À droite, l'école et ses élèves normaux, comme tout le monde.À gauche, le centre de redressement pour jeunes dangereux.Maintenant réunis, pour le pire.
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« C'est pas possible, t'as pris des cours particuliers pour être aussi con !? »
Surnom(s) : elle n’a pas vraiment de surnom ; mais ses ami·e·s les plus proches l’appellent Gary Âge : 16 ans Date de naissance : 13 mars 2002
Lieu de naissance : Tokyo Nationalité : Anglo-Japonaise Orientation sexuelle : elle a testé les filles et les garçons, mais elle n’a de préférence pour aucun des deux sexes.
Classe : Troisième Suivez-vous le programme Gifted ? Non Si oui, dans quel domaine ? écrire ici Date d'entrée à l'ISS : Septembre 2016
Ce que tu es
Physique
Yeux : marron d’origine, elle porte des lentilles violettes Cheveux : ils sont d’un noir corbeau, avec des reflets violets. Elle porte une frange qui lui arrive juste au-dessous des sourcils et ses cheveux descendent entre les fesses et la taille. Ses cheveux sont aussi raides et disciplinés qu’un fil de fer. Taille : 1m71 Poids : 68 kg Corpulence : moyenne Vêtements et/ou style : elle adore les jupes, les shorts bouffants et les débardeurs. Elle a plutôt un style streetmodern, voire bobomodern (surtout en été).
Comme chaque matin, Irène passe une dizaine de minutes à se regarder dans le miroir. Un petit rituel qui lui permet de bien commencer la journée. Après tout, comment ne pas passer une bonne journée quand on admirait la 8e merveille du monde, tous les matins, dans son miroir ? Plus elle s’observe, plus elle sourit. La vision de son corps la remplit de joie.
Ses cheveux sont d’un noir presque corbeau. La seule différence de couleur qui existe entre ces deux entités, c’est les reflets violets. Régulièrement, Irène va au coiffeur pour refaire ses reflets. C’est un peu sa marque de fabrique avec ses yeux. Pour entretenir leur brillance et leur beauté, elle se fait un masque tous les jeudis soirs. Elle profite de son dernier soir de la semaine où elle ne sort pas pour se faire belle. Si les cours sont importants, entretenir de bonnes relations avec ses camarades de classe l’est tout autant, voire plus. La génération actuelle sont les leaders de demain. Avoir un bon carnet d’adresses est le meilleur moyen d’avoir un travail satisfaisant.
Tout comme pour ses cheveux, elle est fière de ses yeux et les met en valeur de toutes les manières possibles et inimaginables. Elle les aime parce qu’ils lui rappellent ses origines nippones, même si elle a vécu une bonne partie de ses 17 années d’existences en Angleterre. Elle est si fière d’être différente que ses yeux sont la partie du visage dont elle prend le plus de soin. Elle y fait très attention et d’autant plus lors de ses sessions de maquillage. Elle les aime tellement, qu’à part un peu de fond de teint pour matifier sa peau, elle ne maquille que cette partie de son visage.
Pour accorder ses yeux à ses cheveux, elle décide de porter des lentilles violettes ; lilas pour être plus précis dans la gamme de couleurs. La future lycéenne — à cette époque — a réussi à négocier avec sa mère ces deux changements physiques. Ils ne sont pas trop extravagants et au moindre problème, il était possible de les enlever. Deux points qui vont en direction de l’adolescente.
Le reste du visage est banal à ses yeux. Pour les Européens, elle a une « tête de chinoise ». Même si elle déteste cette qualification, elle est la manière la plus simple pour ces stupides gamins de la décrire. Alors elle ne disait rien. Après tout, à quoi bon nager à contresens quand il suffit de se laisser border par le courant pour s’échapper ?
Nue, la jeune Irène a un corps un peu menu. Elle n’est ni grosse ni maigre, mais elle n’a pas beaucoup de muscles. Le sport n’est pas sa tasse de thé et elle préfère largement regarder les garçons jouer au foot que de participer. Elle n’a pas le corps d’une athlète, seulement celui d’une adolescence.
Toutefois, quand elle s’habille, l’histoire change. D’adolescente, elle passe à femme. Son style ressemble à celui des jeunes citadines londoniennes. Elle n’est pas spécialement fan de mode, mais elle connaît les tenues qui peuvent la mettre en valeur, même avec un uniforme scolaire.
Dans la vie de tous les jours, Irène adore mettre des chapeaux. Que ce soit des bonnets, des chapeaux bohémiens ou encore des bérets, elle les collectionne et n’hésite pas à tester de nouveaux styles dès qu’elle en trouve un qui lui plait. D’ailleurs, elle en garde toujours un dans son sac pour la fin des cours, surtout en hiver.
Pour les tenues en général, elle aime ce qui est léger. Un t-shirt avec une jupe bouffante, un débardeur avec un short en jean. Un t-shirt large avec un pantalon en toile. Voilà trois styles vestimentaires qu’elle affectionne tout particulièrement. Et niveau chaussure, elle reste dans la simplicité avec des baskets ou des petites bottines. Même lors des soirées, elle accorde sa tenue à ce type de chaussure. Le style oui, mais le confort avant tout !
Caractère
Lors de ces minutes devant le miroir, Irène — en plus d’admirer son physique — passe quelque temps à se voir. Quand elle s’observe, elle se pose toujours les mêmes questions : « Que dois-je voir ? Qui dois-je voir ? Suis-je l’enfant de ma mère ? Suis-je la poupée parfaite de mon géniteur ? Suis-je la sœur modèle que ma sœur rêve d’avoir ? »
Pour sa famille — surtout sa famille maternelle — Irène est l’enfant modèle que tous les parents rêvent d’avoir ; elle est polie, obéissante, intelligente et serviable. Ses années au Japon, sous la surveillance de son père, lui ont appris à le devenir. Elle parle seulement quand un adulte lui donne l’autorisation. Elle ne quitte jamais de table sans qu’on lui autorise. Elle ne sort jamais les soirs en semaine pour pouvoir travailler ses cours.
À leurs yeux, Irène est une poupée, un être sans vie dont l’existence a pour but d’obéir aux souhaits des autres. Déjà petite, elle ne faisait que répondre aux demandes. Quand son père lui ordonnait de s’appliquer dans ses cours particuliers autant pour ses cours d’école, elle le faisait. Quand sa sœur lui demandait de jouer avec elle, elle le faisait. Quand sa mère l’emmenait faire du shopping, elle le faisait.
Néanmoins, même si elle jouait les enfants parfaits, au fond d’elle, elle détestait sa jeune sœur. Comment pouvait-elle aimer la personne qui avait l’amour des parents ? Elle qui devait monter aucun défaut, elle remarqua assez vite que sa jeune sœur n’avait pas ce problème. Contrairement à elle, sa jeune sœur avait tout ce qu’elle voulait. Une haine qui a pour origine une jalousie fraternelle.
Heureusement pour elle, en dehors de sa maison, elle a réussi à se forger un caractère, une personnalité. Et la première chose que les autres remarquent, c’est son ambition. Même si elle ne rêve pas de devenir Premier ministre, elle souhaite toutefois obtenir un post très important : directrice éditoriale du The Guardian et elle a mis tout en œuvre pour y parvenir. Elle profite de ses études pour mettre en place toute une stratégie pour y parvenir. Son ambition fait que les autres la voient comme quelqu’un d’arrogant et qui se croit supérieur. Des caractéristiques qui ne lui déplaisent pas. Si elle est vue de cette manière, pour elle, c’est une preuve que les autres l’ont remarqué et qu’elle est présente dans leurs esprits.
Dans sa vie scolaire, Irène est une adolescente vue comme étant une personne hermétique à tout ce qui l’entoure… elle ne montre aucun sentiment pour les choses qu’elle aime, qu’elle n’aime pas. Mis à part le journalisme, une personne lambda ne connaîtra jamais ses goûts. Cette indifférence fait qu’elle perçut comme une élève intelligente, patiente, réfléchie. Toutefois, elle est aussi vue comme quelqu’un qui se croit supérieur, de manipulatrice et surtout arrogante qui s’amuse à juger les gens sur les apparences et leurs notes. Pour eux, Irène est l’adolescente type que tout le monde pourrait détester à cause de son arrogance.
Pour ses ami·e·s, elle est précieuse. Dans son groupe d’ami, elle est la confidente, celle qui donne son avis même si celui-ci n’est pas plaisant et dont l’oreille est toujours à l’écoute. Elle est aussi la première à vouloir proposer des sorties le week-end, que ce soit en journée ou en soirée. Elle est aussi l’amie qui arrive à régler les problèmes en adoptant une courtoisie et une politesse dignent des stéréotypes japonais. Et surtout, elle est l’amie qui — même si elle ne le montre pas — prend soin de l’ensemble de ses ami·e·s, même si pour cela, elle doit se les mettre à dos.
Lorsqu’elle est seule, la jeune Anglaise passe la plupart de son temps à écrire ; que ce soit des fictions, des articles ou encore des débuts de nouvelle, pour elle, c’est un exercice pour faire travailler son imagination. Ces exercices sont des secrets pour tout le monde. Un petit jardin secret.
Et ton histoire
Famille
Elaine C. Gekido, soeur : pour le moment, on ne peut pas dire qu'il y ait une quelconque relation entre les deux personnages. Elles ont été séparées alors qu'elles avaient sept et huit ans. Elaine est restée avec leur père au Japon et Irène est partie avec leur mère qui l'a emmené en Angleterre. Depuis ce jour, elles ne se sont pas revues ni même parlées.
>La vie n’est qu’une scène de théâtre dont le propriétaire est l’acteur principal. Malheureusement pour Irène, à ses yeux, la vie n’est qu’une pièce de théâtre dont elle est une spectatrice. Elle n’y participe pas et ne fait que l’observer.
La première scène se passe au Japon, à Tokyo pour être plus exacte. La scène montre une maison avec quatre personnages. Chacun des quatre personnages est aligné à côté de l’autre. Ils ne sont pas rangés par ordre de taille ni d’âge, mais par ordre d’importance dans cette pièce.
Le premier est un homme d’origine japonaise. Des traits durs, surement dû à l’âge. Il est PDG d’une grande entreprise. Il représente le père de la famille Gekido. Le second personnage est une femme d’origine anglaise. Elle a les traits fins mais fatigués. Elle est cadre dans une autre entreprise. Elle représente la mère de la famille Gekido. Le troisième personnage est une petite fille. Elle ne bouge pas et s’amuse avec ses poupées. Elle représente la benjamine de la famille Gekido. Et pour finir, le quatrième personnage. C’est une autre petite fille. Légèrement plus grande que la précédente. Elle est brune, cheveux raides. Elle a le regard haut mais vide. Aucune âme ne vit dans cette poupée de chair. Cette kokeshi représente Irène.
Cette scène montre une famille typique japonaise dont la réussite des enfants - surtout l’aînée - est très importante. Le père est strict avec la kokeshi. Les professeurs aussi. Tout le monde semble exiger beaucoup d’elle… même sa jeune soeur. Elle lui demande souvent de jouer avec elle. Elle joue donc avec la jeune enfant. Après tout, elle doit répondre aux demandes de ses parents “Irène, en tant que grande soeur, tu dois veiller sur ta soeur. S’il lui arrive un problème, si elle pleure, si elle fait des bétises, tu dois t’occuper d’elle.”. Un ordre qu’elle exécute sans rien dire.
Plus le temps passe, plus la Kokeshi s’efface. Elle travaille beaucoup tout en s’occupant de sa soeur. Elle lui offre même une place dans son lit quand les deux autres personnages se disputent. Une routine qui s’arrête autour des huit ans quand la femme emmène avec elle la kokeshi en laissant l’enfant avec l’homme. Sans rien dire, elle se laisse faire. Elle obéit sans rien dire, même si elle a mal au coeur. La kokeshi pleure. Elle ne veut pas laisser l’enfant seule. Elle a pour mission de s’occuper d’elle.
La seconde scène se passe en Angleterre, à Manchester pour plus de précision. La scène montre un grand appartement et trois personnages. Ils sont tous les trois alignés les uns à côté des autres. Ils n’ont pas d’ordre de rangement particulier. Le spectateur peut remarquer que le premier personnage est un peu à l’écart des deux autres qui se tiennent la main.
Le premier personnage est la Kokeshi. Elle a pris quelques années sur le visage et a grandi. Elle est debout avec un regard mélangeant le vide et la tristesse. Une âme malheureuse commence à naître dans le corps de la Kokeshi. Le second personnage est une femme. Elle représente la mère de la Kokeshi. Les traits ont aussi pris de l’âge mais elle semble heureuse. Elle tient la main du troisième personnage avec douceur et amour. Et pour finir, le troisième personnage est un homme. Il représente le beau-père de la Kokeshi. C’est un homme d’origine écossaise. Sur son visage, il est facile de lire la bonne humeur et la joie de vivre.
Cette famille représente la famille Anderson-Gekido. Même s’ils vivent ensemble depuis plusieurs années, la mère a toujours voulu garder le même nom de famille que la Kokeshi. Elle tient à garder ce lien avec elle et la Kokeshi. Contrairement à l’ancienne famille, celle-ci est moins strict avec la Kokeshi. Cependant, personne n’a formaté son cerveau pour lui dire qu’elle peut vivre. Elle reproduit donc les mêmes gestes, garde le même visage… enfin presque. Pendant près d’un an, elle eut une lueur de tristesse dans le regard. Une douce rivière qui coule dans ses yeux avant de disparaitre pour laisser la place au vide.
La mère s’inquiète beaucoup pour la Kokeshi. Elle n’est pas heureuse et n’arrive pas à agir comme les autres enfants de son école. À cause de sa froideur dans ses yeux, elle n’arrive pas à se faire d’amis. Elle s’inquiète tellement qu’elle l’envoie voir un psychologue. De ses huit ans jusqu’à ses 13 ans, la Kokeshi est suivie par le même psychologue. Il essaie de rassurer la mère en lui disant qu’elle est normale, que la Kokeshi a juste un caractère introverti. Mais la mère s’inquiète toujours. Jusqu’au jour où elle voir sa Kokeshi avoir des amis. Pour elle, il est plus facile de parler avec des gens au collège plutôt qu’en primaire. Les enfants sont moins stupides à cet âge et surtout, elle ne voit la même professeur à longueur de journée.
Cependant, même si elle se fait des amies, la mère voit que la Kokeshi travaille beaucoup et ne parle quasiment pas. Elle reste dans son coin, sans rien dire. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’en réalité, la Kokeshi s’est trouvée une passion pour l’écriture. Elle est douée, comme pour toutes les matières à l’école, mais ne possède pas de don particulier. La passion lui permet de s’améliorer rapidement. Et de cette passion nait une caractéristique : la curiosité. Sans s’en rendre compte, s’exprimer par l’écriture permet à la Kokeshi de s’exprimer par la parole. Et de la parole, vint les interactions sociales. Grâce à eux, elle apprit qu’elle aimait savoir tout sur les choses, les gens. Elle aimait apprendre encore plus d’informations, surtout si celles-ci étaient secrètes.
La Kokeshi profite de ses années de collège pour se cultiver une personnalité et faire naître une âme.
La troisième scène se passe aussi en Angleterre, mais à Londres. La scène montre un immense bâtiment avec plusieurs personnages avec un devant. Tous les personnages semblent heureux, surtout celui qui se démarque. Le spectateur peut observer que tous les personnages portent - plus ou moins - le même uniforme, dont la forme change suivant le sexe du personnage. Le personnage qui se démarque est la Kokeshi.
Maintenant au lycée, la Kokeshi passe ses deux premières années à profiter de la vie. Même si elle a du mal, ses anciens camarades du collège remarquent qu’elle n’a plus ce vide dans le regard. L’âme de la Kokeshi a pris les pleins pouvoirs du corps.
La Kokeshi va pouvoir enfin profiter de la vie comme elle le souhaite.
Derrière l'écran
Prénom/Pseudo : Mishatte Âge : 27 ans TT Tu nous viens d'où ? : Elaine Un commentaire ? : J'aime les kiwis owo
Famille : Trois enfants : Zack et Scarlett (05/17) et Aydan (09/20)
Situation amoureuse : Mariée à Erik Vint Svent
Personnage sur l'avatar : C.C. de Code Geass
Doubles comptes : Alix, Roxanna, Jesse, Nick/Ellia, Chelsea
Mer 27 Fév - 23:35
Martel Vint Svent
Bienvenue dans le programme Tradition de l'ISS. Vous pouvez choisir une option que vous suivrez pour la fin de l'année scolaire. La liste est disponible ici, section "Tradition".
The Wiesel Den 
