Roya Fruska

Roya est la fille unique d’une famille aisée Russe. Ayant déménagée très jeune à Londres, elle ne se souvient pas de son pays natale, ni de sa langue, mais en garde le physique typique des femmes de l’est.
C’est une fille très banale, à la scolarité banale, à l’histoire banale. Elle a tenté quelques expériences, rien de bien crépitant.

De toute sa vie, elle a toujours été dans l’ombre de personnes : ses parents, ceux qu’elle pourrait appeler amis, mais qu’elle ne considère que comme des camarades.
Dans l’ensemble, elle n’a jamais eu de problèmes. Les gens l’aiment bien. De toutes façons, il est difficile de ne pas aimer une personne si peu engagée que Roya.

Elle a eu quelques histoires d’amour, avec des garçons ou des filles, plus parce qu’elle était jolie qu’autre chose. Mais elle s’en fiche. Pour elle, la belle vie, c’est peu d’engagements, suivre ses envies, prendre du plaisir, bien manger, boire, fumer. D’ailleurs, elle fume régulièrement des cigarettes. Parce qu’elle aime bien le goût, et le style que ça lui donne.

La seule chose qui la fascine, c’est la magie. La magie ancienne, moyenâgeuse, satanique. Les pentacles, les bougies, les symboles. Dans son côté historique, par l’ambiance qu’elle rejette. Sa chambre est emplie de vieux grimoires, souvent d’origines et valant une fortune, et son corps cache une multitude de tatouages et de bijoux de ce genre là. Pourtant, elle ne crois pas en un pouvoir, et n'espère pas un jour être sujette à un miracle, un enchantement ou quoique ce soit.
C'est tout Roya ça, vivre dans une dimension dont elle a conscience d'être erronée et irréelle.

Quand elle a entendu parler de cette école où se côtoyaient étudiants normaux et criminels, elle fût immédiatement intéressée, et sa curiosité, les rares fois où elle survenait, ne se tarissant jamais, elle se débrouilla pour se faire expulser de son ancien lycée - rien de plus facile. Quelques jours plus tard, elle arrivait, en fin d'année scolaire, dans cet établissement si particulier, où elle espérait trouver de l'ambition, une direction à donner à sa vie, et peut être rendre ses parents fières.

Parce que sous son caractère je-m'en-foutiste, Roya souffre de ce désintérêt total, de cette flegme et de cette fausse joie qui l'accompagne partout.