Elizabeth Callahan

Pourquoi faire de quelque chose de simple, quelque chose de compliqué ?

Elizabeth Blake Callahan est née un six décembre, un jour où la neige avait recouvert Saint-Louis. Fille de Kane Callahan et de son épouse Anna. Son enfance fut de celle qui n’ont rien de particulier pendant cette période on se fiche de qui est de quelle origine, qui a quelle couleur de peau. On va à la petite école ensemble, on joue au foot ensemble. On ne se rend compte de rien, on profite. Et c’est ce que la petite Elizabeth a fait, toute cette partie de sa vie.

Le collège ce fut une autre paire de manche, les élèves entre eux ne se font pas de cadeaux, les railleries fusent, les premières bagarre éclate. Sans parler du Racket et autre sorte de sévices qui faisaient partie de la vie quotidienne à Saint Louis. C’est à cette époque que la petite fille fit ses débuts dans le sport, son père insistant lourdement pour l’inscrire à la boxe afin qu’elle puisse se défendre, en cas de besoin.
En plus de ça, la petite excellait à l’école, surtout en Maths, elle récoltait toujours les meilleures notes et bien évidemment, sa gentille mament avec des telles notes la voyait déjà avec un job d’ingénieur ou quelque chose dans le genre. Mais au collège, Elie voulait être pilote de course.

Le lycée, ce fut quelque chose. Toujours d’excellentes notes, MAIS, en pleine crise d’adolescence, la jeune fille devint des plus détestables. Elle passait son temps à zoner en ville, avec des individus peu recommandables au grand dam de ses parents qui se demandaient chaque soir dans quel état ils allaient retrouver leur fille.
Cependant, ils ne l’ont jamais bridée, en dehors de quelques sermons, elle s’en sortait plutôt bien. Dès qu’elle eu l’âge légal, elle passa son permis de conduire auto ET moto. Elle entama par la suite un petit job de serveuse dans un café non loin de chez elle en plus des cours pour pouvoir se payer sa première voiture.
Elle passa son diplôme sans encombre et fut reçue avec les félicitations du Jury. Elle fut admise à l’université d’Oxford à l’âge de dix-sept ans, comme beaucoup d’autres. Cependant, ce fut sur recommandation.

Elle laissa donc sa vie de jeune Américaine derrière elle pour partir étudier en angleterre. Et dieu sait que le changement de vie lui a fait un sacré choc au début. Mais, plongée dans ses épais livres de mathématiques, elle finit par s’y faire sans encombres.
Elle sortait rarement de l’université et ce même pendant les permissions accordée. Elle se disait juste que c’était un peu plus de cinq ans à se concentrer juste sur ça et qu’après sûrement, elle ferait ce qu’elle voulait.
Ce fut durant cette période également qu’elle commença à porter des lunettes pour travailler, les chiffres qu’elle lisait sans relâche chaque jour, avaient fini par lui maudire les yeux.

A l’âge de vingt-deux ans, elle termina son Master qu’elle obtenu encore une fois avec excellence.
Après avoir quitté l’université, elle décida d’oublier les maths un moment et se fit embaucher dans un garage automobile en plein Londres. Elle y apprit les rudiments de la mécanique automobile et y vécut un peu sa passion pour trois belles années.
Malheureusement le garage fut contraint de fermer, faute de bénéfices assez importants, la jeune femme se retrouva sans emploi et menacée d’être mise à la porte de l’appartement qu’elle louait en ville.
Ne sachant vraiment que faire de ses maths, elle bombarda de C.V. une quantitée d’entreprises et d’écoles assez impressionnantes. Mais il y en avait une de laquelle elle attendait tout particulièrement une réponse.
Indarë, ça sonne bien. Et qui c’est peut-être que ça lui fera voir du pays.