À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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Se lever du mauvais pied n'est pas toujours signe de mauvaise journée.
Austin Sanders
&
Jun de Sèze
Le froid de l'hiver perdurait sur les terres de la belle Angleterre, quelques gouttes de pluies venaient ajouter au climat déjà morose et tristounet un aspect presque déprimant en cette journée de congé. Cela devait peut-être faire quelques semaines que Jun de Sèze avait mis les pieds sur ce nouveau continent dont il n'avait pas encore eu l'occasion d'en visiter la surface. Ici, il était question de la ville de Londres avec ses quartiers à thèmes, ses anciennes ruelles et ses commerces diverses qui arrivent à donner goût au jeune adulte de partir à l'aventure.
Celui-ci ne connaissait rien, ou uniquement de noms, les places à absolument visiter. Il était à peine arrivé à Indarë qu'il enviait déjà ses tournées passées à rendre visite à certaines villes Françaises ou Belges, à voyager et partager sa passion de manière poignante et vive. Le brun s'ennuyait, pas jusqu'à se morfondre, mais à ne presque que peindre des illusions grises au niveau de ses pensées.
C'est donc avec les lunettes teintées sur le nez qu'il prit la peine de descendre pour prendre son petit-déjeuner. Le regard qui, lui, était volontairement masqué par la couleur de ses verres, reflétait une personne n'ayant plus le rire et la gaieté lui pendant d'habitude à la bouche. Lui qui, pourtant, n'était pas du genre à facilement se laisser abattre, le fait de déjà ressentir une sorte de routine perpétuelle le rendait de mauvaise humeur, agacé, à la limite de la méchanceté.
Il suffisait d'un regard de travers ou d'une sensation d'hypocrisie faite à son égard pour que la diva parte au quart de tour afin de rapidement remettre les points sur les "i". Seul il était attablé et toujours seul il voulait finir de se nourrir. Les personnes qui l'entouraient l'énervaient au plus au point, tellement que ses mains en tremblaient de retenue lorsqu'il prit son plateau pour le remettre auprès de la dame de la cantine.
Une fois remonté à l'étage du dortoir et entré dans sa chambre, il se dépêcha soudainement de prendre sa douche, de faire sa toilette pour finalement s'habiller. Jun ne devait pas rester plus longtemps à l'intérieur du bâtiment où il allait devenir fou. Ni une, ni deux, il prit la poudre d'escampette en sortant de l'établissement scolaire qui l'avait rendu si méprisant.
Ce dernier marcha plusieurs mètres, respirant à plein poumons, recrachant le plus mauvais qui était venu salir l'intérieur de son être. On aurait dit un malade, dans les deux sens du termes ; autant sa peau était plus que pâle, autant ses réactions étaient semblables à un dérangé psychologiquement parlant.
Les yeux cachés par ses lunettes, il reprit ses esprits et se retrouvait tout aussi rayonnant qu'auparavant, l'air lui faisait un bien fou et la distance avec tout ce qui touchait à l'enseignement aussi. C'est lors de ce genre de situations que l'on remarque à quel point ses émotions sont changeantes, instables, laissant très souvent derrière son passage de lourds dommages. Un caractère bien trempé et une personnalité complexe à décoder, il ne faut pas toujours être un habitué de l'IRS pour pouvoir être classé parmi les plus spéciaux.
Revenons au sujet principal. Jun décida donc de poursuivre ses idées, il prit un transport en commun afin d'aboutir à sa destination voulue ; le centre ville et plus particulièrement le quartier de Westminster. D'après ce qu'il avait pu comprendre c'était là où se trouvait le légendaire "Buckingham Palace" ainsi que les résidences d'affaires. Bien que ça ne soit pas cette partie où se trouvait les magasins il estimait, comme étant une bonne idée, de tout de même faire une petite promenade matinale devant ce "quartier travailleur", passant bien évidemment devant les grilles de la maison royale pour, par la suite, remonter vers l'avenue commerciale.
Plusieurs minutes de marches suivirent et c'est sur une note plus élégante qu'il termina son "bol d'air frais" au pied même du monument historique. Sans retirer sa protection oculaire contre tout regard indiscret concernant son visage plus fortement marqué que les autres jours, il se mit à fixer le palais de manière plus qu'admirative. Comment pourrait-on qualifier une vie de roi ? Ça, malheureusement, personne ne saura réellement lui répondre.
Quelques instants plus tard il reprit sa route et choisit comme nouvelle destination les longues avenues remplies de boutiques, de quoi revenir les bras chargés de colis ou de quoi se détendre après un début de journée difficile.
Une soudaine bourrasque venait frapper mon visage, de par ce début de journée au ciel démuni d’un moindre éclat de couleur et qui laissait couler ses larmes quant à ce triste sort. C’est donc les yeux entrouverts, les traits du visage légèrement plissés face au froid et à la fine pluie qui s’abattaient sur ma peau pale, que je marchais dans les rues de ma chère ville natale. Et bien que je maudissais cette brise glaciale qui me rougissait les joues et le nez, j’en restais plutôt heureux de pouvoir enfin changer de paysage. L’institut est bien agréable pour y vivre, mais je voulais aujourd’hui me balader autre part que dans le parc ou les couloirs d’Indarë, surtout pour un jour de congé pour les élèves. Me sentir si libre, si normal, malgré mes actes verbaux violents qui ont maladroitement mis fin à une vie, était comme une vague de bonheur pour moi. Après tout, j’étais gagnant dans toute cette affaire. Même si j’avais peut-être perdu le seul être capable de m’aimer de toute son âme. Mais moi, pour m’en ficher autant de sa disparition, l’avais-je vraiment aimé ? J’en doutais.
Je ne m’étais jamais vu aussi matinal, en revanche. Dans une étrange impatience de partir, je m’étais levé très tôt à m’en étonner moi-même, tandis que tous dans le dortoir dormaient encore. J’avais donc pu prendre une douche en paix, sans Shû et ses attouchements, ainsi que m’habiller en silence alors que ce dernier était roulé en boule comme un adorable gosse, sous ses draps. Puis j’étais parti si rapidement, le sac sur le dos, comme si je fuyais. Je n’avais voulu croiser personne jusqu’aux grilles de la célèbre école. Juste partir seul pour déguster un bon petit-déjeuner en ville dans mon café favoris, en face de la Place de L'Abbaye de Westminster, au centre de Londres.
J’y entrais tout justement, d’ailleurs, après avoir marché un peu moins d’une demi-heure dans le froid. C’est ainsi qu’une agréable chaleur me remplissait dès que j’eus passé le palier de la porte. Pas seulement celle du chauffage, mais aussi de la joie de retrouver cet endroit. Et la douce odeur de boissons chaudes et gâteaux faisaient aussitôt gronder mon estomac qui n’attendait que d’être rempli. Je me dirigeai donc vers le comptoir avec un sourire impatient. Je faisais à peine la taille de trois pommes lorsque j’ai commencé à venir ici. Ma mère me payait un chocolat chaud chaque soir après l’école au temps d’hiver, et une petite glace au temps d’été. Pour me féliciter de bien travailler malgré ma langue déjà bien pendue à cette époque. Je n’y suis jamais allé avec qui que ce soit autre que cette femme qui m’a élevé. Même lorsque mes amis d’autrefois m’invitaient à venir grignoter quelque chose avec eux ici même, j’attendais qu’ils partent pour y aller à mon tour. A ma place habituelle, en face de la fenêtre donnant sur la place, à l’étage.
-Bonjour ! Un grand chocolat chaud viennois et deux muffins, s’il vous plait !, fis-je à la serveuse avec un sourire.
Cette dernière me regardait d’un air lace avant de s’occuper de ma commande, tel un robot. Je dois admettre que je ne suis pas d’autant meilleure humeur le matin durant les cours, mais tout de même. Son boulot consistait seulement à mettre du café dans un gobelet en carton ou sortir les gâteaux demandés du présentoir… Enfin, peut-être qu’elle ne vit pas ici et que ce temps habituel de Londres la rende aussi peu souriante. Mais je ne m’attardais pas plus sur la question. Après tout qu’elle pleure ou elle rit, qu’est-ce que j’en avais à faire ? Moi, là, j’étais content. Et c’est tout ce qui comptait. Je payais donc en la remerciant, malgré tout, avant de m’en aller vers les escaliers en bois du charmant petit café. Je gravissais ces derniers quatre à quatre et allais m’assoir à ma fameuse place avant de commencer à déguster tout ce qui se tenait sur mon plateau, regardant silencieusement les voitures défiler plus bas.
Sans quitter la fenêtre des yeux, j’essayais de me remémorer ces après-midi avec ma mère, à attendre sagement dans la file de recevoir mon chocolat chaud ou ma petite glace à la vanille… A ce moment-là, je pense que ma mère aimait un minimum l’enfant de sept ans à qui elle offrait ces sucreries méritées. Et encore, ma naissance a fait partir mon… Géniteur masculin. Quelqu’un à qui elle avait donné son corps par un soit disant amour. Mais j’ai aussi vite grandi, et j’ai donc parlé de mieux en mieux jusqu’à penser par moi-même de façon assez prématurée. A la suite de cela, le moindre véritable amour maternel que j’avais ressenti petit garçon, avait disparu. Elle ne supportait pas que je vois la vie si simplement, avec aussi peu d’émotions. Et moi je ne comprends toujours pas en quoi j’ai été si ignoble avec elle. J’ai toujours été franc, même si cela la faisait pleurer. Je n’ai jamais menti -sauf pour des cas débiles comme me taper une demoiselle trop naïve quand je m’ennuie-, j’ai toujours bien travaillé à l’école, j’ai toujours fait ce qu’on me demandait. Je n’ai juste pas autant de sentiments que les autres. Si je ne me sentais pas aimer, à quoi bon moi, Austin Sanders, essayerai d’aimer quelqu’un aussi ? A faire l’hypocrite ? Non. Ce n’est pas pour moi. Ma mère sait que si elle venait à mourir, cela m’arrangerai plus qu’il ne le faut. Je lui ai déjà dit. Je récupèrerais tout l’héritage, après tout. D’une femme qui m’a juste élevée car elle estimait que c’était son devoir, et non de par son amour pour son fils. Et quatre-vingt-dix-neuf pourcents des personnes qui entendraient ma reflexion me traiteraient de monstre, de sans cœur, etc… Mais qui est le véritable monstre, dans l’histoire ? Celui qui ne cache rien, qui a une façon différente de penser, ou ceux qui refusent de comprendre et qui continuent à faire leurs sourires hypocrites à la plupart de leur entourage ?... Hm. C’était une question bien trop compliquée pour moi-même qui se fichait pas mal de passer pour le connard de service. En soit, j’en étais quand même un.
Je ne me rendais nullement compte qu’une heure s’était écoulée depuis mon arrivée dans le café. Il était si agréable d’y rester, après tout ! Mais bon, se tenir assis ici, à méditer toute une matinée, n’était pas des plus amusants. Ni une ni deux, je me levais en attrapant mon sac posé au sol. La bretelle sur ma large épaule droite, je dévalais les escaliers rapidement. Je voulais marcher. Juste marcher. Parcourir les rues que je connaissais si bien depuis toutes ces années. Et lorsque je mis le nez dehors, voutant doucement la main en attendant qu’une goutte s’écrase dans celle-ci, je fus surpris de remarquer qu’il n’y avait, pour le moment, plus de pluie. Mais le ciel restait triste. Enfin, ce n’est pas comme si moi, le londonien, n’avait pas l’habitude. Je tournais donc sur moi-même avec un instant d’hésitation : Avenue marchande ou Hydre Park ? Je me disais simplement que l’idée de trouver quelque chose à acheter était plus amusant. J’avais de quoi me payer une petite folie, en plus. Les petits boulots m’avaient bien remplis les poches.
Je prenais donc un rapide chemin dans le croisement des différentes rues, m’amenant bien vite dans la grande avenue aux nombreuses boutiques. Je remarquais dès lors beaucoup, beaucoup de touristes. Comme d’habitude, en fin de compte. J’entendais des voix françaises, allemandes, espagnoles, etc… s’élevées autour de moi. Pour moi, la métropole Londonienne n’était pas si incroyable à visiter. Si c’n’est les musées, les gardes de la demeure royale et celle-ci également ou autres monuments historiques telle que la fameuse cathédrale en face de laquelle je buvais mon chocolat chaud il y a une vingtaine de minutes plus tôt. A part ça, cela restait une ville comme les autres. Pour ma part si je devais voyager, j’irais quelque part où j’ai vraiment des choses à découvrir, tel qu’une bonne plage sur une île. Hu… Qui-est ce que je venais de percuter ? J’étais tellement perdu dans mes réflexions sans intérêts que j’avais à peine remarqué le choc d’une personne contre mon épaule. Je baissais alors les yeux, le regard toujours impassible, vers celui ou celle qui c’était pris mon bras. Je fis alors face à des lunettes teintées… Mais… Il n’y a pas de soleil… Je trouvais ça étrange. En tout cas, j’avais un léger doute sur si cette personne était de sexe féminin ou masculin. Elle semblait posséder des traits incroyablement fins, très féminin, mais aussi un accoutrement et une allure de garçon. Je su pourtant sans réfléchir plus longtemps que ce personnage, qui faisait bien une bonne tête de moins que moi, détenait aussi un membre à l’entrejambe. D’ailleurs, ce garçon semblait détenir une certaine beauté dès le premier coup d’œil.
-Je suis vraiment désolé, j’étais dans la lune et je n’ai pas fait attention. Tu n’as pas mal quelque part ?, demandais-je simplement.
J’étais dans mon jour de bonté, d’ordinaire j’aurais sortis un sublime « Ah, désolé. » puis je serai parti. Ma bonne humeur me rendait un peu moins égoïste. Je regardais donc la personne qui se tenait en face de moi en l’analysant d’avantage. Ses mèches châtaines qui voletaient par le souffle du vent, ses fines lèvres dont j’attendais qu’une réponse sorte, ses mains si petites… Il me paraissait réellement adorable. Et les choses que mes yeux, mon cerveau considéraient comme mignonnes, tel qu’un simple chaton, me rendaient terriblement idiot au point de me rendre doux comme un agneau. Moi, Austin Sanders…
Alors que les jambes du jeune homme s'étaient mises en marche et que celui-ci se dirigeait à présent vers les allées aux dépenses, il reçu une notification sonore sur son téléphone portable qui le fit s'arrêter quelques instants. Sa petite main dotée d'une douceur incomparable fouilla l'une des poches de son jeans collant à la peau de ses jambes, cherchant l'objet qui avait attisé sa curiosité. En effet, il était rare pour le talent de recevoir ce genre de bruitages hormis les quelques fois où ses parents tentaient d'entrer en contact avec lui. Ici, il n'était pas question de devoir répondre à papa ou à maman qui ne demandaient pas si souvent de ses nouvelles, mais ce fut à sa grande surprise un message provenant de son producteur. Tout aussi impatient qu'angoissé, l'élève majeur se précipita de lire, avec grande attention, ce que lui faisait parvenir son "directeur" en chef, ou plutôt celui qui supervisait aussi bien les collaborations, les enregistrements et les financements quant à la réalisation de ses disques.
Incroyable, le dernier morceau qu'il avait enregistré il y a maintenant de cela plusieurs mois était terminé et la personne qui lui avait envoyé ce message en profitait d'ailleurs pour le lui faire part via un document mp3 à écouter. Jun se mit alors à nouveau à chercher dans sa poche, tout excité, tout affolé de pouvoir enfin ré-écouter sa propre voix dans une nouvelle mise en situation musicale. Pas qu'il soit narcissique, ou peut-être légèrement, mais il est toujours important pour un chanteur de pouvoir avoir son mot à dire, si la chanson ne lui plait finalement pas, si telle partie ne sonne, selon lui, pas bien ou moins bien que le reste. Et puis, après tout, s'auto-juger est toujours une très bonne manière de se préparer aux futures critiques, d'apprendre à peut-être retravailler certaines tonalités, certains refrains ou même des chansons entières. Tandis que ses doigts touchèrent les fils qui rejoignaient en deux bouts distincts ses écouteurs, il s'empressa de rapidement les sortir de sa poche afin de brancher le connecteur à son téléphone portable pour ensuite placer les autres parties dans ses oreilles. Coupé du monde extérieur, Jun attendit quelques secondes comme immobilisé devant son écran qui affichait le titre et la plateforme du dossier qu'il s’apprêtait à faire lire à sa machine métallique provenant de la dernière tendance technologiquement avancée.
Des instruments se mirent à jouer en rythme, ils introduisaient la chanson, la mélodie était belle, agréable à écouter. La pointe de stress que connaissait actuellement l’efféminé était à son comble, l'attente de ses premières paroles se faisant longue, très longue, presque insoutenable jusqu'à ce qu'il en reconnaisse le grain. Ses oreilles et son cerveau se concentraient à leur maximum, tentant d'analyser le moindre mot, la moindre prononciation qu'il buvait comme un verre de lait. Son sourire se dessina au fur et à mesure que la chanson dévorait les minutes, atteignant les notes finales qui s'illustraient par les plus puissantes. Jun resta choqué, émerveillé, satisfait du boulot qui avait été fait sur sa voix, sur le son, sur le rythme qui avait été donné sur ce nouveau single qui signifiait le lancement prochain d'un nouvel album. Sans plus atteindre ses petits doigts tapotèrent sur l'écran tactile de son portable, répondant immédiatement à l'homme qui lui avait fait part de cette grande nouvelle réchauffant, à coulées de lave, le cœur refroidi du début de journée assez difficile qu'avait connue la diva sortie d'Indarë.
Ses mots de remerciements, de surexcitation arrivaient encore et pourtant à dépasser la vitesse avec laquelle il formait les phrases pour en envoyer la réponse tant tout et n'importe quoi lui passait par la tête, le rendant, tel un fou furieux, absent de toute réalité se passant autour de lui. Cette annonce restera très certainement l'élément déclencheur d'une joie qui ne s'arrêtera pas de si tôt et ce fut sur la conclusion de la réponse que Jun reprit sa marche vers les magasins et centres commerciaux qui lui donnaient envie rien qu'à imaginer de nouvelles tenues pour sa garde robe. Cependant, l'androgyne n'arrivait pas à décoller son visage de son téléphone portable, le faisant ainsi décrocher ses yeux de la vue droit devant lui. Alors que son corps était en mouvement, son esprit, lui, était bien trop occupé à penser aux réactions de ses fans lorsque sa nouvelle chanson se retrouvera en ligne, lorsqu'il donnera une nouvelle représentation mettant en avant ses talents vocaux. Soudain il heurta quelque chose... quelque chose de plus solide que lui. En temps normal, et s'il n'y avait pas eu lieu de cet incroyable remontant, la starlette se serait retournée, aurait jeté un regard noir sur l'objet ou la personne ayant osé le déranger, mais ici il en était tout autre. Le châtain leva légèrement les yeux, fit demi-tour et tomba sur un garçon, un grand garçon au sourire charmeur qui s'était excusé et même inquiété pour lui, ayant cette gentillesse et cette douceur dans ses paroles.
A travers ses lunettes teintées, Jun admirait le visage de la personne avec qui il était entré en collision, le trouvant quelque part très séduisant dans sa manière d'être et de paraître. Tandis qu'un sourire niait prit place sur le visage de l'Exchange, celui-ci s'empressa de s'excuser à son tour, rassurant par la même occasion le passant qui avait l'air plus que désolé.
"Non, non, ce n'est rien, ce n'est rien ! Moi aussi je ne regardais pas où je mettais les pieds, tu n'as pas à t'excuser, surtout que tout va bien de mon côté ! Et toi, rien de cassé ?"
Étrangement, il ne piqua pas une seule crise, ne sentit pas l’entièreté de son sang faire le tour de son corps ou des sueurs chaudes lui arriver sur le front. Ses dents ne s'étaient pas serrées tout comme ses doigts pour maintenir une colère inutile, Jun était on ne peut plus serein et le montrait avec un sourire plus que sincère à l'égard de l'inconnu qui le regardait. Il profita de la présence de ses lunettes pour pouvoir mater, sans se voir être dévisagé par le passant, l'homme en question... Enfin, l'homme... il paraissait assez jeune, mais majeur du point de vue du poids plume toujours à la chasse du moindre détail. Des cheveux eux aussi châtains, des yeux à la couleur assez spéciale, un corps bien sculpté sans forcément traîner dans l'exagération des muscles ce qui le rendrait difforme, de grandes mains, bref tout ce qui pouvait plaire au jeune de Sèze qui se rinçait l’œil en toute discrétion. Un long et paisible silence s'était installé entre les deux hommes jusqu'à ce que Jun prenne son courage à deux mains pour relancer la discussion, trouvant ça dommage de laisser une si belle pioche partir sans tenter ne serait-ce qu'une approche.
"Et sinon... quel est ton nom ? Moi c'est Jun même si ça sonne un peu féminin !"
Regardez-moi cet idiot, voilà comment passer d'un type super classe à un crétin de première qui fond littéralement comme une glace au soleil devant l'étranger qui l'avait accosté. Le petit rire qu'avait émit le prodige démontrait bien qu'il était sous le charme alors que ce dernier se serait empressé de rétorquer que ce n'était qu'une banale impression et non une confirmation. Sa main vint chipoter ses cheveux, les bougeant dans tous les sens pour s’adonner à une tâche le temps que sa ridiculisation passe à autre chose d'un peu plus correct pour son image. Heureusement que le garçon ne l'avait pas reconnu sinon sa réputation aurait, sans hésitation, été mise en péril par une stupide puérilité soudaine.
Tandis que j’attendais la réponse de l’inconnu que je venais de percuter, celui-ci m’affichait soudainement un drôle de sourire. Je m’attardais alors sur ce dernier, remarquant ses belles dents blanches et soignées tout comme la peau pale de son visage, aux traits fins, au petit nez droit,… avant que ses lèvres ne commencent à s’ouvrir pour me permettre d’entendre sa voix.
-Non, non, ce n'est rien, ce n'est rien ! Moi aussi je ne regardais pas où je mettais les pieds, tu n'as pas à t'excuser, surtout que tout va bien de mon côté ! Et toi, rien de cassé ?
Eh bien, je suis plutôt content de ne pas avoir blessé cette petite chose. Enfin, je marchais simplement, de ce fait le choc n’avait pu être violent. Lui c’était de même, ce n’est pas comme s’il avait couru. Et sa petite question à la suite de ses affirmations quant à son bien-être me fit alors lâcher un sourire amusé. Comment cette frêle personne pouvait-elle penser me faire la moindre fracture, de par cette simple accroche ? Du moins, ça se trouve il pratique le sport de combat depuis des années, et qu’il me briserait les côtes sans soucis… Mais non. Que de conneries qui me passaient par la tête. Vu la finesse de son corps il ne pourrait tenir contre qui que ce soit. Peut-être pas même contre une fille. Dans tous les cas, qui voudrait juste gifler cette joue qui semblait si douce ? Qui oserait poser la main sur lui ? Du moins et à y réfléchir… Moi je pense que je n’aurais aucune hésitation à le faire. Mais aucunement dans le but de frapper. Surtout avec ce sourire qu’il me lançait avant que ses lèvres ne s’agitent et que sa voix ne s’élève de nouveau.
-Et sinon... quel est ton nom ? Moi c'est Jun même si ça sonne un peu féminin !
Oh ? Ce cher Jun lançait la conversation ? Peut-être que ma bonne humeur lui a fait se dire que je suis quelqu’un de fréquentable. Ou que mon visage lui plaisait, si je réfléchissais par logique à sa soudaine approche, d’ailleurs quelque peu maladroite et amusante. Puis pourquoi pas, après tout. Je n’ai rien contre, à rencontrer des personnes extérieures. Surtout en ayant un petit air aussi… mignon… Ah. Merde. Et voilà. Foutu cerveau. Pourquoi je suis aussi faible quand je fais face aux machins qui paraissent tout adorable ? De plus, lui n’était pas simplement mignon. Mais aussi l’air vraiment beau. La beauté et "mignoneté" n’est pas pareil pour moi bien que dans un sens, les deux s'assemblent. Car la plupart des personnes que je vois possède l’un ou l’autre, du moins d’après ma logique. Comme mon cher Shû par exemple, il a une belle gueule, un corps bien foutu, mais il n’est pas mignon. Tandis que Lua, si j’ai bien retenue son nom, est terriblement mignonne mais à mes yeux, elle ressemble plus à une adorable enfant que je ne peux qu’imaginer en tant que petite sœur. Alors que ce petit être ici présent, en face de moi, était ce mélange parfait. Et je ne préférais pas trop m’éloigner du monde réel à m’imaginer son corps sous ses vêtements. De toute façon, ce n’est pas comme cela que j’agis. A partir dans des fantasmes idiots. Il n’y a rien de mieux que le concret. C’est donc tout en lui renvoyant un sourire qui me creusait certainement les fossettes que je lui répondais, mes mains fourrées dans les poches de ma veste.
- Moi c’est Austin, Austin Sanders de mon nom entier. Enchanté, Jun. D’ailleurs ce prénom te va bien du fait de ton physique, fis-je simplement et sincèrement avant d’avoir un court instant de pause,Et ne t’inquiètes pas, je n’ai absolument rien.
Je me trouvais bien aimable en face de ce jeune homme. Pourtant je ne réfléchissais pas aux mots que j’employais. Toutes les phrases qui sortaient de ma bouche déboulaient à la seconde même où cela fusait dans mon crâne. C’est mon caractère et je ne peux rien y changer. L’avantage est que je ne sais pas mentir, le désavantage est ma peine judiciaire quant au fait que je n’ai pas su me taire. Mais comme je le pensais un peu plus tôt ce matin, cela ne changeait rien à la tranquillité de ma vie. Pour le moment j’étais satisfait de chacune de mes rencontres. Au moins ça m’évitait de m’ennuyer, au lycée.
- Et sinon, tu vis ici ou tu visites ?... Je ne sais pas pourquoi mais tu ne m'a pas l’air d’ici, fis-je lorsque l’interrogation s’élevait dans mes pensées.
Je cherchais, par je ne sais quel stratagème à réussir de voir les yeux du jeune efféminé par le dessus de ses lunettes teintées, étant moi-même plus grand que lui. Et je n’étais pas discret. Je le savais mais je m’en moquais. Peut-être qu’ainsi il les retirerait sans que je lui demande. J’estime important de regarder quelqu’un dans les yeux quand je parle. Les personnes ont tendance à bien trop facilement laisser passer leur émotion au travers de leur regard. Et je trouve ça drôle. Car moi, j’ai réussi à ne pas faire pareil. Enfin… Peut-être car moi je n’ai pas de réelles émotions, après tout.
Après ce début de conversation utilisé par une bête question comme "comment t'appelles-tu ?" et suite au choc qu'ils avaient reçu l'un et l'autre, voilà que des gestes, même minimes commencent à fuser du côté de chacun des deux hommes ici présents. Le chanteur sentait bien, en même temps il fallait être totalement désintéressé de son interlocuteur pour ne pas le remarquer, que celui qui lui faisait fasse le scrutait, plus ou moins de partout que ce soit au niveau de ses dents, de sa morphologie, peut-être bien de ses vêtements, bref tout.
Loin de là l'idée que cela dérange notre diva au côté parfois un peu trop hautain, mais c'était cette contradiction qu'il y avait eu entre le rire légèrement moqueur de ce "Austin Sanders" à l'entente des questions, certes pas très discrètes, de Jun à son égard et ce soudain intérêt pour ce que pouvait limite cacher le châtain sous ses lunettes. Malheureusement pour le grand gaillard, il va lui falloir être patient ou ôter lui-même les verres recouvrant le regard du célèbre chanteur, car ce n'est pas vraiment dans ses cordes de se soumettre et de donner dès le premier sous-entendu lancé au plein visage ce que la personne souhaite. Oui, il lui arrivait très souvent de jouer avec les autres, de les taquiner, de les provoquer jusqu'à avoir des problèmes. Qu'on ne se le cache pas, c'est toujours agréable de se sentir envier, d'avoir cette impression d'être déposé sur un piédestal et porté à bras tendus afin que l’entièreté de la foule nous regarde. En même temps le jeune de Sèze est chanteur alors cette impression il la connait quelque peu dans son domaine artistique.
Mais bref, ici tout ce qu'il faisait paraître c'était une part de mystère avec une grande partie de notre identité ainsi qu'un moteur principal du reflet de nos émotions masqués par la totale absence de ses yeux pour celui qui se tenait debout devant lui, les mains dans les poches, montrant une certaine allure de bad boy pas déplaisante du tout, loin de là. De ses petits doigts, il se mit à tenir une branche de ses lunettes, souriant à nouveau à pleine dent rien que pour lui faire passer un message assez caliente. Certes, Jun ne connaissait pas du tout le tempérament et le caractère de sa cible, mais il allait très certainement en apprendre bien plus que son nom complet. Du moins, il l’espérait, car ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre quelqu'un qui nous inspire, pour une fois, une impression d'être potentiellement plus puissant et plus intéressant que sa propre personne. Qu'on se le dise, la star avait une bonne voire excellente estime d'elle-même et ne portait pas un avis aussi positif à l'égard des autres, mais ici c'était bien différent. Austin l'intriguait de par son côté caché que tout le monde possède, l'amusait via ses approches non-discrètes et assumées ainsi que sa franchise qui n'a aucune limite, l'attirait par un physique agréable à regarder et une personnalité intéressante à côtoyer.
Notez et savourez ce qui vient d'être dit, car ce n'est sûrement pas demain que nous aurons à nouveau l’occasion de revoir inscrits ces mots dans la tempe de notre petit gringalet au caractère complexe et aux manies de princesse. A l'affirmation du beau gosse, Jun réagit en inclinant légèrement la tête, les joues rougissant très discrètement, gardant ce sourire pétillant qui orne son visage toujours mystérieux avant de ne laisser échapper qu'un doux "Merci.". Sa voix reprenait ses tonalités quelques peu enrouillées par les efforts qui remontent maintenant à plusieurs semaines de cela, conservant tout de même sa spécialité quant au grain employé.
Un visiteur ? L'efféminé rit gaiement à ce mot, écoutant cependant, sans impolitesse, toute la question avant d'y répondre pleinement.
"Non, non, je ne suis pas un touriste bien qu'il est vrai que cette ville et même ce pays ne soient pas les endroits où j'ai grandi. Etant Français du côté de mon père et Anglais du côté de ma mère, j'ai finalement "été envoyé" ou ai déménagé à Londres pour continuer mes études à Indarë. Et toi ? Tu es d'ici ?"
Celui qui le dépassait de trois têtes essayait à nouveau et avec l'aide de sa taille, de voir ce qui se cachait derrière ses lunettes, de déchiffrer la totalité de son visage faisant encore rire Jun, amusé par la situation pour le moins assez farfelue. Une main déposée sur la taille et son visage qui fixait continuellement le grand homme, le chanteur brûlait intérieurement d'avoir enfin rencontré quelqu'un avec qui il pouvait espérer s'entendre.
"Mon visage t'interpelle, je me trompe ? Ne t'en fais pas... Austin... tu le découvriras bien un jour ou l'autre."
Le démon se jouait du Forge qu'il avait, sans le savoir, rencontré dans la rue. Pour lui ce n'était qu'un simple homme, malgré le fait que ce dernier lui plaise fortement, il pensait être en la compagnie d'un garçon suivant un cursus scolaire traditionnel, que son établissement scolaire devait potentiellement se trouver à quelques kilomètres d'ici, mais ça sera sans compté sur son ignorance que Jun tombera de haut en apprenant qu'en fait ils vivent sous le même toit.
Ma petite rencontre m’avait drôlement perturbée, en une fraction de seconde. Puisque quand je cherchais en vain et sans me cacher à apercevoir ses yeux, ce dernier s’était soudainement mit à tenir une branche de ses lunettes teintées de ses petits doigts tout en me lançant un sourire, comment dire… très attirant. Et je ne pus m’empêcher de répondre franchement par un sourire en coin. Comment voulez-vous que je reste de marbre face à cela, hein ? Il était si charmant, semblait si mignon, si féminin, si subtile et direct à la fois... C’était comme un léger électrochoc qui me traversait la colonne vertébrale. Dites-moi, je vous en prie, d’où sortait ce personnage aussi rempli d’assurance soit-il, pour lancer de telles provocations à un parfait inconnu ? Surtout à moi, qui adore jouer à ça. Je ne pouvais non plus m’empêcher de scruter les traits de son visage, et d’écouter ce joli rire s’élever vers le ciel grisâtre.
Non, non, je ne suis pas un touriste bien qu'il est vrai que cette ville et même ce pays ne soient pas les endroits où j'ai grandi. Etant Français du côté de mon père et Anglais du côté de ma mère, j'ai finalement "été envoyé" ou ai déménagé à Londres pour continuer mes études à Indarë. Et toi ? Tu es d'ici ?
Comment dire que la seule chose que je retenais vraiment et qui m’intéressait, était cette dernière information sur sa personne. Il est exactement au même lycée que moi, que demander de mieux ? Et qui sait en internat, aussi ? Un sourire plus grand, plus joyeux, se dessinait sur mon visage. Je ne m’attendais pas mieux à une si belle annonce de sa part. Finalement, toutes mes gentilles rencontres sont véritablement liées à cet institut, même à l’extérieur. Je ne crois absolument au destin, mais la probabilité que mon épaule percute quelqu’un d’Indarë me paraissait plutôt faible, surtout avec la grandeur de Londres. Enfin, tout ce qui m’importait en premier lieu, c’était que j’allais pouvoir continuer à le voir par la suite, ce soudain inconnu m’était véritablement intéressant.
Je l’observais encore de mes grands yeux couleur prune avec un intérêt bien visible. Une touche de féminité se rajoutait à nouveau dans ce petit corps d’androgyne ; il appliquait sa main sur sa taille. Ce n’est pas forcément quelque chose d’attitré aux demoiselles, mais le fait que lui le fasse accroissait tout de même cette idée. Mon regard remontait ensuite vers son visage tandis qu’il reprenait parole.
"Mon visage t'interpelle, je me trompe ? Ne t'en fais pas... Austin... tu le découvriras bien un jour ou l'autre."
Il y avait encore une pointe de… De provocation. Pas une provocation du genre « Wesh mec, t’es pas cap’ de me foutre un poing tellement t’es tigen », mais bien une qui s’appliquait à une sorte de séduction. Mes pupilles fixèrent alors ses lunettes, exactement comme si je plantais mes yeux dans les siens. Je savais très bien qu’il me regardait aussi, alors il n’était pas dur de le prendre au dépourvu même derrière des verres tintés. Mon sourire était toujours présent, avec une pincée de charme qui se mêlait dans les traits de mon visage. Et tout en redressant la bandoulière de mon sac sur ma large épaule droite, j’ouvris la bouche.
-En effet, et je pense le découvrir aujourd’hui même, mon cher Jun. Il m’intéresse car tu me sembles vraiment… Mignon. C’est le terme qui convient. Et sympathique, bien évidemment.
Ces petits compliments pour autrui n’étaient que paroles sorties du tac au tac pour moi. Bien que je renvoyais tout de même la balle dans une sorte de jeu étrange, provocant mais particulièrement agréable. Je ne pouvais pas vraiment m'en empêcher pour être franc. Ce petit être avait réellement bousculé ma journée tranquille en ville. Je m'étais promis de ne m'arrêter pour personne aujourd'hui, juste être au calme mentalement, mais bon... Une petite exception ne faisait pas de mal.
-Et tu sais pourquoi je suis aussi sûr de moi ?, fis-je alors en une question rhétorique, Car je suis à l’exact même lycée que toi. Je te verrais au moins une fois sans tes lunettes dans la journée, puisque tu dois être certainement en internat également.
Je lui adressais alors un clin d’œil sans perdre de mon sourire ou de mon regard sûrement dans le siens. On avait tout deux l’air de vouloir se connaître, de se plaire autant dans les paroles que du regard, alors pourquoi se priver de s’amuser dans de gentils pics charmeurs ? Moi, juste là comme ça pendant quelque minutes, ça me suffisait. Car à vrai dire je me fichais de si d'ici un instant il s'en allait en m'ignorant, dans le moment présent j’étais concentré uniquement sur ce beau personnage et ne pensais en rien au futur. Les gens qui nous entourent sont tous comme ça, de toute façon. Ils vont et viennent dans un temps indéfini. Alors qui sait ce qu’adviendra de cette nouvelle connaissance, de l’institution Indarë ?