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[2017] La haine.

Limbo
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mer 19 Juil - 2:52
Limbo
Limbo Smith
Ancien membre

Limbo

Faceless

「 La haine 」
Très bien. En fait non, pas vraiment, ce matin, pas de réveil, un fin filet de lumière passant entre les volets de mon petit appartement me tire de mon sommeil mais je ne me lève pas, je grogne une fois, j'écrase ma main contre mon visage, je me frotte les yeux, mais je ne me lève pas, je n'y parviens pas même après cinq minutes. Alors je soupire, un soupire las, bref mais témoin de ma pensée, témoin de ma vie, témoin de beaucoup trop de chose. Mon regard s'arrête et se fixe sur le plafond de ma chambre, tout est bruyant mais je suis dans un étrange silence. Les bruits de pas de mes voisins, ceux des voitures à l'extérieur, le bruit de l'eau dans les canalisations ou encore le craquement incessant des meubles de ma maison, j'entends tous ça mais je ne le vis pas, comme si tout ces bruits évoluaient ailleurs, loin, dans une autre dimension, dans un autre monde. Limbo.. Vous savez ce que ça signifie ? Les limbes, ou encore être dans le flou, l'incertitude, l'incompréhension, voilà ce que ça signifie, et c'est le prénom que je porte. Est-ce que je le porte bien ? Je n'en sais rien, mais je sais que parfois je le comprends.

Mon regard ne bouge toujours pas d'un pouce alors je m'enfonce lentement dans mes pensées, mon corps est prit d'un soubresaut léger puis un frisson, long et continue naquit dans mes chevilles et remontent jusqu'à ma moelle épinière, il sévit un court instant qui semble être à long moment, mais je l'accepte je le vis pleinement, j'absorbe ce frisson et relâche un second soupire.

- F'chier..

Je jure à voix basse, l'impression de m'étrangler lorsque je parle, l'impression que si j'ouvre la bouche ma respiration se bloquera. Ma langue bouge nerveusement dans ma bouche et je commence à la mordre, pour la faire cesser de bouger, je la mords légèrement, jamais de quoi me blesser mais elle ne cesse jamais de bouger, il m'arrive aussi de mordre l'intérieur de mes joues, d'arracher des morceaux de peau sans raison, juste comme ça par réflexe, automatisme, comme si mon corps le voulait sans raison particulière et que je cédais à ses caprices, plus que ça.. Je ne cède pas à ses caprices, il a reprit le dessus, j'ai baisser ma garde et l'ai laissé gagner ce combat aujourd'hui, j'ai décidé de l'écouter même si je n'aime pas ce qu'il raconte. Je pivote légèrement et vint écraser ma tête contre mon oreiller avant de pivoter à nouveau et de réussir à redresser mon dos et m'asseoir sur le rebord de mon lit. Là, je fixe la pièce, mon regard passe très rapidement sur le miroir au long et finit par se bloquer sur ma table de chevet sur laquelle est posé une bouteille vide dans laquelle sévit un fond d'alcool dans lequel est noyé quelques mégots dégueulasse. Je la fixe, je fixe le fond de cette bouteille et pense. Qu'est-ce que je fais de ma vie ? Je peux vraiment vivre comme ça ? Sincèrement j'en sais rien. Certains prétendent m'envier, mais ils ne savent, ils n'imaginent même pas.. Pauvre malade. Regardez votre vie, regardez la vie et profitez. Je me haie, je m'aime, je me déçois, je m'impressionne.. Je ne sais pas, je ne sais plus, je soupire à nouveau, je n'ouvre toujours pas la bouche, la même sensation m'en empêche toujours. Mon dos à dû mal à supporter le poids de mon corps, ou plutôt mon cerveau me donne cette impression. Mon regard dévie lentement et vint finalement se poser sur ma cuisse j'ai un énorme bleu, quasi violacé sur la jambe et je repense à la soirée d'hier.

Ce mec, il m'avait embrouillé comme toute les autres fois où cela m'était arrivé, schéma classique, je dragouille la mauvaise fille cela énerve le mauvais mec, mon air débile et mes blagues vaseuses ne lui plaisent pas et je me fais rincer enfin, cela aurait dû se passer comme ça, j'ai esquiver le premier coup, le deuxième, j'ai pris le troisième dans la cuisse, et là, colère.. La haine, ce sentiment il m'avait frappé à nouveau, je ne me souviens pas très bien de ce qu'il s'est passer, mais je me souviens bien de la sensation de panique général, de mon regard flouté et embué par la rage, des sirènes des urgences et de ma course pour leurs échappées. Mes yeux s'ouvrent, je les avaient fermé en me remémorant la soirée et je me rends compte que je suis de nouveau allongé, mes jambes dépassent du lit, alors je me replace dans le sens conventionnel et regarde à nouveau mon plafond.

Mes pensées se bousculent à nouveau, je replonge dans cette sombre spiral qui m'attire de plus en plus vers le bas, elle m'aspire en son sein mais je ne tente pas de lutter, je ne tente pas de nager à contre courant, je la laisse me frapper, j'encaisse et je la laisse faire car c'est ainsi. Ma vie, j'aimerais la changer, je pense à mon enfance que je ne connais, j'imagine mille et un scénario, je pense à Mr.Laws, mon père adoptif, je ne sais pas comment décrire ma relation envers cette personne, je lui en suit reconnaissant oui, vraiment, mais d'un côté, je ne sais pas. Il a toujours placé cette distance sans pour autant l'assumer entièrement je sens qu'au fond de lui il me considère vraiment comme son fils, mais malgré ça, malgré tout. Il n'est pas quelqu'un de bien, mon travail consiste à tuer des gens car je suis payé pour, je ne pose pas de question, ou très peu mais de plus en plus Mr.Laws me tient au courant, j'apprends, la corruption, les raisons des meurtres sur lesquels on me met. Je m'occupe rarement, très rarement des gages simples comme des histoires de vengeance ou de couple, mais c'est encore pire, la haine pour laquelle on m'engage est purement commercial. Elle est là pour le pouvoir et l'argent, les deux sont souvent de mise après tout. Les assassinats politiques, journalistes, ou des autres parties potentiellement dangereux, c'est une grande partie de mon job car je suis devenus un des meilleurs si ce n'est le meilleur. Je ne sais pas comment vivre avec ça, j'ai cette partie de moi, au fond de mon cerveau qui s'active lors de ces moments, ce monstre c'est moi, et je sais que c'est ainsi que l'on évolue dans ce métier mais j'ai peur, peur de m'enfermer dans lui, de devoir devenir comme ça, tous le temps, comme l'est Mr.Laws, il réfléchit souvent avec cet état d'esprit et c'est cela qui me gêne je crois. Je l'ai connu dans des moments plus tendre, plus calme et plus humain, c'est pour cela que mon avis sur lui est très flou, c'est pour cela que ma vie est globalement plutôt flou.. Après tout je suis seul, seul depuis toujours, j'évite les sentiments et lorsque j'en ai je m'en défais, je les enterre et fais tout pour qu'ils ne refassent jamais surface. J'aime draguer, pavaner, faire le jeu du romantique et autre pour deux raisons en fait.. Baiser me détends déjà et cela me permet de laisser couler mes sentiments le temps de quelques heures, je ne drague jamais pour de faux mais je n'aime jamais pour de vrai, ou du moins je m'en auto-persuade.

La vie c'est compliqué après tout, un ramassis d'énigme empilé les unes sur les autres, un épais brouillard qui se densifie ou s'éclaircit selon les choix et les réflexions mais lorsque le brouillard disparaît, on se rends compte qu'il y en a en vérité un autre derrière et peu importe la force que tu mettras pour dissiper le brouillard, il y en aura toujours un qui reviendra derrière, car on as pas toute les réponses, car l'humain est complexe et il aime s'interroger, ne pas savoir et la première frustration et aussi le premier plaisir. L'homme aime ne pas savoir car il connaît le sentiment de bonheur de trouver une réponse, la libération, le moment ou les chaînes se brisent mais il arrive parfois que les chaînes ne se brisent jamais, que les hommes vivent avec ces questions, avec la frustration de ne pas savoir ou de ne pouvoir faire de choix.. Je crois que c'est là que je suis, j'ai compris beaucoup de chose au fil de ma vie, j'ai appris la cruauté, la douleurs, la violence mais j'ai aussi appris que ce n'était pas les seules choses qui existaient, j'ai appris l'amitié, l'humour, les bon moments.. L'amour, mais cette partie des sentiments j'ai rapidement dû m'en séparer car c'était mieux pour moi, pour le travail, pour mon avenir, car la jungle est cruel et je suis né dans la jungle. Fils adoptif d'un lion je ne pouvais le décevoir. Alors j'ai effectué ses travaux, propre et droit, sans encombre pour son honneur, pour qu'il soit fier et j'ai réussis, je l'ai rendus fier, j'ai gagné sa confiance, je l'ai rendu fier de moi, fier de lui, fier de ses choix, fier d'avoir un fils. Mais à côté, je restais moi, ces sentiments m'appelaient, mais je devais faire un choix, alors j'ai décidé de tracer un trait, de délimité clairement ces deux facettes, le travail et la vie.. Mais mon travail empiète sur ma vie, je le fais passer avant et il m'empêche de faire plein de chose, je ne dois pas avoir de relation, je ne dois pas car je ne peux pas, mes seuls amis ne peuvent qu'appartenir à ce milieu sinon comment ferais-je ? Mais je n'aime pas me lier d'amitié non plus dans ce milieu car c'est d'autant plus malsain alors je suis seul, seul depuis longtemps, depuis toujours, je reste seul, et là, elle germe, elle grandit et me fait face, je suis seul avec ma haine. Ma haine de moi même, ma haine des autres, de mes choix. Ma haine de la vie, de l'amour, de la mort, ma haine, elle me poursuit, m'empoisonne. Cette partie de moi, elle empiète autant sur mon travail que sur ma vie privé, elle est comme la fille inavoué des deux, l'orpheline abandonné.. Comme moi. Cela sonnerait presque triste, peut être que ça l'est ? Je crois que ça l'est car je le suis. C'est plutôt rare pour moi de glisser dans ce couloirs, dans ses horribles mains mais lorsque ça arrive, je crois que je ressens tant de chose, tant de mauvaises choses. Mon coeur se serre, ma gorge s'assèche, mon estomac se noue et dans ma tête résonne un battement méthodique continuel et éternel. Je n'aime pas cette sensation tout autant que je l'aime. Je haie ma haine comme je l'aime.

Mais la question est : Combien de temps pourrais-je encore jouer à ce jeu ? Et a ça, je réponds que je n'en sais rien, je ne sais vraiment pas combien de temps je pourrais continuer ça.. Combien de temps je pourrais le supporter et surtout au final, que choisirais-je ? Je n'en sais rien, mes sentiments, les questions, les réponses, les milles et un scénario viennent se bousculer, ils m'étouffent et me font resserrer ma main contre la couverture de mon lit tout en déglutissant. Les yeux fixent sur le plafond, je soupire encore une fois, la journée s'annonce longue.   
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