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[2017] Résiste et avance.

Jarwick
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Ven 17 Mar - 1:10
Jarwick
Jarwick Seddler
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Résiste et avance.
ft. Austin



I'm tired
I'm mad

La sonnerie retentit pour ce qui me semble être la sixième fois de la journée, ce qui signifie qu'il est 12h35 et surtout que c'est l'heure du déjeuner. Le son strident me dérange légèrement mais c'est plus l'agitation qui prends ensuite part de la salle qui me gêne. Automatiquement j'identifie ce genre de mouvement de foule à ceux des animaux lors des périodes de migrations lorsqu'il partent à la recherche de source de nourriture, hé bien ces élèves sont un peu semblable à cela, il s'agite et se bouscule pour se presser en direction du réfectoire comme si leurs vie en dépends. Le pire dans tous ça c'est que certains vont gaspiller de la nourriture, cette semple pensée me fait lâcher un très faible soupire de dégoût alors que je range mes affaires avec mon énergie habituel, c'est à dire aucune. Je sors donc une fois de plus en dernier de la salle en traînant un peu les pattes et je ne sais toujours pas si je vais manger tout de suite ou si j'attends que la foule d'élève soit passer, habituellement je préfère attendre que cela passe mais aujourd'hui j'ai aussi une forte envie de me dépenser, oui je sais cela ne se voit pas sur mon visage, ni même dans mon attitude mais j'ai besoin de courir ou simplement de faire du sport, si je n'étai pas complexé par mes cicatrices j'irai certainement à la piscine mais dans ma situation actuel c'est impossible. Quoi qu'il e soit je finis par prendre ma décision et décide donc de me diriger vers le réfectoire, tant pis pour la foule faire du sport le ventre vide ne m'apporterait rien de bon.

C'est donc d'un pas lent et non enthousiaste que je commence à traverser l'établissement, parfois des élèves ou des petits groupes d'élèves me passent à côté certainement plus pressé que moi de manger, je me surprends un peu à les juger, je trouve cela ridicule de se presser à ce point pourtant je ne supporte pas que l'on gâche la nourriture et je ne suis pas habitué au confort d'avoir toujours quelques choses dans son assiette mais tout de même, que l'on arrive premier ou dernier le résultat est le même on mange la même chose que tous le monde alors à quoi bon avoir l'air ridicule ? Je décide d'arrêter de penser à cela et arrange mon col pour la vingtième fois de la journée, je remonte ma cravate replace mes manches et vérifie même les jambes de mon pantalon.

Quelques minutes plus tard, j'aperçois enfin la file d'attente qui est déjà bien trop imposante pour moi, je marque un léger temps d'arrêt et finit par me dire.

J'ai déjà pris ma décision..

Et je vins donc me placer en queue de file, gardant une distance de sécurité avec les élèves devant moi. Rapidement une autre tripotée d'élève vint se placer derrière moi et je commence à ressentir un réel sentiment d'insécurité, je joue donc des coudes pour garder la distance que j'estime nécessaire pour mon bien être, certains me fusille du regard, regard que je leurs rends parfois tout en tentant de ravaler ma colère mal placé. Finalement cela marche plutôt bien, même si parfois certains avancent à nouveau m'obligeant à répéter ce manège plusieurs fois, rendant la file d'attente encore plus longue que ce qu'elle est vraiment. Je pénètre enfin dans le couloirs où l'on est servit, je saisis un plateau et avance aussi rapidement que faire se peut, prenant chaque chose qui passe devant mes yeux, une fois le plateau bondé, bien calé entre mes mains j'atteins le réfectoire, la salle est déjà bien remplis et la bonne majorité des tables est occupé, à cette vision je me pince les lèvres, j'aperçois quelques élèves jouer avec de la nourriture et réprimande une envie de leur apprendre le respect et l'importance de la nourriture. C'est lorsque j'entends des pas un peu pressé et quelques discussions dans mon dos que je comprends que je ne peux pas rester debout à l'entrée du réfectoire, je fais donc le premier pas dans ce qui semble être mon pire cauchemar, tous ces gens autour de moi me mette dans un état de paranoïa total, chaque couteau qui se lève est un danger potentiel, chaque personne qui se lève l'est aussi. Chaque bruit capté n'aillant pas le temps d'être analyser se voit automatiquement traité comme potentiellement dangereux jusqu'à ce que j'arrive finalement à déposer mon plateau sur une table inoccupé, je profite du bruit omniprésent pour tirer la table légèrement sur le côté me permettant de me décaler des autres élèves présents sur les tables adjacentes, puis je m'installe.

Dire que je suis rassuré serait mentir, j'ai un sentiment d'insécurité permanent et je suis constamment sur mes gardes, je n'arrive même à me décider à manger, je reste bien quelques minutes à agiter la tête dans tous les sens et à être pris d'un léger soubresaut à chaque bruit un peu violent. Décidé à me calmer, je prends une grande inspiration et ferme momentanément les yeux, l'oxygène emplit mes poumons, j'écoute les battements de mon coeur et relâche mon emprise sur le couteau dans ma main gauche, je ne m'étais même pas rendus compte que je l'avais en main. Une fois cela fait, j'expire, un souffle long et apaisant et ouvre lentement les yeux. Ce que je vois me fait légèrement sursauter, en face de moi sur la chaise se tient assit cette silhouette, LA silhouette. Une forme humanoïde encapuchonné tout de noir vêtu dont je ne vois rien, ni les mains, ni les pieds, ni le faciès. Et à part moi personne ne la voit. Mon regard se plonge à l'endroit ou est sensé se trouver un visage mais je n'y vois que du noir, un ébène profond et semblant danser comme les vagues sur une mer d'huile. C'est la première fois que je la vois de face, et cela me fait relâcher mon attention sur le monde qui m'entoure, je baisse ma garde et semble hypnotiser par cette chose qui n'existe que pour moi, cette chose que je cache par peur de la réaction des psychologues et surtout cette chose que je ne comprends définitivement pas.

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Austin
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Rp abandonné (tout public)
Sam 25 Mar - 18:55
Austin
Austin Sanders
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Résiste et avance.

SANDERS Austin

&

SEDDLER Jarwick

Ah ! J’ai faim ! Tellement faim ! Cela fait une heure que mon estomac ne cesse de gronder… Dans ce cours d’anglais si long, si ennuyeux. J’en crevais presque, de cette avalanche de malheurs qui s’abattaient sur moi… Pauvre d’Austin Sanders !... Argh !... Ahh. Ma patience était partie en fumée dès lors que je lâchais un long soupir en me laissant retomber contre le dossier de ma chaise, toutes ces choses m’agaçant. Après tout, quelle injustice de devoir mourir de faim dans de telles conditions ! En compagnie de tous ces crétins trop sages pour l’ouvrir, et qui fixaient le tableau comme s’ils en étaient subjugués de ce qui y était écrit. Je… Je ne les comprenais pas. Ils viennent tous d’un autre pays ? Ou sont-ils simplement des merdes dans leur propre langue ? Bon sang. C’était un cours digne du CM2. Ces sans cervelles me semblaient tous sans grand intérêt de plus, mise à part deux ou trois qui détenaient ce petit truc en plus qui, de vue, les rendaient intéressants à éventuellement rencontrer. Telle que la demoiselle aux cheveux bleus, qui semble avoir une sorte d’assurance plaisante dans ses gestes. Ou encore cette autre fille bizarre, à la chevelure rosâtre et une mèche défiant littéralement toute lois de la physique… Enfin, ce n’est pas que j’ai forcément l’envie de les connaitre. Juste que ces deux exemples renvoyaient une image qui leur était réellement propre. Mais à vrai dire, je n’avais aucune idée de leur personnalité. Même leur simple voix m’était inconnue tant que m’intéresse rarement les gens qui sont autour de moi. Ce qui était sûr, c’est que seul le temps nous dira si ce silence planant dans ma classe perdurera ou non.

Après avoir jonglé rapidement mes camarades du regard, j’essayais alors de prendre mon mal en patience en fixant le tableau. Pourtant… rien n’y faisait. Dans ma logique j’avais faim donc il fallait que je mange au plus vite pour satisfaire mon bien être. De ce fait, mon cerveau refusait d’écouter autre chose. Autant dormir, me diriez-vous. Mais le professeur n’accepterait pas. Je me devais donc de m’occuper à fixer le vide en attendant que cela se passe…

-Austin ! Concentre-toi sur le cours, au lieu de rêvasser !

J’entendis à peine ce que disait soudainement cette voix au ton colérique, voir je perçu même et seulement les deux derniers mots de ce court jacassement. Je comprenais alors et sans soucis que cela venait de notre incroyable maitre de cours magistraux. Incapable de s’arrêter d’écrire au tableau comme si l’on entrait tout juste au collège. Et ce crétin voulait bêtement me dire de cesser d’avoir le nez en l’air car il estimait son cours intéressant à écouter... Puis je n’étais pas d’accord sur le terme "rêvasser", que ce dernier avait employé. Je ne suis pas quelqu’un qui part dans de inutiles rêveries éveillées. Non. Je venais de simplement fixer le mur avec ma tête vide, bien que marquée d’un ennui intense. Je relevais ensuite les yeux vers mon dit professeur avec l’indifférence de toujours qui se reflète dans ceux-ci, avant de lâcher un second soupire quelque peu exagéré. Je cherchais à provoquer cet homme qui se prenait pour un dieu de la grammaire ou l’orthographe de l’anglais. Alors qu’il n’avait pas même une once d’autorité.

-Austin, tu n’as qu’à sortir, si mon cours t’ennuie tant que ça !

J’esquissais un petit sourire amusé à l’entente de cela, une idée de génie me traversant dès lors  l’esprit. Eh oui ; d’ordinaire, les professeurs s’attendent à ce que leurs élèves restent sagement assis lorsqu’ils disent cela, mais pas moi. Et ce n’est pas pour jouer les petits rebelles, non. Simplement et dans l’unique but d’admirer l’expression incroyable qui allait se former sur le visage de ma pauvre victime. Je me levais donc en attrapant mon sac, sans un seul mot, et rangeait mes affaires dedans, c’est-à-dire trousse et cahier, sous le regard de mes camarades à l’Ouest, qui venaient de s’éveiller. Puis en un rapide « ziiip », je fermais mon sac et mettais la bandoulière de ce dernier sur mon épaule avant de zigzaguer entre les tables vers la sortie, sans me presser le moins du monde. Puis, avant de dépasser le palier de la porte, je tournais à demie la tête pour apercevoir le visage de celui que j’étais censé respecter. Et j’y voyais comme une sorte de tétanie, d’un blocage mentale quant à ma décision de prendre au sens littéral du terme la petite remarque de monsieur « Je vais vous apprendre à écrire votre propre langue, je suis trop le best. ». Je souriais alors avant qu’une vague d’amusement me prenne dans la gorge et que je me mette à rire de façon moqueuse, tout en sortant.

Je paraissais peut-être un petit peu psychopathe sur les bords, mais il était si appréciable de se sentir puissant à cet instant. Plus fort, plus malin intellectuellement qu’une autre personne, et surtout qu’un professeur. Ces êtres qui enseignent aux plus jeunes se croient tous au-dessus des autres, comme s’ils détenaient la science infuse entre leurs mains. Du moins… Une bonne partie des enseignants que j’ai pu connaître avait cette idiote mentalité. Et cela me fait toujours plaisir de les réduire en crétins ahuris, tout comme mon cher professeur d’anglais.

J’étais alors fier comme un paon de mon action. J’avais quitté ce stupide cours avant l’heure, et j’allais peut-être être le premier à aller mang… Ah. Ah bah non. La sonnerie. J’avais apparemment mal calculé mon coup… Qui en fait n’était absolument pas prévu, maintenant que j’y pense. Et je voyais un troupeau d’élèves sortir des différentes salles de classe, telles des bêtes affamées. Que de mépris qui me venait à l’esprit. Moi j’avais véritablement faim, moi je voulais remplir mon pauvre estomac vide. Me nourrir convenablement est cent fois plus important que leur misérable petite existence. Et ma joie avait bien vite disparu en me dirigeant vers le réfectoire, après être sorti du bâtiment principal. Des paroles, des rires et des cris se mêlaient les uns aux autres dès lors que j’arrivais près de ce lieu qui détenait tout ce qu’il y avait de plus précieux pour moi à ce moment même : la nourriture. J’inspirais alors longuement en posant la main sur la porte. Je savais ce qui m’attendait derrière cette dernière. Je me préparais mentalement et… Je l’ouvrais, avec un courage colossal.

Le spectacle qui se présentait à mes yeux était effrayant. Des personnes qui se mêlent dans une file interminable… Quoi de plus horrible quand la chose que vous attendez le plus est au bout d’une telle monstrueuse barrière ?... Arg… Et ça n’en finissait pas. Je m’avançais donc à la dernière place de libre, derrière ce troupeau plus que gênant pour mon estomac. Puis je baissais les yeux vers les deux demoiselles qui se tenaient devant moi, une idée génialissime germant dans mon crâne. J’arborais de suite mon sourire le plus doux possible et tapotait l’épaule d’une des demoiselles tout en la regardant fixement.   D’un mouvement surpris, elle se retournait aussitôt vers moi et m’analysait des yeux. Son amie avait fait de même en voyant son amie faire. Je continuais de sourire tout en remarquant que l’une des deux, celle à qui j’avais touché l’épaule, obtenait des joues doucement rougis. Mon plan était parfait.

-Excusez-moi mesdemoiselles, un ami m’attend et je ne voudrais qu’il finisse son assiette d’impatience car je n’arrive pas assez vite. Cela ne vous dérangerez pas de me laisser passer ? S’il vous plait.

-Ou… Oui !..., lâchait alors timidement la plus envoutée par mon sublime charme.

Je lui adressais un sourire chaleureux, tandis qu’elles s’écartèrent toutes deux pour me laisser passer, ce qui lui fit d’ailleurs baisser les yeux aussitôt. Quelle adorable petite soumise qu’elle fait là… Regardez-moi ça. Naïve comme pas possible. Contrairement à l’autre qui semblait littéralement s’en moquer. Je passais donc avec un rire de satisfaction intérieur qui se réprima en un joyeux « Merci ! ». Puis je recommençais cette tactique plusieurs fois, même les jeunes hommes de mon âge me laissant passer sans broncher. Quel bon acteur que je faisais ! Alors que je me moquais littéralement d’eux. Et cela marcha incroyablement bien jusqu’à ce que j’arrive tout au début de la file. Répéter plusieurs fois et poliment à ces idiots de me laisser passer avait été quelque chose de fatiguant pout ma pauvre gorge. Mais cela m’avait bien fait gagner… Une bonne demi-heure ? Cela avait clairement valu le coup.

Je me précipitais alors à la recherche de mon plateau et de mes couverts lorsque ce fut à mon tour de passer. Je me glissais à la suite des autres qui prenaient leur assiette tandis que je choisissais mon dessert en avance : une délicieuse part de Bakewell tart. Puis j’avançais comme en pas chassé mais sans sauter pour  enfin arriver en face de l’assiette que l’on me tendait !... De la purée… Je déteste la purée. A tel point je ne pus me retenir de grimacer. Mais tant pis. Je me contenterai des saucisses et des légumes sur le côté. Rah bon sang. Aujourd’hui il y avait toujours quelque chose qui me gênait dans mes réussites de génie. D’abord la sonnerie qui retentit pile au mauvais moment, ensuite cette fille interminable pour me retrouver avec une assiette à moitié remplie de pomme de terre écrasée en une pâte dégoutante… Enfin bon. Ce n’est pas si grave. Au moins j’avais pu clouer le bec à un professeur et cela avait fait ma semaine !

Après avoir placé mon assiette sur le plateau, je me dirigeais vers les tables en essayant, avec un immense espoir, de trouver une table seule malgré le monde qu’il pouvait y avoir. J’avais quelque peu la flemme de trouver Shû ou autre, je voulais simplement manger et me casser. Tous ces crétins puérils étaient vraiment bien trop agaçants pour que je reste ici. Je marchais le long des tables, le regard méprisant quand je croisais celui des autres puis… un miracle fut ! Là, devant moi, juste une personne assise à une table pour six ! Que demander de plus alors que cette cafétéria est bondée ?... Mais je m’arrêtais aussi rapidement que j’allais m’approcher de cette table quasi vide. La personne assise semblait…  bizarre. Elle semble secouer sa tête au bout de laquelle se tient une touffe de cheveux particulièrement redressée. Je cligne des yeux en cherchant à comprendre. Que se passe-t-il ?... Ce jeune homme a une crise de je ne sais quoi ?... Boah. Il semblait  se clamer puisqu’il s’arrêtait. Sauf qu’il ne bougeait pas et paraissait être en train fixer devant lui. Il m’intriguait. Donc je m’avançais sans hésiter plus longtemps. Il ne devait pas être bien méchant, après tout !

Dès lors que j’arrivais à la place en face de l’inconnu, je posais mon plateau de façon plus ou moins violente. Enfin, je le claquais sans trop le vouloir ni sans vraiment le remarquer puisque je m’en fichais. Je levais ensuite les yeux vers le jeune homme déjà assis sans réellement avoir le temps d’analyser son visage. J’avais simplement et surtout remarqué son incroyable permanente. J’esquissais un sourire amical comme le ferait toute personne à l’encontre d’une autre, puis faisait résonner ma voix assez fortement pour qu’il puisse m’entendre, malgré le brouhaha des autres abrutis en ce lieu.

-Bonjour ! Je suis Austin, un forge, est-ce que j’ai la permission de m’assoir ici ?... Il n’y a pas d’autres tables de libre, donc bon !..., fis-je très poliment en avançant la main comme pour le saluer.

Après tout, je n’avais encore pas rencontré quiconque de réellement effrayant ici… Si c'n'est cette fille de ma classe aux longs cheveux roses. De ce fait, je me sentais plutôt confiant quant à me montrer sympathique envers celui-ci ! C’est donc en plantant mes yeux de prunes dans les siens tirant vers l’ambre que j’attendais sagement sa réponse, le sourire toujours aux lèvres.
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Jarwick
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Rp abandonné (tout public)
Dim 26 Mar - 0:58
Jarwick
Jarwick Seddler
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Je suis là hypnotisé par cette masse ébène qui vit sous mes yeux, elle vit je le sais, je la vois respirer, je vois ses vêtements s'agiter à ce qui semble être le rythme d'une respiration, une respiration lente bien plus lente que la normale, bien plus lente que la mienne lorsque je dois prendre trois inspiration elle n'en prends qu'une. D'où cette chose respire ? Voilà une autre question à laquelle je n'ai pas de réponse et je n'en cherche pas pour autant, je suis bien trop intrigué par ce que je vois, stoïque, immobile je la fixe et repense à la fois où je l'ai entendus parler. Comment diable peut elle parler ? Autant vous dire que ce je vois actuellement à le don de me perturber, elle déstabilise le moindre fragment de mon esprit déjà pas très net, ce qui n'est jamais une bonne chose, agiter un mélange déjà brouillon n'apporte que rarement des résultats concluant ou avantageux. Mais avant que je n'explose, que je ne cède à la curiosité qui commence à susurrer dans mon oreille de frapper cette chose devant moi, un claquement violent résonne dans mes tympans, il vient de devant moi, je vois la forme ébène se mélanger à autre chose de plus humain, une bouche qui semble bouger comme pour parler mais je n'entends pas vraiment ce qu'elle dit. Bordel c'est quoi ce truc ?! Lorsque l'imaginaire est le réel se mélange on fait face à des visions encore plus étrange que l'imaginaire lui même. Je ferme les paupières fortement, frotte mes yeux de mon avant-bras gauche tout en frappant doucement mon poing droit contre la table. Je suis vraiment perdu.

Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je suis face à un parfait inconnu, ses cheveux sont mi-longs et brun, son visage arbore un sourire léger que je n'apprécie guère.. Son regard prune dévore mes yeux ambres il me fixe avec insistance et sa main est proche, tendus dans ma direction comme attendant une réaction de ma part. Elle est bien trop proche pour que je ne me sente pas en danger, surtout compte tenus de la situation de laquelle je viens de me sortir. Ainsi dans un geste incontrôlé, un réflexe paranoïaque, je lève mon bras droit et effectue un rapide balayage devant moi, heurtant son bras au niveau du poignet avec mon avant-bras de sorte à le repousser sur le côté. Mon but n'est pas de faire mal et cela n'aura rien de douloureux même si tous choc de ce genre n'ai jamais agréable il faut qu'il soit fait de verre pour se plier douleurs.  En même temps que je dégage sa main trop proche à mon goût, mes jambes se tendent sous la table et font reculer ma chaise légèrement, je me retrouve facilement à un mètre de la table et donc à quelques mètre de lui. Le pauvre ne devait pas s'attendre à cela, il n'a rien demandé après tout, du moins je suppose car je n'ai pas entendus ce qu'il a dit.

Mon regard ambre, commence donc à le fixer, comme un animal qui se sent en danger, je tends tous mes sens, le moindre de ses mouvements sera analysé. Le moindre bruit est capté par mes oreilles, je suis dans un état d'alerte total, et si il fait un geste trop brusque je crois que je ne pourrai pas contrôler mes réactions. Par ailleurs, il est impossible pour moi de camoufler le fait que mes deux mains sont légèrement serrés, témoins d'un état de stresse avancé et prêt à réagir, mon regard fatigué semble tout de même bien vivant à cet instant précis et il faut vraiment être stupide pour ne pas comprendre que je ne me sens pas bien.

- Tu m'veux quoi ?!

Ha oui, je parle aussi, je ne contrôle pas ce que je dis mais je parle, et oui forcément, je lui demande ce qu'il me veut, ma voix est sèche, autoritaire chaque mot claque comme un marteau comme contre une enclume bien qu'ils sont débités à grande vitesse signe supplémentaire de mon état de stresse. Une chose est sûr en revanche, j'attends et désire une réponse.

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Austin
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Lun 27 Mar - 17:59
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SANDERS Austin

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En quelques secondes, mon cerveau ne comprit absolument ce qu’il se passait : J’avais simplement eu mon regard bloqué sur celui de l’inconnu, comme pour l’obliger à me répondre, sans perdre de mon sourire. Lorsque, brusquement, j’avais pu sentir quelque chose me percuter le poignet et ma main avait valsé vers la droite sans que je puisse avoir le temps de contracter les muscles pour empêcher cela. J’avais cligné des yeux, tout en regardant ma paume et mes doigts à la façon de comme si quelque chose d’étrange s’y tenait. Puis un bruit strident de chaise qui dérape contre le sol m’avait fait relever la tête, aussi vite que tout cela ne c’était passé…

Qu’avais-je fait ? J’étais totalement perdu, et cela devait se lire son mon visage d’idiot. J’avais pourtant agit dans la logique humaine d’une rencontre en me présentant simplement, avec politesse et en demandant quelque chose avec sympathie… Les réactions de ces êtres semblables à moi sont que trop souvent différentes et étranges. Et je n’aimais guère ne pas contrôler la situation. Je le dévisageais donc de mon regard impassible bien qu’il reflète un minimum de mon incompréhension. J’allais parler, mais en remarquant ses traits de visages marqués par cette fameuse émotion qu’est le stress et ses poings serrés, j’eu un sacré rictus. Je… J’avais provoqué ça ? Qu’il aille aussi mal ? Je veux bien n’en avoir rien à faire des émotions d’autrui, de ne jamais y prêter attention. Mais ici, j’avais besoin d’une réponse vis-à-vis de ça. J’estimais être entièrement innocent dans cette histoire. Et la seule pensée qui me vienne à l’esprit, c’est que quelqu’un d’autre le remarque dans cet état et que l’on m’accuse de l’avoir agressé. Je ne voulais pas être privé de sortie, moi !...

- Tu m'veux quoi ?!

Oulah… J’avais l’impression que c’était moi qui me faisait agresser, maintenant. C’était si cassant, si brusque. Je ne m’y attendais pas non plus à ce qu’il fasse s’élever sa voix aussi soudainement. D’ailleurs… Il était sourd ?... Je pensais que mes paroles avaient été claires, mais apparemment pas. Je lâchais alors un franc soupire légèrement agacé. Je ne comprenais rien à rien de sa réaction et du fait qu’il ne m’ait pas entendu... C’était idiot pour moi… Et totalement inattendu !… Raaaah ! Restes calme Austin ! Ne t’énerve pas. Ce n’est sans doute pas de sa faute. Enfin… je l’espère. Je laissais alors les cris et rires des autres étudiants présents se former en bruit de fond dans mes tympans tandis que les mots fusaient un à un dans ma tête, sans le quitter du regard. Je me devais de peser mes mots. Il me paraissait fragile. Pas physiquement, puisqu’il me paraissait aussi grand que moi et voir plus corpulent. Mais bien mentalement. Cela venait de s’éclairer dans mon crâne à force d’analyser son visage. Je me devais de ne pas être violent, sinon j’en payerais le prix. C’était dur pour moi de me contenir, mais m’imaginer être coincé dans ma chambre tandis que Shû me dévoile ses sublimes majeurs en partant était une pire impression. Cela devait être une des rares fois où je me retenais, il le fallait bien. Même si je revendique mon innocence face à cette scène.

-Je vais te le dire très sincèrement, ta réaction m’est totalement incomprise. Mais vraiment totalement. Je ne comprends pas ce que j’ai pu te faire de si odieux pour que tu réagisses comme si j’allais te tuer. Et je t’avoue que j’aimerais comprendre, car là je suis aussi paumé qu’un pingouin en Australie.

Je lui avais dit ce que je pensais de sa façon d’avoir réagi, à lui de le prendre comme il veut. Ce n’est pas comme si j’avais été méchant, après tout. Mais maintenant je m’attendais à tout, vu comment il avait réagi à ma ‘’salutation’’. Puis tant pis s’il repart au quart de tour, je partirais manger à terre dans un coin. Ce n’est pas moi qui aurai peur du ridicule, dans tous les cas. Je me rappelais alors de son questionnement cinglant et qui démontrait désirer une réponse quant à ma venue ici.

-Et pour répondre à ta question, d’ailleurs quelque peu brusque, je veux simplement m’assoir à cette table, puisque toutes les autres sont prises et car je n’aime pas du tout manger à côté d’un groupe de personnes m’étant inconnues. C’est tout. Mais que tu refuses m’est tout aussi égal. J’irais manger ailleurs.

J’espère que ça lui suffisait,  car je n’allais pas me casser la tête ou encore moins m’excuser pour quelque chose que je n’ai pas fait. Puis à me tenir ainsi debout, depuis déjà un bon gros cinq minutes ou plus, était franchement chiant. Et je ne pu m’empêcher de lâcher un nouveau soupir tout en m’appuyant sur le dossier de la chaise contre la table, le dos courbé et les bras croisés sur cette dernière où je voulais poser mes fesses. Ou celles d’à côté si vraiment je le dérange. Je désirais simplement me reposer les jambes et me remplir ce pauvre estomac, qui d’ailleurs poussait un long grognement pouvant parfaitement se faire entendre par l’inconnu. Suite à cela, je réprimais un faible «  Faim… » à moi-même tout en attendant la réponse du jeune homme à l’incroyable permanente, sans détacher mes yeux, dont une seule once d’émotion était absente, de lui. Je remarquais d’ailleurs et seulement maintenant les énormes cernes violacées sous ses yeux. C’était un détail, un détail signe de fatigue qui devait avoir un lien avec sa réaction. Mise à part cela, il gardait un visage masculin fin, bien dessiné. Ce n’était pas le genre de personne que je trouve incroyablement belle physiquement, mais elle avait un certain charme. On va dire qu’il avait un air spécial en soit, voir comme qui dirait intéressant à connaitre. Et je me doutais que ma façon de le scruter de mes yeux de prune n’était pas des plus discrets mais ma foi, qu’est-ce que j’en ai à faire, franchement ?
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Jarwick
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Sam 1 Avr - 11:48
Jarwick
Jarwick Seddler
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Une sorte de tension semble prendre part dans la scène dû à une incompréhension mutuel mon analyse me suffit largement à voir que lui non plus ne comprend rien à la situation et pour moi à cet instant précis c'est comme si il était apparut à l'endroit où se trouvait cet être difforme pour ensuite pénétrer sans prévenir mon espace sécuritaire, de mon point vue ma réaction était légitime bien que totalement incontrôlée mais du sien. Cela ne semble pas être le cas.

- Je vais te le dire très sincèrement, ta réaction m’est totalement incomprise. Mais vraiment totalement. Je ne comprends pas ce que j’ai pu te faire de si odieux pour que tu réagisses comme si j’allais te tuer. Et je t’avoue que j’aimerais comprendre, car là je suis aussi paumé qu’un pingouin en Australie.

Il clame l'innocence puis-je seulement dire qu'il a tord ? à ce moment dans mon esprit, oui. Mais je ne suis pas stupide et ressens bien le malaise de la situation paradoxale face à laquelle nous sommes et reprends peu à peu mes esprits, bien que mes pensées s'entrechoquent et créées un brouillon dans mon cerveau, je parviens petit à petit à dénouer le vrai du faux, défaire le fil conducteur de la discussion est retirer le réel de l'imaginaire. Car le vrai problème vient de là, le réel et l'imaginaire, je sais que cette masse difforme sans visage présentant seulement quelques traits humanoïde sort de ma tête, je sais qu'elle n'existe pas et que je suis le seul à la voir, néanmoins la situation ayant précédemment eu lieu était particulièrement éprouvante pour ma logique humain, le mélange momentané du réel et de l'imaginaire avait eu de quoi me retourner le cerveau et les tripes et une certaine incompréhension trône toujours dans mon regard tandis que le stresse défait lentement mais sûrement l'emprise qu'il a sur moi.

- Et pour répondre à ta question, d’ailleurs quelque peu brusque, je veux simplement m’assoir à cette table, puisque toutes les autres sont prises et car je n’aime pas du tout manger à côté d’un groupe de personnes m’étant inconnues. C’est tout. Mais que tu refuses m’est tout aussi égal. J’irais manger ailleurs.

Il réponds à ma question apportant une certaine légitimité à sa réaction chose que je ne peux faire, ne voulant en aucun cas me confier à un inconnu, sa précision me permet au moins de recoller les morceaux de la situation, les souvenirs précédents, auparavant trou noir d'incompréhension dû au manque d'attention et surprise de la manifestation sont désormais concret pour moi et résolvent mon questionnement sur le déroulement des choses pour venir apaiser pour de bon mon état de stresse. Néanmoins, je reste méfiant et ne supporte pas cette violation de mon espace vital si je puis-dire, évidemment il ne pouvait savoir et ne sait certainement toujours pas que ma paranoïa maladive à créée en moi cette réaction violente et incontrôlée me forçant à le dégager et me dégager, de plus mon silence n'arrangera pas les choses bien qu'il soit brisé par le bruit de son ventre témoignant de sa faim pouvant presque percer une once de pitié chez moi.

Mais une autre chose me dérange, nos regards sont plongés l'un dans l'autre alors que je détends mes muscles lentement et reprends une stature un plus droite précédemment recroquevillé par le stresse, ma carapace se reforme et je récupère cet air blasé et presque vide, mais il est de même, son regard n'exprime rien en soit cela ne me dérange pas mais c'est la manière qu'il a de me regarder, une manière analytique que je trouve presque perverse ou malsaine, il me dévisage, me juge et semble faire dans sa tête une sorte de questionnement sur ma personne, ayant beaucoup de mal à supporter le regard d'autrui sur moi, je me sens un peu mis sous pression mais ressens pour le moment un besoin de le défier du regard, je ne peux pas baisser simplement les yeux, ce serait un avoeu de faiblesse mais plus nos regards se croisent plus la tension montent et fait bouillir dans mon corps la colère. Me rendant compte à temps que si cela perdure je risquerai d'exploser, je détourne le regard sur le côté droit venant le poser sur la chaise à ses côtés alors que je prends la parole.

- Arrête de me fixer de la sorte, j'aime pas ça.

Ma voix semble légèrement différente que lors de ma première prise de parole, elle sonne moins violente déjà, moins autoritaire et plus simple, bien que n'exprimant aucun sentiment de joie ou même de colère. Mais, et surtout elle est plus grave, plus caverneuse me donnant davantage l'air massif et imposant, une sorte de leurre semblable à celui qu'utilise les papillons ou les paons avec les motifs dessinés sur leurs ailes visant à dissuader les prédateurs. En revanche avait-il la connaissance nécessaire en vocalise pour desceller la supercherie, c'est une autre question, étant donné que cela est devenu un réflexe incontrôlé pour moi il faut s'y connaître un minimum en terme de voix pour sentir le côté forcé de la mienne chanteur ou comédien de doublage n'y aurai aucun mal mais une personne lambda n'y voit que du feu.

Toujours est-il que j'ai détourné le regard pour que cela se fasse dans un commun accord, et surtout pour calculer visuellement la distance séparant la chaise à sa gauche de la mienne, pour voir si cela ne me dérangerai pas qu'il s'y installe pour manger, le bruit qu'avait précédemment fait son ventre et l'impatience visible dans les gestes nerveux tel les soupires et autre me font clairement comprendre qu'il a besoin de s'asseoir et qu'il attend sur mon autorisation.

- Assieds toi.. Mais si ça ne te dérange pas, je préfère que tu prenne ce siège là.

Je pointe alors du doigt le siège à sa gauche suffisamment loin pour respecter mon espace mental de sécurité mais suffisamment proche pour ne pas qu'il se sente offusqué comme si je le jetais comme un malpropre, bien qu'au même titre que moi, il ne semble pas très porté sur la conversation je ne souhaite pas paraître plus désagréable que je n'ai déjà pus l'être. Lentement et avec une certaine méfiance, je rapproche ma chaise de la table si il décide de prendre en compte mes paroles et de les respecter.  

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Austin
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Dim 16 Avr - 8:24
Austin
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Je le regardais vaguement sans aucune autre une pensée à son égard, mes pupilles désormais incrustées dans les siennes, ne m’en rendant pas compte. Juste ce simple agacement qui vaguait dans mon crâne quant au fait qu’il prenait bien trop son temps à savoir si oui ou non je pouvais assoir mes fesses sur l’une de ces foutues chaises. Ce n’est pas si compliqué, tout de même. Juste une syllabe à prononcer. A moins que je ne l’ai vraiment que trop bousculer… Cela en restait trop long. Si ça ne tenait qu’à moi, sans ces surveillants à la con qui croient qu’on va fuguer durant notre repas, je mangerai dehors chaque jour avec mon plateau. Assis sur un muret, dans le calme… Plutôt que, chaque midi, de devoir faire le vide dans mon crâne déjà peu rempli pour faire de ces cris et rires incessants un bruit de fond presque inaudible. Comme une nuisance sonore qu’un peu supportable, et que l’on a bien vite envie de fuir. Quel effort surhumain que je dois faire pour vivre avec ces misérables… Il y a des jours où je voudrais sélectionner les personnes dignes de vivre à mes alentours. Et ces personnes dignes, elles sont si peu nombreuses ! Que je me demande si je n’en finirai pas seul sur terre. Mais au moins mes journées seraient toutes plus agré…

- Arrête de me fixer de la sorte, je n’aime pas ça.

La voix quelque peu rauque et sans réelle émotion apparente de l’inconnu, à l’incroyable permanente, coupait court à mes réflexions de grand égoïste. Je mis plusieurs secondes à décrypter ce qu’il avait voulu me dire avant de remarquer qu’il avait détourné ses prunelles.  Je n’avais pas écouté sa phrase, juste perçu le son de sa voix. L'intonation de cette dernière avait d'ailleurs étrangement sonné comme quelque chose d'imposant dans mon cerveau, comme s'il avait ordonné quelque que chose qui n'en laisse guère le choix que d'y obéir. Je ne savais pourquoi. Je clignais alors et lentement des yeux. Je l’avais sans doute dérangé avec ma façon de divaguer sans trop faire attention où est placé mon regard impassible. Du moins il avait été placé ainsi car de base je l’observais. Et ce n’est pourtant pas quelque chose de gênant, de mon point de vue. Cela prouve que j’apporte un certain intérêt à la personne, telle qu’elle soit. Comme la trouver belle, pleine d’assurance, laide, inintéressante… Rien ne se voit au travers de mes yeux, j’ai donc ma bouche pour exprimer spontanément mes ressentis. Ainsi que mes traits de visage. Là je devais avoir une sacrée tronche de gars lacé qui se fait bien chié, avec un regard qui est juste indifférent. M’enfin, il ne me regardait plus, ça ne changeait rien. Il n’avait apparemment supporté ma façon de poser mes yeux sur lui.  Et je n’étais pas d’humeur à titiller qui que ce soit, donc je détournais quelque peu les yeux avec un léger soupir. Je veux juste manger, quoi.

- Assieds-toi... Mais si ça ne te dérange pas, je préfère que tu prennes ce siège-là.

Tel fut le sourire qui s’élargissait sur mes lèvres à l’entente de ces paroles. Je n’attendais que ça, que ça ! Je tirais aussitôt la chaise à ma gauche, comme il me l’avait demandé, avant de laisser mon sac glisser de mon épaule jusqu’à ma main puis au sol pour enfin pouvoir m’assoir tranquillement. Quelle douceur… Enfin les fesses reposées. Après avoir fièrement rabaissé mon professeur et berné toute une file d’attente de gamins idiots, bien que certains aient mon âge et d’autres même plus vieux. J’avais bien mérité ce repas !... Dont j’allais seulement me contenter de toucher aux saucisses et légumes. La purée encore pleine de grumeaux de pomme de terre m’écœurait au plus haut point. Ce dégout me provient du fait de ma mère. Cette idiote. Elle me faisait que de la purée congelée quand j’étais gamin et qu’elle ‘’n’avait le temps’’ de me faire un bon repas. Femme ingrate. La dernière fois qu’elle m’en a faite alors que je lui avais dit de ne plus jamais en préparer, il y a deux ou trois années de ça, je lui ai renversé le plat sur la tête. C’était beau… Ses cheveux châtains et gris se mêlant à cette flasque patte immonde. J’en souriais d’amusement en repensant à cette petite anecdote.

Ma petite conscience me rappelait soudainement que je n’étais pas seul, et je relevais donc lentement la tête de mon plat, un peu comme un robot qui en aurait reçu l’information. Je regardais de nouveau ce camarade de lycée, mais pas aussi fixement qu’avant. Juste normalement, quoi. Je me disais qu'après sa réaction de quand je suis arrivé, il avait dû sacrément se contenir pour me laisser m'attabler ici. Enfin... Encore heureux, malgré tout. Car je n'avais pas non plus agresser cette personne. Quoiqu'il en advenait, c'était à moi de le remercier. J'aurais aussi très bien pu m'assoir à cette table sans demander quoique ce soit mais j'estimais cela moins correct. Cela fait comportement d'abruti sans valeur de politesse, un peu comme un comportement bestial. Je suis un connard, mais je suis éduqué.

-Je te remercie de m’avoir laissé m’assoir, euuh… C’est quoi ton nom ?, pensais-je alors, J’allais le dire suite au remercîment mais j’ai oublié, comme un idiot, que je ne le savais pas.

J’attrapais ma fourchette et la plantais dans les légumes pour en chopper plusieurs, la relevais et l’enfournais pour finir dans ma bouche avec un sourire de gamin aux coins des lèvres. Le goût était loin d’être incroyable mais… Juste manger. C’est si bien. Si beau. Mon ventre avait tant grogné qu’on aurait pu croire que j’avais un chien à la place de l’estomac. Et la faim était si présente que je pourrais avaler de tout ! Sauf de la purée.

-Moi c’est Austin, Austin Sanders. Je suis un forge. Mais je ne casse pas des bouches. Je suis juste monsieur qui ne sait pas se taire, fis-je alors tout en mâchonnant le reste de légumes entre mes dents.

Une présentation brève, mais claire. Et j’avais fait ainsi pour qu’il suive quelque peu le plan. Je ne voulais pas blablater comme si on était des meilleurs amis. Juste savoir avec qui je partageais cette table. C’est tout. Après qu’il rechigne à dire son prénom ou je ne sais quoi, je m’en tape. Juste pour dire « Yo inconnu, je mords pas, donc j’te cause, à toi de voir si tu veux aussi. ». Enfin, pour moi c’était logique. Bien que je ne sois franchement pas quelqu’un de porter sur la conversation. Mais lui semblait en valoir la peine. Les personnes les plus éloignées sont souvent les plus intéressantes à côtoyer, car les autres sont généralement composés de vies simples, de caractères simples. Rien d’incroyable, en gros. Même si je suis loin d’être le mec trop dark qui a une vie de fou. J’ai juste fait se suicider quelqu’un, et me voilà que je dors à l’école à la place de chez moi. Whaou ! Quel voyous je fais !... Bref. Quoiqu’il en soit, je relevais mes pupilles à nouveau vers lui tout en mâchant lentement le morceau de saucisse que je venais de couper, me demandant si je faisais des efforts de communication pour rien ou pas.

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Jarwick
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Lun 17 Avr - 21:03
Jarwick
Jarwick Seddler
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I'm tired
I'm mad

Ayant obtenus de lui ce que j'ai demandé, je reprends ma position de confort avec tout de même ce petit truc en plus qui m'empêche d'être totalement détendus, il partage la même table que moi alors que je ne peux déjà pas être naturellement serein, avec quelqu'un aussi proche de de moi cela m'est tout simplement impossible mais c'est tout de même mieux que si il était en face de moi pour cette raison je ne me plains pas et mange simplement sans un mot, pensant qu'il va en faire de même. Mais ce ne fut pas le cas, alors que j'entends le bruit de ses couverts et qu'il reste visible dans mon champs de vision, il relance la conversation d'une manière naturelle et plutôt calme. Il me remercie et me demande mon nom tout en parlant beaucoup, c'est vrai qu'il parle beaucoup, genre j'ai la sensation qu'il apprécie particulièrement faire des phrases à rallonges ce qui n'est pas du tout mon cas.

Pris donc dans la conversation et ne pouvant décemment l'ignorer, je retire la fourchette de ma bouche et mâche les aliments contenus à l'intérieur tout en déposant mon regard sur lui pour lui indiquer que je l'ai entendus mais que pour l'instant je ne peux lui répondre. Je vins poser la partie supérieur de ma fourchette sur le coin de mon assiette, et avale le contenus de la nourriture,
pendant ce temps, ce genre monsieur prolonge la discussion et vint ajouter à sa phrase précédente de brève présentation, qui vienne un peu contredire mes pensées sur son appréciation des phrases à rallonges. Mentalement je vins donc noter toute les choses qu'il vient de me dire, il s'appel Austin Sanders et c'est un forge mais qui selon ce que j'ai compris de ça dernière phrase n'a pas été envoyé ici pour violence. Je dois dire que cela ne m'étonne pas vraiment, son corps n'a pas l'air d'être celui de quelqu'un de violent, même si l'habit ne fait pas le moine, cette fois-ci c'était un peu le cas, du moins sur ce point.

Il semble donc que c'est à mon tour de répondre, c'est le principe d'une discussion même si j'avoue ne pas être très doué dans ce genre de code social. Je fais claquer la fourchette contre l'assiette à rythme régulier signe d'une réflexion, comment choisir les bons mots pour ne pas paraître trop désagréable en somme.

- Je suis Jarwick je suis un forge aussi.

Je n'ai pas spécialement envie d'en dire plus pour moi alors je m'arrête là dans un premier temps mais finit par rajouter sobrement pour ne pas paraître trop froid.

- Enchanté.

Pour dire je ne sais ce qu'il me veut et j'ai un peu de mal à comprendre la raison de son besoin de lancer la conversation. Après tout je l'ai un peu envoyer bouler alors qu'il tentait juste de s'asseoir.
Forcément en connaissant mon cas on peut comprendre la légitimité de ma réaction mais dans sa situation il ne devait y avoir aucune raison valable. M'enfin le jour ou je comprendrai les autres n'est pas près d'arriver et il n'est qu'une preuve de plus malgré qu'il semble différent des autres,
en fait il est forcément différent des autres sinon il ne serait pas en IRS. En pensant à cela je pousse ma réflexion et retourne plutôt dans les pensées que je me suis jadis faîtes. L'IRS est un peu un centre de réhabilitation humaine, chaque personne était hors des codes se voit amené ici pour être reprogrammé. Les lois et toute autre chose n'ont de but que l'illusion de civilisation de l'espèce humaine alors qu'en vérité, chaque être humain réponds à une bestialité semblable à celle des autres, c'est juste que certaines personnes ne parvienne à le contenir, que ce soit naturellement ou à cause de situation. Nous sommes les bêtes de l'humanité, voué à être reprogrammé pour s'attacher aux codes de la société. Je ne cherche pas à m'innocenter me surprends-je à penser, je sais bien que mes actes méritent punitions mais cette vision de justice n'est pas adapté mais j'accepte de m'y plier, déjà car je ne peux pas la transcender mais aussi car je nourris secrètement l'espoir de pouvoir un jour comprendre.

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Austin
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Mer 17 Mai - 23:19
Austin
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SANDERS Austin

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-Je suis Jarwick, je suis un forge aussi.

Un prénom qui résonnait comme atypique à mes oreilles, autant que la première impression que j’avais eu de ce jeune homme. Je sentais bien qu’il n’était pas comme ces autres moutons d’abrutis, ou un Forge trop darkilol de la mort qui tue. Juste… Un gars à part. Mais je ne le connaissais pas, j’avais juste vu à quel point il était ‘’dérangé’’ et ça m’aidait quelque peu à me faire une idée du personnage. De plus, il n’avait pas l’air bien méchant tant qu’on respecte son espace, apparemment, très vitale. Et je respecte ce genre de chose si j’estime la personne un minimum, et heureusement pour lui, ou pour ma tête qui sait ce qu’il peut faire, je n’avais aucune envie de blaguer. J’avais bien eu ma dose en me moquant littéralement de mon professeur… D’ailleurs ça m’étonnait quelque peu de ne voir qui que ce soit arrivé pour me mener au bureau de la directrice. Qu’importe ! Ces légumes sont plutôt pas mal…

-Enchanté.

Les joues gonflées de bouillis de légumes que j’avais hachés entre mes dents, je relevais lentement la tête, quelque peu surpris par cette marque de… Euh… Sorte de politesse entre inconnus ?... Je n’en savais pas grand-chose, à vrai dire. J’usais rarement de ce terme. Mais juste, je trouvais cela surprenant qu’on puisse me sortir ça alors que je l’avais clairement dérangé à sa table, tel le gros bourrin que je suis. Je mâchonnais lentement ce qu’il me restait en bouche et l’avalait, avant de le regarder, un petit sourire maladroit sur les lèvres. Il fallait dire, je m’attendais juste à ce qu’il clos la conversation par juste son nom et de ce qu’il fou ici. Et dieu que personne n’a réellement envie de me lâcher un franc « Enchanté » quand on me connait bien. Enfin… Qu’importe, ce n’était qu’un mot. Et qu’il le pense ou non, je m’en fichais tout autant. Cela m’avait simplement étonné et je ne savais pas trop comment réagir. Mais ma fâcheuse tendance à lâcher mes mots du tac au tac fit le reste…

-Oh. Je pourrais répondre également, mais à vrai dire je ne te connais pas. Et ce n’est pas contre toi. Juste les gens me disent rarement « enchanté », fis-je sincèrement en le regardant sans perdre de mes coins de lèvres relevés.

Baissant les yeux vers mon assiette, je retournais m’affairer à enfourner un morceau de saucisse dans la bouche juste après cela, divaguant doucement mon regard vers la cantine pleine. Trop pleine de tous ces élèves. Je reconnaissais pourtant la tête de certain car j’étais autrefois un de ces traditionnels ni trop invisible tout comme ni trop populaire, en soit j’avais des potos. Et pourtant c’est comme si mon statut de forge m’avait effacé de leur mémoire. Comme si c’est eux que j’avais ‘’poussé’’ au suicide… Je ne comprenais guère cette façon de réagir, pour moi c’était juste… Rien. Rien du tout. Une faute, peut-être, que j’avais commise mais qui ne m’apprenait rien à part que les gens peuvent se casser très facilement. Et dont je n’en retirais aucun scrupule. Les gens sont juste faibles, trop faibles pour supporter des paroles franches, et trop dans leur monde pour me comprendre. Je suis certes sans filtre avec mes mots, doté d’un égoïsme sans pareille et d’un culot à toute épreuve, j’assumais tout ça entièrement, mais ça ne faisait pas de moi un criminel. Qu’importe ce que pense les autres, et je les emmerde en tout point. Moi Austin Sanders est fier de ma propre personne et crever seul était limite une joie pour moi. La pitié je la crache au visage de ceux qui m’en apporte.
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