Emilie SkiesAncien membre
SEXE :
ÂGE : 27 ans
TAILLE / POIDS : 1m60 / 65 kg
MÉTIER : Sans emploi
Lundi 11 Juin 2018
Il y a toujours beaucoup choses qui se passe avec la rouquine. Tout est toujours compliqué dans sa tête et elle a peut-être tendance à trop s'attacher aux choses. Il n'y avait pas si longtemps, on lui avait donné un enfant. Ouai, un véritable enfant. Le genre de petits êtres qui pleurent, qui cris, qui est vivant. Cela avait été une expérience bien étrange, surtout pour le jeune couple qu'ils étaient. Cependant, elle savait très bien que son compagnon ne voulait pas le garder, il ne semblait même pas vouloir être père un jour. Et puis, les deux voulaient éviter le danger et c'était compréhensible. Ce gosse semblait avoir un sacré passé. Enfin, il était difficile de parler de passé pour quelque chose d'aussi jeune. Enfin bon, Emilie avait culpabilisé de l'avoir donné à la police. C'était la chose à faire, on ne peut pas élever un enfant comme ça. Il y a des formalités administratives très complexes. Adopter un bébé est déjà difficile mais en plus, s'il a été abandonné... C'était étrange, elle avait ressentit une sorte de culpabilité. Peut-être à cause des paroles du jeune ? Ou simplement parce que malgré tout, elle faisait le lien avec sa propre enfance à elle ? Mais il se trouva que chaque jour, elle retournait au poste jusqu'à ce qu'ils lui disent dans quel lieu il avait été envoyé: aucune famille d’accueil possible pour lui, pas de place. Il avait été placé en orphelinat.
Peut-être qu'elle aurait du en parler à Alexei mais c'était comme avec la clef USB, elle préférait attendre. Toujours attendre jusqu'à ce qu'elle ai le déclic. Elle finissait toujours par avoir le déclic. Mais la jeune femme devait bientôt débuter une formation dans la petite enfance histoire d'arrêter ce métier qui commençait à lui sortir des oreilles. Ni une, ni deux, elle se dirigea alors vers l'adresse qu'on lui avait donné. Intérieurement, elle venait de se mettre comme mission de surveiller cet enfant. Ce n'était pas possible. C'était juste impossible qu'elle le dépose comme un vulgaire colis. Il n'avait plus de parents, il n'avait pas de nom, pas d'histoire. Il fallait qu'elle soit là. Emilie avait donc fait un CV. Avoir un master en psychologie et avoir travaillé un an avec des jeunes malades mentalement, violents, suicidaires allaient certainement aider. Mais pour être modeste, elle décida de s'avancer que pour un stage, histoire de compléter sa formation. Mais il était bien sûr évident que ce n'était qu'un prétexte.
La rouquine était donc arrivée, avait donné ses papier, avait passé un entretient pour être finalement retenue comme stagiaire. Elle était rentrée le soir avec un grand sourire, toute fière de montrer ça à son petit ami. Mais bien sûr, elle ne précisa pas le but. Et s'il la prenait pour une folle ? Pouvait-on parler de stalking de bébé ? Quand même pas mais le fait de pouvoir le surveiller, le voir grandir...Après tout, elle était la seule a avoir des informations sur sa vie... Non non non, elle doit rester proche de cet enfant, impossible de voir ça autrement. Elle se demandait s'il allait deviner ou pas. S'il son amour russe allait se poser des questions.
Les premières journées, elle fut un peu surveillée. Elle fit surtout de son mieux pour se montrer la plus indépendante que possible. Elle voulait qu'on la laisse tranquille histoire qu'elle puisse retrouver l'enfant. Cela l'angoissait. Et si elle s'était trompée ? Et s'il n'était pas là ? Mais travailler ici était intéressant. Son empathie était toujours touchée par des tas d'enfants seuls. C'était peut-être un peu réducteur mais elle avait l'impression de se retrouver devant des chatons abandonnés sous la pluie. C'était parfois une peu bruyant mais elle y arrivait bien et semblait bien appréciée des jeunes. Surtout qu'elle savait bien gérer certaines situations de caprices ou de crises.
Mais voilà, au bout de quatre jours, elle trouva enfin le petit. Elle le reconnu de suite. Elle se sentit étrangement soulagée qu'il aille bien, qu'il soit là. La jeune femme le prit alors dans ses bras, le berçant par réflexe. Maintenant qu'elle savait où il se trouvait, il serait plus simple de le surveiller à l'avenir.
-Salut toi. Je t'ai pas abandonné, je te promets... Je vais rester. Je suis désoléeAllez savoir si ça va encore lui apporter des ennuies tout cela.