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[2017] Une rentrée banale ?

Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mar 31 Oct - 22:26
Invité
Davian Dupont
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m85 / 75 kg
CLASSE : 4°1
Thème du Rp:

Londres, 11 Octobre 2017 à 23h02

« Ecoute gamin, tu vas devoir d’ici quelques jours t’intégrer au sein de l’établissement de l’Indarë, tu sais ce qu’il faut faire, tu connais l’importance de ta mission, déclara un grand homme au crâne dégarni. »

« En effet, répondis-je d’un ton calme et légèrement fatigué. »

Assis sur le siège arrière du passager, j’observais à travers la fenêtre du véhicule les innombrables tours et lumières qui envahissaient la capitale Britannique. Je n’avais jamais auparavant vu une ville aussi peuplée, active et grande que Londres. Décidément, la société occidentale m’impressionnera toujours avec ces grandes villes, ces lumières qui illuminent les nuits obscurs et ces étranges appareils technologiques.

Continuant d’observer depuis le siège arrière, les immenses gratte-ciels, les étranges panneaux publicitaires, les grands lampadaires, les mystérieux bars, les petites maisons et les grands immeubles de la capitale. C’est à ce moment-là que Jean, le grand homme au crâne dégarni qui était aux commandes du véhicule, déclara d’une voix légèrement grave :

« Gamin, tâche de rester sage dans l’école. »

« Merci pour cette info très inutile, dis-je avec un petit sourire mélancolique. »

« Reste discret, fait profil bas et surtout évite d’attirer les ennuis autour de toi. Tes cibles sont seulement les gars du Cartel « House », ne perd pas ton temps avec de la racaille, déclara Jean avec un sourire amicale. »

« Pour un mec qui a un nombre incalculables de personnes qui veulent ta mort, mais également pour ta façon d’agir qui consiste à parler avec les poings et non les mots, sauf quand il s'agit de lancer des insultes. Je ne pense pas que tu sois le mieux placé, dis-je toujours avec le même sourire. »

Riant pendant un bref moment, Jean décida de finir en m'annonçant avec sa voix joviale :

« Très bien, n’oublie pas ! Tu vas devoir te réveiller à 7 h du matin, tu vas te faire passer gentiment pour un simple élève et tu vas travailler comme un simple élève. D’accord ? Bien sûr, n’oublie pas ta mission, je ne veux pas que notre ami, l’Agent G soit déçu. »

« Ne t’inquiète pas, je ne risque pas d’échouer avec tout ce que nous avons traversé depuis un long moment, finissais-je d’une intonation calme. »

Thème du Rp 2:

Les jours sont passées et maintenant me voilà devant les portes du fameux établissement de l’Indarë. Décidément pour un lycée, il était bien grand, mais je dois supposer que cela doit être la norme dans les pays occidentaux. Avançant d’un pas léger vers les portes du lycée qui venait à peine d’ouvrir, j’arrivais vers ce qui semble être dans un immense espace vert, cet espace qu’on nomme la cour. Ah ! Ce mot me rappelle de doux souvenirs au Salvador et en Erythrée …

Pour paraître comme un nouvel élève banal, je pris l’uniforme obligatoire de l’Institution. Je déteste les uniformes, les Britons ne pourraient pas faire comme la majorité des pays et s’en battre les noix. Mais, bon ! Nous allons respecter cette « tradition locale » pour bien nous faire passer pour « l’étudiant banal Britannique ». J’étais extrêmement calme ce jour-là, (comme la majorité du temps). Portant l’uniforme, ainsi que des écouteurs sur mes oreilles pour écouter une belle musique de jazz, je fis mes premiers pas au sein de la cour de ce lycée. Des arbres, de l’herbe, une fontaine. Décidément, la cour était presque un petit coin de paradis. Pour ces élèves qui ont l’habitude, c’est devenu leur quotidien et cela deviendra sûrement le mien dans très peu de temps. Mais, pour le moment, je fus tout de même surpris en voyant tout cette verdure bien propre. En même, cela change du désert du Sahara, des quartiers polluants de Mumbai et des jungles de l’Indonésie. Le monde occidental, en particulier celui des Britanniques étaient un étrange monde calme et d’une beauté indescriptible, enfin ça c’était en apparence, mais ceci est une autre histoire …

D’après ce que Jean a pu me dire sur l’école en général, lorsqu’il y aura une sonnerie, il faudra partir vers des salles qu’on nomme des classes et s’asseoir sur des bureaux pour par la suite écouter (ou faire semblant selon les points de vus) le tuteur que nous nommons le professeur. J’ai également connu l’école, mais dans mon pays natal, il était totalement différent. Les quelques souvenirs que j’ai pu encore garder, c’était que nous étions dehors dans le village face à celui que nous nommons le vieux sage. Oui, j’ai appris à lire, écrire, compter et bien plus encore. Au moins, ça je ne l’ai jamais oublié et dans un pays pauvre en Afrique, un gamin avec une éducation, même basique ne courrait pas les rues ou devrais-je dire la savane.

Bien, beaucoup d’élèves semblaient regarder des affiches, ces fichus papiers qu’on accroche sur les murs des bâtiments. M’avançant lentement vers ces affiches, je regardais d’un ton nostalgique ces derniers. Il y avait des élections au sein des lycées Britanniques ? Dans tous les cas, les candidats étaient de jeunes personnes. J’ignorais en quoi consistait cette élection, mais je murmurais discrètement en pensant :

« Tient donc, cela me rappelle les élections chez moi. Espérons qu'elles ne déboucheront pas avec un candidat qui aura une écrasante majorité avec 99% de voix et par la disparition mystérieuse des opposants. »
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Epheris
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mer 1 Nov - 13:28
Epheris
Epheris Exupnos
Ancien membre
Je faisais propagande depuis un moment dans les couloirs pour encourager ces imbéciles d'élèves à voter pour moi. Fallait pas non plus qu'ils se gourent en allant voter pour ces connards de concurrents ! Tous des incompétents, des putains de tapettes incapables de leader proprement ce conseil des élèves... Si des types craignos comme ceux-là étaient élus, alors c'était foutu, je pouvais dire adieu à mon année cool ! On se ferait chier tout du long et c'était reparti pour l'enfer... Avec moi à la tête du conseil, y aurait plus une seule lopette dans ce dernier ! On bougerait, on ferait des trucs ! Mais pour ça faut passer l'étape la plus hardcore : le vote.

J'avais décidé de faire les choses proprement en m'avançant principalement vers les premières années. Ils étaient malléables, influençables, avaient pas d'avis sur moi -principalement parce qu'ils me connaissaient pas. Je passais mes journées dans les couloirs, à aller à la rencontre de ces nabots, m'intéresser à leur vie naze cinq secondes pour qu'ils se décident à voter pour une fille géniale comme moi. Et ça fonctionnait ! Beaucoup semblaient convaincus. La proximité avec le peuple, c'est la règle d'un bon commandement. Tu peux pas pisser dans la fange si tu connais pas le spot pour le faire. J'avais décidé de bosser un peu mon image et de me soucier de comment les élèves me voyaient pour gagner des voix supplémentaires : je portais mon uniforme impeccablement, je m'étais coiffée et nouée le nœud avec soin ; honnêtement, c'était de la merde et je ressemblais à la première abrutie du coin, mais au moins certains seraient moins rebutés et me verraient comme leur égale. Faut bien qu'ils aient l'illusion que je suis comme eux, s'ils voyaient l'étendue de mon génie ça ferait peur à tous ces ignorants.

Une fois arrivée à quelques mètres d'un petit black à l'air renfrogné, je décidai de le héler. Je l'avais jamais vu dans le coin, même si je guettais le couloir tous les matins comme un pédophile surveillait la sortie des écoles. Il devait sans doute être nouveau : parfait ! S'il a aucun repère, c'est plus facile de lui faire lécher mon clitoris. Je l'attrape par la tête et je l'agenouille, et hop, une petite séance de suçage. Ouais bon c'est une image, je ne le fais pas vraiment, pas devant tout le monde, même si ça me dérangerait pas particulièrement je suis pas sûre qu'illustrer les propos de mes affiches de façon littérale ce soit la façon la plus brillante d'aborder la situation. Je m'interpose entre lui et mes affiches, pour que son petit cerveau parvienne à faire le lien efficacement.
« Saluuuuut ! Alors comme ça tu t'intéresses aux élections ? Tu fais bien : c'est supra-important de faire le bon choix pour ta première année ici. »
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Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mer 1 Nov - 23:09
Invité
Davian Dupont
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 19 ans
TAILLE / POIDS : 1m85 / 75 kg
CLASSE : 4°1
Thème du Rp:

Alors que la playlist de mon téléphone enchaînait sur une nouvelle musique de Jazz d’un certain Frank Sinatra. Je vis une étrange femme m’abordée, elle m’observait avec un étrange regard. Yeux bleus, longue chevelure blonde, elle portait un étrange uniforme rose qui la distinguait des autres étudiants. Continuant de me regarder avec ses yeux de cristaux, d’une voix étrangement amicale, elle déclara :

« Saluuuuut ! Alors comme ça tu t'intéresses aux élections ? Tu fais bien : c'est supra-important de faire le bon choix pour ta première année ici. »

Qui dit que je vais rester pour ma scolarité au sein de ce lycée, il est probable que je me barre d’ici une fois que j’aurais fini mon boulot. De plus, il ne faut pas oublier l’idée qu’on risque de se faire descendre à chaque moment, mais bon ! Ce sont les risques du métier.
Enfin, bref ! Cessons de penser au boulot et pensons plutôt au lycée. Il faut se comporter comme un élève normal qui découvre l’établissement et qui débute sa première année. Bon, j’ai certes l’étiquette « réfugié de guerre » qui me colle un peu au cul, mais si je reste suffisamment discret et si j’arrive à me cacher dans la foule. Je pourrais facilement me faire passer pour un individu tout à fait banal. Bref ! Soyons « jean-briton normal » !

Alors que je gardais un air légèrement gêné, je repris à nouveau mon regard sérieux et mon tempérament légèrement glacial. Quand j’avais observé une des fiches de campagne, l’une d’entre elle avait attirée étrangement mon intention. L’affiche montrait une jeune fille avec un étrange costume rose, des yeux bleus et une longue chevelure blonde. Tient donc ! L’apparence ressemblait exactement à cette jeune fille qui était face à moi. Le destin avait vraiment un drôle sens de l’humour. Le temps passait et il ne fallait pas la faire attendre. Toujours avec le même regard sérieux et légèrement froid, je dis d’une voix calme, mais fatigué :

« Je suppose que vous êtes celle qui se nomme « Epheris Exupnos », vous êtes candidate d’après ce que je vois. »

Reprenant après un bref moment de respiration, je dis avec la même intonation de voix, mais légèrement plus rapide :

« D’ailleurs, c’est quoi comme élection que vous êtes en train de faire ? Par ailleurs, je vois que votre slogan est assez … original. »

En effet, on pouvait certes voir la jeune fille d’un air fier, mais on pouvait également lire au-dessus :

« Vous voulez quelqu’un qui vous suce bien, mais va pas vous enculer ?
VOTER EPHERIS ! »


Tient donc, ceci me rappelle les affiches des prostitués à Las Vegas. Pendant un moment, je me demandais si cette jeune fille n’était pas ce que je pensais. Non, cela devait sans doute être une blague de mauvais goût comme les occidentaux ont l’habitude de faire. En même temps, avoir côtoyé l’un des plus grand nettoyeurs qui était aussi connu pour sa vulgarité et ses étranges manières, j'avais fini par m’habituer à cela. Par ailleurs, c'était ce côté humour douteux qui m'avait attirée mon intention et non la fiche en elle-même avec son "message implicite". Cette vulgarité qui me faisait tellement penser à mon père. Espérons que cette femme ne soit pas son portrait craché, voir même l'un de ces enfants. Le connaissant pour son goût des femmes, l'idée de rencontrer par hasard l'un de ces enfants ne m'avait pas quitté l'esprit.

D’ailleurs, les affiches me rappelaient d’ailleurs le vote du Président Suprême d’un pays en Afrique dont je ne me rappelais plus le nom. Ce dernier avait fait tout un beau slogan sur sa campagne pour se faire élu pour la quatrième fois à vie, il promettait de fausses promesses, tout le monde le savait, mais chut … Circulez, il n’y avait plus rien à voir. Les opposants et les autres candidats avaient mystérieusement disparus et la rumeur rapportait qu’il aurait été donné pour le petit déjeuner aux crocodiles de compagnies du Président Suprême, mais ceci était une autre histoire …

Dans tous les cas, j’écoutais attentivement la jeune fille, mais j’avais tout de même une question bête, une question plutôt simple, voir trop simple :

« Dit moi, c’est quoi ton programme ? D’ailleurs, on vote où ? »

Je savais que quelque chose n’allait pas avec cette jeune fille. Je sentais que celle qui se nommait Epheris allait sans doute faire de la pédagogie pour que j’aille voter pour elle. Peu importe, je connaissais ce genre de techniques de manipulations, c’était plutôt basique, mais nous allions tout de même nous faire l’élève banale qui venait à peine d’arriver et nous allions l’écouter attentivement. J’espérais que ces propos allaient être un minimum intéressants, voir pas trop long.
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