ne supporte pas la chaleur. C'est réconfortant de se dire qu'elle n'est pas en forme en ce moment. Chacun son tour. Moi, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi calme. Pas de tempête qui bouillonne à l'intérieur pas de griffes noires prêtes à se jeter sur moi pour me détruire à la moindre contrariété. Je ne dirais pas que je vais bien, c'est encore trop tôt pour ça, mais je ne vais pas mal. C'est déjà un progrès.

C'est le genre de journée où je n'ai pas envie de rester enfermée dans ma chambre. Ça aussi, c'est nouveau. M'enfermer dans ma chambre, c'était la normalité depuis tellement longtemps que j'avais presque oublié à quoi ça pouvait de m'exposer au soleil. Une jupe, un chemisier et un bouquin. Je n'ai pas besoin de beaucoup plus - bon ça et des chaussures. Je peux laisser mon téléphone ici, je ne suis pas aussi accro que d'autres et ça ne lui fera que du mal d'être exposé à la chaleur autant que moi. De toute façon, il n'y a jamais de poches dans les jupes. Il y a un parc pas trop loin - enfin simplement un bus plus loin. C'est le meilleur endroit où me poser pour me détendre un peu. Et en plus, il y a un stand qui vend des glaces pas trop loin, au cas où les 25° prévus se transformeraient en 35°.

Bon, je ne m'attendais pas à ce que des gamins passent en courant à côté de moi pendant que j'étais tranquillement assise au bord de la fontaine en train de lire. Et même ça ne m'aurait pas dérangée si leur copain n'avait pas raté son virage, assez pour me rentrer dedans. Je n'ai pas compris tout de suite. C'est comme ce cliché de film où on voit les choses au ralenti. J'ai vu mon livre tomber dans l'eau - c'est pas grave, je le rachèterai - les gamins continuer à courir sans faire attention à moi, et ma main se tendre en avant pour essayer de s'accrocher au rebord.
Bon, sans trop de succès. Ça m'apprendra à m'asseoir sur le bord d'une fontaine au lieu de prendre un banc, comme tout le monde.

Moi qui avait peur d'avoir chaud soudainement, au moins je suis sûre que ça n'arrivera pas tout de suite. Est-ce qu'on peut attraper un rhume en plein été ? S'il y a assez de vent sans doute... Ça me soûlerait de tomber malade alors qu'on commence enfin à approcher les beaux jours. Surtout à cause de trois gamins qui ne regardent pas où ils vont. Un été passé à renifler et à rester dans son lit, c'est un été gâché. Enfin bon l'instant je n'ai même pas éternué, donc ça doit être normal. On va commencer par se lev...
Ah mais non. Je suis en blanc. On doit voir à travers mes vêtements.
Et je fais comment, moi ? Sales gamins...
©️ Bell
paroles en #3399ff
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Luke
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Ven 23 Juin - 15:46
Luke
Luke Sventbury
Ancien membre
Aujourd'hui j'étais allé en ville malgré les conditions météorologiques. En parlant de cela. Quel chaleur innommable. Je déteste la chaleur, je n'en ai jamais été friand mais c'est pire encore dans des conditions aussi horribles. L'air était irrespirable. J'avais donc fini par retirer ma veste longue noire pour la garder sur mon bras, me baladant en ville, vêtu d'un jean et d'une chemise légère blanche. Je me dirigeais vers le point de rendez-vous, un parc du Nord de Londres.  Je devais y rencontrer quelqu'un que je n'avais pas vu depuis un long moment. Ma petite soeur. Mais aussi Vivi. J'appréhendais quelque peu cette rencontre à vrai dire. Il y'avait si longtemps que je n'avais pas vu Claire : Avait-elle grandi? Adorait-elle toujours autant son grand frère qu'elle voulait bien le dire dans ses mails? Victoria allait-elle bien? Était-elle en pleine santé psychologique? Claire m'avait compté qu'elle avait beaucoup changé depuis mon incarcération, elle était devenue presque incapable de sourire, comme coupable de mon sort. Elle n'était en rien responsable. J'avais agi de mon propre chef mais c'était beaucoup pour elle Victoria avait perdu énormément dans tout ça : son père, son prestige et moi J'avançais, les mains dans les poches, le manteau sous le bras, tapant dans un caillou, pensif. Que pouvais-je donc y faire? Rien je le crois bien.. De toute manière, il était trop tard car je pouvais reconnaître les deux silhouettes non loin. L'heure était venu. Je m'étais battu pour cette permission auprès de ma Directrice, et je me devais de mettre des certitudes sur des doutes. De toute manière, je n'avais plus le choix.


Deux heures. On ne m'accordait que deux heures auprès d'elles. Les deux petites heures s'écoulèrent très vite et très lentement à la fois. Claire n'avait pas changé et je me plaisais à la voir si pleine de vie, si heureuse, si insouciante comme si nous n'avions rien eu à porter elle et moi. Elle grandissait et devenait une femme incroyable et au fond de moi, je ne pouvais que m'en féliciter et m'en réjouir car je savais qu'elle se promettait à une vie bien plus rose que ne l'était celle que nous avions eus elle et moi.. cependant.. Victoria avait belle et bien changé. Elle l'avait dit elle même. Elle n'était pas certaine d'avoir les épaules pour tout ça. Je ne sais pas ce qu'il était advenue. La solitude semblait l'avoir détruite. Elle n'était plus la même et je commençais même à penser que notre promesse existe encore à ses yeux. Avais-je des regrets? Aucun.

Un bruit imposant d'éclaboussure se fit entendre non loin. Je relevais la tête et, curieux, je me dirigeais vers l'origine présumé de ce son. Je finis par arriver devant une fontaine, présentant des traces d'eau tout autour. Pas de doute. Le son provenait d'ici et la cause m'apparut clairement en un coup d’œil. En effet, une magnifique jeune femme trônait au milieu de cette fontaine, trempée jusqu'au os. Elle devait avoir glissée. Je décidais dès lors de mettre de côté mes interrogations sans réponse pour me diriger vers elle. Je finis par arriver à sa hauteur et il me suffit de regarder la jeune femme pour comprendre le problème. Je pouvais en effet, apercevoir la blancheur sacrale de sa peau à travers son haut trempé. Je détournais dès lors le regard, tendant ma main vers elle en m'adressant à elle.

-"Un coup de main peut être?"

Je continuais de fixer mon regard ailleurs même si le léger coup d’œil que j'avais eu me confirmait que la jeune femme était de toute beauté. Une idée germa difficilement alors que j'essayais de détourner mon regard de ses traits pour ne pas qu'elle pense que je regarde autre chose.

-"Je peux vous aider peut-être? Vous voulez mon manteau.. il est assez chaud et long pour que vous ne souffriez pas de cette situation.."
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Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Dim 25 Juin - 22:49
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

17 Juin
2017
Vague d'émotions

Luke Sventbury

Ça doit être la situation la plus embarrassante de toute ma vie. C'est déjà assez ridicule comme ça de tomber dans une fontaine, mais il fallait en plus que j'ai cette stupide habitude de porter du blanc même en été. Évidemment. Je ne peux pas me lever. Je ne veux pas qu'on voie à travers ma jupe, déjà, et je ne peux pas me cacher juste avec mes bras, comme celui que j'ai plaqué sur ma poitrine dès que je me suis relevée. Oui, j'ai des sous-vêtements, mais c'est pas pour autant que je veux que tout le monde les voit. Du coup je suis coincée dans cette fontaine, à genoux dans l'eau à essayer de cacher le plus de choses possible et en essayant de trouver une solution – la seule qui me vient à l'esprit pour l'instant, c'est de faire un trou dans la fontaine pour qu'elle se vide et d'attendre que ça sèche. Une idée débile, donc, déjà parce que j'ai pas de perceuse.

- Un coup de main peut être ?

Hein ? Euh, c'est à moi qu'on parle ? Ça veut dire que quelqu'un m'a vue dans cette situation ridicule et a préféré faire autre chose que se moquer ? Je relève lentement les yeux. Je dois être rouge de honte, mais il regarde ailleurs. Assez respectueux pour ne pas profiter de la vue... ou assez doué pour le cacher. Hm non, vu son attitude, c'est clairement le premier choix. Je connais une dizaine de types qui en auraient profité.

Je hoche doucement la tête en guise de réponse. Oui, j'aimerais bien un coup de main, parce que si je reste ici je vais choper une pneumonie en plein été, et si je rentre comme ça je serai morte de honte avant d'avoir atteint Indarë.

- Je peux vous aider peut-être? Vous voulez mon manteau.. il est assez chaud et long pour que vous ne souffriez pas de cette situation..
- Euh... Oui m... Merci. C'est gentil.

Je n'ai plus l'habitude qu'on soit attentionné avec moi, tiens – Amaryllis mise à part, bien sûr. Désintéressé. Juste un coup de main de la part d'un inconnu qui a vu une pauvre fille glisser dans une fontaine. C'est pas super commun, comme situation. J'imagine qu'il a eu pitié de moi. Je me demande quand même ce qu'il peut bien faire avec un manteau par cette chaleur mais bon, ça m'arrange.

Je vérifie une dernière fois qu'il regarde ailleurs et qu'il n'y a personne dans les parages qui pourrait profiter du "spectacle" avant de me relever, mes bras toujours posés en travers de ma poitrine et devant ma jupe. Je tends celui du haut pour attraper la veste qu'il m'avait proposée avant de la mettre sur mes épaules pour me planquer dedans le plus rapidement possible. J'aurais pu la mettre complètement en prenant le temps de passer mes bras dedans, mais ça prendrait un temps fou et moins on voit longtemps à travers mes sous-vêtements, mieux je me porte.

- Merci... encore.

Bon, mes chaussures sont à moitié noyées mais ça devrait s'arranger quand je sortirai de cette fontaine. Il faut juste que j'arrive à en sortir sans glisser et me casser la jambe en plus, et ma journée n'aura pas été aussi terrible que ça.

- Je... si vous m'accompagnez je peux vous la rendre. Ou plus tard. Ou...

Oook, j'ai perdu toutes mes capacités de communication. Je suis beaucoup trop gênée d'être dans cette situation, et puis je n'ai jamais trop su comment me comporter quand on m'aide. Ça ne m'arrive pas si souvent.
©️ Bell
paroles en #3399ff
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Luke
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Lun 26 Juin - 15:44
Luke
Luke Sventbury
Ancien membre
La jeune femme me répondit aussitôt, la voix tremblante de part la gêne que devait lui procurer cette situation. Je tentais pour ma part de ne pas la mettre dans une situation plus gênante encore par mon attitude. Il devait être assez difficile d'être une jeune femme seule dans une telle situation avec un jeune homme d'environ le même âge, aussi je continuais de détourner le regard même si le regard bleuté de la demoiselle attirait mon attention à chaque fois qu'elle me regardait. Je m'estimais d'ailleurs heureux d'être celui qui avait remarqué la détresse de la jeune femme, plutôt qu'un autre. Premièrement, parce que dans mon obstination habituelle, j'avais pris mon manteau avec moi et que ce dernier était des plus utiles désormais mais aussi car les rues ne sont pas si sûres que cela. Surtout quant vous êtes seule, mignonne et que vos sous-vêtements et une bonne partie de votre anatomie sont visibles. Il n'était pas difficile d'imaginer que en dehors de la gêne et de la honte de la situation, elle aurait pu avoir d'autres problèmes autrement plus grave.

Je me tournais donc tout en tendant toujours la veste à la jeune femme, guettant aux alentours l'arrivée d'éventuels troubles-fêtes mais par chance personne n'est là. Tiens, je me demande comment j'aurais pu expliquer la situation à Claire ou à Victoria si ces dernières avaient décidées de prendre par ici. Je crois qu'il aurait été tout simplement impossible de parvenir à me sortir de ce quiproquo. Je sens ses doigts frôlaient les miens gantés pour dérober le vêtement et j'attend d'être certain qu'elle se soit couverte avant de me retourner en lui souriant . Un peu de compassion ne lui ferait aucun mal. De plus, je pouvais désormais admirer la jeune femme dans son entièreté et il fallait reconnaître qu'elle était mignonne. Adorable aussi.

- "Merci... encore."

Je hochais légèrement de la tête avant de lui répondre, un sourire toujours aux lèvres.

-"Ne me remercie pas c'est normal"

Je savais pertinemment que ce n'était pas le cas. La plupart des gens auraient passés leurs chemins, se moquant d'elle au passage ou bien certains auraient dérangés la quiétude de la demoiselle plus qu'elle ne l'était déjà par cet accident, cependant je voulais croire que c'était un acte banal et pas quelque chose d'exemplaire. Disons que je suis humaniste et que j'aime croire en la bonté des gens. Je lui tendais la main, prenant doucement sa main délicate dans la mienne pour l'aider à s'extirper de la fontaine sans dommage. Il était inconcevable pour moi que je la laisse se blesser en sortant du récipient.

- Je... si vous m'accompagnez je peux vous la rendre. Ou plus tard. Ou...

Je souriais légèrement, passant une main dans mes cheveux tout en la regardant se débattre avec ce malaise. Elle était décidément adorable. Je coupais court à sa bataille mentale pour la rassurer.

-"Je vais vous accompagner Mademoiselle, je ne peux décemment vous laisser dans cette situation, et ne vous en faîte pas pour la veste. vous pouvez la garder aussi longtemps que vous le désirerez.."

J'adressais à la jeune femme un sourire rassurant avant de reprendre la parole afin de détendre l'atmosphère et me présentait en bonne et due forme à mon interlocutrice, et accessoirement pour en savoir quelque peu à son sujet. Il serait angoissant pour elle de se balader avec un inconnu dans un silence de cathédrale, aussi obtenir son prénom était primordial.

-"D'ailleurs ne vous donnez pas la peine de me vouvoyer, vous pouvez me tutoyer.. je m'appelle Luke Sventbury, enchanté de faire connaissance malgré les circonstances peu engageantes pour vous.."

Ce n'était en effet pas la meilleure des situations pour faire connaissance et je me devais de la mettre à l'aise malgré les événements pour que cette dernière ne reste pas dans l'angoisse et la gêne. Je ne voyais pour cela qu'une seule solution, aussi je lui proposais sans détour.

-"Je vous propose d'aller vous trouver une tenue plus convenable en ville? Je vous accompagnerais pour vous rassurer et m'assurer que personne ne vous importune, si vous le permettez?"

J'espérais véritablement qu'elle accepte; je ne voulais pas rentrer pour retrouver les murs froids et inhospitaliers des résidences surveillées et je ne voulais pas voir cette charmante jeune femme se mettre en danger, seule, dans Londres.
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Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mer 26 Juil - 3:04
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

17 Juin
2017
Vague d'émotions

Luke Sventbury

- Ne me remercie pas c'est normal

Si seulement. La seule autre personne à m'avoir aidée de façon désintéressée dernièrement, peut-être même dans ma vie entière, c'est Amaryllis. C'est vrai qu'on m'a répété plusieurs fois que cette sensation de n'être qu'un outil ou un trophée pour les autres faisait partie des symptômes de ma dépression, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que mes amis ne sont là que par intérêt ou parce qu'ils n'ont pas le choix. À part Ama. Et même si je ne suis pas assez naïve ou désespérée pour considérer un inconnu qui m'a adressé la parole il y a moins d'une minute comme un ami, je suis touchée par le côté... naturel qui se dégage de ses actes.
Comme de m'aider à sortir de la fontaine sans encombre alors qu'un autre aurait pu juste considérer sa bonne action du jour faite en m'empêchant d'attirer le regard des pervers du quartier. C'est ce genre d'attention qui m'intimide autant. J'ai quand même plutôt l'habitude d'être populaire, mais dès qu'on est gentil avec moi sans aucune autre raison que la générosité pure, je perds pied.

Il va m'accompagner, alors. Ça résout le problème de la veste. J'avoue que je n'aurais pas trop su comment la lui rendre, retrouver un inconnu croisé dans un parc ne fait pas partie de mes super-pouvoirs et je doute qu'à son âge il s'amuse encore à écrire son nom et l'adresse de ses parents sur l'étiquette de ses manteaux. Je n'ai pas l'intention de garder sa veste éternellement non plus. Certes, pour le moment il fait chaud donc il n'en a pas vraiment l'utilité, mais c'est quelque chose qui changera très probablement au début de l'automne. Ou de l'hiver, dépendamment d'à quel point il est frileux.

- D'ailleurs ne vous donnez pas la peine de me vouvoyer, vous pouvez me tutoyer.. je m'appelle Luke Sventbury, enchanté de faire connaissance malgré les circonstances peu engageantes pour vous..

Je suis d'accord pour le tutoyer s'il arrête de me vouvoyer. J'ai l'habitude des deux, à force de côtoyer des grands avocats, des médecins parfois prétentieux et, certains jours, des journalistes un peu envahissant – tout en traînant avec des adolescents "normaux" le reste du temps – mais je n'aime pas quand c'est à sens unique.

- Je m'appelle Isabella. Isabella Krysten. Et vous... enfin tu peux me tutoyer aussi. Et ça ira. J'ai connu des situations plus... enfin peut-être pas plus mais au moins aussi gênantes.

Je crois. Hurler des insanités au visage de mon ex petit-ami au milieu d'un magasin d'électroménager bondé monte assez facilement dans mon top dix, déjà. Même si je n'arrive pas à déterminer si c'est plus ou moins gênant que de me retrouver trempée avec des vêtements blancs au milieu d'un parc fréquenté. Peut-être moins, quand même.

- Je vous propose d'aller vous trouver une tenue plus convenable en ville ? Je vous accompagnerais pour vous rassurer et m'assurer que personne ne vous importune, si vous le permettez ?

Trouver une tenue plus convenable ? Il veut dire... l'acheter ? Oui, ou je pourrais juste rentrer directement à l'école... ce n'est pas si loin et s'il reste avec moi pour s'assurer qu'il ne m'arrive rien...
Enfin d'un autre côté, à l'école, il y a des élèves pas très fréquentables qui risqueraient de trouver un moyen ou un autre de savoir pourquoi je me cache sous ce manteau. Si je commence à avoir une réputation basée là-dessus, j'ai le pressentiment qu'elle ne sera pas belle à voir et que ceux qui la lanceraient profiteraient bien de la situation pour inventer des histoires sordides.

- Euh... oui, pourquoi pas. Enfin je veux dire oui, juste oui. Ça m'évitera de devoir rentrer à ma chambre avec les risques que ça peut présenter.

Ça paraît un peu bizarre dit comme ça. Les internats ne sont pas si rares, certes, mais j'ai l'impression que ma phrase était formulée de façon totalement bizarre et incompréhensible. On croirait que ma chambre est un endroit dangereux, alors que ça doit être l’endroit où je me sens le plus en sécurité pour le moment. Enfin ma chambre et ici, maintenant, ce qui est un peu perturbant. Je ne le connais pas mais j'ai l'impression qu'il ne pourra rien m'arriver tant qu'il sera là.
©️ Bell
paroles en #3399ff
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Luke
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mar 8 Aoû - 14:38
Luke
Luke Sventbury
Ancien membre
La demoiselle du jolie et original prénom Isabella avait marqué un temps d'arrêt à ma proposition. Se méfiait-elle de moi? Je ne m'en offusquais en aucun cas. Il était normal qu'elle soit prudent avec un inconnu- fut-il arrivé au point nommé pour la secourir d'une situation aussi gênante que périlleuse dans une ville si hétéroclite que Londres- surtout quand ce dernier propose à une jeune fille aussi mignonne de la raccompagner et même de l'accompagner dans les rues londoniennes. Et oui , j'ai bien dis qu'elle était charmante, en même temps faudrait-il être aveugle pour ne pas être touché par une beauté si fragile et envoûtante même si je ne doute guère qu'elle puisse avoir ses élans de fougue. De plus, pour en revenir au sujet principal et abandonner les digressions, il était normal qu'elle se méfie d'un mec de ma stature. Pour exemple, je n'aurais jamais laissé Claire avec un garçon presque deux fois plus grand qu'elle de peur qu'il n'abuse de sa stature ou de sa force envers elle, je m'apprêtais donc à me montrer rassurant quand la jeune femme se mit à me répondre, chassant au passage les hypothèses que je venais de me formuler intérieurement.

- Euh... oui, pourquoi pas. Enfin je veux dire oui, juste oui. Ça m'évitera de devoir rentrer à ma chambre avec les risques que ça peut présenter.

Des risques? Comment ça? Vivait -elle dans un quartier connu pour sa délinquance? Courrait-elle un risque quelconque là où elle vivait? Y'avait-il quelque chose qui l'effrayer à la pensée de regagner sa chambre? Tant de questions qui se bousculaient dans mon esprit sans trouver de réponses plausibles. Bien sûr que je connaissais des lieux dangereux dans Londres : certains quartiers par exemple, cependant, quitte à me voir tromper par les apparences, elle ne semblait guère venir de ce genre de lieux. Indare était un lieu pouvant répondre à tout les critères précédemment cités mais je ne me souvenais en aucun cas avoir croisé la jeune femme dans l'enceinte de l'établissement ou des résidences et les dortoirs semblaient plus sécurisants du peu que m'avait expliqué un de mes anciens camarades du nom de Alix. Je décidais cependant de la rassurer du mieux que je puisse.

-"Aussi présomptueux que cela puisse paraître, sachez..sache que je ne laisserais personne attenter à votre.. ta personne.. Enfin..mettons nous en route, veux-tu?"

Oui c'était assez osé et maladroit comme promesse mais je ne pouvais imaginer laisser cette jeune fille dans le pétrin même si je n'étais en rien responsable de ses malheurs. Question de principe. D'ailleurs en parlant de principe, j'avais vraiment de la difficulté à la tutoyer, alors que je n'avais guère ce genre de difficulté habituellement, peut-être est-ce dû à sa prestance naturelle enfin. De toute manière, le problème était temporairement résolu car après avoir attendu son approbation, nous nous mîmes en route, dans un relatif silence vers les rues marchandes de Londres.

La quête de nouveaux vêtements ne serait sûrement pas longue mais je ne pouvais que me réjouir de passer un peu plus de temps en dehors des murs oppressants de la prison voilé d'Indare. Je marchais, les mains dans les poches au côté de la demoiselle, toujours drapée dans mon manteau, bien trop grand pour elle, repoussant du regard chaque imbécile assez bête pour poser son regard sur elle. Parfois ça a du bon de paraître peu engageant dira t-on. Je décidais cependant à briser ce silence, adressant quelques questions à ma protégée, histoire que la gêne ne vienne pas endiguer notre rencontre et que l'instant reste plaisant pour nous deux.

-"Excuse moi si je parais indiscret, mais que faisais-tu dans ce parc? Enfin tu n'es pas forcée de me répondre tu sais.."

Maladroit, maladroit, maladroit. Bon essayons encore.

-"Disons juste que je me dis que quitte à passer du temps ensemble, autant ne pas laisser la gêne et la situation nous empêcher de mieux nous connaître."

C'est déjà un tantinet mieux.
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Isabella
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Jeu 31 Aoû - 20:50
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

17 Juin
2017
Vague d'émotions

Luke Sventbury

Oh, je vois que je ne suis pas la seule qui a du mal à passer du vouvoiement au tutoiement aussi vite. Autant je n'ai aucun mal à tutoyer mes camarades de classe, autant dès qu'on sort de ce cadre et de celui de l'école, le vouvoiement me vient tout seul et j'ai du mal à m'en débarrasser. Lui aussi, visiblement, si on considère qu'il m'a demandée de le tutoyer mais qu'il a continué de me vouvoyer jusqu'à... Bah il y a cinq secondes.
Et comme s'il avait lu dans mes pensées, il m'a promis un genre de protection. Surprenant et sûrement, comme il dit, "présomptueux", mais en accord avec ce que je pensais cinq minutes plus tôt : je me sens en sécurité.

Je hoche la tête en réponse à sa question et nous nous mettons en marche à travers le rues de la ville. Ça fait un bon moment que je ne suis pas allée acheter des vêtements – la dépression ça met pas franchement d'humeur à faire du shooping, et mon dernier achat était ce frigo qu'il va falloir déménager de la chambre bientôt vu qu'on aura sûrement pas la même chambre pendant les cours d'été. Enfin "j'aurais", vu qu'Amaryllis part en vacances avec une de ses amies d'enfance, si j'ai bien compris, et qu'Elyanna va en stage de basket à l'autre bout du monde.
Je vais être bien seule, cet été. Heureusement que j'aurais Nylia mais bon, elle passera sûrement une partie de ses journée avec son copain. Ce que je n'ai plus, depuis moins d'une semaine.

- Excuse moi si je parais indiscret, mais que faisais-tu dans ce parc ? Enfin tu n'es pas forcée de me répondre tu sais.. Disons juste que je me dis que quitte à passer du temps ensemble, autant ne pas laisser la gêne et la situation nous empêcher de mieux nous connaître.
- Je sortais juste un peu profiter du soleil. Et lire aussi, même si c'est un peu compromis maintenant.

Tiens, d'ailleurs mon livre... ah oui, c'est vrai, il était tombé dans la fontaine. Irrécupérable, je suis bonne pour le racheter. C'est pas comme si j'avais pas les moyens mais bon, c'est toujours un peu énervant de perdre quelque chose, surtout dans des circonstances pareilles. Heureusement que ce n'était pas un exemplaire unique ou quelque chose comme ça. Je pense qu'on aurait mangé du ragoût de collégiens à la cafet, sinon.

- Me vider la tête aussi un peu, j'imagine.

Je souris légèrement. De ce côté-là, c'est gagné. Même si je peux pas empêcher mes pensées de revenir de temps en temps vers ma future solitude et ma peur de celle-ci de me chuchoter des mots désagréables à l'oreille, cette aventure (mésaventure ?) aura au moins eu le mérite de chasser la plupart des miettes de dépression qui n'ont pas encore mis les voiles.

- Simple curiosité, mais comment tu t'es retrouvé avec un manteau par cette chaleur ? Tu avais peur d'avoir froid ?

Non, je ne me moque pas – même si mon sourire et le ton amusé de ma voix peuvent laisser penser le contraire, mais je me demande bien par quel miracle ce manteau qui m'a sauvé la mise s'est retrouvé sur son bras et pas dans un placard, quelque part chez lui. Vu la qualité du tissu, probablement pas un petit appartement paumé dans Stratford.

- Pas que je me plaigne, je suis plutôt contente qu'il ait été là, dis-je en le resserrant un peu autour de moi.

Mine de rien, malgré la chaleur, le petits courants d'air qui traversent la rue s'entendent un peu trop bien avec l'eau qui me recouvre et j'arrive à avoir froid. Faudrait peut-être que je trouve quelque chose pour me sécher avant de songer à acheter des vêtements, en fait.
©️ Bell
paroles en #3399ff
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Luke
Invité
Anonymous

Rp terminé (tout public)
Mer 18 Oct - 9:23
Luke
Luke Sventbury
Ancien membre
Isabella -décidément quel joli prénom pour une aussi jolie fille - était donc ici pour se promener et se vider la tête. Un peu comme moi à vrai dire. Du moins si on omet le rendez-vous précédent bien sûr. Il n'était guère dans mon intention d'être cachottier à ce sujet, premièrement parce que je n'avais rien à cacher à une inconnue à qui je ne devais aucun compte et car je ne voyais pas ce qu'il y'avait à cacher mais j'estimais que le sujet n'était pas des plus intéressants sur le moment, aussi, je l'occultais en assertissant de la tête. Elle me souri alors. Elle avait un joli sourire. Enfin je n'avais pas peur de reconnaître qu'elle avait un certain charme, une certaine aura qui me plaisait véritablement. Je n'eus cependant pas le loisir d'approfondir ma réflexion sur le petit quelque chose qui me fascinait chez mon interlocutrice que cette dernière s'adressa à moi.

- Simple curiosité, mais comment tu t'es retrouvé avec un manteau par cette chaleur ? Tu avais peur d'avoir froid ?

Longue histoire. Enfin complexe à expliquer ainsi. Il est vrai que je l'avais pris en prévision d'un changement de temps - l'espoir fait vivre - mais surtout car je connaissais très bien ma sœur ainsi que Vivi et je savais leurs proportions inouïes à avoir froid en dépit du soleil harassant - particulièrement Claire -, j'entrepris dès lors de lui expliquer. Finalement le sujet avait fini par être amené. Quoi que..

-"Et bien, c'est assez simple, je me balade dans toute la ville avec un manteau au cas où je tomberais sur une jolie fille qui aurait froid.."

Je ne pouvais m'empêcher de rire intérieurement alors que de l'extérieur je devais paraître tout ce qui a de plus sérieux. J'avais cette capacité à plaisanter sans laisser paraître quoi que ce soit. C'est d'ailleurs pour ça que l'un de mes anciens comparses d'IRS m'avait dit l'année précédente que je devrais me lancer dans le poker avec une capacité de bluff pareil. Bien sûr j'avais refusé. Avec la malédiction qui est la mienne, j'y aurais perdu mon titre comme mon argent. Une mauvaise idée en soit. Je laissais planer le suspens un instant avant d'afficher un léger sourire et de reprendre mon sérieux habituel.

-"Je plaisante ne t'en fais pas, je ne kidnappe personne et je ne rôde pas dans les rues.. j'avais juste rendez-vous avec mes petites sœurs et elles ont tendance à avoir froid malgré un trente degré du coup je suis prévoyant.."

D'ailleurs en parlant d'avoir froid.. si je ne m'abusais pas je venais de voir ma compagne grelotter sous l'épais tissu. Elle devait mourir de froid trempé comme elle était et je ne voyais pas spécialement d'idée pour qu'elle puisse se sécher convenablement. Je ne voyais qu'une solution peu satisfaisante et temporaire.

-"Viens on va dans ce magasin.." dis-je en indiquant un magasin d'électroménager.

Pourquoi dont rentrer ici? Une absence de vent, de la climatisation certes mais aussi des dizaines d'appareils dont certains de chauffage en test. Une solution précaire mais l'unique solution autre que de serrer une inconnue dans mes bras. Une situation plus que gênante pour cette dernière.
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Isabella
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Sam 21 Oct - 23:58
Isabella
Isabella Krysten
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17 Juin
2017
Vague d'émotions

Luke Sventbury

- Et bien, c'est assez simple, je me balade dans toute la ville avec un manteau au cas où je tomberais sur une jolie fille qui aurait froid..

Je le regarde avec un haussement de sourcil, tout en étant parfaitement consciente que seul le froid apporté par mes vêtements mouillés empêche mes joues de légèrement rosir sous le compliment indirect. En soi même si j'accord un grand soin à mon apparence parce que, entre autres, j'aime qu'on me dise ce genre de choses, c'est quand même surprenant et inattendu. D'autant plus qu'il a dit ça avec le même sérieux que le reste, mais que ça détone complètement avec tout ce qu'il a fait ou dit jusque là.
Décidément, j'ai une tendance à rencontrer des mecs inexpressifs, dans ma vie. Entre le prof de bio, Hiro, James, Eigan parfois et maintenant lui... je suis abonnée aux gars qui n'ont ou n'affichent aucune expression quand ils parlent.

- Je plaisante ne t'en fais pas, je ne kidnappe personne et je ne rôde pas dans les rues..

Oui, ça je m'en doute, mais sa blague était tellement en contradiction avec le léger malaise qu'il avait un peu plus tôt que j'ai quand même eu du mal à percuter. J'admire cette capacité d'adaptation, d'être aussi à l'aise avec quelqu'un, au point de faire des blagues, alors qu'il hésitait et se reprenait sur ses phrases il y a quelques minutes. Moi quand j'y arrive c'est que je fais semblant et qu'en vrai, je meurs intérieurement à l'idée de dire une bêtise. Et lui il me balance sans pression une blague du genre "je chasse les jolies filles dans les rues" ; le genre de commentaire que beaucoup auraient mal pris, surtout dit avec un sérieux pareil. Sans compter qu'offrir un manteau à une fille en été, c'st pas la meilleure technique de "chasse" au monde.

En tout cas, la vraie raison de la présence de ce mystérieux manteau correspond un peu mieux à l'image que j'ai commencé à me faire de lui d'après mon peu d'informations à son sujet. Un gars prévenant et gentil capable de supporter le poids et la chaleur d'un épais manteau juste par considération pour ses soeurs.

- Ca explique. Même si c'est une capacité surprenante d'avoir froid par cette chaleur. Elles ont grandi dans un désert ?  

Là par exemple : je fais une blague, avec un sourire un peu maladroit, mais je panique intérieurement à l'idée de dire quelque chose de travers. Et si vous ne voyez pas ce qu'il peut y avoir de potentiellement blessant là-dedans, allez demander à ma paranoïa relationnelle.

Le changement soudain de sujet et l'incongruité de sa proposition (plus la troublante coïncidence du magasin d'électroménager, qui me rappelle des souvenirs moins désagréables qu'ils auraient pu l'être) me tirent complètement de mes insécurités sociales pour me ramener dans le monde réel. La probabilité qu'il soit au courant pour ma dernière visite dans un magasin de se type est d'à peu près -50%, donc...

- Euh... pourquoi ?

Pas de méfiance ou quoi, hein, j'ai juste pas trop compris le but de la manoeuvre. L'objectif de base était d'acheter des vêtements, et après réflexion secondaire probablement une serviette ou un truc du genre histoire d'être sèche sous mes fringues. Donc à moins qu'il ait une envie subite d'acheter une machine à glace - je juge pas, j'ai bien eu l'envie subite d'acheter un frigo et de plaquer mon mec entre les micro-ondes et les cafetières - je vois pas trop ce qui peut le pousser vers cet endroit en particulier. Sauf si c'est par considération pour les cheveux mouillés qui dégoulinent dans mon dos mais il y a une marge entre acheter de nouveaux vêtements et acheter un sèche-cheveux (je doute qu'ils nous laissent en sortir un de la boîte pour l'utiliser dans le magasin), si tant est qu'ils vendent des sèche-cheveux dans ce genre d'endroit. Je sais même pas si ça se qualifie d'électroménager, ces trucs.
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Luke
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Sam 25 Nov - 15:02
Luke
Luke Sventbury
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Je laissais un léger sourire poindre aux coins de mes lèvres. En effet, j'étais plutôt satisfait de voir ma compagne d'infortune se laissait aller à quelques blagues : c'était la meilleure preuve que la demoiselle commençait à se détendre et à se sentir plus à l'aise cependant je dois avouer que je ne m'attendais pas à la voir s'interroger sur mon idée tant elle me paraissait clair.

- Euh... pourquoi ?

Je plongeais mon regard dans le sien avant de comprendre que l'incompréhension était totale pour elle , il semblait que ce que je distinguais comme une évidence n'en était guère une. Je passais donc ma main dans mes cheveux en souriant avant de lui expliquer mon idée.

-"Ne t'en fais pas, je ne compte pas préparer du mobilier ou faire mes courses, je me dis juste que les chauffages et ventilateurs en essai pourraient t’être utiles.. disons que je me sentirais mal si je devais apprendre que tu as attrapé froid à cause de ma négligence.."

Je lui souriais gentiment de manière à la rassurer avant de lui demander de manière tacite son accord pour entrer. N'obtenant aucune objection, je pris ça pour un "oui". Je commençais donc à accompagner la jeune fille dans le magasin, déambulant entre les rayons à la recherche d'un quelconque appareil à même de secourir la jeune fille trempée. Et pour être trempée, elle ne l'était pas à moitié. Je détournais mon regard de la demoiselle, de peur qu'elle ne l'interprète mal avant d'observer les rayonnages.

Aussi étrange que ça puisse paraître, je n'étais venu dans ce genre de magasins qu'une unique fois : lors de la mort de mes parents. Ma soeur et moi avions été conviés à dépenser pour notre futur confort chez les Rosebury. Bien sûr, ni Claire ni moi n'avions le cœur à ça et nous avions expédiés la visite sans rien acheter. Aujourd'hui je pouvais vraiment m'étonner du nombre considérable de produits identiques dans cette boutique ainsi que leur utilité parfois factice: je me demandais ce que pouvait faire les gens dans ce genre d'échoppe insipide. Je passais donc ma main dans ma poche pour y prendre ma pièce fétiche et la lançant en l'air, après un regard sur celle-ci. Résultat. Toujours le même. Je prenais alors la parole envers la demoiselle pour ne pas laisser ce déprimant constat venir balayé la bonne entente entre elle et moi.

-"Tu es déjà venu dans ce genre de boutiques?" dis-je avant de marquer une pause et m'expliquer. "Je n'ai jamais été dans ce genre de boutique pour ma part, je dois dire que j'ai toujours été à l'abri des considérations matérielles... Est-ce bien ou mal je ne saurais te le dire.." continuais-je d'une voix blanche.

Je baladais mon regard pour apercevoir le visage de la jeune fille , afin de juger sa réaction à ma question, avant de remarquer un détail qui écourta notre conversation. Je venais de remarquer quelques rayons derrière la charmante demoiselle le but de notre escapade imprévue.

-"Tiens la chance nous sourit"

Quelle douce ironie pour quelqu'un poursuivit par une malédiction familiale.
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Isabella
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Dim 3 Déc - 18:14
Isabella
Isabella Krysten
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17 Juin
2017
Vague d'émotions

Luke Sventbury

- Ne t'en fais pas, je ne compte pas préparer du mobilier ou faire mes courses, je me dis juste que les chauffages et ventilateurs en essai pourraient t’être utiles.. disons que je me sentirais mal si je devais apprendre que tu as attrapé froid à cause de ma négligence..

Ah, oui, c'est vrai qu'il y a des radiateurs et des ventilo là-dedans. Mon père en avait un, de ces genre de soufflettes à double fonction qui faisaient ventilateur ou radiateur selon les envies – et qui faisait rarement radiateur chez nous parce que les vivariums des serpents, ça chauffe déjà pas mal l'atmosphère. C'est vrai que toute à mon obsession assez pressante de porter des vêtements tout sauf blanc pour que la possibilité qu'on voit à travers diminue, je n'avais pas songé que des ventilateurs feraient sans difficulté le job d'une serviette en prenant mes vêtements dans le lot.
Même si j'ai toujours beaucoup plus envie de changer de fringues que de les sécher. Côté mouillé mis à part, l'eau d'une fontaine publique n'est pas toujours la substance la plus propre du monde.

Mais je garde ces pensées pour moi alors que je le suis à l'intérieur, chassant les souvenirs qui peuvent y être associés. Heureusement, ce n'est pas le même magasin que la dernière fois. Ça m'évite de penser que je n'ai pas vu ma sœur depuis des mois, que c'est sur le pas de la porte d'un de ces magasins qu'a plus ou moins commencé mon histoire avec Eigan, quelque minutes ou quelques secondes après être passée pour un phénomène de foire auprès d'une vingtaine de clients médusés.
Mais celui-là est agencé différemment. Les souvenirs n'ont pas le temps de s'y accoler qu'ils repartent, comme si la différence visuelle était tout ce qu'il fallait pour qu'un magasin d'électroménager ne ressemble pas à un autre.

Pourtant ce sont les mêmes meubles, les mêmes frigos et machines à laver, les mêmes micro-ondes, mixeurs, sorbetières, cafetières, théières et autre trucs en -ère, les même lave-vaisselle et machines en tout genre qui s'alignent les uns à côté des autres. Les magasins ont toujours un potentiel d'ennui assez élevé, mais ceux-là battent tous les records.

- Tu es déjà venue dans ce genre de boutiques ?

Un petit hochement de tête avant qu'il ne reprenne, et j'attends patiemment qu'il ait fini sa phrase avant de parler à mon tour. A l'abri des considérations matérielles, hm ? J'en avais déjà plus ou moins conscience rien qu'à la fabrique de qualité du manteau qui loge temporairement sur mes épaules, mais je suis impressionnée de la façon dont il a prononcé ça. Elyanna le dit avec fierté, moi plutôt avec un ton bas comme si c'était quelque chose que je voulais cacher – c'est quelque chose que je préfère cacher – et Amaryllis, quand elle en parle, le fait d'un ton tellement naturel qu'on croirait qu'elle parle de la couleur de ses cheveux. Une partie d'elle. Lui... il l'a dit d'un ton tellement neutre, comme si ça n'avait aucun prise sur lui, qu'elle soit négative ou positive. C'est perturbant.

- Une fois. Pour acheter un frigo pour ma chambre d'internat.

Et jouer un drame social. Et enfreindre probablement quelques règles même si personne ne nous a jamais confisqué ce frigo, étonnamment. J'aurais cru qu'il disparaîtrait à la première inspection des chambres, mais Ely a dû réussir à le cacher. Il a fini par être récupéré par mon père pendant le déménagement des chambres, en été, et il ne m'a pas laissé le reprendre. Dommage, c'était la période où j'aurais le plus voulu avoir des glaces.

- Tiens la chance nous sourit.

Hein ? Ah, oui, le chauffage. Enfin le séchage. Ça ne me ressemble pas de me laisser absorber comme ça par mes pensées. C'est la situation, le fait d'être en contact prolongé avec un inconnu dans une tenu si inconfortable, l'endroit joue sûrement un peu aussi. A voir les quelques ventilateurs-chauffages, identiques à ceux de mon père en fait, alignés ici, je me demande quand même si l'idée était si géniale que ça. J'ai toujours son manteau sur les épaules et rien que l'idée de l'enlever alors qu'il y a des gens qui déambulent dans ce magasin. Sans compter lui, je sais qu'il n'est pas du genre indiscret, en tout cas c'est ma conclusion pour le moment, mais il suffit d'une inattention et d'un regard vers moi pour me parler pour qu'il se retrouve avec mes vêtements transparents et collés à ma peau gravés sur sa rétine.
Quant à me cacher derrière en l'ouvrant pour que l'air chaud sèche mes vêtements... Ça fait pervers en imperméable qui ouvre grand son manteau devant une nana. L'image est tellement ridicule que je ne peux pas m'empêcher de rire. Avant de réaliser qu'il n'a pas du tout suivi mon fil de pensées et qu'il doit me prendre pour une folle.

- Euh... pardon. Je viens d'avoir une image en tête et euh... bref.

Je suis l'éloquence personnifiée.
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Luke
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Rp terminé (tout public)
Sam 20 Jan - 19:40
Luke
Luke Sventbury
Ancien membre
Après quelques minutes de recherche, voilà que le destin nous faisait signe pour nous offrir une solution ou plutôt une solution à la demoiselle. Je bénirais presque ce dernier si je ne savais pas que je risquais de le regretter sous peu, un peu comme d'habitude. Je m'avançais donc vers le rayon, entamant quelques pas avant de constater que la dénommée Isabella ne semblait pas m'avoir suivi sur ce coup. Quelque chose l'avait-elle dérangé dans mon attitude? Dans la solution que je lui offrais? J'espérais en tout cas que ce n'était pas la première hypothèse : même si nous n'avions que peu discutés et que la situation ne se prêtait pas vraiment à une rencontre en bonne et due forme, je dois avouer que j'appréciais cette jeune fille. Elle semblait cultivée, douce, intelligente et adorable : des tas de qualités qui font des femmes charmantes ce qu'elles sont. Isabella ne dérogeait pas à cette règle et il aurait insultant que je puisse l'avoir mise mal à l'aise : premièrement car il n'en était pas mon intention et car dans un second temps, il me serait dommageable d'être incapable de noter lorsque je fais une erreur. Une pensée qui fut vite écartée en la voyant se mettre à rire sans raison véritablement valable.

-"Tout va bien?" tentais-je en ne la voyant pas regagner le plancher des vaches et interrompre son rire.

Il lui fallut encore un court instant pour sembler reprendre ses esprits et reprendre son attitude normale. J'aurais pu m'inquiéter de sa santé mentale en la voyant ainsi rire sans que rien ne puisse l'expliquer mais j'étais, au contraire, curieux de comprendre ce qui avait pu la faire rire. Je ne pris cependant pas l'initiative de lui demander par politesse et étiquette tandis qu'elle me délivrait une réponse ne satisfaisant pas vraiment ma curiosité.

- Euh... pardon. Je viens d'avoir une image en tête et euh... bref.

Une image en tête? Certes, l'explication ne résolvait en rien mon interrogation mais elle avait pour elle de me rassurer sur mon implication dans ce moment d'errance mental. Une bonne chose en soi. Je me contentais d'un geste de la tête avant de me diriger avec ma camarade d'infortune à ma suite jusqu'au rayon en question.

Je suis sûr que vous connaissez cette impression. Celle qu'on ressent lorsqu'une bonne idée sur le papier vient à révéler l'évidence de ses défauts lorsque vous lui faites face. C'est un cas comme celui-ci qui vint à apparaître en cet instant. En effet, je me plantais au milieu du rayon, tournant la tête à droit et à gauche pour noter la présence éventuelle d'un client lorsque l'évidence de ma réaction me fit apparaître les failles de mon plan. Si la demoiselle voulait sécher ses vêtements, elle allait devoir retirer mon manteau et montrer à tous ses vêtements trempés. Une idée à exclure donc de suite. Je voulais éviter qu'elle ne prenne froid mais il me paraissait proscrit de laisser de côté sa dignité pour m'assurer du bien-être de son organisme.

-"Et mince..." dis-je en essayant de trouver une autre solution. "Disons que mon idée est un peu stupide sur les bords finalement.."

Je réfléchissais quelques instants encore sans trouver aucune solution digne d'intérêt. En effet, je ne pouvais pas lui servir de paravent pour de nombreuses raisons allant du ridicule de la situation - c'est peut-être ça qui venait de faire rire cette charmante et jolie demoiselle - au fait qu'elle ne pouvait pas compter pleinement sur un étranger pour ne pas en profiter pour se rincer l’œil. Evidemment, je n'en ferais rien mais je ne lui en tenais pas rigueur : au contraire, lorsque l'on sait que ce genre d'événements arrivent même dans une famille comme celle de Victoria. Je pouvais lui proposer de se rendre dans un magasin de vêtements comme c'était prévu initialement mais je redoutais qu'elle ne prenne froid avant. L'unique solution restante me parut donc la bonne même si elle rendait totalement inutile notre venue ici.

-"Je vais te poser une question indiscrète, ne te méprends pas mais.. tu habite loin d'ici?"

La seule et unique solution viable restait celle-ci en espérant que la demoiselle n'habitait pas en dehors de Londres ou même à plusieurs kilomètres : mon bracelet électronique n'apprécierait pas le détour ou plutôt ma jambe ne l'apprécierait guère même si l'idée de la laisser seule me paraissait tout simplement infaisable. Dans le pire des cas, je souffrirais jusqu'à chez elle.

HRP:
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Isabella
Invité
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Rp terminé (tout public)
Jeu 25 Jan - 0:42
Isabella
Isabella Krysten
Ancien membre

17 Juin
2017
Vague d'émotions

Luke Sventbury

Eh bien il n'a pas l'air de savoir mieux que moi comment organiser la suite du programme. Il a l'air d'y réfléchir intensément, en plus, et il a cet air quand il est perdu dans ses pensées... c'est presque mi... Non, pas le moment. Il est peut-être gentil, délicat et tout ce qu'on veut, mais en attendant je suis dans des vêtements blancs et trempés, soit un très mauvais combo, dans un magasin, plantée devant des ventilateurs. Donc je répète, c'est pas le moment de le trouver mignon. Sans compter que je suis séparée depuis même pas une semaine, un peu de constance.
Mais quand même.

- Disons que mon idée est un peu stupide sur les bords finalement..

Ah, bah finalement il n'a pas dû trouver de solution valable. Ma technique façon imperméable avec rien en dessous n'a pas dû lui traverser l'esprit, ou alors il se doute bien que ce n'est pas une bonne idée – et il rigole moins facilement que moi, aussi. Pas que ça soit difficile, je suis un peu bête parfois.

- Je vais te poser une question indiscrète, ne te méprends pas mais.. tu habite loin d'ici?

Hm ? Comment ça ? Il compte me ramener chez moi, finalement ? Je pensais aller acheter des vêtements, après, une fois convenu que la technique des ventilateurs n'était pas optimale, mais il a visiblement changé d'avis. Hm... Dommage, ça me fera moins de temps avec lui – il faut vraiment que j'arrête de penser ce genre de choses, que quelqu'un me rende la moi gênée, s'il vous plaît.
Avec les rougissements en moins, parce qu'à moins d'être dans ma tête, il comprendrait encore moins que mon rire de tout à l'heure.

- Oh, j'habite pas très loin. Je suis à Indarë.

À l'IRS, plus exactement. D'habitude, je le dis sans trop y penser, mais ma psy m'a tellement bourré le crâne de positivisme en affirmant que je pourrais sûrement changer d'école à la rentrée que je préfère ne pas trop m'avancer là-dessus. Qui sait, peut-être que dans quelques jours ou quelques semaines on m'apportera un nouvel uniforme et un nouveau statut, ça rendrait ma déclaration très peu valable.

En tout cas, il a l'air de savoir où c'est, ça facilitera les choses. Je m'enroule à nouveau dans son manteau pour sortir, marchant à ses côtés jusqu'à l'école et ses dortoirs – une chance qu'ils soient mélangés, maintenant, ça m'évite d'avoir à trop bouger pour mes possibles changements de chambre, et puis je n'aurais pas rencontré Amaryllis sans ça. J'hésite un moment au pied des dortoirs.

- Je euh... je te le rendrai dès que possible.

Je ne peux pas vraiment enlever son manteau maintenant. Vêtement mis à part, je viens de réaliser que le bandage sur mon bras avait glissé, bras que je garde résolument caché sous le tissu. Je n'ai pas envie qu'il voie. C'est stupide, mais je n'ai pas envie qu'il voie. Après... je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Je me suis redressée un peu sur la pointe des pieds pour déposer un bisou sur sa joue.

- Merci, je te revaudrai ça.

Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais pas fait ça. J'admets qu'avant j'étais plus physique, je faisais plus facilement des câlins et autres bisous amicaux, mais j'ai perdu cette habitude depuis pas mal d’année.s Ça me fait bizarre de la retrouver... ça doit être la bonne influence d'Amaryllis. Mais peut-être que ça l'a gêné... j'aurais dû me contenter d'un signe de la main, comme tout le monde. Qu'est-ce que je peux être idiote parfois.

Je fais un dernier sourire maladroit, un signe de la main en guise de deuxième au revoir, puis je rentre dans le dortoir, où je presse le pas pour retourner à ma chambre. Je dois être rouge. Stupidement rouge pour une stupide action.
Mais ça fait du bien quand même, de vivre des aventures...
© Bell
paroles en #3399ff
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