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[2017] Rester ici c'est bien, visiter c'est mieux

Lucie
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mar 26 Déc - 23:22
Lucie
Lucie Backerlord
Ancien membre
Pour une fois, il faisait relativement beau dehors. Et pour une fois, Lucie décida d'aller dehors. C'était assez rare pour le souligner. Assise sur un banc, elle profitait quelque peu de la relative fraîcheur ambiante. Il ne faisait pas froid, et elle se sentait bien. Cependant, elle se retenait de ne pas fumer ici. Tout simplement car si elle le faisait, tout allait mal se passer pour elle, et elle n'avait clairement pas envie de se prendre un sermon pour ça. Même si elle avait ses addictions, elle savait se retenir, pour ne pas en prendre plein la gueule. Pour une fois, il lui était possible de sociabiliser un minimum. Mais pour ça, il fallait qu'elle bouge. Ce n'était pas en restant assise toute seule sur un banc qu'elle allait rencontrer de nouvelles personnes.

Même s'il faisait un temps radieux, il n'y avait pas grand monde dans la cour. Mais elle ne s'en plaignait pas vraiment. Pour elle, les endroits remplis de personnes étaient tout simplement insupportables, et elle ne se sentait absolument pas en sécurité. Là où il y avait moins de monde, elle se sentait beaucoup mieux. Elle ne savait pas vraiment si elle avait une sorte de phobie des gens, mais cela y ressemblait plus ou moins. Un autre effet de sa paranoïa. Il lui fallait faire de grands efforts pour commencer à faire confiance à quelqu'un.

Elle déambulait plus ou moins au hasard dans la cour. C'était mieux que de rester enfermée toute la journée dans sa chambre, ce qui n'allait pas vraiment l'aider plus que ça, en définitive. Elle allait, par-ci par-là. Lucie aimait bien marcher au hasard, surtout quand sa tête la laissait tranquille depuis un moment. Elle n'entendait plus rien au fond de sa tête, donc elle arborait un petit sourire de circonstance. Tout allait pour le mieux en ce moment, elle espérait que cela continue ainsi.
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Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Lun 8 Jan - 1:47
Invité
Melody Williams
Ancien membre
Visiter c'est mieux
Début d'un cliché ou  arrêt des clichés?
Un an déjà. Un an déjà que je parcourais les allées de cette Institution. Le temps avait eu une prise sur moi mais ça n'étais plus vraiment le cas. J'étais arrivée ici, faible, brisée, proche de l'auto-destruction. Une mannequin avec un petit air mélancholique. Une fille silencieuse et discrète. Une femme qui découvrait le véritable amour en secret, épiant sa bien-aimée de la même fenêtre que j'observais en cet instant même, allongée dans le gazon un peu humide, profitant du temps ni radieux ni désastreux de ce Mardi clément. Le train de ma pensée m'emmenait au gré de mes souvenirs ,de ces événements. Les mêmes événements qui m'avait détruite et construite à la fois. John et Katie, Naomi et Jack. Deux histoires de couple et de ma présence qui m'avaient occupés une année entière entre regrets et espérances. Cette chute aussi et cette internement. L'évocation de cette période suffit à me faire soupirer. Je n'étais plus la même. Les événements n'avaient plus vraiment de prise sur moi désormais. J'avais changé, j'avais changé le monde autour de moi. Presque 15 kilos de moins, frôlant la maigreur. Présidente du conseil des élèves : un poste plein de responsabilités. Un poste qui avait vu disparaître ma discrétion et toutes les barrières qui me gardaient éloignées du monde. Un amour plein, entier avec la femme de mes rêves. Que demandait de plus?  Pourtant un sentiment de nostalgie, de vide m'emplissait la poitrine. Quelque chose manquait. Je pouvais mettre le doigt dessus. Dans environ un mois, je ne serais plus mannequin. Un pan de ma vie plus triste qu'heureux allait tirer sa révérence avant de ne devenir qu'une ombre fantomatique, ni menaçante, ni réconfortante, qui planerait sur mon existence. C'était dans l'ordre des choses : mon contrat se terminait et j'avais refusé de le prolonger pour ne pas être enchaîné à Tokyo et vivre loin de ma dulcinée. Bien sûr, je n'en avais pas touché un mot à Naomi de peur qu'elle ne tente de me convaincre de renoncer à mon choix.J'avais fais mon temps. Un constat simple, faux et froid. Je n'étais pas triste cependant. Je nourrissais des tas d'autres projets sans savoir où poser mon dévolue. Je n'étais pas fixée. Incapable de choisir. Un peu perdue peut-être. Bientôt je vivrais mon dernier shooting et je ne serais plus Melody Williams, la mannequin adulée mais Melody Williams tout simplement.

Ce trouble qui m'habitait me força à quitter ma position. J'avais besoin de marcher pour réfléchir à mes possibilités. Marcher dans cette cour familière que j'avais parcourue tant de fois, que j'avais apprise à connaître au gré des derniers mois. Indare était comme un maison pour moi désormais, et chacun des élèves que je présidais était un frère ou un sœur pour moi. Sinon un réservoir de possibilité comme je l'avais été à mon arrivée. Une autre ombre se greffa au tableau de mon incertitude : je ne serais plus élève ici dans quelques mois. Un nouveau soupir. Je marchais la tête basse dans ces lieux déserts avec comme unique mélodie le son de mes pensées dissonantes et chaotiques pendant de longues minutes avant qu'un événement ne vienne troubler ma réflexion.

Un événement? Plutôt un cliché. Ce genre de cliché que tout à chcun a déjà vu dans un film ou une série. Trop concentrée sur mes débats intérieurs sur mes perspectives d'avenir, j'entrais en contact -euphémisme pour dire heurter - avec une autre élève. Le choc suffit - grâce à mon poids plume - à me faire chuter lourdement sur les fesses, appuyant ainsi le cliché. Je relevais le regard après quelques secondes nécessaires pour prendre conscience des faits avant de constater qu'il s'agissait d'une jeune fille.

-"Outch.. Désolée c'est ma faute.." lui dis-je avant de rire de la situation.

De l'extérieur je devais paraître folle, je l'avoue mais qu'importe. Je me relevais doucement avant de m'enquérir de l'état de ma camarade d'infortune.

-"Vraiment désolée ça va? Rien de cassé?"



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Lucie
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Ven 12 Jan - 21:09
Lucie
Lucie Backerlord
Ancien membre
Elle avait une envie folle de fumer, mais elle se retenait. Elle allait pouvoir faire ça bien plus tard, mais pas ici. Même si par moments, Lucie avait beaucoup de mal avec l'autorité, elle devait se plier aux règles, et même lorsque cela ne lui plaisait pas. Alors, elle attendait. Et même si cela ne lui plaisait guère, elle n'avait pas vraiment le choix. Elle déambulait donc, bien qu'il n'y ai pas grand monde à l'extérieur. Au moins, elle était dehors, au moins elle marchait au grand air, et cela lui faisait plus de bien que rester dans sa chambre toute la journée. Faisant par moments craquer ses doigts, elle ne regardait pas vraiment où elle allait. Pour elle, il n'y avait aucune raison de regarder devant soi, quand il n'y avait quasiment personne autour. Et bien évidemment, comme elle ne regardait absolument pas devant elle, elle entra en collision avec quelqu'un. Cela ne faisait que la deuxième fois depuis son entrée ici, mais elle commençait déjà à en avoir l'habitude. Tombant également par terre, elle se releva sans la moindre difficulté, et fit partir la poussière qui avait pu se déposer sur ses habits.

- Non non, ça va, ça va.

Sa voix n'était cependant pas distante, malgré le contenu de cette phrase, elle se voulait même quasiment calme. Elle avait désormais l'habitude de se retrouver par terre en rencontrant quelqu'un. Même si parfois la chute était bien plus dure. Elle n'avait rien senti pour une fois. La prochaine fois, Lucie regarderait devant elle. De temps à autre, il fallait bien qu'une petite leçon lui tombe comme ça sur le coin du museau. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Faisant craquer les os de son cou, et se grattant distraitement le bras, elle lui enlevait également la poussière, par pure politesse. Parfois, il fallait être polie, même quand on était paranoïaque. Son psy disait que c'était l'une des meilleures choses à faire.

- J'ai l'impression que les gens ici aiment bien me rentrer dedans. J'imagine que pour vous, ce n'est pas une technique de drague.
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Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Sam 13 Jan - 21:00
Invité
Melody Williams
Ancien membre
Visiter c'est mieux
Un coup de main?
J'eus tôt fait de recevoir une réponse de l'infortunée qui avait croisé ma route. Cette dernière semblait aller parfaitement bien et ça avait au moins l'avantage de me rassurer sur la potentielle dangerosité de mon comportement. Après tout, il était vraiment inconcevable que je sois assez stupide pour perdre toute notion d'espace et d'environnement à cause de réminiscences parasites : au moins je n'aurais peut-être plus à reproduire cette erreur désormais. Une fois calmée, je jetais un œil à la demoiselle me faisant face pour constater qu'il s'agissait d'une jeune femme blonde avec un air plutôt distinguée. J'avais beau réfléchir, je n'avais pas l'impression d'avoir déjà croisé sa route : il devait s'agir d'une nouvelle élève même si sa grande taille me laissait penser qu'elle ne devait pas être dans les premières années. Je laissais de côté ma curiosité lorsque ces paroles vinrent à m'interpeller.

- J'ai l'impression que les gens ici aiment bien me rentrer dedans. J'imagine que pour vous, ce n'est pas une technique de drague.

Je penchais la tête, intriguée par sa réflexion. Je n'aurais jamais pensé que bousculer quelqu'un puisse être une manière de parvenir à séduire quelqu'un mais je dois admettre ne pas être une experte en la question. L'idée de séduire Naomi de cette manière émergea dans mon esprit et le théâtre mental qui se déroulait ne parvint qu'à me confirmer que le résultat aurait été tout aussi catastrophique si ce n'est plus,aussi je me contentais de sourire, de secouer la tête de droite à gauche et de réfuter l'accusation, aussi tacite soit-elle.

-"Ah non.. enfin personnellement ça ne m'es jamais arrivé.. et je ne compte pas te séduire, ce n'est pas vraiment mon genre d'autant que si ça peut te rassurer je suis déjà prise"

Je décidais de laisser de côté cette étrange allocution pour me présenter en bonne et due forme. Je pouvais être maladroite mais mon poste et la politesse me forçaient à ne pas oublier mes obligations et puis je pouvais bien m'enquérir du bien-être d'une des élèves sans que cela ne soit déplacé.

-"Ah euh.. oui.. je m'appelle Melody Williams, je suis la présidente du conseil des élèves.. enchantée.."

Il était toujours aussi difficile de ne pas oublier de me présenter en y associant ma fonction : peut-être que mon passé dans la mode ne m'avait tout simplement pas appris à me présenter convenablement : il demeure cependant que je repris la parole sans laisser véritablement de pause, histoire de cacher ce léger manque d'assurance passager.

-"Je ne crois pas t'avoir vu auparavant? Je connais la plupart des élèves donc.. "

Il ne s'agissait là que d'un euphémisme pour dire que la plupart des élèves avaient dû venir me voir depuis ma prise de fonction que ce soit pour des appuis de créations de club ou d'autres problèmes quelconques, plus ou moins liés à la scolarité en ces lieux.

-"Disons que si tu as besoin de quoi que ce soit ici, tu peux venir me le demander.."

Certes, je ne savais rien de la jeune femme : à commencer par son nom grâce à ma nervosité temporaire mais je savais qu'il était toujours difficile d'entamer une nouvelle vie dans une nouvelle école. IRS ou ISS. Le problème est toujours le même et je ne comptais pas laisser quelqu'un se débrouiller seule sans agir, enfin du moins fallait-il encore que ma supposition soit exacte et qu'elle accepte ma proposition.




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Lucie
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Sam 20 Jan - 17:22
Lucie
Lucie Backerlord
Ancien membre
Visiblement, cette personne n'avait pas un grand sens de l'ironie. Mais Lucie n'allait pas lui en tenir rigueur. Elle même ne comprenait pas forcément à chaque fois l'ironie des gens. Alors elle n'était clairement pas en capacité de juger. Néanmoins, elle n'allait pas la laisser sans explication. La jeune femme détestait quand elle ne comprenait pas quelque chose, alors lui expliquer ses paroles était bien évidemment la moindre des choses, à ses yeux du moins. Elle avait une certaine vision des choses, et ne supportait pas quand elle déviait de cette même vision.

- C'est ironique. Comme je commence à avoir l'habitude de me faire rentrer dedans par des femmes, j'en arrive parfois à penser, de manière ironique, que c'est une technique de drague officielle ici.

La manière qu'avait Lucie de le dire indiquait clairement qu'elle faisait de l'ironie. Tant qu'elle se comprenait elle-même, tout allait bien, à ses yeux. Si elle ne se comprenait plus, tout partait en sucette. Et elle voulait absolument éviter cela. Tant que son esprit était rangé, et ses pensées organisées, tout allait bien. Mais il suffisait d'une simple petite chose pour que tout parte en vrille. Elle le savait, et elle redoutait ces instants, auxquels elle ne pouvait rien faire.

Elle lui serrait tout de même la main avec un enchanté des plus courtois, mais néanmoins honnête. Elle avait bien une idée de question à lui poser. Et elle allait lui poser, peu importe les conséquences que cela pouvait avoir sur tout le reste.

- J'ai bien une question. Pourquoi tout le monde me prend pour une folle? Pourquoi on m'a jeté ici alors que je n'ai rien demandé à personne? Pourquoi on m'a expliqué que tout ceci était pour mon bien, alors que soit disant pour mon bien, on m'empêche de revoir ma mère? Et pourquoi tout le monde dans cette foutue ville à la con nous prend pour des tarés?

Elle avait une voix on ne peut plus calme. Elle n'avait aucune envie de s'énerver une fois de plus contre les autres.
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Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Sam 20 Jan - 21:30
Invité
Melody Williams
Ancien membre
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Answer
J'avais écouté avec toute mon attention les explications de la demoiselle tout en maudissant intérieurement d'être passé à côté du fin mots de l'histoire et accessoirement pour une idiote mais ce n'était pas des plus importants.La réponse qu'elle fit à ma question l'était bien plus et bien plus étonnante aussi.

- J'ai bien une question. Pourquoi tout le monde me prend pour une folle? Pourquoi on m'a jeté ici alors que je n'ai rien demandé à personne? Pourquoi on m'a expliqué que tout ceci était pour mon bien, alors que soit disant pour mon bien, on m'empêche de revoir ma mère? Et pourquoi tout le monde dans cette foutue ville à la con nous prend pour des tarés?


Je restais interdite un petit moment, ne m'attendant en aucun cas à une telle question. Heureusement mon absence de réaction correctes ne dura qu'un laps de temps très court et mon cerveau reprit le court des opérations habituelles en une fraction de seconde. J'eus tôt fait de saisir que cette demoiselle appartenait à mon ancienne école et plus spécifiquement à mon ancienne section. Il ne m'en fallait pas plus pour comprendre - ou du moins essayé en l'absence de données plus spécifiques - l'ampleur de sa perdition et les raisons de cette question.

-"Ah tu es en Potion?"

J'avais posé cette question sans introduire aucun jugement dans mon ton et ma voix ni aucune forme de mépris quel qu'il soit. Un événement assez rare dans la vie de cette jeune fille au regard de sa précédente allocution.

-"Bienvenue au club alors" fis-je en souriant avant de commencer à répondre à sa demande, à son grand étonnement je suppose. "Je suis passé par ce que tu vis, du moins plus ou moins, j'ai porté ton uniforme si tu préfère."

Il est vrai que il y'a encore quelques mois j'arborais le bleu de l'IRS et que je me posais les questions qui semblaient tarauder la jeune femme aussi je pris le parti de répondre de la manière la plus concise possible à sa question sans pour autant trahir ma pensée.

-"Comment dire.. On te prend pour une folle car les bien-pensants estiment que tu l'es. Je ne suis pas en train de te dire que rien ne tourne pas chez toi : je suis inapte à en juger. Je te dis que les autres ne comprennent pas ce que tu vis, quoi que ce soit, et qu'il est plus simple de rejeter ce qu'on ne comprends pas que d'essayer de changer pour comprendre."

Les mots étaient sortis d'eux-mêmes, comme si j'énonçais un fait dans un livre. Il n'en était rien. Ce n'était que la réponse que j'avais fini par glaner au fur et à mesure de mon temps ici. C'était l'une des raisons qui m'avaient poussées à me briguer la présidence du conseil des élèves : établir un lien entre ISS et IRS pour que ces derniers puissent enfin être vu comme ce qu'ils sont, des gens normaux, des gens comme Naomi ou Amaryllis, des élèves ayant juste une manière différente d'être. Je dégageais une mèche de mon regard pour pouvoir fixer la demoiselle et lui adressait à nouveau un sourire sincère.

-"Sache juste que pour moi tu n'es pas une paria : tu es qui tu es, quoi que tu vives."

C'était la plus simple des réponses à sa question. Ma réponse. Une réponse que j'avais trouvé en Naomi lorsqu'elle avait entreprise de me comprendre qui j'étais, qu'elle avait dépassée les avis des autres quitte parfois à prendre ma défense lorsque nous traversions l'Institution et que quelqu'un se permettait une remarque à mon sujet. C'était aussi la réponse de Amaryllis qui n'avait jamais même regardé un IRS différemment d'un Gifted. C'était la seule réponse possible : la tolérance.


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Lucie
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Mar 23 Jan - 18:37
Lucie
Lucie Backerlord
Ancien membre
- Parfois, je me pose sincèrement la question. Je me demande vraiment si je ne suis pas saine d’esprit dans un monde de tarés. Et pourtant, c’est moi qu’on place ici, et qu’on juge. Je ne vais pas considérer ça comme l’enfer, non, au moins ici, je suis libre de faire certaines choses. Pas comme à l’hôpital.

Par moments, Lucie avait une véritable envie de retourner dans son ancien hôpital, pour pouvoir mettre une droite à son ancien psy. Mais elle savait pertinemment que si elle faisait une telle chose, non seulement il allait lui arriver des problèmes, mais elle se mettait d’autant plus à son niveau si elle agissait de la sorte, et s’était toujours interdit de le faire. Pour ne pas s’attirer des problèmes, et surtout, pour ne pas se mettre à son niveau. Elle fit craquer certains os de sa colonne vertébrale et de son cou, avant de poster un petit soupir de soulagement.

- J’aurais très bien pu aller dans une école tout à fait normale. J’ai tué personne, j’embête personne. Ils disent simplement que je suis trop dangereuse pour moi. Je vois pas en quoi. C’est pas parce que je me suis ouverte une fois le crâne par accident que je suis trop dangereuse pour moi-même.

On lui avait expliqué qu’elle s’était ouverte le crâne durant une crise, mais elle refusait de l’admettre. Pour elle, ce n’était qu’un simple accident. Par moments, elle refusait d’admettre certaines choses, alors qu’elle admettait d’autres choses. Son esprit ne fonctionnait pas du tout comme celui des autres, et elle le savait parfaitement. Cependant, elle ne pouvait pas y faire grand-chose. S’il fallait qu’elle change pour les autres, cela n’allait pas vraiment lui convenir. Elle savait que si elle devait se conformer aux autres, elle allait détester tout ça. Et ce n’était absolument pas le but.

- J’ai vraiment très envie de partir d’ici. Mais je sais très bien que si je le fais, je vais avoir des problèmes. Et malgré tout, je me sens mieux ici que dans un hôpital. Mais c’est vraiment choisir la peste face au choléra.
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Invité
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Lun 29 Jan - 21:44
Invité
Melody Williams
Ancien membre
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S'en extraire ou s'y complaire
La détresse de ma camarade était aussi compréhensible que palpable et même si je n'avais pu vraiment d'attaches avec elle, de liens particuliers, je comprenais sans trop de difficultés ce qu'elle pouvait éprouver d'expérience. Je dois être honnête : sa question était légitime et je dois admettre m'être posé cette question fut un temps : Pourquoi un acte, certes horrible, que j'avais commis plus tôt permettait aux autres de me regarder comme si j'étais une bête de foire. Personne n'avait jamais pu y répondre car j'avais tu cette question en me résolvant à l'état de faits.

- Parfois, je me pose sincèrement la question. Je me demande vraiment si je ne suis pas saine d’esprit dans un monde de tarés. Et pourtant, c’est moi qu’on place ici, et qu’on juge. Je ne vais pas considérer ça comme l’enfer, non, au moins ici, je suis libre de faire certaines choses. Pas comme à l’hôpital.

Je retenais un léger sourire en entendant ses allégations. Saine d'esprit parmi la cohorte des illuminés? Je n'avais jamais vraiment réussi à penser ça. Je ne parvins pas à me concentrer sur ma pensée bien longtemps car la fin de sa phrase vint me rappeler des mauvais souvenirs. "Pas comme à l’hôpital." Un frisson me parcourut lorsque des réminiscences de cette période morne et presque meurtrières de Mars me revinrent. Je ne voulais plus de cette solitude ou de cette impression de tomber petit à petit dans le néant et le gouffre de la folie. Je ne pouvais que comprendre ce que la demoiselle m'exprimer , je ne me privais cependant pas de lui conserver mon attention.

- J’aurais très bien pu aller dans une école tout à fait normale. J’ai tué personne, j’embête personne. Ils disent simplement que je suis trop dangereuse pour moi. Je vois pas en quoi. C’est pas parce que je me suis ouverte une fois le crâne par accident que je suis trop dangereuse pour moi-même.

-"C'est plus compliquée que ça..." répondis-je aussitôt sans même y penser.

Il était évident que la demoiselle en avait conscience mais je ne le savais que trop bien : être dangereuse pour soi suffisait aux autres pour nous "protéger". La véritable question était de savoir si le fait de nous éloigner du monde et nous traiter comme des pestiférés était la meilleure des méthodes. J'en doute. J'affichais donc un air partagé avant de conclure mon intervention.

-"C'est en quelque sorte une bonne action pour beaucoup mais si quelqu'un parvient à dépasser cette limite avec toi : celle de vouloir sincèrement ton bien, tu pourras enfin perdre cette sensation qui te dévore en ce moment même."


Je ne pouvais rien faire ou dire qui puisse effacer ce sentiment déplaisant d'être traitée comme la pire des plaies d'Egypte mais uniquement compatir. Il était de son propre ressort de s'extraire de ce cercle ou de s'y complaire : le choix lui appartenait.


- J’ai vraiment très envie de partir d’ici. Mais je sais très bien que si je le fais, je vais avoir des problèmes. Et malgré tout, je me sens mieux ici que dans un hôpital. Mais c’est vraiment choisir la peste face au choléra.

Je soupirais à m'en fendre l'âme avant de profiter de la présence d'un mur pour m'y adosser. Je levais les yeux pour observer le curieux et mélancholique ballet des nuages avant de répondre avec un léger sourire, trahissant l'affection que je vouais à l'une de mes sœurs de l'IRS ainsi que mon impuissance à lui venir véritablement au secours.

-"Je sais que c'est un peu incompréhensible mais.. quoi qu'il en soit profite de tes instants ici.. Je suis passé par là et je voulais fuir presque autant que toi.. d'autant que de part ma célébrité, mon cas était connu de tous... mais je suis restée, j'ai endurée et au final je suis devenue plus forte. Tu n'es pas tarée mais tant que l'avis de ces gens t'affecteront tu le seras à leurs yeux.. enfin ceux de la multitude d'imbéciles.. il faut juste trouver quelqu'un qui te comprenne.. mon conseil est peut-être nul mais je ne peux rien t'offrir de plus pour survivre ici"

C'était peu, bien trop peu. C'était une légère averse sur les cendres du village de son cœur et de son esprit mais si je pouvais, ne serait-ce que, lui permettre d'éteindre l'incendie qui dévorait ses espoirs, je n'aurais pas été si inutile que ça.



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Lucie
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Jeu 15 Fév - 16:05
Lucie
Lucie Backerlord
Ancien membre
- Vouloir mon bien. Tu sais, j'ai entendu des dizaines de personnes me dire ça. C'est exactement ce que mon connard de psychiatre m'a dit avec un grand sourire avant de me coller un an en hôpital psychiatrique. Si j'ai pas sauté du toit ou du 4° étage, c'est tout simplement parce que je m'étais liée d'affection à une fille. Et pendant un an, j'ai vu des tas d'infirmiers me coller des médicaments avec un grand sourire, tout ça soit disant pour mon bien. C'était tellement pour mon bien que je m'arrachais la peau avec les dents. Et ça ne m'arrivait pas avant que j'aille dans cet hôpital. Lucie niait en bloc tout ce qui s'était passé avant son hospitalisation. Elle restait tout de même consciente de ce qui s'était passé durant un an. - Si t'es ici, je ne vais pas te contredire. Je n'ai sûrement pas vécu ce que tu as vécu, mais je pense que tu vois où je veux en venir. Je n'ai aucune confiance envers les psy, je n'ai aucune confiance envers les infirmiers de ces endroits. Tout ce que je veux, c'est qu'on me laisse vivre en paix, et qu'on arrête de me considérer comme une putain de pestiférée. Je vais bien, je le sais.

Elle poussa un soupir. Mais par la suite, elle souriait. Pour la deuxième fois depuis qu'elle était arrivée ici, elle entendait de la bouche de quelqu'un le fait qu'elle n'était pas folle. C'était tout ce dont elle avait besoin. Alors qu'elle se grattait le bras, on pouvait voir ses multiples cicatrices, causées notamment par ses dents, ses ongles et divers objets tranchants. Elle n'avait aucune honte de ses cicatrices, même si elle préférait ne pas trop les montrer. Un calme plat était présent dans son esprit. Elle chérissait ce genre de moments. Elle ne pensait à rien.

- Pardon si j'te fais chier avec tout ça, mais tu peux pas savoir à quel point ça me fait du bien d'entendre des gens dire que je ne suis pas folle. Et vu que t'as une sorte de responsabilité, j'veux bien te demander de me montrer les lieux, ça serait cool.
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Invité
Invité
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Rp abandonné (tout public)
Ven 16 Fév - 12:29
Invité
Melody Williams
Ancien membre
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Le temps n'efface pas les blessures mais les autres le peuvent
J'écoutais avec un léger sourire ses remarques qui me semblaient si familières. J'étais passé par là. Moi non plus, je ne pouvais faire confiance aux autres. Pas pour les mêmes raisons bien sûr mais ce sentiment tenace ne m'était pas inconnu. J'aurais été tout bonnement incapable de lui dire de faire confiance au personnel soignant de l'école ou même de mesurer son avis. J'avais bien vécu l'enfer de l'hospitalisation de part une erreur d'un des infirmiers de l'Institution. Un ou deux mois passé dans une chambre, isolée de tous, recluse loin de celle qui me faisait me sentir mieux, me faisait aller mieux. J'avais raté cette chance de m'avouer à elle à cause de quelqu'un qui pensait faire ça pour mon bien et pourtant je n'y avais gagné que plus de désespoir, plus de tristesse, plus de traumatismes. Je soupirais, consciente que je ne serais pas la réponse de cette demoiselle. Naomi avait été ma réponse. J'étais celle de Naomi ironiquement, et celle d'autres élèves qui avaient trouvés en mon exemple une motivation, une échappatoire à ce qui semblait être une prison dont on ne s'extrait pas. Je ne pouvais qu'espérer que la jeune Lucie puisse avoir la même chance que moi :
trouver quelqu'un qui saurait la comprendre et lui faire voir les bons côtés, lui permettre de se relever, de se libérer comme le laissait entendre les marques sur son bras, marques que j'avais noté d'un coup d’œil, tâchant de ne pas appesantir mon regard sur ses stigmates.

- Pardon si j'te fais chier avec tout ça, mais tu peux pas savoir à quel point ça me fait du bien d'entendre des gens dire que je ne suis pas folle. Et vu que t'as une sorte de responsabilité, j'veux bien te demander de me montrer les lieux, ça serait cool.

Je répondis à sa proposition d'un sourire sincère. Si je ne pouvais lui montrer la voie vers l'acceptation et la sérénité, je pouvais au moins lui montrer le chemin jusqu'aux salles de classes ou aux autres pièces de l'Institution. Cette conversation serait aussi bien ma contribution à l'édifice que d'essayer de la faire se sentir bien dans cet endroit. Je repris donc la parole pour la rassurer comme pour accepter de lui faire visiter l'établissement.

-"Non non rassures-toi tu ne m'embête pas du tout! Je peux m'imaginer ce que tu ressens et si je peux t'aider, je le ferais avec joie. De toute manière, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis soit en cours soit dans mon bureau donc il ne faut pas hésiter!"


C'était l'offre la plus sincère qui soit. Je ne faisais pas ça pour m'auto-congratuler de l'aide que je lui apportais ou avec l'excuse que tant lui avaient déjà donné mais simplement car j'avais eu cette chance d'être accompagnée dans mes peines par ma petite-amie actuelle et je ne comptais pas refuser d'offrir ce coup de main à quiconque.

-"C'est par là pour la visite!" dis-je en lui faisant un clin d’œil et en lui signifiant de me suivre.

Je dois dire ne pas trop savoir par où commencer la visite mais l'important n'était pas là de toute manière; il résidait dans le fait d'être une amie et une grande sœur pour cette jeune âme. Une appellation qui commençait à se répandre autour de moi à force de sauver la veuve comme l'orphelin de leurs démons.


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Lucie
Invité
Anonymous

Rp abandonné (tout public)
Lun 19 Fév - 16:32
Lucie
Lucie Backerlord
Ancien membre
Lucie commençait à calmer son esprit. Il lui fallait simplement entre de la bouche des autres qu'elle était tout ce qu'il y avait de plus normal. En l'entendant, elle se calmait, et surtout, elle souriait. Le simple fait de sourire était on ne peut plus rare chez elle, mais lorsqu'elle le faisait, c'était un sourire des plus sincères. Elle mentait très mal, et surtout dans ce domaine. Elle ne pouvait pas avoir de sourire de façade. Il y avait deux moyens très simple de détecter son état d'esprit. Si elle souriait, tout allait bien. Si elle commençait à triturer son paquet de cigarettes dans tous les sens, et n'arrivait pas à passer plus de 10 minutes sans cigarettes, il fallait qu'elle reste proche de ses médicaments. Même si elle détestait suivre son traitement, il avait son utilité, qu'elle refusait de prendre en considération.

Elle la suivait, sans trop se poser de questions. Si elle commençait à se demander pourquoi elle suivait les autres, elle allait passer toute sa vie dans sa chambre, et ce n'était pas le but recherché. Si elle avait fait l'effort de sortir de sa chambre pour une fois, cela voulait tout simplement dire qu'elle ne sentait pas si bien que ça, enfermée toute la journée. Rester enfermée allait lui pourrir le psyché. Il lui fallait sortir. Même si par moments, elle détestait ça. Se forcer de temps à autre ne lui ferait pas de mal. Si elle commençait à ressasser les mêmes idées, son esprit n'allait pas aller mieux. Sur le trajet, elle jouait avec son briquet, l'écoutant dans ses explications. Pour le moment, elle n'avait pas vraiment de question à lui poser, puisque tout était clair comme de l'eau de roche.

- Ceci dit, je me demande une chose. Avec un bon comportement, on peut partir plus tôt d'ici, ou c'est une peine fixe?
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