Jaya Maheswaran

Je n’ai pas longtemps vécut en Inde si c’est la question que vous vous posez, non moi ma vie je l’ai plutôt passé en France, donc dés l’âge de 9 ans j’étais parfaite bilingue entre le français et l’anglais. Mon père m’a fait joué très tôt du violon, espérant que ça me disciplinerait un petit peu, mais rien n’y fait, j’ai toujours été le genre d’enfant perturbant, toujours une vrai boule d’énergie prête à bondir sur tout et n’importe qui. Mes parents sont plutôt du genre stricte au niveau de ce qu’une fille doit faire une fille ou non, il était impensable pour eux que je me mets à faire du sport, malgré que je tapais des pieds et des mains. Dans mes rêves les plus fous j’avais droit à des cours d’escrime, mais seul les cours de musique sont resté. Puis un jour de je ne sais quelle année, nous sommes allez à Versaille avec l’école, une sortie pédagogique d’une journée. Là fut mon premier coup de foudre, devant l’étendu des jardins, de leurs entretiens. Ce jour là je me suis éloignée du groupe et ai rencontré la personne la plus inspirante que l’on puisse connaitre. Elle répondait au nom de Corinne et j’ai passé l’après-midi avec, en seulement ce laps de temps, Corinne est devenue mon héroïne à moi, mon inspiration et mon exemple. Elle m’a appris les première bases du métier, a travaillé main dans la main avec la petite fille que j’étais et cela, oui cela les amis, c’est ce qui a motivé mon choix de carrière et ce tout autour de quoi ma vie se base actuellement, alors ne trouvez pas les rêves d’enfants débile, ce sont des graines qui n’attendent qu’à être entretenues pour devenir robustes et fortes comme un chêne. Le mien, de rêve, c’est concrétisé il y a quelques années quand je suis sortie des études, j’avais gardé contacte avec Corinne qui même à la retraite avait gardé contacte avec des gens de Versaille et me fit rentrer sans problème dans la profession. Me voilà des années après ce coup de foudre, jeune célibataire à Paris, travaillant dans l’un des plus beaux jardin de France.
Mais voici qu’arrivent les première complications pour moi, le big boss, comme je l’appelais, n’est pas la personne avec qui j’ai le plus d’atome crochu, si j’étais la lumière, il serais mon ombre ; si j’étais l’aube radieuse, il serais le crépuscule ténébreux; si j’étais… Enfin bon vous avez compris que c’est mon opposé ! Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi on disait que les opposés s’attirent, dans notre cas, nous nous sommes plus repousser qu’autre chose. Il me repoussait dans mes dernière limites, comme je poussais le bouchons trop loin. L’an dernier, en septembre, sur un coup de tête j’ai tout lâché, mon job et mon appart, j’ai pris un peu d’argent avec moi et j’ai pris le premier train en direction de Londres. Nouveau pays, nouveau départ m’étais-je dit. J’ai enchaîné les petits jobs, ai acheté en gros stock le même T-shirt avec cet étoile jaune au centre et vécut dans une caravane pendant quelques temps. Et puis depuis ce début d’année je suis employée comme jardinière pour deux écoles, j’avoue que je n’ai pas encore compris vraiment pourquoi les deux étaient séparées, mais j’aimes bien cette endroit alors je compte bien y rester pas mal de temps. Et sinon, toi, c’est quoi ton histoire ?