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Soigne-moi Grominet !

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Austin
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Rp terminé (-18)
Mer 22 Aoû - 18:54
Austin
Austin Sanders
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SANDERS
Austin

C. THOMSON
Lana

Soigne-moi, grominet !
-Euh non. Enfin je n'en ai vu aucun. Ils ont dû passer quand j'étais encore shootée et en train de roupiller. Mais vu que j'ai rien de grave...enfin j'crois pas...j'imagine que j'dois rester un ou deux jours. Peut-être trois.

Deux ou trois jours... c'est bien long. Moi qui déteste les hôpitaux, j'allais quand même devoir m'obliger à venir là après le boulot si j'veux un minimum la voir. Après ce n'était qu'une estimation de sa part, donc c'était peut-être moins... fin, j'pense pas au vu de son état, bien que c'est beau d'espérer un peu, parfois. Enfin, c'pas grave, en espérant que l'on me laisse gentiment venir la voir vu que j'ai eu l'air d'un fou furieux en arrivant hier et en prime si j'me fais choppé là avant l'heure des visites. Mais bon, j'voudrais bien les voir essayer de m'empêcher de venir dans cette chambre malgré tout. J'serais capable de me déguiser pour ça.

En tout cas j'appréciais grandement ses papouilles sur ma joue, ça m'endormait presque.

-Tu devrais profiter de dormir. T'est mignon quand t'as la tête dans le cul mais si t'es fatigué, il faut te reposer. Tu peux dormir l'esprit tranquille, j'risque pas d'aller bien loin de toute façon.


J'gloussais légèrement à son sublime et délicat "t'es mignon quand t'a la tête dans le cul", c'était du Lana tout craché, puis j'me ferais chier si elle était trop en mode paroles douces et sucrées à son z'amoureux. Haha. Je la la gardais ainsi sur moi en lui rendant son sourire, venant lui caresser la joue de mon pouce... jusqu'à ce que mes mâchoires se serrent d'agacement en entendant frapper à la porte et celle-ci s'ouvrir. Qu'est ce qu'il voulait le nabot dans sa tenue de merde ? Sérieux, le matin j'déteste voir des tronches inconnues comme ça.

- Je viens contrôler vos plaies et changer votre poche à perfusion mad...

Sérieusement là ? Ils ne peuvent pas envoyer une meuf pour nettoyer les plaies d'une fille ? J'en sais rien mais le corps infirmier est à 80% composés de gonzesses, c'est du foutage de gueule ou quoi ? Ça m'faisait tellement chier que je fixais l'autre tête de con avec un regard sûrement semblable à celui d'un féroce bestiole prête à lui arracher la gueule. Qu'il essaye un peu de me sortir de la chambre...

-Ce... Il... J'étais pas rassurée alors il me tient compagnie. Ne lui dites pas de s'en aller, s'il vous plaît !

Heureusement pour sa tronche, il ne dit rien et s'avança simplement pour faire son boulot. Je dû cependant prendre énormément sur moi lorsqu'il lui nettoya ses plaies après lui avoir relevé sa tenue, mais je faisais en sorte qu'il capte mes pupilles très vite pour qu'il comprenne que je surveillais le moindre de ses mouvements ou coups d’œil de travers. Le moindre. Je le voyais même déglutir après notre court échange de regard auquel il avait baissé les yeux, ayant bien compris le message. On est dans un hôpital, il se fera donc vite soigné si j'use, par mégarde, de mes poings sur son p'tit faciès... il finissait donc gentiment son travail après avoir juste, et juste fixé les plaies de sa patiente.

-Dites euh...j'dois rester combien de temps à l'hôpital ?

-C'est à voir avec le médecin qui s'occupe de vous ici mais votre état est plutôt positif. Vous n'avez pas de commotion, vos côtes sont juste fêlées et les jambes vous feront mal quelques jours mais votre état reste encourageant. Je pense que vous pourrez quitter l'hôpital d'ici quatre ou cinq jours, le temps pour vous de vous reposer. Vous pourrez peut-être partir plus tôt mais il vous faudra tout de même du repos après.

Tel fut le soupir que je laissais échapper en l'entendant dire que le séjour de Lana pouvait durer quatre à cinq foutus jours. Moi qui voulait faire plein de trucs avec elle, j'étais bien déçu. Enfin... plein de trucs... c'était compromis vu qu'elle est bien blessée. Cependant j'avais mon mot à dire à l'infirmier avant qu'il ne se casse, élevant la voix pile quand il ouvrait la porte.

-Hey mec, la prochaine fois tu diras à une infirmière, donc de sexe féminin, de venir s'occuper de ma copine. Merci d'avance.

Il ne répondait pas et partait en fermant la porte, mais il valait mieux pour sa poire qu'il obéisse. J'pense que mon ton sec et ordonnant lui avait bien donné un avant goût de ce qui en découlerait s'il ne le faisait pas. Faut arrêté un peu de se foutre des gens.

-Si c'est lui ou un autre mec qui se ramène quand j'suis pas là, tu réclames une infirmière et ensuite tu m'envoies un message. D'accord ?

Je la regardais avec grand sérieux, glissant ma main sur la sienne pour la lui caresser doucement des doigts. Pas que je n'avais confiance en elle, mais les mecs qui en profites j'en connais. Et juste imaginer l'un de ces connards se rincer l’œil sur elle m'donnait envie de faire un carnage. Et qu'on me dise pas qu'ils font que leur boulot sans aucune idée de travers avec la possibilité de pouvoir eux-même désaper une belle petite inconnue. Les humains sont bien trop des saloperies pour ça, j'en suis le parfait exemple.
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Sam 25 Aoû - 1:44
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Lana C. Thomson
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Soigne-moi Grominet !

Cet idiot était mort de fatigue. Ma main caressait sa joue alors que je lui faisais gentiment comprendre qu'il ferait mieux de se reposer encore un moment. Il ressemblait à un zombie sorti d'une discothèque et complètement ivre. Une véritable tête à faire peur. Au moins ma remarque avait réussi à le faire rire même si je ne savais pas trop ce que j'avais dit de drôle. On était dans notre petite bulle pendant quelques minutes jusqu'à ce que finalement un infirmier fasse son apparition. Il me fallut donner une explication – bancale – en vitesse pour la présence d'Austin en dehors des heures de visite. Ca ne semblait pas déranger plus que ça le bonhomme. Il n'en fit aucune remarque et le laissa rester. À mon avis, il s'en fichait qu'on soit seul ou non tant qu'il pouvait faire son job.

Il dut donc relever un peu ma tenue pour s'occuper de mes pansements et là, je crus qu'Austin allait faire un meurtre. S'il avait eu des fusils à la place des yeux, le pauvre infirmier serait déjà mort. Je n'avais jamais vu Austin être jaloux alors j'étais plutôt surprise. Surtout que l'autre faisait juste son boulot, rien d'autre. Avant qu'il ne s'en aille, j'en profitai pour essayer de me renseigner mais je n'étais pas plus avancée sur les infos. Je pensais à deux ou trois jours, lui il me disait quatre ou cinq, peut-être moins. Dans tous les cas, seul le médecin traitant pourrait réellement me répondre. La poisse. Je n'étais pas la seule à être ennuyée par la situation. Austin avait clairement fait entendre son ennui...avant de faire comprendre autre chose au pauvre aide-soignant. Dès qu'il fut parti, je regardai mon compagnon en haussa un sourcil avec une totale incompréhension affichée sur ma tronche.

- Ben...pourquoi ? Il a juste fait son boulot. Il n'y peut pas grand-chose si dans ses patients y a des nanas. Et puis les infirmières s'occupent bien des hommes alors pourquoi les infirmiers devraient ne faire que les mecs ? Enfin j'avoue que moi ça m'a perturbée parce que j'me montre jamais à moitié nue devant les garçons à part Alexei mais lui c'est pas pareil, c'est mon frère...

Ce n'était ni une remarque, ni une critique. Je lui exposais seulement mon point de vue et surtout, mon incompréhension. Je ne voyais pas trop le problème à avoir des infirmiers même si ça me troublait quelques peu quand même. Et puis une idée me vint à l'esprit. Une technique pour calmer Austin. Enfin je n'étais pas sûre que ça fonctionne réellement mais qui ne tente rien, n'a rien comme on dit.

- Au fait, arrête de ronchonner on dirait le schtroumpf grognon. Si tu râles encore, j'te torturerai. J'ai beau avoir une main immobilisée, ça ne m'empêchera pas de te narguer mister ourson ronchon.

Je lui tirai la langue de façon moqueuse. Libre à lui de me croire ou non mais j'avais déjà quelques idées de comment je pourrais tenter de le torturer. Je pense bien « tenter ». Je me doutais très bien que quoique je fasse contre lui, il essaierait de retourner contre moi. J'étais assez stupide pour croire que certaines de mes hallucinations étaient vraies mais pas assez pour ne pas savoir comment était Austin quand on le titillait de quelque manière que ce soit.
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Austin
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Sam 1 Sep - 1:17
Austin
Austin Sanders
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SANDERS
Austin

C. THOMSON
Lana

Soigne-moi, grominet !
-Ben...pourquoi ? Il a juste fait son boulot. Il n'y peut pas grand-chose si dans ses patients y a des nanas. Et puis les infirmières s'occupent bien des hommes alors pourquoi les infirmiers devraient ne faire que les mecs ? Enfin j'avoue que moi ça m'a perturbée parce que j'me montre jamais à moitié nue devant les garçons à part Alexei mais lui c'est pas pareil, c'est mon frère...

Je serrais quelque peu des dents quant à sa réponse, bien qu'elle ne m'étonnait guère. Lana est naïve et ne voit aucunement le mal chez les gens... et ça se voit rien que de par le fait qu'elle soit restée traîner avec moi du temps où j'étais sacrément violent avec elle. Fin... que je n'hésitais pas à la traiter de chien ou même de la frapper assez rudement. Une façon assez atypique de démontrer mon affection pour elle, aussi car j'n'osais pas être trop gentil. A ce moment là j'aurais préféré crever que de m'attacher trop à elle, car j'étais avec Jun, mais que j'avais su aussi convoiter cette fille durant la période d'absence de mon ex. Même un peu après le retour de ce dernier, alors bon... je faisais de mon mieux pour tenir notre relation amicale sans que je la fasse partir en sucette et en prime en faire infidèle. Maintenant, j'regrette salement de ne pas l'avoir fait.

Quoiqu'il en soit, j'étais bien décidé à faire comprendre à Lana que les gens, et surtout les mecs, sont de belles saloperies quand il s'agit de profiter, même et juste visuellement, d'une fille. Qu'importe leur boulot, leur âge ou quoi, la plupart sont comme ça. J'dis pas que l'infirmier en aurait forcément profité, mais voilà. Et non, j'assumerais pas de lui dire que j'suis aussi un chouilla possessif sur les bords...

-Au fait, arrête de ronchonner on dirait le schtroumpf grognon. Si tu râles encore, j'te torturerai. J'ai beau avoir une main immobilisée, ça ne m'empêchera pas de te narguer mister ourson ronchon.

J'allais ouvrir la bouche à nouveau pour râler pile quand elle me sortait ça, et... comment dire que j'oubliais très vite c'que j'allais jacasser. Je ne pu même retenir un sourire foncièrement curieux et empli de malices. Là pour avoir capté mon attention sur autre chose, fallait l'dire, mais c'était incroyablement réussi. C'était même extrêmement tentant comme "proposition", car oui... faut pas croire mais j'vais pas laisser filer ça sous mes doigts. J'suis égoïste comme gars, après tout, et maintenant qu'on est ensemble j'pouvais amplement en profiter à la moindre occasion. J'pense avoir été assez gentil jusqu'à maintenant à m'faire violence quant à mes multiples envies passées.

-Eh bien moi je dis que tu n'en feras rien et que tu vas gentiment me laisser ronchonner encore... n'est-ce pas ?... Ma douce petite Lana n'oserait pas me faire un tel supplice...

Je venais lui susurrer ça contre son oreille, d'une voix suave pour dire que j'avais bien compris de quoi elle parlait, soudainement et complètement réveillé. Je la serrais ensuite un peu plus contre moi, venant lui embrasser la joue avant de descendre vers son cou que je m'amusais ensuite à mordre, un peu comme pour la mettre en garde que moi aussi j'pouvais m'y mettre. Et ce, sans aucun problème.

-Donc je disais, ces infirmiers ont beau faire leur boulot, les mecs sont souvent des connards... une femme a une mentalité souvent bien plus différente et réservée... c'qui fait que je n'aime pas qu'un infirmier vienne s'occuper de toi...

Je disais ces paroles sur un ton assez joueur, comme pour la défier de m'arrêter de vraiment râler, tout en glissant vilainement une main sous son pyjama de fortune, venant ainsi lui effleurer la peau de ses hanches, puis de ses côtes, avant de lui effleurer le dessus de la poitrine. Non sans toucher à sa poitrine, mais juuuuste en dessous pour la taquiner. J'voulais voir si elle allait vraiment osé. Surtout ici, maintenant, dans cet état, et en voyant que j'suis tout aussi prêt à venir la torturer, comme elle le dit si bien.


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Mer 5 Sep - 21:44
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Lana C. Thomson
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Soigne-moi Grominet !

Je voyais bien que ma réplique ne faisait pas plaisir à Austin. Il n'y avait qu'à voir sa tronche crispée pour le deviner. Il avait toujours une gueule de grognon en temps normal mais là, c'était pire. Même une fille naïve comme moi arrivait à le percevoir. Je commençais à le connaître au bout d'un certain temps. Ca devenait de plus en plus facile de repérer quand un truc le dérange ou non. Enfin la plupart du temps ça l'était. Parfois moins. Je voulus tenter de le menacer d'une éventuelle torture mais comme je m'y attendais, ça ne l'effrayait pas d'un iota. Au contraire, ça lui donnait plutôt des idées alors que je n'avais même pas encore précisé comment je le torturerais. Il cherchait même à ce que je mette ma menace à exécution.

- B-Bien sûr que j'oserai !

Ou pas. Enfin...peut-être que si mais tout en ayant le visage rouge pivoine. Il le savait et il en profitait, le sagouin. Il « râlait » encore sur le fait que c'était un homme et non une femme qui m'avait nettoyée les plaies, changé les pansements, etc. En fait, il me provoquait ouvertement. J'étais obligée de mettre ma menace à exécution sinon il en profiterait trop et je ne serais jamais crédible à l'avenir. Je ne l'étais déjà pas vraiment maintenant. La preuve étant que durant sa provocation, il avait une main baladeuse. Dire que j'en étais insensible serait un mensonge. Des frissons naissaient sur mon corps et la seule contre-attaque je pus trouver, ce fut de lui pincer les hanches.

- On....On ne devrait pas. Enfin...j'sais même pas ce que je peux faire avec des côtes fêlées mais même sans ça, on reste dans un hôpital. On n'a pas le droit...

Je n'étais pas aussi extravertie et sans gêne que lui. Il y avait des choses que je n'osais pas faire ou qui m'embarrassaient pas mal. Néanmoins j'admettais volontiers que je me faisais déjà affreusement chier dans le lit d'hôpital. Je vins alors tâter, en rougissant horriblement, entre les cuisses d'Austin pour le narguer. Chacun s'occupait comme il le pouvait et c'était lui qui avait commencé.

- Et j'te rappelle que contrairement à moi, toi t'as déjà utilisé ce truc qui est là-dedans. T'es donc fatalement plus à l'aise que moi pour ce genre de connerie.

Je retirai la main de là où elle était et tirai la langue. Parfois je me demandais si je n'avais pas aussi un souci sur mes humeurs. C'est vrai quoi, même moi je me rendais compte que je pouvais être une véritable girouette. Il n'y avait qu'à voir ici. Un coup je le menaçais, l'instant d'après j'étais gênée et pour finir je recommençais à le narguer. Et c'était souvent comme ça. À croire que même mon esprit ne savait quelle réaction il devait provoquer. Il était perdu et tentait tout et n'importe quoi pour essayer de correspondre à la situation. Sauf que c'était pire. Dans ces moments-là, quand je me rendais compte d'être une girouette – ce qui n'était pas systématique, comme mes hallucinations – je m'estimais heureuse que ce soit devant Austin. Il avait l'habitude que je sois bizarre et pourtant il restait à mes côtés. Alexei aussi subissait par moment mes changements d'humeur, mes réactions maladroites et incertaines ainsi que mon comportement étrange.
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Austin
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Mer 26 Sep - 18:48
Austin
Austin Sanders
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SANDERS
Austin

C. THOMSON
Lana

Soigne-moi, grominet !
Pour rappliquer quant à mes mains baladeuses, Lana venait me pincer les hanches, ce à quoi je gloussais comme un dindon après un léger sursaut. Mais bon, ça ne me faisait pas pour autant retirer ma main de là où elle était. Nan, avec un sourire satisfait, je venais même lui effleurer son contour de poitrine tout en lui embrassant la joue pour d'avantage la faire frissonner. Car bon, je sentais sous mes doigts que sa peau était en chaire de poule, et ça m'étonnerait que ce soit à cause d'un quelconque courant d'air ou quoi.

-On....On ne devrait pas. Enfin...j'sais même pas ce que je peux faire avec des côtes fêlées mais même sans ça, on reste dans un hôpital. On n'a pas le droit...

Un rire filait d'entre mes lèvres tellement ses paroles donnaient plus l'impression qu'elle voulait se convaincre elle-même, que moi. Personnellement j'avais juste à verrouiller la porte pour qu'on ait la paix, et mon engin était déjà lui-même trop excité à l'idée de faire des trucs pas très religieux pour que je n'insiste pas. C'est vrai qu'avec son état ça posait problème, mais à la rigueur j'veux bien être sage en prenant en compte ça... pour m'arrêter qu'à de simples préliminaires. Jusqu'à ce que ça aille mieux pour elle. Juste, là, j'étais bien décidé à lui faire découvrir ce que ça pouvait être que la frustration... en tant que vengeance pour la dernière fois où elle était courtement habillée. Surtout que c't'idiote n'arrangeait pas plus mes idées en venant coller sa main sur mon membre en érection, me faisant même grommeler lorsqu'elle la retira.

-Et j'te rappelle que contrairement à moi, toi t'as déjà utilisé ce truc qui est là-dedans. T'es donc fatalement plus à l'aise que moi pour ce genre de connerie.

J'haussais tandis que je la regardais me tirer la langue, assez perplexe face à ses paroles. Ouais, j'étais à l'aise avec ça car de base j'suis loin d'être quelqu'un qui soit gêné rapidement... mais j'l'ai pas non plus tant utilisé que ça. M'enfin, c'pas comme si elle pouvait le savoir... juste, mon "truc là-dedans" comme elle le dit, a surtout connu ma propre main jusqu'à maintenant. Ça faisait donc un bail que je n'avais couché avec qui que ce soit, donc autant dire que là, c'était limite comme si j'allais avoir une deuxième première fois. Une deuxième première fois sur laquelle je reste étonnement patient, pour quelqu'un qui aime faire ses envies comme elles viennent dans la minute qui suit. Elle avait de la chance que mes sentiments passaient avant ça, car c'est pas l'cas de tous les connards.

-J'suis à l'aise car j'suis un con sans gêne, car sinon j'ai foutrement rien fait depuis plus d'un an... alors j'dois vraiment faire un détail d'à quel point j'ai envie de toi et qu'c'est pas bon de jouer avec mon état ?...

Je venais ainsi glisser plus clairement ma main sur l'un de ses seins pour m'amuser avec, appliquant des pressions plus ou moins légère sur ce dernier, tandis que mon autre main glissait sur la peau de son ventre. Celle-ci, je la faisais descendre lentement vers sa zone plus intime encore, que je venais effleurer sans lui laisser le temps de réfléchir, tout en plantant mes dents dans son cou. Un manège lent, sensuel, et un peu brusque, que j'arrêtais sans prévenir, un sourire perché sur les lèvres que j'approchais de son oreille.

-Après c'est vrai qu'il va être compliqué de te culbuter dans cet état, et que l'on est dans un hôpital... même si j'ai juste à verrouiller la porte et qu'on pourrait juste faire de gentils préliminaires... c'est à dire doucement faire glisser mes doigts sur ton corps et surtout dans les zones intimes... mais bon... tu n'as pas envie, n'est ce pas ?


Après avoir susurrer tout ça, je fixais son visage pour percevoir sa réaction dont j'étais impatient de la voir s'afficher. Je ne voulais pas plus qu'elle se retient, je voulais qu'elle suive aussi ses envies, car j'étais justement là pour l'aider à les suivre. Pour moi elle n'avait rien de différent par rapport à une autre fille. Nan, elle était même bien mieux que n'importe laquelle que j'avais pu rencontrer jusqu'à maintenant. Et j'adorais faire des trucs aussi loufoques avec elle, car elle était aussi dingue que moi. Aussi folle, aussi humaine que ma propre personne. Et la voir possiblement dans un état de frustration, de plaisir, de désir... c'était certainement la chose la plus appétissante que j'avais jamais envié jusqu'à aujourd’hui.
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Rp terminé (-18)
Jeu 27 Sep - 0:07
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Lana C. Thomson
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Soigne-moi Grominet !

Ma technique de vengeance ne fonctionnait pas comme je l'avais prévu. J'aurais dû me douter que ça lui ferait autant d'effet qu'un coup de pied au cul. Zut. Je me serais sentie victorieuse pour une fois. Là, je me sentais juste naïve d'avoir cru que ma vengeance le stopperait. Bien au contraire, ce con en rajoutait une couche et moi je me faisais lamentablement trahir par mon petit corps. Les frissons apparaissaient, le battement de mon coeur s'accélérait, tout me trahissait. Je pourrais lui dire cash « tu m'excites » que ça serait exactement pareil.

Pourtant je restais raisonnable, du moins j'essayais de l'être, et tentai de convaincre Austin de ne pas aller plus loin. Je lui fis donc part de mon embarras vis-à-vis de ce qu'il s'apprêtait à faire mais aussi de mon état de santé. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je pouvais faire ou non. J'avais aussi mal lorsque je m'agitais trop et même si on me prenait très souvent pour une idiote, je savais très bien que ce genre d'acte n'était pas ce qu'il y avait de plus tranquille. Je n'avais pas trop envie de raviver les douleurs qui étaient déjà bien assez présentes sans ça. Ma réplique fit seulement rire Austin. J'oubliais que je parlais au sans-gêne numéro un que je connaissais.

Je tentai une autre attaque taquine sur lui bien que je sois rouge de honte. Main sur le paquet, en seulement quelques secondes je pus constater que celui-ci n'était déjà plus dans son état normal. Je retirai vite la main puisque mon but avait juste été de l'embêter un peu et que ça avait réussi cette fois. Il suffisait de l'entendre râler comme un ourson par content.

- J'suis à l'aise car j'suis un con sans gêne, car sinon j'ai foutrement rien fait depuis plus d'un an... alors j'dois vraiment faire un détail d'à quel point j'ai envie de toi et qu'c'est pas bon de jouer avec mon état ?...
- Euh...non. Pas besoin de me détailler les trucs. Pis c'était juste une vengeance. Toi tu joues bien avec le mien alors c'est normal que j'le fasse en retour.

Voilà que je me découvrais un tantinet revancharde. Soit je l'avais toujours été au fond de moi, soit Austin me faisait changer. Je me mis à rougir violemment et me raidis d'un seul coup lorsque je sentis où s'était placée sa main. Je n'avais pas peur. J'étais juste très surprise puisque je ne m'attendais pas à ce qu'il en rajoute encore une énième couche et je m'étais retenue de couiner. Et puis je ne contrôlais rien sur les réactions de mon corps. Ca m'énervait de ne pas pouvoir dissimuler les frissons qu'Austin me provoquait ou le désir qu'il faisait monter en moi. Lorsque je sentis où partait sa seconde main, je ne pus retenir de couiner cette fois. J'avais honte. On aurait dit une souris. Je couinais comme une souris juste parce que ce con avait effleuré mon jardin secret à travers mon sous-vêtement. C'était embarrassant de couiner juste pour ça. Enfin j'avais l'excuse, il me mordait aussi légèrement et je ne m'attendais pas à tout ça.

Et puis au final, il stoppa net tout ce qu'il faisait. La seule chose qu'il avait décidé de faire, c'est sourire. Ce sagouin était clairement en train de m'allumer. Je le savais tordu d'esprit mais il aurait au moins pu attendre que je sois en bon état pour me frustrer. Ce con avait fait monter en moi un désir que je n'avais jamais eu avant et il stoppait tout comme un gros sadique. Alors après la fin de sa réplique, je gonflai les joues en boudant.

- C'est pas cool de me frustrer alors que je le suis déjà suffisamment en me retrouvant bloquée dans ce lit. T'es qu'un sagouin de première. Dès que je peux, j'me vengerai et tu vas le regretter.

Indirectement je lui avouais que je n'avais vraiment pas été indifférente à ses actions et ça me gonflait. Je n'aimais pas le fait d'avoir aucun contrôle sur ça. Je savais que je risquais de devenir maladroite encore et si ça arrivait, ce serait bêtises à gogo. Mais en même temps je n'aimais pas non plus rester insatisfaite et contrairement à lui, je n'avais aucune technique pour oublier ça. C'était la première fois que je faisais face à cette situation alors je n'avais pas encore pu développer une technique pour apaiser mon esprit.

Après un petit moment de bouderie et d'hésitation, je vins déposer mes lèvres sur son cou pour un doux baiser. Je tentai aussi un suçon mais ne sachant pas le faire, je me contentai seulement de le mordre. Suffisamment fort pour qu'il ait une trace quelques jours mais pas trop non plus pour qu'il n'ait pas mal. Des actions encore timides mais je tentais quand même. Il pouvait s'estimer heureux que je ne sois pas du genre à me maquiller. J'aurais pu avoir largement de quoi me venger sinon. Là je ne pouvais me venger qu'en lui accentuant ses propres envies et en lui faisant le même coup au final en me stoppant net. Des baisers, une morsure sur le cou, des minis caresses sur son bas ventre puis plus rien. Tout comme lui il m'avait fait. Une douce torture pour titiller les envies avant de frustrer.

- Ca t'apprendra à jouer avec moi et à me provoquer des trucs bizarres en moi.

Oui, pour moi ces nouvelles sensations étaient étranges. Je savais à quoi, et surtout à cause de qui, elles étaient dues mais ça restait tout de même bizarre à mes yeux. Le manque d'habitude sans doute.
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Austin
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Mer 21 Nov - 14:57
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Austin Sanders
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C. THOMSON
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Soigne-moi, grominet !
Je sentais ses frissons sous mes doigts, sa peau devenant chaire de poule au moindre de mes gestes plus qu'entreprenants. Je la sentais par ailleurs se tortiller, car elle devait être perturbée par ces nouvelles sensations que je lui faisais découvrir. Qui la faisaient même couiner, légèrement, à me faire largement sourire d'une demi satisfaction. Ouais, d'une demi satisfaction car je voulais l'entendre se laisser encore plus aller, l'entendre gémir plus fort, soupirer d'aise entre mes mains... et j'avais de quoi la rendre folle. Mais pour ça il me fallait en partie son accord pour que je me permette d'accentuer mon doux manège... bien que l'humidification que j'avais pu ressentir avec mes doigts, sur son sous-vêtement, en prime du reste, me laissait fort à croire qu'elle ne voudrait pas s'arrêter là. Surtout avec ce qu'elle me balançait là.

-C'est pas cool de me frustrer alors que je le suis déjà suffisamment en me retrouvant bloquée dans ce lit. T'es qu'un sagouin de première. Dès que je peux, j'me vengerai et tu vas le regretter.

Je lui souriais alors grandement, et fièrement. J'adorais la voir avec cette petite moue boudeuse, ça la rendait encore plus adorable que d'habitude... même si dans l'état actuel des choses, j'avais envie de voir une toute autre expression sur son visage. Je venais alors lui embrasser la joue pour tenter de la débouder un peu, mais elle se fit soudainement entreprenante. Même tellement que je clignais connement des yeux tandis que les baisers qu'elle déposait dan mon cou faisaient frissonner la peau de ma nuque. Je restais là, à me laisser faire, ce qui ne faisait qu'accentuer mon problème... plus bas. Mais j'étais heureux comme un roi que, peu à peu, ça lui donne aussi envie d'en faire autant que moi. D'être aussi fourbe, joueuse, coquine... même si le coup de la morsure pour ensuite arrêter tout n'était pas pour me plaire.

-Ça t'apprendra à jouer avec moi et à me provoquer des trucs bizarres en moi.

-C'est que ça joue de plus en plus dans la même cours que moi... attends, je reviens…

Je m’écartais d’elle pour me glisser hors du lit, et recevais plus ou moins en pleine face la réalité de mon érection. J’en avais quelque peu mal tellement c’était tendu dans l’caleçon. M’enfin l’heure était à embêter la d’moiselle, et pour cela j’allais verrouiller la porte pour éviter qu’un abruti ne vienne déranger quoique ce soit. Je revenais ensuite sur mes pas pour me replacer derrière Lana, que je ramenais contre mon torse en l’allongeant quelque peu sur moi, mes mains me brûlant d’en faire plus que ce qu’elles avaient déjà en partie parcourue.  

-Tu as autant le droit que moi de toucher, d’embrasser, de mordre… mon corps est tout à toi, alors fais autant ce qu’il te plaît, car moi je ne vais pas me gêner…

Je lui susurrais ces mots tout en glissant mes mains sous sa blouse d’hôpital, mes doigts venant ainsi glisser sur la peau de ses hanches, lentement, prenant le temps de la lui caresser. Je remontais ensuite une main tout en la passant sur son ventre, ses côtes, jusqu’à parvenir à sa poitrine… que je venais peloter sans plus attendre. J’appliquais une pression régulière sur l’un de ses sein, sans non plus le presser comme un citron, juste assez pour stimuler cet endroit. Et me délectant de ses réactions, je fis aussi descendre l’autre main jusqu’aux abords de son sous-vêtement, m’amusant à simplement effleurer cet endroit. L’effleurer, puis le caresser, toujours au dessus de sa culotte que je sentais clairement atteinte par tout ça.

Je m’excitais cependant et aussi tout seul à la toucher de la sorte, à l’entendre frémir, à la sentir en pleine réaction corporelle… et j’avais donc putain de chaud. Je m’arrêtais donc deux secondes pour retirer mon t-shirt, avant de venir lui embrasser le cou de long en large, tout en y faisant parfois glisser ma langue et planter légèrement mes dents. Je revenais aussi à la charge sur son jardin secret que j’attaquais cette fois-ci à même la peau, appliquant de mes doigts des caresses répétitives mais lentes, que j’accélérais petit à petit, plus qu’envieux que de l’entendre gémir d’avantage et se laisser transporté dans son propre plaisir.
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Dim 23 Déc - 22:59
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Lana C. Thomson
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Soigne-moi Grominet !

À défaut de pouvoir avoir un véritable acte charnel ensemble, il me torture le corps en passant les mains sur ma peau. Chacun de ses gestes déclenchait des frissons qui me parcouraient le corps. Je découvrais aussi des sensations que je n'avais jamais ressenties. C'était étrange, agréable mais trop nouveau pour moi. Je couinais, me tortillais un peu contre lui. Je ne savais clairement pas gérer cet étrange désir qui naissait en moi. Puis il stoppa tout, me frustra et je ne me gênai pas pour le lui faire comprendre. D'abord par la parole puis par une mini bouderie. J'eus droit à un bisou avant que ce ne soit moi qui ne lui embrasse la peau. Un baiser sur le cou suivi d'une morsure légère en guise de suçon. Je restais timide mais c'était normal. Il eut droit au même traitement que moi. Baisers, caresses sur des zones de son corps et au final, un arrêt net pour laisser place à sa frustration. Je me vengeais et sans le vouloir, il me donnait les outils pour cela.

- C'est que ça joue de plus en plus dans la même cours que moi... attends, je reviens…

Fatalement que j'allais jouer au même jeu que lui. Il était celui que je côtoyais le plus après mon frère et si je voulais éviter qu'il me prenne pour la reine des cruches, je devais me défendre de la même manière qu'il attaquait. De façon sournoise. Je le regardais avec curiosité alors qu'il allait verrouiller la porte. Une chance que je ne sois pas claustrophobe. Et lorsqu'il fit le chemin pour revenir vers le lit, je déviai rapidement le regard vers la fenêtre, les joues complètement rouges. Je venais de voir l'effet produit sur lui. Ma vengeance l'avait trop titillé. C'était la première fois que je voyais ce machin en action en plus. Certes j'en avais déjà vu un par accident mais c'était au repos. Ce n'était pas en train d'essayer de traverser le caleçon et le pantalon.

À son retour dans le lit, il me replaça contre lui en me mettant légèrement sur lui. Mon visage se para d'une très légère grimace à cause de la douleur ressentie pendant le déplacement. Cependant ce n'était non plus pas la mort. Une fois installée, la grimace disparut aussitôt. J'écoutais ce qu'Austin me disait et...et fus rapidement perdue sur ce que je devais faire. Il devait bien se douter que mes actions précédentes étaient du pur hasard et complètement maladroites. Non ? De plus dans mon état et ma position, je ne pouvais de toute façon pas faire 36'000 trucs, ni faire des miracles.

Je n'eus pas l'occasion de lui rappeler ce fait que je sentais déjà mon corps frémir au contact de sa main. Je me mis à caresser ses hanches et son ventre avec ma main valide, la glissant sur toutes les zones qui m'étaient accessibles dans ma position. Je commençai à me tortiller à nouveau lorsque je sentis sa seconde main se balader sur ma zone intime. Le plus gênant n'était pas ce qu'il caressait mais plutôt l'effet que ça produisait. Mon sous-vêtement était bon à changer mais en plus je ne savais pas comment gérer cette envie nouvelle.

De petits sons de plaisir s'échappaient de ma bouche jusqu'à ce que j'aie un petit instant de répit. Seulement quelques secondes. Juste le temps pour lui de se débarrasser de son t-shirt. Chanceux. Il pouvait se désaper sans avoir quoique ce soit qui le gêne. De mon côté, j'avais plusieurs tuyaux qui gênaient. Vive les perfusions de médicaments et de sang.... Encore heureux que c'était le bras non valide qui était prisonnier de tout ça. Je n'avais donc qu'un côté casse-couilles. Ca ne changeait cependant rien au fait que je ne pouvais pas retirer complètement la tenue. Aussitôt son vêtement retiré, il était de retour à la charge. Et moi à nouveau sa prisonnière dans tous les sens du terme.

Je repris aussi mes caresses timides sur lui tout en me remettant à légèrement m'agiter. C'était impossible de ne pas réagir. Je finis par coller mes lèvres aux siennes et glissai ma main sur son pantalon. Je tentai de le décrocher mais à une main c'était tout de suite moins simple. Je parvins tout de même à atteindre mon objectif et pus passer à la suite. Je glissai alors ma mimine à l'intérieur, allant à même la peau et fis plus ample connaissance avec l'outillage masculin. Quelques sons d'aise se firent entendre alors que je continuais de subir sa douce torture tout en essayant d'en effectuer une similaire à mon tortionnaire. Mes douces plaintes de plaisir furent en partie étouffées lorsque je vins lui déposer plusieurs baisers sur le cou. Ce n'était clairement pas raisonnable, je ne savais pas jusqu'où on pourrait aller sur cette voie et le fait de me crisper par moment réveillait mes douleurs, mais je voulais encore profiter un peu de ce moment..
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Austin
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Sam 2 Fév - 18:21
Austin
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SANDERS
Austin

C. THOMSON
Lana

Soigne-moi, grominet !
Me délectant de la moindre de ses réactions, je souriais d'une réelle satisfaction. Une satisfaction qui était même bien fichée sur mon visage, jusqu'à soudainement se transformer en surprise lorsque je sentais la main valide de Lana venir se glisser à mon entre-jambe tout en collant ses lèvres aux miennes. Ouais, j'étais carrément surpris qu'elle s'y ose d'un coup, mais de façon positive. Je la laissais même se débrouiller et retenais un rire à la sentir galérer à déboutonner mon jean... alors que même moi j'n'y serais pas parvenu.Cependant, je fis bien moins le malin lorsqu'elle parvenait à glisser sa main non seulement dans mon pantalon, mais en prime dans mon caleçon.  

Frissons et léger sursaut accompagnaient son tout premier geste sur mon membre masculin, me faisant même relâcher quelques secondes mes propres agissements sur elle. Je me reprenais cependant rapidement, laissant par ailleurs filer des soupirs de plaisir, chacune de mes mains s'occupant à nouveau l'une à ses seins, et l'autre à son cher petit jardin secret. J'y appliquais même des gestes plus vif, plus ferme, tellement mon désir montait. Car ouais, bordel... pour une première fois en préliminaires, elle était plutôt douée... je sentais clairement mon rouleau d'printemps ne cesser de gonfler entre ses doigts.

-J'ai sacrément envie de toi, bordel de merde..., lançais-je alors d'une voix rauque, à son oreille.

J'en avais tellement envie que je plantais mes dents dans son cou, le lui léchait, puis re-mordait à nouveau. Mes doigts situé en bas, eux, continuèrent de la caresser jusqu'à ce que je décide de la pénétrer de mon index, très lentement, pour ne surtout pas lui faire mal. Enfin... ce n'est pas comme si ça avait non plus du mal à y glisser, au vu d'à quel point j'avais bien fait mon boulot pour rendre cet endroit littéralement trempé. Et en surveillant ses réaction, je commençais des gestes de vas et viens, relâchant un instant sa poitrine pour lui prendre le menton et l'embrasser, venant jouer avec sa langue de la mienne.

J'étais à la fois heureux comme un roi de pouvoir enfin la toucher de la sorte et lui faire ressentir toutes ses choses, heureux qu'elle aussi me touche et me désir... mais. Ouais, il y a un gros mais qui m'emmerdait, et c'était bien d'être chauffé à ce point sans pouvoir vraiment le faire. C'était cependant plus ou moins possible si j'allais doucement, car là je n'avais clairement pas besoin d'aller vite pour tout simplement jouir, j'l'avais pas fait depuis tellement longtemps, après tout. Mais bon, la pauvre ne prendrait peut-être pas autant son pied que si elle était dans un bon état... mais elle avait tellement l'air d'en avoir envie... ahhh. Puis merde, j'vais prendre sur moi. ce serait trop égoïste de lui proposer alors qu'elle risque d'avoir mal avec ses blessures et d'être trop gênée par toutes ses perfusions. Autant faire les préliminaires simples, puis plus approfondis...

-Tu veux que je te fasse découvrir un autre moyen de faire un préliminaire ?, lui proposais-je alors en murmurant presque, sans cesser le moindre de mes gestes.

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Sam 23 Fév - 18:54
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Lana C. Thomson
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C'était impossible de résister. Le plus dur était de contenir les sons de plaisir. Ce serait con d'alerter les infirmiers. J'aurais vraiment beaucoup trop honte si quelqu'un nous surprenait. C'était déjà perturbant si on voyait ce qu'Austin me faisait mais si en plus on découvrait que moi aussi je m'y mettais – même de façon maladroite – je crois que je préférerais mourir. Néanmoins personne n'était censé venir avant un moment. Nous pouvions donc espérer être tranquilles. Il osait quasiment tout faire – honnêtement le contraire m'aurait étonnée – et moi je tentais quelques petites actions. Je faisais ce que je pouvais avec un seul bras valide. De plus la position ne m'aidait pas vraiment. Je galérai un peu mais je parvins même à lui décrocher le pantalon pour que ce soit plus agréable pour lui, et plus accessible pour moi.

Ce n'était pas la chose la plus maligne à faire lorsqu'on se retrouvait alitée par obligation mais peu m'importait. Je profitais autant que je le pouvais. Autant que mes blessures et mes douleurs me le permettaient. Mes gestes de débutantes semblaient suffisants pour titiller Austin. J'entendais quelques plaintes, son machin durcissait entre mes doigts, ses actions changeaient aussi, me rendant la tâche plus compliquée puisque je m'agitais un peu plus encore et....et il m'achevait avec sa déclaration. En un instant, j'étais passée de rouge coquelicot à rouge cramoisi.

Mes actions se stoppèrent un instant lorsque je sentis sa dentition sur ma peau. Il relâchait et recommençait mais sans pour autant me faire mal. Je pus donc reprendre mes caresses sans craindre une douleur supplémentaire. Je craindrais seulement la marque que j'allais devoir cacher à mon frère si d'ici son retour elle était encore visible. Il me poserait trop de questions et il truciderait mon petit-ami. Je n'en avais pas vraiment envie. Et puis je sentis une autre sensation assez étrange. Comme s'il me titillait de l'intérieur. C'était dégueulasse à imaginer mais en plus, c'était réellement ce qu'il se passait. Ca ne faisait pas mal, c'était juste...bizarre. Perturbant aussi.

Je répondis à son baiser sans cesser mes caresses sur l'objet du désir. Mon corps n'arrêtait pas de frémir, de s'agiter un peu tant j'avais du mal à gérer tout ça. Parfois il était légèrement détendu, parfois plus crispé lorsque je devais résister à mes désirs. Et dans ces moments-là, cela devenait moins agréable à cause des douleurs. C'était vraiment la merde d'être clouée au lit à cause d'un accident. Pour le coup, je maudissais vraiment fort mes hallucinations.

- O-On...On devrait peut-être pas. Je ne sais pas trop comment se passent les préliminaires auxquelles tu penses mais...ça commence à réveiller mes douleurs aux côtes. Je ne suis donc pas sûre de pouvoir aller plus loin...

Je n'avais pas envie de stopper, il n'en avait sûrement pas envie non plus mais nous avions de moins en moins le choix que d'y mettre gentiment fin. Au fond de moi, ça m'énervait. Je n'aimais pas « obliger » quelqu'un à faire ou non pas faire quelque chose juste parce que je ne vais pas bien. C'était frustrant et pour le coup, je me sentais mal vis-à-vis d'Austin.
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